Nouveaux conseils créés par Vincent Peillon : des indemnités de 2000 à 2500€ par mois pour les présidents et vice-présidents.

l'express a écrit:C'est l'une des innovations de la loi Peillon pour la refondation de l'école adoptée le 8 juillet 2013: la création de deux instances de pilotage du système éducatif: un conseil supérieur des programmes et d'un conseil national d'évaluation du système scolaire. Quatre décrets et arrêtés publiés au Journal officiel ce 28 décembre fixent les montants des indemnités allouées aux membres de ces différentes commissions. [...]

Alain Boissinot, ancien recteur et président du conseil supérieur des programmes percevra une indemnité mensuelle de 2500 euros. La vice présidente Anny Cazenave, chercheuse, perçoit 2000 euros par mois. Une somme équivalente est prévue pour la présidence du conseil national d'évaluation du système scolaire, dont une mission de préfiguration a été confiée à l'universitaire Nathalie Mons.  [...]

Le conseil supérieur des programmes a remplacé le HCE (Haut Conseil de l'éducation), créé par la précédente loi sur l'école d'avril 2005. Le président du HCE touchait alors une indemnité légèrement inférieure à celle de son successeur: 2200 euros selon l'arrêté publié en 2005.  

Le montant de l'indemnité forfaitaire mensuelle versée en application de l'article 1er du décret du 23 décembre 2013 susvisé est fixé à :

2 500 euros pour le président du Conseil supérieur des programmes ;
2 000 euros pour le vice-président du Conseil supérieur des programmes.

Article 2

Le montant de l'indemnité forfaitaire prévue à l'article 2 du même décret est fixé à 150 euros.
Le nombre maximum annuel de séances ouvrant droit à indemnité est fixé à 50.

Article 3

Le taux unitaire de la vacation horaire prévue à l'article 3 du même décret est fixé à 40 euros.
Un même expert ne peut effectuer plus de 150 vacations horaires par an.

John a écrit:
Les enseignants seront quant à eux priés de se contenter d'une vidéo tronquée des deux tiers, diffusée par la MGEN, où le ministre leur souhaite sincèrement "beaucoup de bonheur personnel".

John a écrit:
Le nombre maximum annuel de séances ouvrant droit à indemnité est fixé à 50.

auléric a écrit:la prime (cadre sup) de mon mari pour des permanences de sécurité , avec des implications légales (si il se plante il peut finir au tribunal) et humaines (si il se plante çà peut aussi tuer du monde)  et une dispo 24/24 plusieurs fois dans l'année , est juste 20 fois moins importante  .... et pourtant on est généreux dans sa boite.

donc si ,moi, ces montants me choquent même si c'est un travail "en plus" .

Je trouverais normal qu'on les fasse fonctionner selon un système équivalent aux décharges syndicales mais que ces missions ne leur rapportent rien en plus.

De toute façon , si ils veulent réfléchir à fond sur nos programmes (sujet Ô combien important au vu donc des montants de la prime) , ils ont besoin d'être disponible non ? donc ils ne peuvent travailler correctement ailleurs....
ou alors c'est que c'est un sujet qu'on peut traiter rapidement et le montant est encore plus honteux non ?

John a écrit:
Les enseignants seront quant à eux priés de se contenter d'une vidéo tronquée des deux tiers, diffusée par la MGEN, où le ministre leur souhaite sincèrement "beaucoup de bonheur personnel".

forrester1 a écrit:
Est à dire que cumuler un mandat européen et un maroquin te semble impossible? 

John a écrit:Des sous comme s'il pleuvait   

Au ministère, on sait fêter Noël dignement.

Les enseignants seront quant à eux priés de se contenter d'une vidéo tronquée des deux tiers, diffusée par la MGEN, où le ministre leur souhaite sincèrement "beaucoup de bonheur personnel".

Le montant de l'indemnité forfaitaire mensuelle versée en application de l'article 1er du décret du 23 décembre 2013 susvisé est fixé à :

2 500 euros pour le président du Conseil supérieur des programmes ;
2 000 euros pour le vice-président du Conseil supérieur des programmes.

Article 2

Le montant de l'indemnité forfaitaire prévue à l'article 2 du même décret est fixé à 150 euros.
Le nombre maximum annuel de séances ouvrant droit à indemnité est fixé à 50.

Article 3

Le taux unitaire de la vacation horaire prévue à l'article 3 du même décret est fixé à 40 euros.
Un même expert ne peut effectuer plus de 150 vacations horaires par an.

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marjolie.june a écrit:Je trouve que de telles mesures et de telles déclarations ont qqch d'indécent dans le contexte actuel, où pas un sou de plus n'est prévu pour les profs.