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- atriumNeoprof expérimenté
En janvier 94, on était des centaines de milliers à Paris à l'appel de tous les syndicats qui étaient beaucoup plus puissants et combatifs à l'époque; reproduire une telle mobilisation (seule susceptible de faire reculer le gouvernement) nécessite beaucoup d'énergie et d'argent.Ronin a écrit:Je te crois, mais la question mérite d'être posée.atrium a écrit:On n'a pas les appuis financiers de la manif pour tous.Ronin a écrit:Ben une seule et unique manif, à Paris, un dimanche après-midi en mobilisant les parents, non ?
Peut-être que FO, SUD et la CGT en seraient capables mais sans doute pas sur un sujet comme les rythmes. Comme on ne peut compter ni sur le SE, ni sur la FSU, ça paraît compliqué. J'adorerais me tromper.
- may68Expert
Bon enfin s'il y en a une j'y serai bien entendu !
- atriumNeoprof expérimenté
Doublon
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It's okay to be a responsible member of society if only you know what you're going to be held responsible for.
John Brunner, The Jagged Orbit
- may68Expert
Pardon je voulais dire 1994 bien sûr !!!
- arcencielGrand Maître
Contrairement à toi je pense qu'il y a aurait du monde. Pas besoin de faire grève, sortie dominicale avec toute la famille, les non grévistes pourraient venir...
- PabloPEExpert
Pour avoir fait des mercredis et des samedis j'avoue que je n'y crois pas trop MAIS le dimanche pourquoi pas après tout (au moins il y en a 1 des 2 en général qui peut garder les gosse si besoin)arcenciel a écrit:Contrairement à toi je pense qu'il y a aurait du monde. Pas besoin de faire grève, sortie dominicale avec toute la famille, les non grévistes pourraient venir...
Bon là la météo joue contre nous mais ça reste jouable
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- DuplayExpert
J'ai plein de corrections sur le dos mais je viens de lire les réactions de plusieurs d'entre vous après cette journée, et pour le coup, je vais quand même prendre quelques minutes pour y réagir, même si c'est succinctement.
Déprime, ressentiment, colère, impression que les carottes sont cuites… ce que chacun de vous a exprimé dans les derniers messages reflète bien le sentiment de nombreux collègues ce soir. Et c'est une réaction bien compréhensible.
Oui, c'est un fait, nous n'avons pas assisté à la mobilisation du siècle. Il n'y avait pas 100 % de grévistes et les manifs n'étaient pas monstrueuses. Il faudrait vraiment être un acharné de la langue de bois pour prétendre le contraire ! Cela n'a rien d'étonnant compte tenu du contexte, mais il est normal que cela puisse déstabiliser de nombreux collègues. Je ne vais pas développer maintenant sur ce point mais on pourra en reparler.
Pour autant, faut-il en déduire que c'est foutu, que nous nous battons depuis un an pour rien et que les grèves sont inutiles ? Non, clairement non !
Petit retour en arrière : il y a un an, ce qui était prévu, c'est que la quasi-totalité des écoles mettent en oeuvre la réforme des rythmes dès la rentrée 2013 (en tolérant éventuellement quelques dérogations, à la marge). Le ministre prétendait s'appuyer sur un large consensus. L'affaire devait être réglée en deux coups de cuillère à pot. Et il devait avoir ensuite tout son temps pour continuer, méthodiquement et calmement, à s'attaquer aux autres catégories, les unes après les autres.
Le ministre avait bien vendu sa réforme aux maires en laissant miroiter des aides financières et en laissant aussi entendre que les PE seraient partie prenante de cette merveilleuse réforme et que l'on pourrait compter sur eux pour mettre de l'huile dans les rouages.
Quand nous avons commencé à nous mobiliser et à alerter sur les dangers prévisibles de cette réforme, nous avons tout de suite subi des réactions extrêmement agressives, d'une violente inédite : je pense qu'il n'est pas besoin d'y revenir et que tout le monde s'en souvient.
Malgré cela, notre mobilisation tout au long de l'année a été très forte. Le projet de décret a été rejeté par le CSE, faisant voler en éclats le prétendu consensus dont se prévalait le ministre. Et la grève du 12 février a été historique, malgré l'attitude de certains syndicats. Beaucoup de maires ont alors commencé à comprendre qu'ils étaient en train de se faire rouler dans la farine sur les promesses de financement et qu'ils ne pourraient en outre pas compter sur le bénévolat des PE pour gérer cette usine à gaz.
Résultat des courses : alors que la quasi-totalité des écoles devaient passer à la casserole dès la rentrée 2013, c'est le contraire qui s'est produit : 22% seulement. Nos collègues parisiens, malgré leur combat acharné, n'ont certes pu y échapper -parce qu'il était impensable que la capitale ne donne pas l'exemple et que le SNUipp national n'a pas hésité à lâcher ses propres troupes- mais la surprise a été totale quand, jour après jour, on a appris la défection de grandes villes comme Lille (la ville de Martine Aubry, quand même) et surtout de Lyon (la ville d'Yves Fournel, président du Réseau Français des Villes Educatrices et l'un des principaux inspirateurs de la réforme). Enorme !
Cette première victoire, qui était très très loin d'être acquise, n'est pas tombée du ciel : elle est à mettre au compte de la mobilisation de l'immense majorité des collègues, tout au long de l'année dernière.
Il y a un an, le Snudi-FO était bien isolé quand il a dès le départ alerté sur la nature réelle de cette réforme, évoqué la territorialisation et les menaces sur notre statut, parlé d'abrogation…
Entre-temps, en particulier à la lueur des témoignages transmis par les collègues et parents des écoles étrennant la réforme cette année, une majorité de collègues a commencé à prendre conscience de ce qui se cache réellement derrière cette réforme. Il est désormais clair qu'il ne s'agit pas d'une affaire de "rythmes scolaires" ou "d'intérêt des enfants" et que ce qui est en jeu, c'est la territorialisation de l'école publique et la remise en cause de notre statut de fonctionnaire d'Etat.
Ce qui est clair aussi à présent, c'est qu'il faut en finir avec les atermoiements pour se concentrer sur deux revendications : suspension immédiate de la réforme et abrogation du décret sur les rythmes scolaires !
Par ailleurs, les "affreux corporatistes" ne sont plus isolés : les parents d'élèves et un nombre croissant de maires les rejoignent. Et tout ce que le ministre trouve à répondre aux maires qui annoncent qu'ils n'appliqueront pas la réforme à la rentrée prochaine… c'est de les traiter de "délinquants" ! Les élus les plus proches des citoyens ! Enorme !
Alors, même si le combat n'est pas encore terminé, même si la journée d'aujourd'hui ne restera pas dans les annales, même si beaucoup de collègues sont démoralisés ce soir, je persiste et je signe : on peut gagner.
Pourquoi ?
Il s'agit à présent de faire le point, de décider avec les collègues de la manière dont nous allons poursuivre le combat pour gagner. Ce qui est sûr, c'est qu'il est hors de question de s'épuiser en grèves "saute-mouton". Quoi qu'il en soit, pour ce qui nous concerne à FO, nous ne lâcherons pas si près du but !
Déprime, ressentiment, colère, impression que les carottes sont cuites… ce que chacun de vous a exprimé dans les derniers messages reflète bien le sentiment de nombreux collègues ce soir. Et c'est une réaction bien compréhensible.
Oui, c'est un fait, nous n'avons pas assisté à la mobilisation du siècle. Il n'y avait pas 100 % de grévistes et les manifs n'étaient pas monstrueuses. Il faudrait vraiment être un acharné de la langue de bois pour prétendre le contraire ! Cela n'a rien d'étonnant compte tenu du contexte, mais il est normal que cela puisse déstabiliser de nombreux collègues. Je ne vais pas développer maintenant sur ce point mais on pourra en reparler.
Pour autant, faut-il en déduire que c'est foutu, que nous nous battons depuis un an pour rien et que les grèves sont inutiles ? Non, clairement non !
Petit retour en arrière : il y a un an, ce qui était prévu, c'est que la quasi-totalité des écoles mettent en oeuvre la réforme des rythmes dès la rentrée 2013 (en tolérant éventuellement quelques dérogations, à la marge). Le ministre prétendait s'appuyer sur un large consensus. L'affaire devait être réglée en deux coups de cuillère à pot. Et il devait avoir ensuite tout son temps pour continuer, méthodiquement et calmement, à s'attaquer aux autres catégories, les unes après les autres.
Le ministre avait bien vendu sa réforme aux maires en laissant miroiter des aides financières et en laissant aussi entendre que les PE seraient partie prenante de cette merveilleuse réforme et que l'on pourrait compter sur eux pour mettre de l'huile dans les rouages.
Quand nous avons commencé à nous mobiliser et à alerter sur les dangers prévisibles de cette réforme, nous avons tout de suite subi des réactions extrêmement agressives, d'une violente inédite : je pense qu'il n'est pas besoin d'y revenir et que tout le monde s'en souvient.
Malgré cela, notre mobilisation tout au long de l'année a été très forte. Le projet de décret a été rejeté par le CSE, faisant voler en éclats le prétendu consensus dont se prévalait le ministre. Et la grève du 12 février a été historique, malgré l'attitude de certains syndicats. Beaucoup de maires ont alors commencé à comprendre qu'ils étaient en train de se faire rouler dans la farine sur les promesses de financement et qu'ils ne pourraient en outre pas compter sur le bénévolat des PE pour gérer cette usine à gaz.
Résultat des courses : alors que la quasi-totalité des écoles devaient passer à la casserole dès la rentrée 2013, c'est le contraire qui s'est produit : 22% seulement. Nos collègues parisiens, malgré leur combat acharné, n'ont certes pu y échapper -parce qu'il était impensable que la capitale ne donne pas l'exemple et que le SNUipp national n'a pas hésité à lâcher ses propres troupes- mais la surprise a été totale quand, jour après jour, on a appris la défection de grandes villes comme Lille (la ville de Martine Aubry, quand même) et surtout de Lyon (la ville d'Yves Fournel, président du Réseau Français des Villes Educatrices et l'un des principaux inspirateurs de la réforme). Enorme !
Cette première victoire, qui était très très loin d'être acquise, n'est pas tombée du ciel : elle est à mettre au compte de la mobilisation de l'immense majorité des collègues, tout au long de l'année dernière.
Il y a un an, le Snudi-FO était bien isolé quand il a dès le départ alerté sur la nature réelle de cette réforme, évoqué la territorialisation et les menaces sur notre statut, parlé d'abrogation…
Entre-temps, en particulier à la lueur des témoignages transmis par les collègues et parents des écoles étrennant la réforme cette année, une majorité de collègues a commencé à prendre conscience de ce qui se cache réellement derrière cette réforme. Il est désormais clair qu'il ne s'agit pas d'une affaire de "rythmes scolaires" ou "d'intérêt des enfants" et que ce qui est en jeu, c'est la territorialisation de l'école publique et la remise en cause de notre statut de fonctionnaire d'Etat.
Ce qui est clair aussi à présent, c'est qu'il faut en finir avec les atermoiements pour se concentrer sur deux revendications : suspension immédiate de la réforme et abrogation du décret sur les rythmes scolaires !
Par ailleurs, les "affreux corporatistes" ne sont plus isolés : les parents d'élèves et un nombre croissant de maires les rejoignent. Et tout ce que le ministre trouve à répondre aux maires qui annoncent qu'ils n'appliqueront pas la réforme à la rentrée prochaine… c'est de les traiter de "délinquants" ! Les élus les plus proches des citoyens ! Enorme !
Alors, même si le combat n'est pas encore terminé, même si la journée d'aujourd'hui ne restera pas dans les annales, même si beaucoup de collègues sont démoralisés ce soir, je persiste et je signe : on peut gagner.
Pourquoi ?
- Parce que de plus en plus de parents comprennent qu'il n'y a rien de bon à attendre de cette réforme.
- Parce que de plus en plus de maires annoncent qu'ils n'appliqueront pas la réforme en 2014.
- Parce que le SNUipp, principal soutien du ministre, a été obligé de le lâcher sous la pression de sa base.
- Parce qu'en résistant depuis un an, nous avons complètement perturbé le beau programme du ministre et que, du fait de ce retard, il est obligé d'ouvrir à présent plusieurs fronts en même temps en s'attaquant à nos statuts et à ceux des autres catégories : profs de collège, lycée, CPGE…
Il s'agit à présent de faire le point, de décider avec les collègues de la manière dont nous allons poursuivre le combat pour gagner. Ce qui est sûr, c'est qu'il est hors de question de s'épuiser en grèves "saute-mouton". Quoi qu'il en soit, pour ce qui nous concerne à FO, nous ne lâcherons pas si près du but !
- Docteur OXGrand sage
Débat LCP en ce moment où on rigole en disant que les profs sont une corpo et ne comprennent pas grand chose...
- évolutionsNiveau 6
@Mowgli : Très bon résumé de la situation. Je viens de me syndiquer au SNUDI FO. Lors de la manif, j'ai discuté avec des délégués SNU. Ils m'ont dit qu'ils refusaient le statu quo et qu'ils voulaient un projet global de refondation. Notamment 21 heures de cours devant les élèves plus 3 heures de concertation et les élèves devraient avoir 27 heures de cours. Je leur ai répondu que c'étaient une excellente idée mais qu'ils rêvaient car cela obligerait l'Etat à financer beaucoup plus le primaire. Ce qui ne semble pas le cas aujourd'hui. On le voit avec la mise en place plus que timide du "plus de maîtres que de classes". Je crois que si le gouvernement décidait de remettre réellement la priorité sur le primaire comme c'est le cas, apparemment, dans les pays qui réussissent mieux à l'enquête PISA, cela provoquerait un séïsme entre le secondaire et le primaire. Cela commence déjà avec la fronde des professeurs de classes prépas.
- profecolesHabitué du forum
Mowgli a écrit:J'ai plein de corrections sur le dos mais je viens de lire les réactions de plusieurs d'entre vous après cette journée, et pour le coup, je vais quand même prendre quelques minutes pour y réagir, même si c'est succinctement.
Déprime, ressentiment, colère, impression que les carottes sont cuites… ce que chacun de vous a exprimé dans les derniers messages reflète bien le sentiment de nombreux collègues ce soir. Et c'est une réaction bien compréhensible.
Oui, c'est un fait, nous n'avons pas assisté à la mobilisation du siècle. Il n'y avait pas 100 % de grévistes et les manifs n'étaient pas monstrueuses. Il faudrait vraiment être un acharné de la langue de bois pour prétendre le contraire ! Cela n'a rien d'étonnant compte tenu du contexte, mais il est normal que cela puisse déstabiliser de nombreux collègues. Je ne vais pas développer maintenant sur ce point mais on pourra en reparler.
Pour autant, faut-il en déduire que c'est foutu, que nous nous battons depuis un an pour rien et que les grèves sont inutiles ? Non, clairement non !
Petit retour en arrière : il y a un an, ce qui était prévu, c'est que la quasi-totalité des écoles mettent en oeuvre la réforme des rythmes dès la rentrée 2013 (en tolérant éventuellement quelques dérogations, à la marge). Le ministre prétendait s'appuyer sur un large consensus. L'affaire devait être réglée en deux coups de cuillère à pot. Et il devait avoir ensuite tout son temps pour continuer, méthodiquement et calmement, à s'attaquer aux autres catégories, les unes après les autres.
Le ministre avait bien vendu sa réforme aux maires en laissant miroiter des aides financières et en laissant aussi entendre que les PE seraient partie prenante de cette merveilleuse réforme et que l'on pourrait compter sur eux pour mettre de l'huile dans les rouages.
Quand nous avons commencé à nous mobiliser et à alerter sur les dangers prévisibles de cette réforme, nous avons tout de suite subi des réactions extrêmement agressives, d'une violente inédite : je pense qu'il n'est pas besoin d'y revenir et que tout le monde s'en souvient.
Malgré cela, notre mobilisation tout au long de l'année a été très forte. Le projet de décret a été rejeté par le CSE, faisant voler en éclats le prétendu consensus dont se prévalait le ministre. Et la grève du 12 février a été historique, malgré l'attitude de certains syndicats. Beaucoup de maires ont alors commencé à comprendre qu'ils étaient en train de se faire rouler dans la farine sur les promesses de financement et qu'ils ne pourraient en outre pas compter sur le bénévolat des PE pour gérer cette usine à gaz.
Résultat des courses : alors que la quasi-totalité des écoles devaient passer à la casserole dès la rentrée 2013, c'est le contraire qui s'est produit : 22% seulement. Nos collègues parisiens, malgré leur combat acharné, n'ont certes pu y échapper -parce qu'il était impensable que la capitale ne donne pas l'exemple et que le SNUipp national n'a pas hésité à lâcher ses propres troupes- mais la surprise a été totale quand, jour après jour, on a appris la défection de grandes villes comme Lille (la ville de Martine Aubry, quand même) et surtout de Lyon (la ville d'Yves Fournel, président du Réseau Français des Villes Educatrices et l'un des principaux inspirateurs de la réforme). Enorme !
Cette première victoire, qui était très très loin d'être acquise, n'est pas tombée du ciel : elle est à mettre au compte de la mobilisation de l'immense majorité des collègues, tout au long de l'année dernière.
Il y a un an, le Snudi-FO était bien isolé quand il a dès le départ alerté sur la nature réelle de cette réforme, évoqué la territorialisation et les menaces sur notre statut, parlé d'abrogation…
Entre-temps, en particulier à la lueur des témoignages transmis par les collègues et parents des écoles étrennant la réforme cette année, une majorité de collègues a commencé à prendre conscience de ce qui se cache réellement derrière cette réforme. Il est désormais clair qu'il ne s'agit pas d'une affaire de "rythmes scolaires" ou "d'intérêt des enfants" et que ce qui est en jeu, c'est la territorialisation de l'école publique et la remise en cause de notre statut de fonctionnaire d'Etat.
Ce qui est clair aussi à présent, c'est qu'il faut en finir avec les atermoiements pour se concentrer sur deux revendications : suspension immédiate de la réforme et abrogation du décret sur les rythmes scolaires !
Par ailleurs, les "affreux corporatistes" ne sont plus isolés : les parents d'élèves et un nombre croissant de maires les rejoignent. Et tout ce que le ministre trouve à répondre aux maires qui annoncent qu'ils n'appliqueront pas la réforme à la rentrée prochaine… c'est de les traiter de "délinquants" ! Les élus les plus proches des citoyens ! Enorme !
Alors, même si le combat n'est pas encore terminé, même si la journée d'aujourd'hui ne restera pas dans les annales, même si beaucoup de collègues sont démoralisés ce soir, je persiste et je signe : on peut gagner.
Pourquoi ?
- Parce que de plus en plus de parents comprennent qu'il n'y a rien de bon à attendre de cette réforme.
- Parce que de plus en plus de maires annoncent qu'ils n'appliqueront pas la réforme en 2014.
- Parce que le SNUipp, principal soutien du ministre, a été obligé de le lâcher sous la pression de sa base.
- Parce qu'en résistant depuis un an, nous avons complètement perturbé le beau programme du ministre et que, du fait de ce retard, il est obligé d'ouvrir à présent plusieurs fronts en même temps en s'attaquant à nos statuts et à ceux des autres catégories : profs de collège, lycée, CPGE…
Il s'agit à présent de faire le point, de décider avec les collègues de la manière dont nous allons poursuivre le combat pour gagner. Ce qui est sûr, c'est qu'il est hors de question de s'épuiser en grèves "saute-mouton". Quoi qu'il en soit, pour ce qui nous concerne à FO, nous ne lâcherons pas si près du but !
- atriumNeoprof expérimenté
Merci, Mowgli. Un gros coup de mou hier soir, surtout parce que le 14 avait été une réussie dans le 13. On partait de très haut et l'atterrissage a fait mal.
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John Brunner, The Jagged Orbit
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