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- VertNiveau 6
Super initiative je trouve. C'est un bon moyen pour mieux "digérer" l'éducation civique qui reste quelque chose d'assez lourd, il faut bien le dire.J'attaque l'EC en 5ème très bientôt. Je vais donc complètement revoir mon cours et vais aborder l'apartheid, comme je le faisais avant dans l'ancien programme d'ailleurs. Faut juste que je trouve le temps et l'envie d'ici la semaine prochaine de monter un cours. J'ai trop de boulot, les copies s'entassent, les conseils, les réunions et j'ai mon conseil la semaine prochaine...
- Lux_Fidèle du forum
J'ai la réponse à la question que j'ai posée sur le fil de la BDD !*Fifi* a écrit:Je m'interroge aussi. En 6e je ne sais pas. En 5e comme je vais commencer le chapitre d'EC notamment sur les discriminations, je pense que je vais changer mon cours et parler de l'apartheid. En 3e, j'aimerais bien leur en parler mais je ne sais pas trop sous quelle forme encore.
- DionysosFidèle du forum
Je suis d'accord. Néanmoins je pense en parler en section européenne.Marie Laetitia a écrit:Al-qalam a écrit:La démarche m'interroge. On se bat conte la mémorialisation à outrance et les utilisations politiques de l'histoire : est-ce que ce n'est pas justement faire œuvre mémorielle, et non d'histoire, que de consacrer une séance hors-programme à Mandela ?
Enfin, c'est juste une réserve au passage ; Mandela en soi est un homme passionnante t légitime dans un cours d'histoire, et pourquoi ne pas profiter de l'occasion en effet ? Mais peut-être plutôt en éducation civique ?
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"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- KalypsoExpert spécialisé
je n'y avais plus repensé, mais j'avais les terms et les secondes, et ça s'est fait naturellement. Un second arrive et me dit "madame c'est grave, y en a qui savent pas qui est mandela". Et pas impro de 5-10 minutes qui a clarifié les choses. Tu peux bien faire une parenthèse en début de cours non, si tu ne veux pas faire une séance entière ? enfin je sais pas, la spontanéité souvent, fait que ce genre de point n'a pas besoin d'une "forme" je crois...*Fifi* a écrit:Je m'interroge aussi. En 6e je ne sais pas. En 5e comme je vais commencer le chapitre d'EC notamment sur les discriminations, je pense que je vais changer mon cours et parler de l'apartheid. En 3e, j'aimerais bien leur en parler mais je ne sais pas trop sous quelle forme encore.
- *Fifi*Modérateur
La différence c'est que je suis sure à 100% qu'aucun de mes 3eme ne va m'en parler spontanément jeudi prochain :lol:Top-glamour a écrit:je n'y avais plus repensé, mais j'avais les terms et les secondes, et ça s'est fait naturellement. Un second arrive et me dit "madame c'est grave, y en a qui savent pas qui est mandela". Et pas impro de 5-10 minutes qui a clarifié les choses. Tu peux bien faire une parenthèse en début de cours non, si tu ne veux pas faire une séance entière ? enfin je sais pas, la spontanéité souvent, fait que ce genre de point n'a pas besoin d'une "forme" je crois...*Fifi* a écrit:Je m'interroge aussi. En 6e je ne sais pas. En 5e comme je vais commencer le chapitre d'EC notamment sur les discriminations, je pense que je vais changer mon cours et parler de l'apartheid. En 3e, j'aimerais bien leur en parler mais je ne sais pas trop sous quelle forme encore.
Je verrai au feeling !
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- User5776Habitué du forum
Pardon?xphrog a écrit:comment faire sans parler de la Palestine?
- ShajarVénérable
Pour toi, interrompre le cours de ton programme sur une séance pour évoquer la figure de Mandela, au motif qu'il vient de mourir, est un acte neutre ? Un acte d'historien et non un acte purement mémoriel d'hommage à un grand homme ?Rom1ratm a écrit:Je vois pas en quoi expliquer l'impact de Mandela serait "une utilisation politique de l'histoire".
Si j'ai écrit que la démarche m'interroge, c'est bien parce qu'elle m'interpelle et que j'ai du mal à me faire un avis tranché sur la question. Ca ne semble pas poser de problème a priori pour Mandela, parce que c'est une figure largement consensuelle ; que se passerait-il si tu faisais un cours hors-programme sur une figure plus controversée ?
Je me torture sans doute le haricot pour rien, mais je préfère la solution que certains ont évoquée, à savoir un rappel rapide en début de cours s'il y a sollicitation des élèves, voire sans, à une séance formelle d'une heure. Ou alors le voir en dehors du cours d'histoire, dans un cours d'EC consacré à la discrimination ou à l'engagement en politique, où il prend là une place logique et légitime.
- yphrogEsprit éclairé
10,6m de résultats chez google quand mêmeRom1ratm a écrit:Pardon?xphrog a écrit:comment faire sans parler de la Palestine?
http://www.google.fr/search?q=apartheid+palestine
sinon, j'oserais pas, sûrement.
La semaine dernière avec mes 6e, Mandela est Winnie étaient les exemples de South AFricans.
What's his nationality?
What's her nationality?
C'est comme ça, j'y peux rien. Quelle suite donner maintenant?
- CondorcetOracle
Ce n'est pas rien, Al-Qalam et je partage les mêmes interrogations que toi.Al-qalam a écrit:Pour toi, interrompre le cours de ton programme sur une séance pour évoquer la figure de Mandela, au motif qu'il vient de mourir, est un acte neutre ? Un acte d'historien et non un acte purement mémoriel d'hommage à un grand homme ?Rom1ratm a écrit:Je vois pas en quoi expliquer l'impact de Mandela serait "une utilisation politique de l'histoire".
Si j'ai écrit que la démarche m'interroge, c'est bien parce qu'elle m'interpelle et que j'ai du mal à me faire un avis tranché sur la question. Ca ne semble pas poser de problème a priori pour Mandela, parce que c'est une figure largement consensuelle ; que se passerait-il si tu faisais un cours hors-programme sur une figure plus controversée ?
Je me torture sans doute le haricot pour rien, mais je préfère la solution que certains ont évoquée, à savoir un rappel rapide en début de cours s'il y a sollicitation des élèves, voire sans, à une séance formelle d'une heure. Ou alors le voir en dehors du cours d'histoire, dans un cours d'EC consacré à la discrimination ou à l'engagement en politique, où il prend là une place logique et légitime.
- KalypsoExpert spécialisé
faire une séance entière exprès me fait un peu bizarre aussi. Mais y consacrer un petit moment, du style "au fait...", pour leur culture, ne me gêne pas.
- User5776Habitué du forum
Non, et alors? Je n'ai pas dis le contraire.Al-qalam a écrit:Pour toi, interrompre le cours de ton programme sur une séance pour évoquer la figure de Mandela, au motif qu'il vient de mourir, est un acte neutre ? .Rom1ratm a écrit:Je vois pas en quoi expliquer l'impact de Mandela serait "une utilisation politique de l'histoire".
Dénoncer les discriminations dans le chapitre du même nom ne l'est pas vraiment plus à mon sens.
Aprés ouais, une heure c'est peut être beaucoup. Je verrai en fonction.
Ca faisait longtemps que j'avais pas été motivé par préparer un cours 100% de mon cru. Mais bon, j'ai l'air de pêcher en m'éloignant du sacro-saint programme pour quelques dizaines de minutes.
La création de ce topic n'était déjà pas bien réfléchis à la base, ce message posté à 3h20 du matin ne l'est pas plus.
- SakeiNiveau 10
Mes 1STMG m'ont demandé si on pouvait faire une minute de silence pour Mandela (mes 1 STMG quoi )... j'ai trouvé l'idée pas mal et je leur ai dit qu'on allait même faire 1 heure de silence.. je leur ai donné une activité notée pendant une heure... en silence... bel hommage
En 5e sur les discriminations ça s'insère bien oui
En 5e sur les discriminations ça s'insère bien oui
- Marie LaetitiaBon génie
Faut se méfier :lol: ma pire 4e a réagi tout de suite quand j'ai évoqué Mandela, eux qui n'écoutent jamais les informations...*Fifi* a écrit:La différence c'est que je suis sure à 100% qu'aucun de mes 3eme ne va m'en parler spontanément jeudi prochain :lol:Top-glamour a écrit:je n'y avais plus repensé, mais j'avais les terms et les secondes, et ça s'est fait naturellement. Un second arrive et me dit "madame c'est grave, y en a qui savent pas qui est mandela". Et pas impro de 5-10 minutes qui a clarifié les choses. Tu peux bien faire une parenthèse en début de cours non, si tu ne veux pas faire une séance entière ? enfin je sais pas, la spontanéité souvent, fait que ce genre de point n'a pas besoin d'une "forme" je crois...*Fifi* a écrit:Je m'interroge aussi. En 6e je ne sais pas. En 5e comme je vais commencer le chapitre d'EC notamment sur les discriminations, je pense que je vais changer mon cours et parler de l'apartheid. En 3e, j'aimerais bien leur en parler mais je ne sais pas trop sous quelle forme encore.
Je verrai au feeling !
Rom1: je ne me vois pas interrompre le programme pour parler de ce sujet pendant une heure, sauf si le programme s'y prête. Avec mes 5e, je l'ai évoqué à propos de la ségrégation spatiale (évoquée dans un chapitre), avec mes 4e, pareil, en moins d'une minute à propos des mobilités (difficultés d'intégration, etc). Ce qu'envisage de faire Kiwi et Fifi me semble judicieux. Mais je ne vais pas interrompre un chapitre sur l'histoire du Moyen Âge, pour parler de Mandela. Mon rôle n'est pas de commémorer mais de "faire comprendre pourquoi". Parce qu'il y a inteerogation, réflexion, il faut respecter une certaine logique, donc ne pas interrompre un programme comme ça.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- User5776Habitué du forum
Je ne pense pas commémorer ni faire une ode à Mandela si j'en parle en cours.
- Invité NHabitué du forum
Ne tombons pas non plus, nous professeurs, dans la compassion mémorielle et l'émotion collective. Parler de Nelson Mandela, c'est très bien, mais dans un chapitre où il a sa place. Faire un cours d'une heure sur cet homme tout à fait estimable car il vient de mourir me paraît plus qu'incongru. Le rôle d'un professeur, c'est de se démarquer de "la bouillie journalistique pour coeurs sensibles" et non de s'engouffrer dedans en pensant faire plaisir à son public ou en pensant se hisser à la hauteur de l'histoire. Laissons cette séquence médiatique se dérouler sans y mettre notre grain de sel; nous aurons bien l'occasion de parler de Mandela dans les prochaines mois...
- User5776Habitué du forum
C'est justement le but.Nonancourt a écrit: Le rôle d'un professeur, c'est de se démarquer de "la bouillie journalistique pour coeurs sensibles"
- Invité NHabitué du forum
D'accord, mais pour cela il faut avoir du recul sur l'évènement qui vient de se produire tout en faisant en sorte que cela ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe. En outre, le programme, c'est sacré. Ne pas le respecter en faisant du hors programme ne me parait pas une bonne chose. Que dirait l'IPR de cette initiative ? Tu peux toujours lui poser la question.Rom1ratm a écrit:C'est justement le but.Nonancourt a écrit: Le rôle d'un professeur, c'est de se démarquer de "la bouillie journalistique pour coeurs sensibles"
- User5776Habitué du forum
Je pense que l'on a suffisamment de recul sur l'Apartheid.
J'assume mes futurs 30min d'hors programme. Que dirait l'IPR? Je m'en moque un peu. Je pense pas non plus parler d'un évènement insignifiant ou totalement politisé. C'est aussi notre rôle de répondre aux interrogations des gamins sur le monde qui les entoure.
Ca s'intègre bien avec ce que l'on fait en 5ème, le cours posté par Fifi le prouve très bien.
Pour les FLE, ya pas vraiment de programme donc ça élargira leur vocabulaire.
On pourra rebondir là dessus plus tard en sixième sur le chapitre "Habiter en Ville", voir sur les idées des Lumières en 4ème.
Vraiment, je ne vais pas culpabiliser pour ça.
J'assume mes futurs 30min d'hors programme. Que dirait l'IPR? Je m'en moque un peu. Je pense pas non plus parler d'un évènement insignifiant ou totalement politisé. C'est aussi notre rôle de répondre aux interrogations des gamins sur le monde qui les entoure.
Ca s'intègre bien avec ce que l'on fait en 5ème, le cours posté par Fifi le prouve très bien.
Pour les FLE, ya pas vraiment de programme donc ça élargira leur vocabulaire.
On pourra rebondir là dessus plus tard en sixième sur le chapitre "Habiter en Ville", voir sur les idées des Lumières en 4ème.
Vraiment, je ne vais pas culpabiliser pour ça.
- User17706Bon génie
Al-qalam a écrit:Pour toi, interrompre le cours de ton programme sur une séance pour évoquer la figure de Mandela, au motif qu'il vient de mourir, est un acte neutre ? Un acte d'historien et non un acte purement mémoriel d'hommage à un grand homme ?Rom1ratm a écrit:Je vois pas en quoi expliquer l'impact de Mandela serait "une utilisation politique de l'histoire".
[...] Ou alors le voir en dehors du cours d'histoire, dans un cours d'EC consacré à la discrimination ou à l'engagement en politique, où il prend là une place logique et légitime.
Ces scrupules vous honorent!Nonancourt a écrit:Ne tombons pas non plus, nous professeurs, dans la compassion mémorielle et l'émotion collective. Parler de Nelson Mandela, c'est très bien, mais dans un chapitre où il a sa place. Faire un cours d'une heure sur cet homme tout à fait estimable car il vient de mourir me paraît plus qu'incongru. Le rôle d'un professeur, c'est de se démarquer de "la bouillie journalistique pour coeurs sensibles" et non de s'engouffrer dedans en pensant faire plaisir à son public ou en pensant se hisser à la hauteur de l'histoire. Laissons cette séquence médiatique se dérouler sans y mettre notre grain de sel; nous aurons bien l'occasion de parler de Mandela dans les prochaines mois...
Au risque du paradoxe j'irais plus loin en disant que sitôt que quelque chose est dans un journal, alors il y a de grandes chances pour que cette chose n'ait pas sa place en cours. (Vous noterez la prudence de la formulation, ménagée pour d'éventuelles exceptions, dont je ne doute guère, cela dit, du caractère rarissime.)
- yphrogEsprit éclairé
On prend le temps de réagir aux désastres comme 9-11, l'attaque à Toulouse, le prof qui s'immôle, mais pas pour le tremblement de terre à Haïti, ni pour la génocide en Cen. Af. Rep.
par rapport au recul, j'ai appris l'origine de l'analogie:
par rapport au recul, j'ai appris l'origine de l'analogie:
http://www.jta.org/1961/11/24/archive/press-criticizes-verwoerd-for-linking-israels-vote-to-so-africa-jewsIn 1961, the South African prime minister, and the architect of South Africa's apartheid policies, Hendrik Verwoerd, dismissed an Israeli vote against South African apartheid at the United Nations, saying that "Israel is not consistent in its new anti-apartheid attitude... they took Israel away from the Arabs after the Arabs lived there for a thousand years. In that, I agree with them. Israel, like South Africa, is an apartheid state."
source Wikipedia, source, Andrew James Clarno, The Empire's New Walls: Sovereignty, Neo-liberalism, and the Production of Space in Post-apartheid South Africa and Post-Oslo Palestine/Israel, 2009. p. 66-67
- Invité NHabitué du forum
La liberté pédagogique, ce n'est pas la liberté de changer le programme. Il y a un programme. On s'y tient. Point final.Rom1ratm a écrit:Je pense que l'on a suffisamment de recul sur l'Apartheid.
J'assume mes futurs 30min d'hors programme. Que dirait l'IPR? Je m'en moque un peu. Je pense pas non plus parler d'un évènement insignifiant ou totalement politisé. C'est aussi notre rôle de répondre aux interrogations des gamins sur le monde qui les entoure.
Ca s'intègre bien avec ce que l'on fait en 5ème, le cours posté par Fifi le prouve très bien.
Pour les FLE, ya pas vraiment de programme donc ça élargira leur vocabulaire.
On pourra rebondir là dessus plus tard en sixième sur le chapitre "Habiter en Ville", voir sur les idées des Lumières en 4ème.
Vraiment, je ne vais pas culpabiliser pour ça.
Sinon, on peut faire du hors programme sur tout. Pourquoi ne pas consacrer une heure pour faire la biographie de François Hollande car c'est quand même notre président de la République ? Pourquoi ne pas consacrer une heure pour parler du Téléthon. C'est un évènement tellement généreux et chaleureux. Bref, pour moi, ce n'est pas possible.
Après, si parler de Mandela te tient à coeur, tu peux toujours en parler trois minutes en début de cours. Pas plus.
- User5776Habitué du forum
Si c'est pour lancer des comparaisons hors de propos, mieux vaut laisser tomber.
- Invité NHabitué du forum
Ce ne sont pas des comparaisons hors de propos. Tu les trouves "hors de propos" car elles s'éloignent de ta sensibilité. Je suis désolé, mais faire une heure sur Mandela me paraît pour le coup "hors de propos" dans la mesure où cela est hors programme !Rom1ratm a écrit:Si c'est pour lancer des comparaisons hors de propos, mieux vaut laisser tomber.
- yphrogEsprit éclairé
Je ne connais pas les programmes de FLE, en anglais il n'y a rien qui contre-indiquerait une séance voire un chapitre sur Mandela pourvu que les compétences et les outils de langue nécessaires sont mis en place...
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