Passer de l'entreprise privée à l'éducation nationale

bof, j'ai été cataloguée de plein d'autres trucs bien moins sympas dans le privé, alors ...
L'avis des autres, si on est bien dans son métier et dans ses choix, osef quoi.

Tout à fait pour la discrétion, ma devise est "Wait and see"
Moi en ce moment je suis un peu démotivée par le métier, j'ai eu une visite conseil d'un IPR qui m'a un peu destabilisée ( elle a dit que j'en fais trop, que les élèves doivent faire le cours etc ... )

WonderWoman a écrit: L'avis des autres, si on est bien dans son métier et dans ses choix, osef quoi.

D'accord avec toi, sauf qu'au bout d'un moment, quand on ne leur demande pas leur avis et qu'on nous "tape dessus" à chaque fois, ça devient lourd!  
Certes, je m'en fous de ce que les gens pensent, mais j'ai pas non plus envie qu'on pollue mes oreilles à la moindre occasion!

Je suis aussi dans le privé avec des directeurs sympas qui te font confiance et j'adore malgré tout mon métier

Du moment que l'on a notre conscience tranquille

Pour modérer un peu l'avis général, je dois dire que je ne me suis jamais senti aussi libre que depuis que je suis prof.

A part les quelques réunions à la c., et l'inspection tout les 10 ans, le reste du temps je m'organise comme je veux, et ça c'est le pied total.

Je fais cours comme je l'entends, je gère mes classe à ma manière, il est encore possible de se sentir maître de son travail. Sensation que je n'ai jamais connu en 10 ans dans l'industrie où on me disait ce que je devais faire, comment le faire, avec qui, dans quel délais,... et où ces 4 variables ne cessaient de changer au grès du vent. Là au moins tout est clair et ne change pas toutes les 5 min.

Autre avantage : je vois en direct les conséquences (bonnes ou mauvaises) de mes choix et de mon travail. Et quand les élèves sont contents, généralement ça se sent.

Je partage ton avis ! Merci pour ta réponse.