- MrBrightsideEmpereur
Pour vous répondre: pas grand chose. En LLCE, nous n'étudiions pas plus de deux œuvres par semestre en littérature en licence. Et on avait 12h de CM et 24h de TD. Pour des spécialistes, ça fait peu.
- ZepoNiveau 6
C'est un des problèmes récurrents du métier à l'Université : le nombre d'heures !
C'est amusant (si j'ose dire) car lors de la construction de la maquette, il faut être revendicatif afin d'éviter ensuite de devenir magicien. Pour ma part, je suis de plus en plus découragé car les restrictions budgétaires successives nous obligent à restreindre de plus en plus le volume horaire alors que dans le même temps, nous voyons arriver des étudiants (le dernier quart d'une promotion en général) qui aurait au contraire besoin d'une augmentation.
Et le pire, ce sont les diplômes en alternance ou en formation continue (que les universités adooorent car ils ramènent du pognon, du flouze, du talbin, etc.) : on vous demande d'enseigner pendant 18 heures (+3 heures d'examen), ce qui prend habituellement, au minimum, 3 à 4 fois plus de temps si vous voulez travailler correctement. DE PLUS (on m'entend quand je hurle ?) le public payant n'a pas forcément les bases requises (ben tiens) ET DE PLUS le fait de payer pousse certains à croire que l'obtention du diplôme est automatique. Et si vous rajoutez des cours de 17 à 20h, après une journée de boulot (je parle des étudiants, hein, pas de moi) et la difficulté pour au moins la moitié d'entre eux de réviser correctement (la famille, tout ça), vous obtenez un résultat ... assez peu satisfaisant pour tout le monde. (enfin ceux, parmi les étudiants et formateurs, pour qui le diplôme est aussi intéressant en fonction du contenu !)
Mais j'en demande sans doute trop.
C'est amusant (si j'ose dire) car lors de la construction de la maquette, il faut être revendicatif afin d'éviter ensuite de devenir magicien. Pour ma part, je suis de plus en plus découragé car les restrictions budgétaires successives nous obligent à restreindre de plus en plus le volume horaire alors que dans le même temps, nous voyons arriver des étudiants (le dernier quart d'une promotion en général) qui aurait au contraire besoin d'une augmentation.
Et le pire, ce sont les diplômes en alternance ou en formation continue (que les universités adooorent car ils ramènent du pognon, du flouze, du talbin, etc.) : on vous demande d'enseigner pendant 18 heures (+3 heures d'examen), ce qui prend habituellement, au minimum, 3 à 4 fois plus de temps si vous voulez travailler correctement. DE PLUS (on m'entend quand je hurle ?) le public payant n'a pas forcément les bases requises (ben tiens) ET DE PLUS le fait de payer pousse certains à croire que l'obtention du diplôme est automatique. Et si vous rajoutez des cours de 17 à 20h, après une journée de boulot (je parle des étudiants, hein, pas de moi) et la difficulté pour au moins la moitié d'entre eux de réviser correctement (la famille, tout ça), vous obtenez un résultat ... assez peu satisfaisant pour tout le monde. (enfin ceux, parmi les étudiants et formateurs, pour qui le diplôme est aussi intéressant en fonction du contenu !)
Mais j'en demande sans doute trop.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Le problème chez moi (et à mon avis en de nombreux endroits ailleurs) n'est pas tant le volume global d'heures que ce qui en est fait. Les L1 d'aujourd'hui que j'ai en face de moi ont plus d'heures de cours que moi quand j'étais à leur place (mais c'était dans une autre fac). Mais ce sont des cours fractionnés, de 12h ou 24h souvent par semestre, ce qui est très largement insuffisant, alors qu'il faudrait des cours plus volumineux, mais concentrés sur certains fondamentaux (en L1 en tout cas).
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