- A TuinVénérable
John a écrit:D'ailleurs, pour répondre à Oonay : il peut gagner plus en devenant IEN ou CdE, ou en faisant des heures dans des centres pour adultes, dans des unités publiques ou privées d'enseignement professionnel ou technique près de chez lui, etc.
Bah non c'est pas fun dis, après il va devoir aller dans une région qui n'est pas la sienne pour bosser, ou se tenir dans la ville préfecture où se trouvera son siège d'IEN, et transporter la femme dans ses affaires pour qu'elle trouve un autre poste ailleurs avec des prérogatives identiques à celles actuelles.
- OsmieSage
Leclochard a écrit:ecogest a écrit:Leclochard a écrit:Mon propos n'a jamais porté sur ce point. Car prendre un cas pour généraliser, c'est... Ridicule. Je ne ferai qu'une remarque: la carrière de sa femme n'est pas finie (contrairement à la sienne, ce qu'il regrette). Je ne lui souhaite pas évidemment mais si elle était licenciée pour une raison ou une autre, garderait-il le même discours plaintif et comparatif ?Quand on veut comparer, il faut le faire avec tous les paramètres et celui du chômage est bien souvent négligé. En tant que fonctionnaire, on a tendance à l'oublier sur ce forum.
Mais tous les salariés du privé ne finissent pas au chômage et ce n'est pas parce que ce risque existe, je suis bien placée pour le savoir avec mon mari, qu'il supprime les avantages qui peuvent exister dans le privé.
Et, c'est avec ce type de raisonnement que l'on nous fait accepter tout et n'importe quoi :" tu comprends, tu as la sécurité de l'emploi donc te plains pas".
Ce qui est bizarre, c'est qu'il n'y a toujours pas plus de candidats pour être profs.
Tu dérives. Tu tombes dans le hors-sujet. Il ne s'agit de faire accepter n'importe quoi.
La question est : est-il normal qu'on ne soit plus augmenté quand on a atteint le denier échelon de sa grille quand on est fonctionnaire ?
Pour Oonay, la réponse est non car il lui reste plusieurs d'années d'attente avant la retraite, que sa femme qui est dans le privé continue de progresser et qu'elle bénéficie de divers avantages. Certains approuvent cette façon de voir.
Pour moi et d'autres, c'est oui. En tant que fonctionnaire, on sait que notre carrière est bornée. On la parcourt plus ou moins vite. Si on veut plus, il faut changer de métier.
Ou changer la grille indiciaire, qui s'arrête à la reconnaissance de la licence et ne reconnaît ni les masters, ni les thèses.
- Karine B.Guide spirituel
Leclochard a écrit:
Pour moi et d'autres, c'est oui. En tant que fonctionnaire, on sait que notre carrière est bornée. On la parcourt plus ou moins vite. Si on veut plus, il faut changer de métier.
La carrière s'est allongée brutalement de 5 ans, pourtant la carrière et son bornage n'ont pas été revus
_________________
Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- LeclochardEmpereur
Karine B. a écrit:Leclochard a écrit:
Pour moi et d'autres, c'est oui. En tant que fonctionnaire, on sait que notre carrière est bornée. On la parcourt plus ou moins vite. Si on veut plus, il faut changer de métier.
La carrière s'est allongée brutalement de 5 ans, pourtant la carrière et son bornage n'ont pas été revus
Pourquoi cinq ans ? J'aurais dit deux ans avec le passage de 60 à 62 ans du départ à la retraite.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Karine B.Guide spirituel
Leclochard a écrit:Karine B. a écrit:Leclochard a écrit:
Pour moi et d'autres, c'est oui. En tant que fonctionnaire, on sait que notre carrière est bornée. On la parcourt plus ou moins vite. Si on veut plus, il faut changer de métier.
La carrière s'est allongée brutalement de 5 ans, pourtant la carrière et son bornage n'ont pas été revus
Pourquoi cinq ans ? J'aurais dit deux ans avec le passage de 60 à 62 ans du départ à la retraite.
37 ans 1/2 à 42 ans de cotisation
_________________
Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- LeclochardEmpereur
Janne a écrit:Leclochard a écrit:ecogest a écrit:
Mais tous les salariés du privé ne finissent pas au chômage et ce n'est pas parce que ce risque existe, je suis bien placée pour le savoir avec mon mari, qu'il supprime les avantages qui peuvent exister dans le privé.
Et, c'est avec ce type de raisonnement que l'on nous fait accepter tout et n'importe quoi :" tu comprends, tu as la sécurité de l'emploi donc te plains pas".
Ce qui est bizarre, c'est qu'il n'y a toujours pas plus de candidats pour être profs.
Tu dérives. Tu tombes dans le hors-sujet. Il ne s'agit de faire accepter n'importe quoi.
La question est : est-il normal qu'on ne soit plus augmenté quand on a atteint le denier échelon de sa grille quand on est fonctionnaire ?
Pour Oonay, la réponse est non car il lui reste plusieurs d'années d'attente avant la retraite, que sa femme qui est dans le privé continue de progresser et qu'elle bénéficie de divers avantages. Certains approuvent cette façon de voir.
Pour moi et d'autres, c'est oui. En tant que fonctionnaire, on sait que notre carrière est bornée. On la parcourt plus ou moins vite. Si on veut plus, il faut changer de métier.
Ou changer la grille indiciaire, qui s'arrête à la reconnaissance de la licence et ne reconnaît ni les masters, ni les thèses.
Oui. Mais tu auras toujours une limite. Un nombre d'échelon maximal. Tout le malheur d'Oonay, c'est qu'il a débuté très tôt et qu'il a brillamment progressé. Quand on sait que beaucoup de collègues n'auront jamais la hors-classe, c'est savoureux de lire la plainte de celui qui a été parcouru trop vite les échelons.
Remarque, j'ai entendu un jour, un riche dire qu'ils s'emmerdait et qu'il savait plus quoi faire de son argent car il avait fait tout ce qui l'intéressait. S'il y a des oreilles bienveillantes pour prêter attention à ces gens, tant mieux pour elles.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LefterisEsprit sacré
Et bientôt 7 ans dans les faits pour beaucoup, si ça passe à 67 ans , car avec la décote, un départ avant la date limite entraînera des pénalités lourdes pour une carrière incomplète.Karine B. a écrit:Leclochard a écrit:Karine B. a écrit:
La carrière s'est allongée brutalement de 5 ans, pourtant la carrière et son bornage n'ont pas été revus
Pourquoi cinq ans ? J'aurais dit deux ans avec le passage de 60 à 62 ans du départ à la retraite.
37 ans 1/2 à 42 ans de cotisation
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LeclochardEmpereur
Karine B. a écrit:Leclochard a écrit:Karine B. a écrit:
La carrière s'est allongée brutalement de 5 ans, pourtant la carrière et son bornage n'ont pas été revus
Pourquoi cinq ans ? J'aurais dit deux ans avec le passage de 60 à 62 ans du départ à la retraite.
37 ans 1/2 à 42 ans de cotisation
Ok. Mais sachant que la hors-classe est loin d'être automatique, je me demande s'il ne vaut mieux pas se battre de ce côté-là que de proposer un jeu de chamboule-tout de la grille où on va encore se faire entuber (voir l'histoire de la mastérisation..)
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Isis39Enchanteur
Karine B. a écrit:Leclochard a écrit:
Pour moi et d'autres, c'est oui. En tant que fonctionnaire, on sait que notre carrière est bornée. On la parcourt plus ou moins vite. Si on veut plus, il faut changer de métier.
La carrière s'est allongée brutalement de 5 ans, pourtant la carrière et son bornage n'ont pas été revus
Je n'y avais pas pensé mais c'est vrai !
- LeclochardEmpereur
Lefteris a écrit:Et bientôt 7 ans dans les faits pour beaucoup, si ça passe à 67 ans , car avec la décote, un départ avant la date limite entraînera des pénalités lourdes pour une carrière incomplète.Karine B. a écrit:Leclochard a écrit:
Pourquoi cinq ans ? J'aurais dit deux ans avec le passage de 60 à 62 ans du départ à la retraite.
37 ans 1/2 à 42 ans de cotisation
Tu confonds "période cotisation" et "période dans le fonctionnariat". Personnellement, j'ai travaillé avant d'être enseignant. Maintenant, si on commence à cotiser avec une réussite au capes à 27 ans...
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Karine B.Guide spirituel
J'ai commencé à être prof avant mes 22 ans et si je m'arrête à 62 ans j'aurai une décote de 10 %
Quant à la hors-classe automatique, j'y travaille (et plutôt bien) à Lille : le nouveau barème va être ... Surprenant (du coup je n'aurai pas la hors-classe cette année, mais c'est comme ça quand on a des principes :-))
Quant à la hors-classe automatique, j'y travaille (et plutôt bien) à Lille : le nouveau barème va être ... Surprenant (du coup je n'aurai pas la hors-classe cette année, mais c'est comme ça quand on a des principes :-))
_________________
Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- LefterisEsprit sacré
Dans beaucoup de corps de la fonction publique, un recrutement à Bac + 3 exigible ( et non bac + 4 de fait minimum, puisque la licence devait être acquise au moment du concours) permet désormais de quitter la grille indiciaire de référence, et d'obtenir des emplois à l"indice majoré 821, voire les échelles lettres (attachés d'administration, inspecteurs des impôts, des douanes, etc .). Rien de tout ça pour les enseignants, sauf à changer de corps.Leclochard a écrit:Karine B. a écrit:Leclochard a écrit:
Pourquoi cinq ans ? J'aurais dit deux ans avec le passage de 60 à 62 ans du départ à la retraite.
37 ans 1/2 à 42 ans de cotisation
Ok. Mais sachant que la hors-classe est loin d'être automatique, je me demande s'il ne vaut mieux pas se battre de ce côté-là que de proposer un jeu de chamboule-tout de la grille où on va encore se faire entuber (voir l'histoire de la mastérisation..)
La justice serait de débloquer par le haut, de réajuster les agrégés laissés pour compte dans les revalorisations des A + dans les années 90 , en les amenant à l'échelle B . Et par effet de "tuilage" , de débloquer les certifiés ou corps assimilés au delà du 783 (INM), comme les autres cadres A.
Mais la réponse à cette mesure minimale d'équité serait : "Vous êtes trop nombreux".
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LefterisEsprit sacré
Non, je ne confonds pas , mais des gens qui n'ont jamais cotisé avant 27 ans , il y en a, et beaucoup. Donc triple peine :Leclochard a écrit:Lefteris a écrit:Et bientôt 7 ans dans les faits pour beaucoup, si ça passe à 67 ans , car avec la décote, un départ avant la date limite entraînera des pénalités lourdes pour une carrière incomplète.Karine B. a écrit:
37 ans 1/2 à 42 ans de cotisation
Tu confonds "période cotisation" et "période dans le fonctionnariat". Personnellement, j'ai travaillé avant d'être enseignant. Maintenant, si on commence à cotiser avec une réussite au capes à 27 ans...
- carrière incomplète , peut-être pas de hors-classe, tout juste le dernier échelon
- annuités insuffisantes
- décote si départ avant l'âge limite (tiens une promesse non tenue des socialos, encore : supprimer la décote).
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LeclochardEmpereur
Karine B. a écrit:J'ai commencé à être prof avant mes 22 ans et si je m'arrête à 62 ans j'aurai une décote de 10 %
Quant à la hors-classe automatique, j'y travaille (et plutôt bien) à Lille : le nouveau barème va être ... Surprenant (du coup je n'aurai pas la hors-classe cette année, mais c'est comme ça quand on a des principes :-))
C'est tout à ton honneur. Pourquoi cette réforme ne serait valable qu'à Lille ?
Pour la retraite : c'est évident que ceux qui ont fait des études longues sont pénalisés et qu'il faut...épargner. Contrairement à nos parents, nous prenons un risque en ne comptant que sur la solidarité générationnelle. On parle depuis les années 90 du problème du financement. Ne pas avoir pris certaines dispositions (achat de son logement, assurance-vie..) c'est de la naïveté.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
Si car tu fais comme si on ne pouvait pas avoir cotisé avant d'être prof or le privé a un énorme avantage sur le public : on peut valider une année sans travailler quatre trimestres. Quelques mois travaillés entre ses 18 ans et ses 23-24 ans peuvent ajouter des trimestres.Lefteris a écrit:Non, je ne confonds pas , mais des gens qui n'ont jamais cotisé avant 27 ans , il y en a, et beaucoup. Donc triple peine :Leclochard a écrit:Lefteris a écrit:
Et bientôt 7 ans dans les faits pour beaucoup, si ça passe à 67 ans , car avec la décote, un départ avant la date limite entraînera des pénalités lourdes pour une carrière incomplète.
Tu confonds "période cotisation" et "période dans le fonctionnariat". Personnellement, j'ai travaillé avant d'être enseignant. Maintenant, si on commence à cotiser avec une réussite au capes à 27 ans...
- carrière incomplète , peut-être pas de hors-classe, tout juste le dernier échelon
- annuités insuffisantes
- décote si départ avant l'âge limite (tiens une promesse non tenue des socialos, encore : supprimer la décote).
Sinon : Tu ne peux pas demander à l'Etat de prendre en charge des gens qui n'ont pas contribué pour une raison ou une autre à l'effort de cotisation.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LefterisEsprit sacré
Oui, je sais , j'ai la surprise d'avoir une année de cotisation privée pour des morceaux de trimestre travaillés. Le problème, c'est que la retraite du privé se touche à l'âge butoir , séparément . En d'autres termes, si je pars à 62 ans , je toucherai ce supplément à 65 ans .Leclochard a écrit:Si car tu fais comme si on ne pouvait pas avoir cotisé avant d'être prof or le privé a un énorme avantage sur le public : on peut valider une année sans travailler quatre trimestres. Quelques mois travaillés entre ses 18 ans et ses 23-24 ans peuvent ajouter des trimestres.Lefteris a écrit:Non, je ne confonds pas , mais des gens qui n'ont jamais cotisé avant 27 ans , il y en a, et beaucoup. Donc triple peine :Leclochard a écrit:
Tu confonds "période cotisation" et "période dans le fonctionnariat". Personnellement, j'ai travaillé avant d'être enseignant. Maintenant, si on commence à cotiser avec une réussite au capes à 27 ans...
- carrière incomplète , peut-être pas de hors-classe, tout juste le dernier échelon
- annuités insuffisantes
- décote si départ avant l'âge limite (tiens une promesse non tenue des socialos, encore : supprimer la décote).
Sinon : Tu ne peux pas demander à l'Etat de prendre en charge des gens qui n'ont pas contribué pour une raison ou une autre à l'effort de cotisation.
Si l'on veut trouver des enseignants, qui vont faire des études longues , parce que le temps du diplôme s'allonge de la préparation au concours , il faudra mieux les payer en compensation du rognage des annuités. Sinon , les gens feront autre chose, et ça a déjà commencé : vu que le métier est de plus en plus inintéressant, que certaines compensations sont menacées , s'il n'y a pas pour compenser d'intérêt financier, on ne pourra pas aller chercher les gens une baïonnette dans le reins pour le faire.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Karine B.Guide spirituel
Pourquoi uniquement à Lille pour la hors-classe ? Parce que la gestion des corps est déconcentrée, sauf pour les agrégés
_________________
Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- LeclochardEmpereur
Lefteris a écrit:Oui, je sais , j'ai la surprise d'avoir une année de cotisation privée pour des morceaux de trimestre travaillés. Le problème, c'est que la retraite du privé se touche à l'âge butoir , séparément . En d'autres termes, si je pars à 62 ans , je toucherai ce supplément à 65 ans .Leclochard a écrit:Si car tu fais comme si on ne pouvait pas avoir cotisé avant d'être prof or le privé a un énorme avantage sur le public : on peut valider une année sans travailler quatre trimestres. Quelques mois travaillés entre ses 18 ans et ses 23-24 ans peuvent ajouter des trimestres.Lefteris a écrit:
Non, je ne confonds pas , mais des gens qui n'ont jamais cotisé avant 27 ans , il y en a, et beaucoup. Donc triple peine :
- carrière incomplète , peut-être pas de hors-classe, tout juste le dernier échelon
- annuités insuffisantes
- décote si départ avant l'âge limite (tiens une promesse non tenue des socialos, encore : supprimer la décote).
Sinon : Tu ne peux pas demander à l'Etat de prendre en charge des gens qui n'ont pas contribué pour une raison ou une autre à l'effort de cotisation.
Si l'on veut trouver des enseignants, qui vont faire des études longues , parce que le temps du diplôme s'allonge de la préparation au concours , il faudra mieux les payer en compensation du rognage des annuités. Sinon , les gens feront autre chose, et ça a déjà commencé : vu que le métier est de plus en plus inintéressant, que certaines compensations sont menacées , s'il n'y a pas pour compenser d'intérêt financier, on ne pourra pas aller chercher les gens une baïonnette dans le reins pour le faire.
Je ne pense pas que les gens fuiront l'enseignement à cause de ce problème. D'abord, il est lointain et ensuite, le problème se pose aussi pour les professions intellectuelles (ingénieur, médecins, avocats e). Les gens ont conscience qu'ils ne partiront pas à 62 ans comme ils ne partaient pas à 60. Les complémentaires d'ailleurs, comme tu l'as noté ne versent leur argent avant 65 ans qu'en vertu d'un accord renouvelable (la partie sécu se touche à 62 ans normalement).
Soyons clairs: A moins de s'orienter vers un métier manuel, personne n'aura cotisé 173 trimestres à 62 ans dans le futur.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Enfin, tout le monde n'a pas la possibilité d'épargner et surtout de devenir propriétaire ! C'est impossible pour un certifié célibataire en région parisienne par exemple. Donc, ce type de solution est profondément inégalitaire car elle défavorise aussi ceux qui ne peuvent pas par exemple compter sur une aide parentale ou un héritage conséquent.Leclochard a écrit:Karine B. a écrit:J'ai commencé à être prof avant mes 22 ans et si je m'arrête à 62 ans j'aurai une décote de 10 %
Quant à la hors-classe automatique, j'y travaille (et plutôt bien) à Lille : le nouveau barème va être ... Surprenant (du coup je n'aurai pas la hors-classe cette année, mais c'est comme ça quand on a des principes :-))
C'est tout à ton honneur. Pourquoi cette réforme ne serait valable qu'à Lille ?
Pour la retraite : c'est évident que ceux qui ont fait des études longues sont pénalisés et qu'il faut...épargner. Contrairement à nos parents, nous prenons un risque en ne comptant que sur la solidarité générationnelle. On parle depuis les années 90 du problème du financement. Ne pas avoir pris certaines dispositions (achat de son logement, assurance-vie..) c'est de la naïveté.
- mathmaxExpert spécialisé
Lefteris : je connais bien le problème, étant moi-même "poly-pensionnée", et tu fais peut-être une erreur : la pension du régime général peut être perçue sans décote dès que tu as atteint l'age limite et la durée nécessaire de cotisation tous régimes confondus ; de même pour les retraites complémentaires, contrairement à ce qui se passait il y a quelques années. C'est bien la seule amélioration depuis 20 ans, car pour tous les autres paramètres, dès que je me penche sur ma future retraite, je découvre un nouvel entubage !
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- OsmieSage
Leclochard a écrit:Karine B. a écrit:Leclochard a écrit:
Pour moi et d'autres, c'est oui. En tant que fonctionnaire, on sait que notre carrière est bornée. On la parcourt plus ou moins vite. Si on veut plus, il faut changer de métier.
La carrière s'est allongée brutalement de 5 ans, pourtant la carrière et son bornage n'ont pas été revus
Pourquoi cinq ans ? J'aurais dit deux ans avec le passage de 60 à 62 ans du départ à la retraite.
Et il faut rajouter que l'on rentre plus tardivement dans le métier.
- LeclochardEmpereur
Ingeborg B. a écrit:Enfin, tout le monde n'a pas la possibilité d'épargner et surtout de devenir propriétaire ! C'est impossible pour un certifié célibataire en région parisienne par exemple. Donc, ce type de solution est profondément inégalitaire car elle défavorise aussi ceux qui ne peuvent pas par exemple compter sur une aide parentale ou un héritage conséquent.Leclochard a écrit:Karine B. a écrit:J'ai commencé à être prof avant mes 22 ans et si je m'arrête à 62 ans j'aurai une décote de 10 %
Quant à la hors-classe automatique, j'y travaille (et plutôt bien) à Lille : le nouveau barème va être ... Surprenant (du coup je n'aurai pas la hors-classe cette année, mais c'est comme ça quand on a des principes :-))
C'est tout à ton honneur. Pourquoi cette réforme ne serait valable qu'à Lille ?
Pour la retraite : c'est évident que ceux qui ont fait des études longues sont pénalisés et qu'il faut...épargner. Contrairement à nos parents, nous prenons un risque en ne comptant que sur la solidarité générationnelle. On parle depuis les années 90 du problème du financement. Ne pas avoir pris certaines dispositions (achat de son logement, assurance-vie..) c'est de la naïveté.
Oui. Mais ça, c'est la vie. Tout le monde n'a pas le même destin.
L'inégalité injuste, c'est surtout de verser une pension différente selon le métier qu'on a exercé avant la retraite. Mais je suis le seul à défendre l'idée qu'un ancienne institutrice ne mérite pas moins qu'un ancien commissaire ou un ancien inspecteur de police ou qu' un ancien chef d'établissement à la retraite. Reproduire à une période sans activité les inégalités antérieures, c'est beaucoup plus choquant.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- ParatgeNeoprof expérimenté
Leclochard a écrit:
Soyons clairs: A moins de s'orienter vers un métier manuel, personne n'aura cotisé 173 trimestres à 62 ans dans le futur.
Les politiciens parlant des retraites, évitent toujours de parler des gens qui ont fait des études (donc ont commencé tard) et qui sont virés à partir de 50 ans. Alors 62 ou 65 ans...
- LeclochardEmpereur
Janne a écrit:Leclochard a écrit:Karine B. a écrit:
La carrière s'est allongée brutalement de 5 ans, pourtant la carrière et son bornage n'ont pas été revus
Pourquoi cinq ans ? J'aurais dit deux ans avec le passage de 60 à 62 ans du départ à la retraite.
Et il faut rajouter que l'on rentre plus tardivement dans le métier.
C'est autre chose. Ajouter des échelons n'a pas de sens si on entre plus tard.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Non, cela ce n'est pas la vie mais un système qui reproduit les inégalités sociales et donc, c'est injuste. Un système juste et puisque visiblement, tu défends une approche plutôt libérale serait celui dans lequel l'héritage ne déterminera pas la situation de chacun. Or, en France, le patrimoine est survalorisé.Leclochard a écrit:Ingeborg B. a écrit:Enfin, tout le monde n'a pas la possibilité d'épargner et surtout de devenir propriétaire ! C'est impossible pour un certifié célibataire en région parisienne par exemple. Donc, ce type de solution est profondément inégalitaire car elle défavorise aussi ceux qui ne peuvent pas par exemple compter sur une aide parentale ou un héritage conséquent.Leclochard a écrit:
C'est tout à ton honneur. Pourquoi cette réforme ne serait valable qu'à Lille ?
Pour la retraite : c'est évident que ceux qui ont fait des études longues sont pénalisés et qu'il faut...épargner. Contrairement à nos parents, nous prenons un risque en ne comptant que sur la solidarité générationnelle. On parle depuis les années 90 du problème du financement. Ne pas avoir pris certaines dispositions (achat de son logement, assurance-vie..) c'est de la naïveté.
Oui. Mais ça, c'est la vie. Tout le monde n'a pas le même destin.
L'inégalité injuste, c'est surtout de verser une pension différente selon le métier qu'on a exercé avant la retraite. Mais je suis le seul à défendre l'idée qu'un ancienne institutrice ne mérite pas plus qu'un ancien commissaire ou un ancien inspecteur de police ou qu' un ancien chef d'établissement à la retraite. Reproduire à une période sans activité les inégalités antérieures, c'est beaucoup plus choquant.
- OsmieSage
Leclochard a écrit:Si car tu fais comme si on ne pouvait pas avoir cotisé avant d'être prof or le privé a un énorme avantage sur le public : on peut valider une année sans travailler quatre trimestres. Quelques mois travaillés entre ses 18 ans et ses 23-24 ans peuvent ajouter des trimestres.Lefteris a écrit:Non, je ne confonds pas , mais des gens qui n'ont jamais cotisé avant 27 ans , il y en a, et beaucoup. Donc triple peine :Leclochard a écrit:
Tu confonds "période cotisation" et "période dans le fonctionnariat". Personnellement, j'ai travaillé avant d'être enseignant. Maintenant, si on commence à cotiser avec une réussite au capes à 27 ans...
- carrière incomplète , peut-être pas de hors-classe, tout juste le dernier échelon
- annuités insuffisantes
- décote si départ avant l'âge limite (tiens une promesse non tenue des socialos, encore : supprimer la décote).
Sinon : Tu ne peux pas demander à l'Etat de prendre en charge des gens qui n'ont pas contribué pour une raison ou une autre à l'effort de cotisation.
Et les gens qui passent huit ans à préparer une thèse pour le bien collectif ? Pourquoi ce temps ne serait-il pas pris en compte ?
Jusqu'en 1978, les IPES ont existé. Les étudiants qui se destinaient à l'enseignement étaient recrutés en tant que fonctionnaires stagiaires dès la fin de leur première année de fac ; ils étaient payés, ils recevaient un traitement supérieur au SMIC (qui comptait pour leurs trimestres !) pour faire leurs études ! On pourrait très bien payer les étudiants pour faire des études qui serviront au bien commun ; ils paieraient des impôts sur leur salaire étudiant au lieu de commencer tardivement à cotiser.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum