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egomet
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par egomet Lun 13 Jan 2014 - 21:55
iphigénie a écrit:
egomet a écrit:
Pour les retraites, il faut se demander quelle est leur signification? Servent-elles à offrir de très longues vacances ou à permettre de finir sa vie dignement?
peut-être tout simplement de ne plus travailler quand on ne peut plus travailler et qu'on a assez travaillé tout en élevant les générations suivantes  et en s'occupant des générations antérieures! un "chacun son tour" en quelque sorte Rolling Eyes 
autre définition éventuelle: un truc qui paraît une charge insupportale quand on a trente ans mais qu'on trouve nécessaire quand on approche des 60  PLP : 52 ans, hors classe dernier échelon, et après ? - Page 9 248604097 PLP : 52 ans, hors classe dernier échelon, et après ? - Page 9 248604097 
Quand on a vu des lycéens manifester sur la question des retraites, on est en droit de se poser des questions.

Il serait bien plus sain de se demander comment rendre supportable le travail, pour ne pas ressentir le besoin de se barrer au plus vite à 60 ans, alors qu'on est encore en pleine possession de ses moyens.

Sinon, le "chacun son tour", ça me fait penser à Kaamelot.
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par Iphigénie Lun 13 Jan 2014 - 22:28
on en reparle dès que vous aurez 60 ans  Wink 
y a des chances que vous changiez d'opinion
Sinon l'espérance de vie en santé correcte n'a pas tant progressé qu'on pourrait le croire: le vrai casse-tête ce ne sont pas les retraites mais surtout le coût de la dépendance: on ne vit pas en pétant la forme plus longtemps qu'avant mais on nous conserve plus longtemps malgré la santé défaillante et là il ne suffit pas de dire qu'on devrait travailler plus longtemps- humhum C'est un leurre: ça coûtera plus cher en congés - et il n'y a déjà pas assez de boulot pour les djeuns: alors si en plus on remet les vieux au turbin c'est sans fin-
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par Leclochard Lun 13 Jan 2014 - 22:49
iphigénie a écrit:on en reparle dès que vous aurez 60 ans  Wink 
y a des chances que vous changiez d'opinion
Sinon l'espérance de vie en santé correcte n'a pas tant progressé qu'on pourrait le croire: le vrai casse-tête ce ne sont pas les retraites mais surtout le coût de la dépendance: on ne vit pas en pétant la forme plus longtemps qu'avant mais on nous conserve plus longtemps malgré la santé défaillante

Je pense que tu exagères quelque peu les choses concernant la santé des Anciens.
Statistiquement, la dépendance, c'est une surtout réalité si on vit... très vieux. A la page 3 de ce document Insee, on voit qu'à 75 ans, 5% des femmes et des hommes seulement sont dépendants.
A 85 ans, c'est 20 % des femmes et 15 % des hommes.
A 90 ans, c'est presque 38% des femmes et 25 % des hommes.
Il faut atteindre 95 ans, pour avoir un risque sur deux d'être dépendante pour une femme. Moins de 40% de dépendants chez les hommes à cet âge.
Si on considère que l'espérance de vie des femmes, c'est environ 87 ans, elles ont environ un risque sur trois d'être dépendante. Autrement dit, la grande majorité des gens mourra sans connaître ce problème.

http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/donsoc06zp.pdf

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par Ingeborg B. Lun 13 Jan 2014 - 23:01
Leclochard a écrit:
iphigénie a écrit:on en reparle dès que vous aurez 60 ans  Wink 
y a des chances que vous changiez d'opinion
Sinon l'espérance de vie en santé correcte n'a pas tant progressé qu'on pourrait le croire: le vrai casse-tête ce ne sont pas les retraites mais surtout le coût de la dépendance: on ne vit pas en pétant la forme plus longtemps qu'avant mais on nous conserve plus longtemps malgré la santé défaillante

Je pense que tu exagères quelque peu les choses concernant la santé des Anciens.
Statistiquement, la dépendance, c'est une surtout réalité si on vit... très vieux. A la page 3 de ce document Insee, on voit qu'à 75 ans, 5% des femmes et des hommes seulement sont dépendants.
A 85 ans, c'est 20 % des femmes et 15 % des hommes.
A 90 ans, c'est presque 38% des femmes et 25 % des hommes.
Il faut atteindre 95 ans, pour avoir un risque sur deux d'être dépendante pour une femme. Moins de 40% de dépendants chez les hommes à cet âge.
Si on considère que l'espérance de vie des femmes, c'est environ 87 ans, elles ont environ un risque sur trois d'être dépendante. Autrement dit, la grande majorité des gens mourra sans connaître ce problème.

http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/donsoc06zp.pdf
Tu sais sans tomber dans la dépendance, il y a une forte croissance des longues maladies. Par exemple, plus d'un tiers de la population aura la chance d'avoir un cancer. Cette maladie touche des gens de plus en plus jeunes. Donc, je pense comme Iphigénie que les réflexions de certains sur ce fil sont celles de gens bien portants.
Je ne suis pas tout à fait vieille, ni tout à fait jeune. Je pensais avant que je pourrais sans encombre travailler jusqu'à 65 ans.... Plus maintenant .....

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par mathmax Lun 13 Jan 2014 - 23:06
Ce qui est intéressant, c'est surtout l'espérance de vie en bonne santé : elle est d'environ 62 ans (61,5 pour les hommes, 63,5 pour les femmes), et en baisse. Il est donc illusoire de penser qu'on pourra faire travailler tout le monde jusqu'à 67 ou 70 ans.

lien : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?ref_id=CMPECF02228


Dernière édition par mathmax le Lun 13 Jan 2014 - 23:13, édité 1 fois

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par Leclochard Lun 13 Jan 2014 - 23:12
Ingeborg B. a écrit:
Leclochard a écrit:
iphigénie a écrit:on en reparle dès que vous aurez 60 ans  Wink 
y a des chances que vous changiez d'opinion
Sinon l'espérance de vie en santé correcte n'a pas tant progressé qu'on pourrait le croire: le vrai casse-tête ce ne sont pas les retraites mais surtout le coût de la dépendance: on ne vit pas en pétant la forme plus longtemps qu'avant mais on nous conserve plus longtemps malgré la santé défaillante

Je pense que tu exagères quelque peu les choses concernant la santé des Anciens.
Statistiquement, la dépendance, c'est une surtout réalité si on vit... très vieux. A la page 3 de ce document Insee, on voit qu'à 75 ans, 5% des femmes et des hommes seulement sont dépendants.
A 85 ans, c'est 20 % des femmes et 15 % des hommes.
A 90 ans, c'est presque 38% des femmes et 25 % des hommes.
Il faut atteindre 95 ans, pour avoir un risque sur deux d'être dépendante pour une femme. Moins de 40% de dépendants chez les hommes à cet âge.
Si on considère que l'espérance de vie des femmes, c'est environ 87 ans, elles ont environ un risque sur trois d'être dépendante. Autrement dit, la grande majorité des gens mourra sans connaître ce problème.

http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/donsoc06zp.pdf
Tu sais sans tomber dans la dépendance, il y a une forte croissance des longues maladies. Par exemple, plus d'un tiers de la population aura la chance d'avoir un cancer. Cette maladie touche des gens de plus en plus jeunes. Donc, je pense comme Iphigénie que les réflexions de certains sur ce fil sont celles de gens bien portants.
Je ne suis pas tout à fait vieille, ni tout à fait jeune. Je pensais avant que je pourrais sans encombre travailler jusqu'à 65 ans.... Plus maintenant .....

Ce que je voulais dire, c'est que c'est un danger très exagéré par...les compagnie d'assurance (qui espèrent sans doute secrètement qu'une nouvelle cotisation obligatoire soit mise en place). La dépendance n'est pas le problème principal aujourd'hui. Le niveau des retraites est beaucoup plus préoccupant.

Tu abordes un autre sujet : atteindra-t-on tous l'âge de départ à la retraite ? Évidemment que non. Et plus on repousse cet âge, plus les chances diminuent.
Je pense qu'on devrait pouvoir partir librement après 60 ans, si on pense pouvoir s'assumer financièrement et permettre aux gens d'épargner efficacement.

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par Leclochard Lun 13 Jan 2014 - 23:20
mathmax a écrit:Ce qui est intéressant, c'est surtout l'espérance de vie en bonne santé : elle est d'environ 62 ans (61,5 pour les hommes, 63,5 pour les femmes), et en baisse. Il est donc illusoire de penser qu'on pourra faire travailler tout le monde jusqu'à 67 ou 70 ans.

C'est quoi la "mauvaise santé" ? Avoir un problème de cœur, du diabète ou du cholestérol qu'il faut surveiller ?Parce que les nombreux retraités dans ma famille se portent plutôt bien aux dernières nouvelles et ont dépassé depuis quelques années cet âge. La dépendance, c'est un état qu'on peut objectivement mesurer avec des critères. Les maladies ne sont pas forcément handicapantes et graves au point d'empêcher de vivre normalement. Attention aux sens des mots.

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par Ingeborg B. Lun 13 Jan 2014 - 23:24
Leclochard a écrit:
Ingeborg B. a écrit:
Leclochard a écrit:

Je pense que tu exagères quelque peu les choses concernant la santé des Anciens.
Statistiquement, la dépendance, c'est une surtout réalité si on vit... très vieux. A la page 3 de ce document Insee, on voit qu'à 75 ans, 5% des femmes et des hommes seulement sont dépendants.
A 85 ans, c'est 20 % des femmes et 15 % des hommes.
A 90 ans, c'est presque 38% des femmes et 25 % des hommes.
Il faut atteindre 95 ans, pour avoir un risque sur deux d'être dépendante pour une femme. Moins de 40% de dépendants chez les hommes à cet âge.
Si on considère que l'espérance de vie des femmes, c'est environ 87 ans, elles ont environ un risque sur trois d'être dépendante. Autrement dit, la grande majorité des gens mourra sans connaître ce problème.

http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/donsoc06zp.pdf
Tu sais sans tomber dans la dépendance, il y a une forte croissance des longues maladies. Par exemple, plus d'un tiers de la population aura la chance d'avoir un cancer. Cette maladie touche des gens de plus en plus jeunes. Donc, je pense comme Iphigénie que les réflexions de certains sur ce fil sont celles de gens bien portants.
Je ne suis pas tout à fait vieille, ni tout à fait jeune. Je pensais avant que je pourrais sans encombre travailler jusqu'à 65 ans.... Plus maintenant .....

Ce que je voulais dire, c'est que c'est un danger très exagéré par...les compagnie d'assurance (qui espèrent sans doute secrètement qu'une nouvelle cotisation obligatoire soit mise en place). La dépendance n'est pas le problème principal aujourd'hui. Le niveau des retraites est beaucoup plus préoccupant.

Tu abordes un autre sujet : atteindra-t-on tous l'âge de départ à la retraite ? Évidemment que non. Et plus on repousse cet âge, plus les chances diminuent.
Je pense qu'on devrait pouvoir partir librement après 60 ans, si on pense pouvoir s'assumer financièrement et permettre aux gens d'épargner efficacement.
C'est sûr que le cancéreux, le cardiaque ou le diabétique auront les moyens d'épargner ou de partir à la retraite après 60 ans  Rolling Eyes C'est beau les discours théoriques mais la réalité l'est moins. Je me permets de te dire que ce type de discours me fait un peu rire jaune et même bondir.... C'est, je le répète celui des gens bien portants. C'est aussi un discours un peu froid non ?
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par Ingeborg B. Lun 13 Jan 2014 - 23:29
Leclochard a écrit:
mathmax a écrit:Ce qui est intéressant, c'est surtout l'espérance de vie en bonne santé : elle est d'environ 62 ans (61,5 pour les hommes, 63,5 pour les femmes), et en baisse. Il est donc illusoire de penser qu'on pourra faire travailler tout le monde jusqu'à 67 ou 70 ans.

C'est quoi la "mauvaise santé" ? Avoir un problème de cœur, du diabète ou du cholestérol qu'il faut surveiller ?Parce que les nombreux retraités dans ma famille se portent plutôt bien aux dernières nouvelles et ont dépassé depuis quelques années cet âge. La dépendance, c'est un état qu'on peut objectivement mesurer avec des critères. Les maladies ne sont pas forcément handicapantes et graves au point d'empêcher de vivre normalement. Attention aux sens des mots.
Comment dire ? Connais-tu des diabétiques ou des cancéreux ?  affraid 
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par mathmax Lun 13 Jan 2014 - 23:31
Leclochard a écrit:
mathmax a écrit:Ce qui est intéressant, c'est surtout l'espérance de vie en bonne santé : elle est d'environ 62 ans (61,5 pour les hommes, 63,5 pour les femmes), et en baisse. Il est donc illusoire de penser qu'on pourra faire travailler tout le monde jusqu'à 67 ou 70 ans.

C'est quoi la "mauvaise santé" ? Avoir un problème de cœur, du diabète ou du cholestérol qu'il faut surveiller ?Parce que les nombreux retraités dans ma famille se portent plutôt bien aux dernières nouvelles et ont dépassé depuis quelques années cet âge. La dépendance, c'est un état qu'on peut objectivement mesurer avec des critères. Les maladies ne sont pas forcément handicapantes et graves au point d'empêcher de vivre normalement. Attention aux sens des mots.

L'espérance de vie en bonne santé (à la naissance), ou années de vie en bonne santé (AVBS), représente le nombre d'années en bonne santé qu'une personne peut s'attendre à vivre (à la naissance). Une bonne santé est définie par l'absence de limitations d'activités (dans les gestes de la vie quotidienne) et l'absence d'incapacités.
L'AVBS est un indicateur d'espérance de santé qui combine des informations sur la mortalité et la morbidité. Les informations utilisées pour son calcul sont des mesures de prévalence (proportions) de la population d'un âge spécifique étant dans des conditions de bonne ou mauvaise santé et des informations de mortalité par âge. Il est aussi appelé espérance de vie sans incapacité (EVSI). (source INSEE).

Attention aux sens des mots  Razz

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par Iphigénie Lun 13 Jan 2014 - 23:47
Leclochard a écrit:
mathmax a écrit:Ce qui est intéressant, c'est surtout l'espérance de vie en bonne santé : elle est d'environ 62 ans (61,5 pour les hommes, 63,5 pour les femmes), et en baisse. Il est donc illusoire de penser qu'on pourra faire travailler tout le monde jusqu'à 67 ou 70 ans.

C'est quoi la "mauvaise santé" ? Avoir un problème de cœur, du diabète ou du cholestérol qu'il faut surveiller ?Parce que les nombreux retraités dans ma famille se portent plutôt bien aux dernières nouvelles et ont dépassé depuis quelques années cet âge. La dépendance, c'est un état qu'on peut objectivement mesurer avec des critères. Les maladies ne sont pas forcément handicapantes et graves au point d'empêcher de vivre normalement. Attention aux sens des mots.

Entre vivre paisiblement avec ses problèmes cardiaques et son cholestérol et tenir une classe de zep ou  se courber sous un évier pour réparer la tuyauterie il y a aussi une marge que tu apprécieras avec tes premiers rhumatismes Rolling Eyes 
Là on voit que le discours sur le "travailler plus longtemps" sans dommages et dans la joie est effectivement une vue simplificatrice de gens qui ne sont pas en contact (sauf de très loin) avec les réalités concrètes de l'âge et qui ont une vision de la retraite  digne des publicités pour les croisières Costa (encore que ces croisières résolvent une partie du problème des retraites) Wink
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Tazon
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par Tazon Mar 14 Jan 2014 - 7:50
Leclochard a écrit:
Je pense qu'on devrait pouvoir partir librement après 60 ans, si on pense pouvoir s'assumer financièrement et permettre aux gens d'épargner efficacement.

Supposons que beaucoup de gens aient de quoi épargner, sur quels supports sûrs sur le long terme épargne-t-on efficacement? Sachant que peut-être, en tout cas c'est ce qu'on dit, les placements en bourses sont sûrs à long terme, mais on ne sait pas lequel, terme, ce serait bête que mon épargne, dont j'ai besoin entre 65 et 100 ans (ma grand-mère a 102 ans, peut-être atteindrai-je moi aussi cet âge, bien qu'ayant vécu dans un environnement dégradé par rapport au sien), ne soit disponible qu'entre 70 et 80 ans. Et si je me plante sur ma durée de vie?

Je ne suis pas spécialiste, mais c'est bien ce qui se passe aux EU, non? Les gens ont épargné, mais des fonds de pensions qui se cassent la gueule doivent être garantis par l'Etat. Ceux garantis par les entreprises et les collectivités eux, sont à fonds perdus si ceux-ci font faillite. Ça fait pas envie.
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par Leclochard Mar 14 Jan 2014 - 7:57
Ingeborg B. a écrit:
Leclochard a écrit:
mathmax a écrit:Ce qui est intéressant, c'est surtout l'espérance de vie en bonne santé : elle est d'environ 62 ans (61,5 pour les hommes, 63,5 pour les femmes), et en baisse. Il est donc illusoire de penser qu'on pourra faire travailler tout le monde jusqu'à 67 ou 70 ans.

C'est quoi la "mauvaise santé" ? Avoir un problème de cœur, du diabète ou du cholestérol qu'il faut surveiller ?Parce que les nombreux retraités dans ma famille se portent plutôt bien aux dernières nouvelles et ont dépassé depuis quelques années cet âge. La dépendance, c'est un état qu'on peut objectivement mesurer avec des critères. Les maladies ne sont pas forcément handicapantes et graves au point d'empêcher de vivre normalement. Attention aux sens des mots.
Comment dire ? Connais-tu des diabétiques ou des cancéreux ?  affraid 

Où as-tu lu le mot "cancer" dans mon message ? Je veux bien discuter mais avec des gens de bonne foi. Quant au diabète, oui, je connais, il y a différentes situations et heureusement on n'en meurt pas forcément.  Rolling Eyes 

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par Leclochard Mar 14 Jan 2014 - 8:09
mathmax a écrit:
Leclochard a écrit:
mathmax a écrit:Ce qui est intéressant, c'est surtout l'espérance de vie en bonne santé : elle est d'environ 62 ans (61,5 pour les hommes, 63,5 pour les femmes), et en baisse. Il est donc illusoire de penser qu'on pourra faire travailler tout le monde jusqu'à 67 ou 70 ans.

C'est quoi la "mauvaise santé" ? Avoir un problème de cœur, du diabète ou du cholestérol qu'il faut surveiller ?Parce que les nombreux retraités dans ma famille se portent plutôt bien aux dernières nouvelles et ont dépassé depuis quelques années cet âge. La dépendance, c'est un état qu'on peut objectivement mesurer avec des critères. Les maladies ne sont pas forcément handicapantes et graves au point d'empêcher de vivre normalement. Attention aux sens des mots.

L'espérance de vie en bonne santé (à la naissance), ou années de vie en bonne santé (AVBS), représente le nombre d'années en bonne santé qu'une personne peut s'attendre à vivre (à la naissance). Une bonne santé est définie par l'absence de limitations d'activités (dans les gestes de la vie quotidienne) et l'absence d'incapacités.
L'AVBS est un indicateur d'espérance de santé qui combine des informations sur la mortalité et la morbidité. Les informations utilisées pour son calcul sont des mesures de prévalence (proportions) de la population d'un âge spécifique étant dans des conditions de bonne ou mauvaise santé et des informations de mortalité par âge. Il est aussi appelé espérance de vie sans incapacité (EVSI). (source INSEE).

Attention aux sens des mots  Razz

C'est étrange alors parce que les Anciens de mon entourage (parents, oncles, tantes, beaux-parents) ont largement dépassé cet chiffre et ne correspondent pas à ta définition. Certains ont un suivi médical mais ils vivent sans être dans l'incapacité de faire des tâches ordinaires. Enfin, je fais peut-être partie d'une famille chanceuse. Maintenant, ils ne feraient pas un marathon ou de l'alpinisme.

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par Paratge Mar 14 Jan 2014 - 8:10
iphigénie a écrit:
Entre vivre paisiblement avec ses problèmes cardiaques et son cholestérol et tenir une classe de zep ou se courber sous un évier pour réparer la tuyauterie il y a aussi une marge que tu apprécieras avec tes premiers rhumatismes Rolling Eyes 

Tout à fait !
Il suffit d'avoir été vraiment malade pour comprendre.
Si mon pépin de santé avait duré, j'aurais pu vivre mais je n'aurais pas pu continuer à travailler !
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par philann Mar 14 Jan 2014 - 8:13
À mon avis pas besoin d'être malade pour avoir du mal à tenir une classe après un certain âge, l'usure et la fatigue suffise.

Personnellement je me vois mal prof dans le secondaire après 60 ans...même en excellente santé!

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par Paratge Mar 14 Jan 2014 - 8:17
philann a écrit:À mon avis pas besoin d'être malade pour avoir du mal à tenir une classe après un certain âge, l'usure et la fatigue suffise.

Personnellement je me vois mal prof dans le secondaire après 60 ans...même en excellente santé!

L'administration fournira déambulateur et sac de couchage : une salle, des élèves, un adulte !
Quoique, le merveilleux monde libéral qui s'annonce fera qu'on devra payer nous-mêmes tout ça. Very Happy
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par Le grincheux Mar 14 Jan 2014 - 8:18
Leclochard a écrit:
Tu abordes un autre sujet : atteindra-t-on tous l'âge de départ à la retraite ? Évidemment que non. Et plus on repousse cet âge, plus les chances diminuent.
Je pense qu'on devrait pouvoir partir librement après 60 ans, si on pense pouvoir s'assumer financièrement et permettre aux gens d'épargner efficacement.
Et c'est là que tu atteins les limites de ton raisonnement sur la fiscalité des successions. Tu ne peux pas demander aux gens de prévoir leurs vieux jours financièrement parlant et taxer les successions. Parce comme tu ne connais ni le jour ni l'heure de ta mort, tu ne peux rien prévoir. Taxer les successions revient à inciter les gens à vivre comme des cigales en rejetant les problèmes des retraites sur un financement public.

Le seul moyen incitatif est d'assurer aux gens que leurs sacrifices pour leurs vieux jours ne seront pas ponctionnés par l'état le jour de leur mort. Sinon, c'est une double peine : sacrifice pour économiser et retour à l'état après eux. Ils n'ont aucun intérêt à le faire. Autant ne rien prévoir. L'état sera toujours là pour aider.

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par Le grincheux Mar 14 Jan 2014 - 8:19
Paratge a écrit:
philann a écrit:À mon avis pas besoin d'être malade pour avoir du mal à tenir une classe après un certain âge, l'usure et la fatigue suffise.

Personnellement je me vois mal prof dans le secondaire après 60 ans...même en excellente santé!

L'administration fournira déambulateur et sac de couchage : une salle, des élèves, un adulte !
Quoique, le merveilleux monde libéral qui s'annonce fera qu'on devra payer nous-mêmes tout ça. Very Happy
Le libéralisme qui nous pend au nez n'est que la conséquence d'un système de redistribution pervers. Il ne sera imposé que lorsque notre système aberrant implosera.

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par User21714 Mar 14 Jan 2014 - 9:16
Le grincheux a écrit:
Le libéralisme qui nous pend au nez n'est que la conséquence d'un système de redistribution pervers. Il ne sera imposé que lorsque notre système aberrant implosera.

Conclusion uniquement fondée sur une interprétation personnelle des causes du problème. 
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par Le grincheux Mar 14 Jan 2014 - 9:31
républicain debout a écrit:
Le grincheux a écrit:
Le libéralisme qui nous pend au nez n'est que la conséquence d'un système de redistribution pervers. Il ne sera imposé que lorsque notre système aberrant implosera.

Conclusion uniquement fondée sur une interprétation personnelle des causes du problème. 
Ah non, détrompe-toi. La situation actuelle n'est le fruit que de la situation imposée par les "partenaires sociaux" depuis 1945. Ce qui est assez marrant, c'est la fameuse ordonnance sur la représentativité des partenaires sociaux, jamais ratifiée nulle part (même problème pour la sécurité sociale), mais ce truc nous pourrit la vie depuis plus de soixante ans en bloquant toute réforme.

D'année en année, les "négociations sociales" ont concouru à redistribuer toujours plus en déconnectant la redistribution des recettes et en niant le principe de base qui doit rester celui d'une assurance. Aujourd'hui, on continue sur la lancée. On a fait le RSA, on veut augmenter les minima. C'est très bien, mais jamais n'est évoqué le financement de toutes ces mesures. Je parle de financement exact.

Le simple fait d'avoir un organisme de collecte qui gère une allocation avec sa propre caisse et non le trésor public arrangerait déjà les choses. Là, non. On continue, et comme il faut augmenter dans un second temps les recettes, on augmente les impôts et les taxes tous azimuts. On emprunte sur les marchés. Et certains sont assez bêtes pour dire qu'on remettre la main sur la monnaie pour dévaluer et diluer la dette !

Sauf que cela ne fonctionne plus. Cela ne fonctionne plus parce que l'excès d'impôt tue l'impôt et parce que cette redistribution est totalement inégalitaire. On arrive aujourd'hui à la situation aberrante suivante : la classe moyenne (taxée sur l'IR à 14% ou 30%) en a moins à la fin du mois que les smicards qui ont droit à des tas d'exonérations et des aides diverses et variées). Lorsque cette classe moyenne qui est ponctionnée et qui est en train de se paupériser à toute vitesse ne pourra plus payer pour les autres, le système va imploser. Et le système est totalement verrouillé par les "partenaires sociaux" ne représentant pas grand'chose sauf eux-mêmes (mais bien plus les smicards que les classes moyennes), cela ne changera pas. Le système va donc imploser, il ne faut pas être grand clerc pour le voir. Ce n'est qu'une question de temps. Et lorsque le système à bout de souffle va se casser la figure, la seule chose qui restera, c'est le "chacun pour soi", donc le libéralisme.

Je n'appelle pas le libéralisme forcené. Mais à refuser de réformer ce qui doit l'être en temps et en heure, c'est la seule chose qui arrivera.

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par Leclochard Mar 14 Jan 2014 - 10:14
Le grincheux a écrit:
Leclochard a écrit:
Tu abordes un autre sujet : atteindra-t-on tous l'âge de départ à la retraite ? Évidemment que non. Et plus on repousse cet âge, plus les chances diminuent.
Je pense qu'on devrait pouvoir partir librement après 60 ans, si on pense pouvoir s'assumer financièrement et permettre aux gens d'épargner efficacement.
Et c'est là que tu atteins les limites de ton raisonnement sur la fiscalité des successions. Tu ne peux pas demander aux gens de prévoir leurs vieux jours financièrement parlant et taxer les successions. Parce comme tu ne connais ni le jour ni l'heure de ta mort, tu ne peux rien prévoir. Taxer les successions revient à inciter les gens à vivre comme des cigales en rejetant les problèmes des retraites sur un financement public.

Le seul moyen incitatif est d'assurer aux gens que leurs sacrifices pour leurs vieux jours ne seront pas ponctionnés par l'état le jour de leur mort. Sinon, c'est une double peine : sacrifice pour économiser et retour à l'état après eux. Ils n'ont aucun intérêt à le faire. Autant ne rien prévoir. L'état sera toujours là pour aider.

C'est parce qu'on n'a pas la même conception de l'épargne que tu trouves une limite. Je parle d'économiser pour soi. Dans ton esprit, on épargne toujours pour donner à ses enfants comme si ceux-ci attendaient l'héritage.
Je n'y avais pas pensé mais je me demande si les relations entre frères/soeurs, cousins/cousines ne seraient pas plus apaisées s'il n'y avait rien à espérer, aucun conflit autour de la maison en Provence ou les bijoux de la grand-mère.
Sinon comme je l'ai dit, il ne s'agit pas de taxer lourdement les transmissions de faible valeur.

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par If_Then_Else Mar 14 Jan 2014 - 10:28
52 ans, hors classe dernier échelon, et après ?

A priori plusieurs possibilités:
1) rester à sa place en attendant une retraite méritée (terminer de payer ses crédits en cours pour en être déchargé le "jour J" (risque = 0)
2) changer d'air sans changer de fonction: participer au mouvement et découvrir d'autres réalités: il paraît que c'est très stimulant (risque = +1)
3) changer de fonction sans changer de Ministère = devenir chef d'établissement (risque = +2 en fonction du tempérament et de l'expérience)
4) changer de profession= devenir salarié (risque =+50) comment se faire embaucher à + de 50 ans? quelles compétences seront rémunérées? quel emploi du temps? responsabilités?
5) changer de profession pour monter son "affaire" (risque = +80)  : suggestion devenir autoentrepreneur a) tout en étant fonctionnaire puis b) demander une disponibilité c) chercher des partenaires (d) modifier les statuts et passer par exemple en SARL...
6) changer de pays par exemple au Quatar? risque = +80. Exemple répondre sur un coup de tête à une petite annonce sur www.glassdoor.com

Dans tous les cas, c'est à toi de choisir.

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par Leclochard Mar 14 Jan 2014 - 10:34
Tazon a écrit:
Leclochard a écrit:
Je pense qu'on devrait pouvoir partir librement après 60 ans, si on pense pouvoir s'assumer financièrement et permettre aux gens d'épargner efficacement.

Supposons que beaucoup de gens aient de quoi épargner, sur quels supports sûrs sur le long terme épargne-t-on efficacement? Sachant que peut-être, en tout cas c'est ce qu'on dit, les placements en bourses sont sûrs à long terme, mais on ne sait pas lequel, terme, ce serait bête que mon épargne, dont j'ai besoin entre 65 et 100 ans (ma grand-mère a 102 ans, peut-être atteindrai-je moi aussi cet âge, bien qu'ayant vécu dans un environnement dégradé par rapport au sien), ne soit disponible qu'entre 70 et 80 ans. Et si je me plante sur ma durée de vie?

Je ne suis pas spécialiste, mais c'est bien ce qui se passe aux EU, non? Les gens ont épargné, mais des fonds de pensions qui se cassent la gueule doivent être garantis par l'Etat. Ceux garantis par les entreprises et les collectivités eux, sont à fonds perdus si ceux-ci font faillite. Ça fait pas envie.
 
Tu poses de bonnes questions. Je vais essayer d'y répondre avec ce que je sais.
D'abord, nous sommes d'accord pour dire que personne ne peut prévoir la durée de vie qu'il passera à la retraite ou encore le comportement des marchés boursiers. La conclusion logique, c'est qu'il faut épargner pour atteindre un seuil raisonnablement élevé et diversifier.
Tu parles des fonds de pension et de la bourse. Il est vrai qu'ils sont connus pour placer une partie de l'épargne en actions, sauf qu'on oublie très souvent que ce n'est qu'une partie de ce qu'ils gèrent... je n'ai pas le temps de chercher mais sache qu'en général, c'est la moitié environ de l'épargne collectée. Le reste, ce sont des obligations, de l'immobilier et parfois des choses plus exotiques (forêts par ex). Par ailleurs, leur gestion se fait sur le long terme par définition. Ils ne sont pas là pour "faire des coups" car ils gèrent des flux. La réalité est donc loin de la caricature.
Si on adopte la même philosophie à titre individuel, cela implique qu'on ne mette pas toute son épargne en bourse. Conclusion : Il vaut mieux aller se renseigner à la source que de reprendre ce que disent des détracteurs du système par capitalisation.
Je complèterai mon message plus tard.

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par Le grincheux Mar 14 Jan 2014 - 10:41
Leclochard a écrit:
Le grincheux a écrit:
Leclochard a écrit:
Tu abordes un autre sujet : atteindra-t-on tous l'âge de départ à la retraite ? Évidemment que non. Et plus on repousse cet âge, plus les chances diminuent.
Je pense qu'on devrait pouvoir partir librement après 60 ans, si on pense pouvoir s'assumer financièrement et permettre aux gens d'épargner efficacement.
Et c'est là que tu atteins les limites de ton raisonnement sur la fiscalité des successions. Tu ne peux pas demander aux gens de prévoir leurs vieux jours financièrement parlant et taxer les successions. Parce comme tu ne connais ni le jour ni l'heure de ta mort, tu ne peux rien prévoir. Taxer les successions revient à inciter les gens à vivre comme des cigales en rejetant les problèmes des retraites sur un financement public.

Le seul moyen incitatif est d'assurer aux gens que leurs sacrifices pour leurs vieux jours ne seront pas ponctionnés par l'état le jour de leur mort. Sinon, c'est une double peine : sacrifice pour économiser et retour à l'état après eux. Ils n'ont aucun intérêt à le faire. Autant ne rien prévoir. L'état sera toujours là pour aider.

C'est parce qu'on n'a pas la même conception de l'épargne que tu trouves une limite. Je parle d'économiser pour soi. Dans ton esprit, on épargne toujours pour donner à ses enfants comme si ceux-ci attendaient l'héritage.
Mais absolument pas. Mais comment gères-tu ton épargne lorsque tu ne sais pas combien de temps il te reste à vivre ? La succession est un dommage collatéral de l'épargne. Ton système ne tient que si l'on sait à l'avance de quelle somme on aura besoin pour ses vieux jours.

Je n'y avais pas pensé mais je me demande si les relations entre frères/soeurs, cousins/cousines ne seraient pas plus apaisées s'il n'y avait rien à espérer, aucun conflit autour de la maison en Provence ou les bijoux de la grand-mère.
C'est un autre problème. Et qui a été résolu une fois de plus par l'état qui taxe plus lourdement les successions avec testaments qui attribuent nominativement des biens à des personnes que les successions 'normales'. Encore une mesure totalement idiote.

Sinon comme je l'ai dit, il ne s'agit pas de taxer lourdement les transmissions de faible valeur.
Sauf que c'est idiot. Les successions les plus lourdes sont détournées à l'étranger où ces droits de succession peuvent carrément ne pas exister. Alors que la personne qui est propriétaire de son appartement pour ne dépendre de personne et qui a économisé toute sa vie pour en arriver là se voit lourdement taxée. Et cette personne n'a pas économisé dans le but de transmettre mais dans le but d'être chez elle. La taxation des successions est donc un problème pour les épargnants plus que pour les héritiers.

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PLP : 52 ans, hors classe dernier échelon, et après ? - Page 9 Empty Re: PLP : 52 ans, hors classe dernier échelon, et après ?

par Oonnay Mar 14 Jan 2014 - 12:42
If_Then_Else a écrit:
52 ans, hors classe dernier échelon, et après ?

A priori plusieurs possibilités:
1) rester à sa place en attendant une retraite méritée (terminer de payer ses crédits en cours pour en être déchargé le "jour J" (risque = 0)
2) changer d'air sans changer de fonction: participer au mouvement et découvrir d'autres réalités: il paraît que c'est très stimulant (risque = +1)
3) changer de fonction sans changer de Ministère = devenir chef d'établissement (risque = +2 en fonction du tempérament et de l'expérience)
4) changer de profession= devenir salarié (risque =+50) comment se faire embaucher à + de 50 ans? quelles compétences seront rémunérées? quel emploi du temps? responsabilités?
5) changer de profession pour monter son "affaire" (risque = +80)  : suggestion devenir autoentrepreneur a) tout en étant fonctionnaire puis b) demander une disponibilité c) chercher des partenaires (d) modifier les statuts et passer par exemple en SARL...
6) changer de pays par exemple au Quatar? risque = +80. Exemple répondre sur un coup de tête à une petite annonce sur www.glassdoor.com

Dans tous les cas, c'est à toi de choisir.

Merci pour le site www.glassdoor.com.

Je suis effectivement sur le cas 5). La disponibilité est actuellement le grain de sable, l'EN est à la recherche de mon remplaçant...
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