Si on vous offrait un poste en classe prépa....

Imaginez...

Vous êtes en poste dans un lycée près de chez vous depuis plusieurs années. Aucune envie de demander une mutation. Collègues sympathiques, élèves sympathiques mais faibles et peu travailleurs (quelques cas et classes plus pénibles parfois, mais sans doute comme partout).

Et puis, un jour, on vous propose (à la place du vôtre) un poste en classe prépa à 100 kilomètres de chez vous pour la rentrée prochaine. La décision vous appartient. Que décidez-vous ?

Je refuse à cause des 100 km, mais si c'est plus près, j'accepte.

J'accepte sans hésiter malgré la distance, malgré la bonne ambiance de travail que je quitterais.
Je précise que pour l'instant je suis affectée en LP alors que je suis certifiée, que je suis TZR à 90km de chez moi.
Deuxième édition : pour l'instant je n'ai pas d'enfants (mais je ne sais pas si cela m'm’empêcherait d'accepter le poste, je ne crois pas) et je ne suis pas propriétaire.

Je refuse, car je n'ai pas assez de temps, et ce serait au détriment de ma vie familiale.

J'avais même pas vu les 100km, no way !

preguntas a écrit:J'accepte sans hésiter malgré la distance, malgré la bonne ambiance de travail que je quitterais.

+1 c'est une occasion à ne pas rater; exceptionnelle, pas sure qu'elle se représente. 100 km c'est rien du tout aujourd'hui. Déménager peut donner un nouveau souffle, un nouvel élan, permet de se remettre en question, d'évoluer.

J'accepte... c'est dur, mais c'est stimulant.

J'accepte après de longues hésitations.

Je te souhaite un bon temps de réflexion.

Gryphe a écrit:J'accepte après de longues hésitations.

19 minutes exactement depuis le post de Kilmeny

C'est un honneur et une marque de confiance, à titre personnel je ne pense pas que cela fasse partie des choses qui se refusent.

Bon j'ai faussé le sondage puisque pour voir les résultats j'ai du répondre alors que j'enseigne déjà en prépa
Après on va sortir le même sondage pour enseigner en ZEP, et on va en déduire que c'est plus facile d'enseigner en prépa puisque davantage veulent le faire ...

moi je refuse après hésitation tout de même car pour l'instant mes enfants sont petits et ont besoin de moi....si c'est dans 20 ans et plus d'enfants à la maison, je pense que la réponse sera différente.

Je refuse sans hésitation : trop loin et surtout trop de boulot (ma vie de famille est prioritaire) donc même à 5 minutes de chez moi, je refuse.

je refuse sans hésiter: je sais pertinemment que je n'ai pas le niveau pour enseigner en prépa. Ce serait inconfortable pour moi et malhonnête vis-à-vis des élèves.

Mais le cas de Provence n'est pas celui de Kilmeny...

Provence a écrit:je refuse sans hésiter: je sais pertinemment que je n'ai pas le niveau pour enseigner en prépa.

Il faut partir du principe que si on se le voit proposer, c'est qu'on en est jugé capable; et que si on en est jugé capable, c'est qu'on en est capable.

j'accepte.

Je l'ai vraiment accepté d'ailleurs, c'est comme ça que je suis arrivé en CPGE.

Et j'en connais qui ont accepté plus de 200km

Eh bien pourtant, autant je pense qu'enseigner le français, le latin, voire l'histoire ancienne, je pourrais le faire, autant le grec, je suis convaincue de ne pas avoir le niveau, et il est certain qu'on m'en donnerait ; et franchement, consacrer plusieurs heures par semaine à la grammaire grecque, pouarck. (Ceci n'est bien sûr qu'un avis tout personnel )

Et la prépa c'est beaucoup de boulot dans une ambiance bachotage qui ne me satisferait guère... Décidément, non. J'espère finir dans le supérieur un jour pas trop lointain, mais pas en prépa. (Ce qui explique que je ne fasse rien pour tâcher d'en obtenir une.)

Je refuse sans hésiter : le rythme de travail de la classe prépa n'est pas le mien car je commencerais à peine à entamer la réflexion que le temps imparti pour la mener (préparer le cours) serait achevé.

Oui, sans hésiter. J'aime beaucoup l'idée de mener mes élèves à un concours, d'avoir à faire à des adultes (ou en devenir proche).

Ça dépend de quelle prépa.

J'accepte avec hésitations. Tout dépend si je suis marié,avec des enfants,propriétaire etc.

J'ai refusé une telle proposition : je ne me sentais pas à la hauteur, et j'avais trois jeunes enfants.

Il y a un truc qui doit être stimulant c'est les prépas à la prépa pour les élèves venant de ZEP ; mais je ne sais pas si ça existe encore .

plotch a écrit:Bon j'ai faussé le sondage puisque pour voir les résultats j'ai du répondre alors que j'enseigne déjà en prépa
Après on va sortir le même sondage pour enseigner en ZEP, et on va en déduire que c'est plus facile d'enseigner en prépa puisque davantage veulent le faire ...

En même temps rares sont les collègues en poste en prépa arrivés là par extension contre leur volonté et ne parvenant pas à décrocher un autre poste... si?

Pour ma part je refuserais. 
1. Je connais trop bien l'ambiance prépa, côté prof comme étudiant, et je préfère de loin la convivialité du collège.
2. Qui plus est je me mettrais trop de pression et cela boufferait complètement mes nerfs.
3. Je n'aime rien autant que travailler avec des ados.
4. Je me sens plus à ma place dans des établissements difficiles même si cela mobilise davantage mon énergie. J'en ai tiré beaucoup plus de satisfaction.

Donc non, car je suis faite d'un autre bois. En revanche je veux bien un poste fixe en APV pour accumuler des points et rentrer plus vite chez moi très loin d'ici. On signe où?

J'accepte !
et je déteste tellement mon collège qu'à dire vrai, je crois que j'accepterais quasiment tout pour en partir…. 
mais un poste en prépa, ça ne se refuse pas.

Cela dit, j'accepterais, mais je passerais ensuite mon temps à gamberger : "serai-je à la hauteur ? je ne vais jamais y arriver, je suis trop nulle etc etc"

Bof, perso je refuserai, j'ai vu ce que ça donnait côté élève et j'aime pas