Quelle figure dans Ma bohème ?

bonjour
je me pose une question et je ne trouve pas de réponse: quelle est la figure dans le poème de Rimbaud ma bohème: mon auberge était à la grande ourse?
les élèves m'ont tous mis métaphore.
ce n'est est pas une, mais du coup je serai bien incapable de leur dire ce que c'est.
quelqu'un peut m'aider?

mim29 a écrit:bonjour
je me pose une question et je ne trouve pas de réponse: quelle est la figure dans le poème de Rimbaud ma bohème: mon auberge était à la grande ourse?
les élèves m'ont tous mis métaphore.
ce n'es est pas une, mais du coup je serai bien incapable de leur dire ce que c'est.
quelqu'un peut m'aider?

Je ne sais si c'est une figure. Nombre d'auberges portent des noms de ce style (au Lion d'or = au lit on dort) Au grand cerf, au soleil d'or, etc.
La Grande Ourse étant une constellation, il s'agit de dire qu'il dort "à la belle étoile". Inutile de se prendre la tête.

métaphore

périphrase poétique doublée d'un euphémisme = il dort dehors!

Bonjour,
J'exhume ce sujet de 2010 car je me trouve aujourd'hui dans la même situation que Mim29  ;  j'ai donc besoin de vos lumières :

Dans le poème Arthur Rimbaud "Ma Bohème" au vers 7 :
"Des rimes. Mon auberge était la Grande Ourse"
Peut-on dire, de la phrase en gras ci-dessus, qu'il s'agit d'une métaphore ?
Je vois plusieurs figures de style dans cette phrase :
"la Grande Ourse" tout d'abord est une synecdoque (une seule constellation pour évoquer le ciel en entier, donc la partie pour le tout),
"Mon auberge" métaphore in absentia (il compare la "nature" à "une auberge")
mais la phrase entière peut-elle être entendue comme une métaphore qui viendrait se superposer aux deux autres figures de style ?
L'idée d'une périphrase poétique ne me convainc pas car il ne me semble pas que cette phrase puisse se réduire à un seul mot (mais j'admets ne pas être certaine de ce que j'affirme, et si je me trompe -Dieu m'tamponne- soyez indulgents, s'il vous plaît)... Quant à l'euphémisme,  il me semble que Rimbaud ne cherche pas à adoucir une réalité brutale et déplaisante mais plutôt a exprimé le bonheur qu'il a "de dormir à la belle étoile", cela lui convient il en est heureux... la nature est accueillante elle lui fournit le "gîte" (puisqu'il y dort) et le "couvert" (la rosée comparée à un vin de vigueur ?)
Mais je doute... et surtout je ne sais pas si je peux accepter "Mon auberge était la Grande Ourse" comme étant une métaphore...

Ce n'est pas une métaphore (figure par analogie). Enfin, le texte de Rimbaud n'est pas une métaphore, votre citation fausse en est une (Rimbaud écrit :"Mon auberge était à la Grande-Ourse")
Si vous voulez une synecdoque, pourquoi pas (figure par substitution)? Mais on peut aussi se passer de l'analyse en une figure.

oups, en effet...
Et surtout merci...

Tiens, pourquoi placer la métaphore hors des figures par analogie, en fait? (J'ai tendance à voir une analogie sous-jacente à toute métaphore. Est-ce le fait qu'elle est, justement, implicite?)

PauvreYorick a écrit:Tiens, pourquoi placer la métaphore hors des figures par analogie, en fait? (J'ai tendance à voir une analogie sous-jacente à toute métaphore. Est-ce le fait qu'elle est, justement, implicite?)

J'ai fait ça, moi ? Bien sûr que c'est une figure par analogie !

Cripure a écrit:

PauvreYorick a écrit:Tiens, pourquoi placer la métaphore hors des figures par analogie, en fait? (J'ai tendance à voir une analogie sous-jacente à toute métaphore. Est-ce le fait qu'elle est, justement, implicite?)

J'ai fait ça, moi ? Bien sûr que c'est une figure par analogie !

OK, j'ai lu trop vite et je n'avais pas compris.