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- InviteeFVénérable
Très très bons conseils de paille au Québec.
J'approuve!
J'approuve!
- MélophoreNiveau 6
Je m'habille déjà sérieux depuis le premier jour de la rentrée de septembre, chemise, col V, sac de prof, et ce depuis la rentrée, ça correspond tout à faut à mon image du métier !
Et ce comportement que tu décris, je l'ai déjà, j'ai essayé de nouer contact avec beaucoup de profs, je parle à certains régulièrement. Je parle souvent aux PP de ma classe, et je parle d'autre sujets avec bien des collègues, je chante même avec d'autres qui font de la musique le vendredi midi. Après, il y a une faute que j'ai fait dans ce milieu, et que je ne reproduirai plus, étant éloigné par la mutation de tous mes amis qui me manquent beaucoup, il m'arrivait de me connecter aux réseaux sociaux dans la salle des profs. J'ai arrêté depuis...
Je pense que les réflexions de ma tutrice visent plus la manière dont j'ai répondu pour la première fois à la collègue néo-titulaire (elle m'a déjà mis des semonces de ce genre et je me suis aplati). Je prends des notes chaque fois que ma tutrice me parle. Mais elle se plaint encore qu'elle ne voit pas d'effet dans les cours.
En fait, plus j'en écris et je revois les faits, plus je rends compte que si je suis attaquable sur la pédagogie et sur le fait de pas toujours pouvoir remplir ses objectifs, plus une partie de ses attaques sonne faux.
Pour l'inspection en revanche, je partage des doutes, j'ai très peur d'ouvrir une boite de Pandore, sachant que l'aide IPR qui m'a fait la visite conseil m'a dit "Elle a été choisie par l'institution, elle est une collègue mais vous devez suivre ses directives". Ca peut vraiment se retourner contre moi.
Et ce comportement que tu décris, je l'ai déjà, j'ai essayé de nouer contact avec beaucoup de profs, je parle à certains régulièrement. Je parle souvent aux PP de ma classe, et je parle d'autre sujets avec bien des collègues, je chante même avec d'autres qui font de la musique le vendredi midi. Après, il y a une faute que j'ai fait dans ce milieu, et que je ne reproduirai plus, étant éloigné par la mutation de tous mes amis qui me manquent beaucoup, il m'arrivait de me connecter aux réseaux sociaux dans la salle des profs. J'ai arrêté depuis...
Je pense que les réflexions de ma tutrice visent plus la manière dont j'ai répondu pour la première fois à la collègue néo-titulaire (elle m'a déjà mis des semonces de ce genre et je me suis aplati). Je prends des notes chaque fois que ma tutrice me parle. Mais elle se plaint encore qu'elle ne voit pas d'effet dans les cours.
En fait, plus j'en écris et je revois les faits, plus je rends compte que si je suis attaquable sur la pédagogie et sur le fait de pas toujours pouvoir remplir ses objectifs, plus une partie de ses attaques sonne faux.
Pour l'inspection en revanche, je partage des doutes, j'ai très peur d'ouvrir une boite de Pandore, sachant que l'aide IPR qui m'a fait la visite conseil m'a dit "Elle a été choisie par l'institution, elle est une collègue mais vous devez suivre ses directives". Ca peut vraiment se retourner contre moi.
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"Les étoiles à ma présence ici-bas n'ont rien gagné
Leur grandeur par ma déchéance ne sera pas augmentée
Et, témoin mes deux oreilles, nul n'a su me dire
Pourquoi on m'a fait venir, pourquoi me faut-il m'en aller"
Omar Khayyâm
- Reine MargotDemi-dieu
Pour ma part, j'aurais tendance à conseiller le profil bas, je ne suis pas sûre que changer de comportement du tout au tout changerait les choses vis-à-vis de gens qui te côtoient depuis des mois.
Que risques-tu? ne pas être titularisé, au pire, et refaire une année ailleurs.
La sdp n'est visiblement pas le lieu où tu peux puiser des conseils et un appui, ni ta tutrice non plus.
1) mode "discret": ne plus donner prise aux critiques de collègues "bien intentionnés" en demandant des conseils. Fais ce qui te semble le mieux à toi.
2) applique les directives de ta tutrice en faisant en sorte qu'elle ait le moins de choses possibles à te reprocher. Mais pas plus, ne lui confie pas tes éventuelles difficultés, viens en parler ici plutôt. Fais comme si tout se passait bien.
Je te déconseille d'en parler à l'inspection, en effet étant donné les paroles du chargé de mission IPR elle est dans leurs petits papiers donc tu ne serais pas gagnant. Tu vas la subir cette année et l'an prochain tu auras qqn d'autre.
Que risques-tu? ne pas être titularisé, au pire, et refaire une année ailleurs.
La sdp n'est visiblement pas le lieu où tu peux puiser des conseils et un appui, ni ta tutrice non plus.
1) mode "discret": ne plus donner prise aux critiques de collègues "bien intentionnés" en demandant des conseils. Fais ce qui te semble le mieux à toi.
2) applique les directives de ta tutrice en faisant en sorte qu'elle ait le moins de choses possibles à te reprocher. Mais pas plus, ne lui confie pas tes éventuelles difficultés, viens en parler ici plutôt. Fais comme si tout se passait bien.
Je te déconseille d'en parler à l'inspection, en effet étant donné les paroles du chargé de mission IPR elle est dans leurs petits papiers donc tu ne serais pas gagnant. Tu vas la subir cette année et l'an prochain tu auras qqn d'autre.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- pailleauquebecFidèle du forum
Mélophore a écrit:Je prends des notes chaque fois que ma tutrice me parle. Mais elle se plaint encore qu'elle ne voit pas d'effet dans les cours.
En fait, plus j'en écris et je revois les faits, plus je rends compte que si je suis attaquable sur la pédagogie et sur le fait de pas toujours pouvoir remplir ses objectifs, plus une partie de ses attaques sonne faux.
Pour l'inspection en revanche, je partage des doutes, j'ai très peur d'ouvrir une boite de Pandore, sachant que l'aide IPR qui m'a fait la visite conseil m'a dit "Elle a été choisie par l'institution, elle est une collègue mais vous devez suivre ses directives". Ca peut vraiment se retourner contre moi.
A toi de lui expliquer que gràce à ses merveilleux conseils tout s'arrange.
Il faut amener cela chaque jour :"hier tu m'avais conseillé cela, je l'ai fait et ça a marché."
Le lendemain, "j'ai fais comme tu m'as dit et ça s'est bien passé".
Et ainsi de suite, un peu chaque jour, sur un point bien précis que tu ressorts de tes notes des conversations avec elle.
Le message subliminal est : "grâce à toi merveilleuse tutrice, reine de la pédagogie, moi misérable vermisseau de stagiaire vais me transformer en joli papillon multicolore"
- NitaEmpereur
Mouais.
La tutrice est peut-être odieuse, mais elle n'est pas forcément idiote.
La tutrice est peut-être odieuse, mais elle n'est pas forcément idiote.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- SeiGrand Maître
Je n'ai pas de conseil à te donner, les autres le font mille fois mieux que moi...
Mais je suis très touchée par ce que tu racontes, et je voulais t'assurer de ma sympathie. Je me reconnais beaucoup dans les difficultés que tu rencontres à "rentrer dans le moule".
Tiens bon, Mélophore !
Mais je suis très touchée par ce que tu racontes, et je voulais t'assurer de ma sympathie. Je me reconnais beaucoup dans les difficultés que tu rencontres à "rentrer dans le moule".
Tiens bon, Mélophore !
- Spoiler:
- Moi-même, j'ai un grand besoin de faire les choses nouvelles deux fois (je suis toujours affreusement empotée, stressée et effacée la première fois, et l'année suivante, je ne suis pas la même personne), et j'ai parfois l'impression d'être à côté de la plaque avec les collègues. Avant de rejoindre l'EN, je fréquentais essentiellement le milieu du théâtre, et je sais que l'on disait de moi "Sei plane", mais avec beaucoup de bienveillance, car c'était accepté dans ce milieu. Au collège, je n'ai aucune idée de ce que l'on pense de moi.
- MélophoreNiveau 6
Sei a écrit:Je n'ai pas de conseil à te donner, les autres le font mille fois mieux que moi...
Mais je suis très touchée par ce que tu racontes, et je voulais t'assurer de ma sympathie. Je me reconnais beaucoup dans les difficultés que tu rencontres à "rentrer dans le moule".
Tiens bon, Mélophore !
- Spoiler:
Moi-même, j'ai un grand besoin de faire les choses nouvelles deux fois (je suis toujours affreusement empotée, stressée et effacée la première fois, et l'année suivante, je ne suis pas la même personne), et j'ai parfois l'impression d'être à côté de la plaque avec les collègues. Avant de rejoindre l'EN, je fréquentais essentiellement le milieu du théâtre, et je sais que l'on disait de moi "Sei plane", mais avec beaucoup de bienveillance, car c'était accepté dans ce milieu. Au collège, je n'ai aucune idée de ce que l'on pense de moi.
C'est gentil, courage à toi Moi c'était différent, je suis arrivé hyper heureux de faire un métier dont je rêvais depuis gamin et sortant d'années fac' dans une petite fac de proximité ou une familiarité de bon ton était garantie de solidarité et de réussite. Et de plus, je suis arrivé le crâne bourré des propos de l'ESPE lors des semaines de formations "vous avez toute légitimité pour faire ce métier etc...". Et je me suis fixer sur ces pensées positives pour pas laisser de prise au stress. Et ça a été perçu comme de l'arrogance. Et beaucoup ont applaudi sous cape quand j'ai connu mes premières difficultés avec certaines classes. Et du coup, ayant appris cela, j'ai d'abord essayé de changer les choses en demandant humblement des conseils de partout. Et voyant que lesdits conseils ne m'étaient pas forcément donnés de manière amène par les autres collègues que ma tutrice dans ma matière, je me suis fermé, je me suis dit, n'ayons pas plus de relations que nécessaire avec les autres, sauf certains. Et ça mène de fil en aiguille aux événements décrits.
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Omar Khayyâm
- MélophoreNiveau 6
Reine Margot a écrit:Pour ma part, j'aurais tendance à conseiller le profil bas, je ne suis pas sûre que changer de comportement du tout au tout changerait les choses vis-à-vis de gens qui te côtoient depuis des mois.
Que risques-tu? ne pas être titularisé, au pire, et refaire une année ailleurs.
La sdp n'est visiblement pas le lieu où tu peux puiser des conseils et un appui, ni ta tutrice non plus. Donc
1) mode "discret": ne plus donner prise aux critiques de collègues "bien intentionnés" en demandant des conseils. Fais ce qui te semble le mieux à toi.
2) applique les directives de ta tutrice en faisant en sorte qu'elle ait le moins de choses possibles à te reprocher. Mais pas plus, ne lui confie pas tes éventuelles difficultés, viens en parler ici plutôt. Fais comme si tout se passait bien.
Je te déconseille d'en parler à l'inspection, en effet étant donné les paroles du chargé de mission IPR elle est dans leurs petits papiers donc tu ne serais pas gagnant. Tu vas la subir cette année et l'an prochain tu auras qqn d'autre.
Refaire une année ailleurs, j'en ai pas forcément envie, j'ai un projet de recherche à côté, qui avance bien, et j'ai absolument envie de garantir la titularisation avant de me tourner vers ça. Et j'ai des conseils et appuis en SDP, mais auprès des autres profs de ma matière, y compris un peu ma tutrice, ça tourne à la non-reconnaissance des bons points d'appui que j'ai et à un pointage systématique de la moindre erreur. Si l'inspection peut rien faire pour m'aider faudrait que j'en parle au syndicat, l'ennui, c'est que le délégué de mon établissement, avec qui j'ai par ailleurs de bonnes relations, est à un syndicat pour qui j'ai beaucoup de sympathie mais assez minoritaire, or j'ai déjà eu des contacts avec le syndicat majoritaire, présent au rectorat mais pas dans l'établissement. Que faire ?
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- Reine MargotDemi-dieu
Ta titularisation ne dépendra pas que de toi, et une tutrice qui t'est hostile peut faire échouer tes projets. Pour autant l'année est loin d'être finie, et en effet il te faut faire ton possible pour que ça marche. Mais sache que la possibilité d'une autre année de stage demeure.
Pour les syndicats, tu as commencé à travailler avec l'un, continue jusqu'au bout donc.
Pour les syndicats, tu as commencé à travailler avec l'un, continue jusqu'au bout donc.
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- DerborenceModérateur
Je partage l'avis de Reine Margot.Reine Margot a écrit:Pour ma part, j'aurais tendance à conseiller le profil bas, je ne suis pas sûre que changer de comportement du tout au tout changerait les choses vis-à-vis de gens qui te côtoient depuis des mois.
Que risques-tu? ne pas être titularisé, au pire, et refaire une année ailleurs.
La sdp n'est visiblement pas le lieu où tu peux puiser des conseils et un appui, ni ta tutrice non plus. Donc
1) mode "discret": ne plus donner prise aux critiques de collègues "bien intentionnés" en demandant des conseils. Fais ce qui te semble le mieux à toi.
2) applique les directives de ta tutrice en faisant en sorte qu'elle ait le moins de choses possibles à te reprocher. Mais pas plus, ne lui confie pas tes éventuelles difficultés, viens en parler ici plutôt. Fais comme si tout se passait bien.
Je te déconseille d'en parler à l'inspection, en effet étant donné les paroles du chargé de mission IPR elle est dans leurs petits papiers donc tu ne serais pas gagnant. Tu vas la subir cette année et l'an prochain tu auras qqn d'autre.
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- InviteeFVénérable
"Ne pas être titularisé, au pire, et refaire une année ailleurs" n'est pas sans gravité, surtout quand la cause de tous les troubles est une mauvaise relation avec une personne mal choisie pour remplir une fonction de poids... et que le prof stagiaire n'y est pour rien...Derborence a écrit:Je partage l'avis de Reine Margot.Reine Margot a écrit:Pour ma part, j'aurais tendance à conseiller le profil bas, je ne suis pas sûre que changer de comportement du tout au tout changerait les choses vis-à-vis de gens qui te côtoient depuis des mois.
Que risques-tu? ne pas être titularisé, au pire, et refaire une année ailleurs.
La sdp n'est visiblement pas le lieu où tu peux puiser des conseils et un appui, ni ta tutrice non plus. Donc
1) mode "discret": ne plus donner prise aux critiques de collègues "bien intentionnés" en demandant des conseils. Fais ce qui te semble le mieux à toi.
2) applique les directives de ta tutrice en faisant en sorte qu'elle ait le moins de choses possibles à te reprocher. Mais pas plus, ne lui confie pas tes éventuelles difficultés, viens en parler ici plutôt. Fais comme si tout se passait bien.
Je te déconseille d'en parler à l'inspection, en effet étant donné les paroles du chargé de mission IPR elle est dans leurs petits papiers donc tu ne serais pas gagnant. Tu vas la subir cette année et l'an prochain tu auras qqn d'autre.
La seule "raison" de baisser la tête qui pourrait être envisagée serait pour essayer de sauver ce qui pourrait l'être, (et encore... Comme je l'ai dit, ça ne garantit rien) mais si déjà les menaces sont proférées, inutile de laisser dégénérer et autant lutter (puisque se taire n'amènerait pas à la titularisation) et empêcher la pseudo tutrice de nuire à d'autres profs stagiaires d'autres années.
- DimkaVénérable
Salut,
penses-tu que tu as de quoi prouver un harcèlement moral ?
Au pire, tu peux demander conseil à une permanence juridique, ou au moins d’abord à un syndicat. Si c’est possible, tu peux essayer d’accumuler un maximum de preuves (mails, enregistrements de conversation, témoignages de collègues, certif’ médical, voire d’un psy, rapports d’inspection, entretien avec la hiérarchie avec un témoin, etc. etc. Peut-être même que tu peux les piéger un peu, en les contactant par emails, de façon à ce qu’ils dérapent à l’écrit plutôt qu’à l’oral…). Si tu as un dossier prêt à être dégainé, ça doit pouvoir être utile, non ? (quel que soit ton choix : même si tu décides de faire profil bas jusqu’à la fin de l’année, si tu sens que ça ne fonctionne pas, tu as de quoi les menacer)
penses-tu que tu as de quoi prouver un harcèlement moral ?
Au pire, tu peux demander conseil à une permanence juridique, ou au moins d’abord à un syndicat. Si c’est possible, tu peux essayer d’accumuler un maximum de preuves (mails, enregistrements de conversation, témoignages de collègues, certif’ médical, voire d’un psy, rapports d’inspection, entretien avec la hiérarchie avec un témoin, etc. etc. Peut-être même que tu peux les piéger un peu, en les contactant par emails, de façon à ce qu’ils dérapent à l’écrit plutôt qu’à l’oral…). Si tu as un dossier prêt à être dégainé, ça doit pouvoir être utile, non ? (quel que soit ton choix : même si tu décides de faire profil bas jusqu’à la fin de l’année, si tu sens que ça ne fonctionne pas, tu as de quoi les menacer)
- Reine MargotDemi-dieu
Voli vola a écrit:"Ne pas être titularisé, au pire, et refaire une année ailleurs" n'est pas sans gravité, surtout quand la cause de tous les troubles est une mauvaise relation avec une personne mal choisie pour remplir une fonction de poids... et que le prof stagiaire n'y est pour rien...Derborence a écrit:Je partage l'avis de Reine Margot.Reine Margot a écrit:Pour ma part, j'aurais tendance à conseiller le profil bas, je ne suis pas sûre que changer de comportement du tout au tout changerait les choses vis-à-vis de gens qui te côtoient depuis des mois.
Que risques-tu? ne pas être titularisé, au pire, et refaire une année ailleurs.
La sdp n'est visiblement pas le lieu où tu peux puiser des conseils et un appui, ni ta tutrice non plus. Donc
1) mode "discret": ne plus donner prise aux critiques de collègues "bien intentionnés" en demandant des conseils. Fais ce qui te semble le mieux à toi.
2) applique les directives de ta tutrice en faisant en sorte qu'elle ait le moins de choses possibles à te reprocher. Mais pas plus, ne lui confie pas tes éventuelles difficultés, viens en parler ici plutôt. Fais comme si tout se passait bien.
Je te déconseille d'en parler à l'inspection, en effet étant donné les paroles du chargé de mission IPR elle est dans leurs petits papiers donc tu ne serais pas gagnant. Tu vas la subir cette année et l'an prochain tu auras qqn d'autre.
La seule "raison" de baisser la tête qui pourrait être envisagée serait pour essayer de sauver ce qui pourrait l'être, (et encore... Comme je l'ai dit, ça ne garantit rien) mais si déjà les menaces sont proférées, inutile de laisser dégénérer et autant lutter (puisque se taire n'amènerait pas à la titularisation) et empêcher la pseudo tutrice de nuire à d'autres profs stagiaires d'autres années.
Faire une 2e année n'est pas une mince affaire, mais c'est encore pire quand on a rué dans les brancards et que cela vous vaut des difficultés pour faire cette 2e année (tuteurs qui se parlent entre eux, formateurs IUFM hostiles, etc), qui est la dernière chance.
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La famille Bélier
- philannDoyen
J'aurais tendance à penser comme Voli vola!
En plus je trouve dingue de dire à une stagiaire en janvier (pire encore avant que sa titularisation est mal engagée.
Dans ma discipline on vient inspecter les stagiaires qui ont des difficultés en derniers...pour précisément leur laisser le temps de redresser la barre!
J'avoue être atterrée Mélophore en lisant ton post et mesurer la chance que j'ai d'avoir une tutrice d'une bienveillance extrême. Mais à te lire, je pense qu le problème est vraiment propre à l'établissement! (j'en ai connu un comme ça il y a deux ans!)
Je te conseillerais, en plus des bons conseils déjà donnés, de jouer beaucoup sur les relations publiques, de soigner les rapports avec l'ensemble des collègues, y compris ceux pour lesquels tu n'as pas de sympathie a priori...
C'est beaucoup plus dur d'être critique à l'égard de collègues avec lesquels on papote gentiment régulièrement!!
Bon courage à toi!
En plus je trouve dingue de dire à une stagiaire en janvier (pire encore avant que sa titularisation est mal engagée.
Dans ma discipline on vient inspecter les stagiaires qui ont des difficultés en derniers...pour précisément leur laisser le temps de redresser la barre!
J'avoue être atterrée Mélophore en lisant ton post et mesurer la chance que j'ai d'avoir une tutrice d'une bienveillance extrême. Mais à te lire, je pense qu le problème est vraiment propre à l'établissement! (j'en ai connu un comme ça il y a deux ans!)
Je te conseillerais, en plus des bons conseils déjà donnés, de jouer beaucoup sur les relations publiques, de soigner les rapports avec l'ensemble des collègues, y compris ceux pour lesquels tu n'as pas de sympathie a priori...
C'est beaucoup plus dur d'être critique à l'égard de collègues avec lesquels on papote gentiment régulièrement!!
Bon courage à toi!
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- Reine MargotDemi-dieu
c'est justement le fait que la tutrice annonce cela dès janvier qui me fait penser qu'elle est peut-être malveillante et qu'il vaut mieux se méfier, dans la possibilité d'une 2e année à refaire, afin qu'elle ne gâche pas une éventuelle 2e chance.
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La famille Bélier
- Elle aimeExpert
J'étais dans une situation comparable durant ma première année de stage.
- Reine a raison.
- Tu en as parlé à un syndicat. C'est très bien (moi, je ne l'ai pas fait, je me suis sentie de plus en plus seule, isolée et nulle).
- Si tu sens que ça devient trop difficile (on n'est pas loin du harcèlement moral), fais-toi arrêter.
- Et surtout, il faut en parler. J'ai passé une grande partie de ma deuxième année de stage à me reconstruire moralement auprès d'une psychologue.
- Ma deuxième année de stage s'est très bien passée professionnellement. Tout dépend, hélas, du contexte.
- Reine a raison.
- Tu en as parlé à un syndicat. C'est très bien (moi, je ne l'ai pas fait, je me suis sentie de plus en plus seule, isolée et nulle).
- Si tu sens que ça devient trop difficile (on n'est pas loin du harcèlement moral), fais-toi arrêter.
- Et surtout, il faut en parler. J'ai passé une grande partie de ma deuxième année de stage à me reconstruire moralement auprès d'une psychologue.
- Ma deuxième année de stage s'est très bien passée professionnellement. Tout dépend, hélas, du contexte.
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"Moi, je crois que la grammaire, c’est une voie d’accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d’en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c’est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte. Et c’est là que c’est merveilleux : parce qu’on se dit : « Comme c’est bien fait, qu’est-ce que c’est bien fichu ! », « Comme c’est solide, ingénieux, subtil ! ». Moi, rien que savoir qu’il y a plusieurs natures de mots et qu’on doit les connaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, ça me transporte."
- MélophoreNiveau 6
Merci pour vos encouragements, dont je prends bonne note. Ce week-end, j'ai beaucoup réfléchi à une autre possibilité, vu que je veux faire de la recherche, ma grande passion. En recherche, peu d'allocs aux non-agrégés. Ma famille est prête à me soutenir à nouveau financièrement pour qq années (je coûte pas cher à nourrir). Donc au pire, je plante là toute cette corbeille d'hypocrites et de formatés et je me jette dans une lutte où je serai mieux armées qu'en face de ces tuteurs, formateurs etc... procéduriers. Donc je tiens la tête haute encore six mois (pas gagné) et fin d'année, je leur explique ma manière de penser et je pose ma lettre de démission.
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Omar Khayyâm
- MélophoreNiveau 6
Dimka a écrit:Salut,
penses-tu que tu as de quoi prouver un harcèlement moral ?
Au pire, tu peux demander conseil à une permanence juridique, ou au moins d’abord à un syndicat. Si c’est possible, tu peux essayer d’accumuler un maximum de preuves (mails, enregistrements de conversation, témoignages de collègues, certif’ médical, voire d’un psy, rapports d’inspection, entretien avec la hiérarchie avec un témoin, etc. etc. Peut-être même que tu peux les piéger un peu, en les contactant par emails, de façon à ce qu’ils dérapent à l’écrit plutôt qu’à l’oral…). Si tu as un dossier prêt à être dégainé, ça doit pouvoir être utile, non ? (quel que soit ton choix : même si tu décides de faire profil bas jusqu’à la fin de l’année, si tu sens que ça ne fonctionne pas, tu as de quoi les menacer)
Non, c'est pas du harcèlement tangible, même à l'écrit, c'est très dans les clous. C'est plus vicieux, plus de l'ordre du rabaissage systématique de mes efforts. Je suis peu en mesure de me défendre parce que les reproches qu'on me fait sonnent juste, d'un point de vue administratif.
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Omar Khayyâm
- MélophoreNiveau 6
Ciara a écrit:J'étais dans une situation comparable durant ma première année de stage.
- Reine a raison.
- Tu en as parlé à un syndicat. C'est très bien (moi, je ne l'ai pas fait, je me suis sentie de plus en plus seule, isolée et nulle).
- Si tu sens que ça devient trop difficile (on n'est pas loin du harcèlement moral), fais-toi arrêter.
- Et surtout, il faut en parler. J'ai passé une grande partie de ma deuxième année de stage à me reconstruire moralement auprès d'une psychologue.
- Ma deuxième année de stage s'est très bien passée professionnellement. Tout dépend, hélas, du contexte.
J'en ai pas encore parlé à un syndicat, j'ai été en contact avec eux plus tôt, pour les mutations. Je me réserve mes possibilités d'arrêt au max, pour quand je sentirai que c'est plus tenable. J'en parle beaucoup, presque trop, ici, avec mes parents (ma copine, j'évite, elle a encore plus de boulot que moi cette année), les quelques collègues qui m'ont vraiment pris en sympathie, des collègues stagiaires (pas de mon académie, tout se sait trop vite)
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Omar Khayyâm
- User5899Demi-dieu
:shock: :shock:Mélophore a écrit:cette collègue a changé d'attitude au fil du temps. Elle a très mal pris certaines maladresses de l'ancien étudiant que je suis encore peu habitué à l'univers scolaire (ne pas l'avoir aidé à une circonstance lors du rangement du matériel du cross).
Mon dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
- MélophoreNiveau 6
Cripure a écrit::shock: :shock:Mélophore a écrit:cette collègue a changé d'attitude au fil du temps. Elle a très mal pris certaines maladresses de l'ancien étudiant que je suis encore peu habitué à l'univers scolaire (ne pas l'avoir aidé à une circonstance lors du rangement du matériel du cross).
Mon dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
Non mais je te dis, ça en tourne à la mesquinerie. Objectivement, j'aurais du les aider à porter ces barrières, c'est vrai. On est dans une collectivité, chacun doit y faire sa part, j'ai pas pris ma responsabilité, je suis en faute. Mais subjectivement, à force d'avoir des mini scandales pour ce genre de trucs, je commence à me dire que je suis tombé dans un nid de vipères.
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Pourquoi on m'a fait venir, pourquoi me faut-il m'en aller"
Omar Khayyâm
- philannDoyen
Mélophore: la démission me semblerait vraiment dommage, tu perdrais définitivement le bénéfice de ton concours...pour une situation qui aussi pénible soit-elle , est passagère.
Quoiqu'il arrive cette année, tu n'auras plus cette tutrice l'an prochain et tu ne seras plus dans cet établissement.
Essaie de te projeter dans l'après année de stage! ( ce d'autant que pour l'instant, à part des broutilles et des délires de ta tutrice...rien n'indique sérieusement que tu devrais redoubler cette année de stage!)
Bon courage!
Quoiqu'il arrive cette année, tu n'auras plus cette tutrice l'an prochain et tu ne seras plus dans cet établissement.
Essaie de te projeter dans l'après année de stage! ( ce d'autant que pour l'instant, à part des broutilles et des délires de ta tutrice...rien n'indique sérieusement que tu devrais redoubler cette année de stage!)
Bon courage!
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
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2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- User5899Demi-dieu
Non non non, vous êtes professeur d'histoire, les cross et autres foutaises, ça ne vous regarde pas. Vous n'êtes pas manutentionnaire et si vous vous blessiez avec une barrière, je suis sûr que vous auriez des problèmes d'assurance professionnelle. Votre service, c'est votre VS, point. Il faut mettre des limites dans ce job, la servitude volontaire intéresse quelques collègues complexés, bon, c'est leur problème, vous n'avez pas à les accompagner dans leur suivi psychologique.Mélophore a écrit:Cripure a écrit::shock: :shock:Mélophore a écrit:cette collègue a changé d'attitude au fil du temps. Elle a très mal pris certaines maladresses de l'ancien étudiant que je suis encore peu habitué à l'univers scolaire (ne pas l'avoir aidé à une circonstance lors du rangement du matériel du cross).
Mon dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
Non mais je te dis, ça en tourne à la mesquinerie. Objectivement, j'aurais du les aider à porter ces barrières, c'est vrai. On est dans une collectivité, chacun doit y faire sa part, j'ai pas pris ma responsabilité, je suis en faute. Mais subjectivement, à force d'avoir des mini scandales pour ce genre de trucs, je commence à me dire que je suis tombé dans un nid de vipères.
Vous n'êtes pas en faute.
- yogiSage
Je suis désolée de lire ce genre de témoignages. L'EN est une boutique ingrate et blessante mais il y a des établissements où les équipes ou l'administration sont tops (c'est rare d'avoir les 2 à la fois).
Bon courage quoique tu choisisses de faire.
Bon courage quoique tu choisisses de faire.
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- Elle aimeExpert
Mais si, justement, c'est du harcèlement. Les harceleurs ne vont pas laisser de traces écrites qui se retourneront contre eux. Ce rabaissage dont tu parles, je l'ai vécu. Et tu finis par perdre confiance en toi, la preuve, tu leur donnes presque raison. "Je suis peu en mesure de me défendre parce que les reproches qu'on me fait sonnent juste, d'un point de vue administratif."
Ne démissionne pas, fais-toi arrêter au pire.
Ne démissionne pas, fais-toi arrêter au pire.
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"Moi, je crois que la grammaire, c’est une voie d’accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d’en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c’est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte. Et c’est là que c’est merveilleux : parce qu’on se dit : « Comme c’est bien fait, qu’est-ce que c’est bien fichu ! », « Comme c’est solide, ingénieux, subtil ! ». Moi, rien que savoir qu’il y a plusieurs natures de mots et qu’on doit les connaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, ça me transporte."
- pailleauquebecFidèle du forum
Mélophore a écrit:Merci pour vos encouragements, dont je prends bonne note. Ce week-end, j'ai beaucoup réfléchi à une autre possibilité, vu que je veux faire de la recherche, ma grande passion. En recherche, peu d'allocs aux non-agrégés. Ma famille est prête à me soutenir à nouveau financièrement pour qq années (je coûte pas cher à nourrir). Donc au pire, je plante là toute cette corbeille d'hypocrites et de formatés et je me jette dans une lutte où je serai mieux armées qu'en face de ces tuteurs, formateurs etc... procéduriers. Donc je tiens la tête haute encore six mois (pas gagné) et fin d'année, je leur explique ma manière de penser et je pose ma lettre de démission.
Attention à ne pas sur-réagir à chaud. Il faudra te laisser du temps pour bien peser le pour et le contre. On ne jette pas comme ça plusieurs années d'efforts (un concours).
L'EN est vaste et les situations sont très variées (du pire au meilleur).
Ces hypocrites formatés procéduriers (complètement d'accord avec toi) tu les trouveras un peu partout. C'est aussi ton entrée dans la vie active. C'est la dure réalité du monde du travail.
Il faut que tu apprennes à dompter les vipères et autres serpents présents partout. ça peut te prendre du temps pour trouver le "mode d'emploi".
un peu de lecture avant que ça ne dégénère trop pour toi :
http://www.amazon.fr/gp/offer-listing/2883539235/ref=sr_1_1_olp?ie=UTF8&qid=1383808230&sr=8-1&keywords=victime+bourreau+ou+sauveur+comment+sortir+du+pi%C3%A8ge&condition=used
À chaque fois que vous vivez une relation négative, décourageante et frustrante, il y a fort à parier que vous vous êtes fait entraîner dans un jeu de triangle. Même s'il n'y a rien de drôle, le terme de jeu est adéquat car ces situations négatives sont étrangement standard et obéissent à des règles quasi immuables. Vous retrouverez parmi les protagonistes de vos difficultés relationnelles, un des profils suivants :
Une victime : elle est pure et innocente, passive et impuissante, plaintive et pitoyable, mais étrangement gaffeuse et parfois exaspérante.
Un bourreau : critique et dévalorisant, blessant et cruel, menaçant voire violent, et surtout empli d'une frustration qu'il cherche à évacuer sur... une victime innocente, bien sûr.
Un sauveur : bon et généreux, fort et altruiste, protecteur et infantilisant, mais surtout très culpabilisant «Avec tout ce que j'ai fait pour toi !» est son leitmotiv.
Bonne nouvelle : sortir du triangle dramatique, c'est possible, et ce livre vous y invite !
La victime : c'est toi,
Le bourreau : Ta collègue neotit
Le sauveaur : Ta tutrice
conseillé ici :
https://www.neoprofs.org/t67570-mauvaise-reputation-mauvaise-ambiance-comment-se-defendre
et aussi :
http://www.amazon.fr/Arrosez-fleurs-mauvaises-herbes-professionnelles/dp/2761922956/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1383815430&sr=1-1&keywords=arroser+les+fleurs+pas+les+mauvaises+herbes
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