- JohnMédiateur
http://www.bienpublic.com/region-dijonnaise/2013/11/29/une-plainte-contre-un-enfantLe sujet est sensible, voire embarrassant. Suffisamment en tout cas pour que la communauté de communes de Seurre, dont dépend le périscolaire de Saint-Seine-en-Bâche, dans le canton de Saint-Jean-de-Losne, refuse de s’exprimer*. Il faut dire que déposer une plainte à la gendarmerie contre un enfant de 10 ans, ce n’est jamais anodin.
C’est pourtant ce qu’à fait la directrice des services périscolaires de Saint-Seine-en-Bâche, il y a quelques jours. « Mon fils, qui ne va pas au périscolaire, était en train de jouer devant la salle des fêtes, en attendant son bus », explique Jean-Michel Humblot. « Elle est venue l’attraper par la capuche pour lui dire d’arrêter. Elle était en train de lui faire mal, quand il a fait un mouvement pour se dégager. » À ce moment-là, la directrice du périscolaire aurait été blessée au pouce. Elle a décidé de porter plainte à la gendarmerie de Dole.
Face au mutisme des principaux intéressés, difficile de donner une version contradictoire. Reste la version du père d’un enfant de 10 ans, perturbante. Surtout quand on sait qu’elle aboutit à une plainte au pénal. « Contrairement à ce qu’elle affirme, mon fils ne courait pas, il jouait dans un espace sécurisé. » Surtout, selon le père de Quentin, contrairement à ce qu’affirme la victime, son fils « n’a jamais eu de problème avec cette dame ». Une version qui a été contestée par la communauté de communes de Seurre, responsable du périscolaire. « Nous avons eu un entretien, et la dame a affirmé que mon fils l’insultait tous les jours », explique le père de famille. « Mais il n’a jamais eu de problèmes avec l’autorité. » À l’école de Laperrière-sur-Saône, où il est scolarisé, l’enfant n’aurait d’ailleurs jamais été considéré comme un élève difficile. Reste qu’aujourd’hui, un jeune garçon de 10 ans se retrouve poursuivi pénalement pour des faits qui restent “mineurs”. « Je ne comprends pas trop ce qu’il se passe », souffle Jean-Michel Humblot. « Depuis 2010 et un premier souci avec cette dame, mon fils ne va même plus au périscolaire de Saint-Seine-en-Bâche… »
Reste maintenant à savoir jusqu’où ira cette affaire. Une conciliation serait envisagée par la communauté de communes.
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- ProvenceEnchanteur
Et qu'il faut être passablement excédé pour en arriver là.Il faut dire que déposer une plainte à la gendarmerie contre un enfant de 10 ans, ce n’est jamais anodin.
Le gamin attendait son bus: il n'était donc pas en présence de son père qui est pourtant capable d'affirmer ce que faisait son fils à ce moment-là...
- auléricNeoprof expérimenté
y a pas comme un contradiction là ?John a écrit:http://www.bienpublic.com/region-dijonnaise/2013/11/29/une-plainte-contre-un-enfantLe sujet est sensible, voire embarrassant. Suffisamment en tout cas pour que la communauté de communes de Seurre, dont dépend le périscolaire de Saint-Seine-en-Bâche, dans le canton de Saint-Jean-de-Losne, refuse de s’exprimer*. Il faut dire que déposer une plainte à la gendarmerie contre un enfant de 10 ans, ce n’est jamais anodin.
C’est pourtant ce qu’à fait la directrice des services périscolaires de Saint-Seine-en-Bâche, il y a quelques jours. « Mon fils, qui ne va pas au périscolaire, était en train de jouer devant la salle des fêtes, en attendant son bus », explique Jean-Michel Humblot. « Elle est venue l’attraper par la capuche pour lui dire d’arrêter. Elle était en train de lui faire mal, quand il a fait un mouvement pour se dégager. » À ce moment-là, la directrice du périscolaire aurait été blessée au pouce. Elle a décidé de porter plainte à la gendarmerie de Dole.
Face au mutisme des principaux intéressés, difficile de donner une version contradictoire. Reste la version du père d’un enfant de 10 ans, perturbante. Surtout quand on sait qu’elle aboutit à une plainte au pénal. « Contrairement à ce qu’elle affirme, mon fils ne courait pas, il jouait dans un espace sécurisé. » Surtout, selon le père de Quentin, contrairement à ce qu’affirme la victime, son fils « n’a jamais eu de problème avec cette dame ». Une version qui a été contestée par la communauté de communes de Seurre, responsable du périscolaire. « Nous avons eu un entretien, et la dame a affirmé que mon fils l’insultait tous les jours », explique le père de famille. « Mais il n’a jamais eu de problèmes avec l’autorité. » À l’école de Laperrière-sur-Saône, où il est scolarisé, l’enfant n’aurait d’ailleurs jamais été considéré comme un élève difficile. Reste qu’aujourd’hui, un jeune garçon de 10 ans se retrouve poursuivi pénalement pour des faits qui restent “mineurs”. « Je ne comprends pas trop ce qu’il se passe », souffle Jean-Michel Humblot. « Depuis 2010 et un premier souci avec cette dame, mon fils ne va même plus au périscolaire de Saint-Seine-en-Bâche… »
Reste maintenant à savoir jusqu’où ira cette affaire. Une conciliation serait envisagée par la communauté de communes.
(difficile de pouvoir juger à la seule lecture de l'article... çà serait éclairant par exemple de savoir si le gamin ne va plus au péri au choix de la famille ou à la demande du périscolaire ... car quand chez nous c'est le périscolaire qui demande à ce que les enfants ne le fréquenteplus , c'est qu'on est loin d'avoir un ange .)
- Syria ForelNiveau 7
Bien vu, Auléric !
Pour la contradiction, et le commentaire
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- gelsomina31Grand Maître
Et les gendarmes ou les policiers ont accepté de prendre la plainte? Dans l'Oise, ils m'ont ri au nez quand je me suis plainte d'une mère qui m'avait menacé de coups mortels devant témoins...Provence a écrit:Et qu'il faut être passablement excédé pour en arriver là.Il faut dire que déposer une plainte à la gendarmerie contre un enfant de 10 ans, ce n’est jamais anodin.
Le gamin attendait son bus: il n'était donc pas en présence de son père qui est pourtant capable d'affirmer ce que faisait son fils à ce moment-là...
Déposer plainte contre un enfant, ce n'est pas anodin mais si c'est le seul moyen de faire entendre que le gamin est en danger à cause de sa violence et de l'inertie de la société...
Ayant porté plainte contre un CM1 qui m'avait cassé le nez 20 jours après ma première rentrée, mon directeur de l'époque et moi avons obtenu que les services sociaux le sorte enfin de sa famille maltraitante (le gamin était laissé seul à longueur de journée et battu quand il gênait) et que les services sociaux s'occupent de son cas.
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- Lycée professionnel Corot (Beauvais, Oise) : l'établissement porte plainte contre un élève, qui porte lui-même plainte contre un enseignant.
- Gers, Bourgogne, Rennes, Saint-Etienne, Saint-Nazaire, Castres... : protestations multiples contre l'expulsion de jeunes sans papiers.
- Seine-Saint-Denis : une mère d'élève blessée lors d’une rixe devant le collège à Drancy
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