- bbbrlu59Niveau 2
Bonjour,
J'ai deux classes de 5èmes cette année et je me suis rendue compte qu'il y avait un gros écart de niveau entre les deux classes (2 points de moyenne) notamment parce que l'une ne semble vraiment pas apprendre le cours. Pourtant pour le dernier contrôle j'avais essayé de les aider, je leur avais mis les consignes au tableau pour qu'ils puissent y jeter un œil et orienter leurs révisions. Mais rien n'y fait, ça a été une catastrophe pour la moitié de la classe.
J'aimerais mettre en place un système pour qu'ils apprennent leurs leçons mais à part faire des interrogations écrites plus souvent je n'ai pas d'autres idées...
Merci d'avance de votre aide
J'ai deux classes de 5èmes cette année et je me suis rendue compte qu'il y avait un gros écart de niveau entre les deux classes (2 points de moyenne) notamment parce que l'une ne semble vraiment pas apprendre le cours. Pourtant pour le dernier contrôle j'avais essayé de les aider, je leur avais mis les consignes au tableau pour qu'ils puissent y jeter un œil et orienter leurs révisions. Mais rien n'y fait, ça a été une catastrophe pour la moitié de la classe.
J'aimerais mettre en place un système pour qu'ils apprennent leurs leçons mais à part faire des interrogations écrites plus souvent je n'ai pas d'autres idées...
Merci d'avance de votre aide
- SeiGrand Maître
Pour avoir animé pas mal de cours particuliers, j'établis une différence nette entre les élèves en difficulté réelle, et les élèves poilus de la main. Ce que je m'ennuie dans le deuxième cas ! Je ne sers qu'à donner l'impulsion de travail, je déteste ça.
En classe, c'est parfois plus difficile à cerner, car un élève en vraie difficulté a de plus en plus tendance à ne pas travailler. Le sentiment d'échec est d'autant plus grand que l'écart entre le niveau de la classe et le niveau de l'élève est creusé.
Dans ta classe, si c'est juste un problème d'apprentissage de leçons, je ne parlerais pas d'élèves en difficulté. Crois-tu que donner une interrogation systématique de cinq minutes (très simple, interrogation de cours, pas d'application) en début de cours, avec colles pour les élèves ayant une note où il apparaît clairement qu'ils n'ont pas travaillé serait une solution ?
En classe, c'est parfois plus difficile à cerner, car un élève en vraie difficulté a de plus en plus tendance à ne pas travailler. Le sentiment d'échec est d'autant plus grand que l'écart entre le niveau de la classe et le niveau de l'élève est creusé.
Dans ta classe, si c'est juste un problème d'apprentissage de leçons, je ne parlerais pas d'élèves en difficulté. Crois-tu que donner une interrogation systématique de cinq minutes (très simple, interrogation de cours, pas d'application) en début de cours, avec colles pour les élèves ayant une note où il apparaît clairement qu'ils n'ont pas travaillé serait une solution ?
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"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- bbbrlu59Niveau 2
Je pense que dans cette classe il y a les deux profils, il y en a qui sont vraiment en difficulté. J'interroge déjà en début de cours pour le récapitulatif du cours précédent mais c'est en classe entière, je ne désigne pas une personne en particulier. J'avais fait ça l'année dernière et je m'étais rendue compte que ceux qui avaient déjà été interrogés n'apprenaient plus pour les autres cours.
- SeiGrand Maître
Oui, ça laisse à chacun 24 chances sur 25 de pas être interrogés. C'est beaucoup, et, si ça tombe mal, bah, ce n'est qu'un mauvais moment à passer.bbbrlu59 a écrit:Je pense que dans cette classe il y a les deux profils, il y en a qui sont vraiment en difficulté. J'interroge déjà en début de cours pour le récapitulatif du cours précédent mais c'est en classe entière, je ne désigne pas une personne en particulier. J'avais fait ça l'année dernière et je m'étais rendue compte que ceux qui avaient déjà été interrogés n'apprenaient plus pour les autres cours.
C'est pour cela que je me demandais si une interrogation écrite, où il y a zéro chance sur 25 de ne pas être interrogés, avec sanction pour ceux qui n'ont rien appris (une heure de retenue où le travail est d'apprendre la leçon en la recopiant, en répondant à des questions de cours, etc) ne serait pas plus efficace. Ils devraient comprendre qu'apprendre est moins contraignant, non ? Et c'est l'occasion pour les élèves sérieux d'obtenir une bonne note.
Mais c'est une suggestion, je ne sais pas si c'est judicieux dans le cas de ta classe.
- JennyMédiateur
Je fais des interrogations orales très simples en début de cours. J'interroge les mêmes élèves plusieurs fois pour éviter qu'ils arrêtent d'apprendre.
Pour les interrogation écrites, je donne de la copie à tous ceux qui n'ont pas eu la moyenne et je double si ce n'est pas fait au cours suivant en leur faisant remarquer que cela leur aurait pris moins de temps d'apprendre leurs définitions et de relire le cours.
Pour les interrogation écrites, je donne de la copie à tous ceux qui n'ont pas eu la moyenne et je double si ce n'est pas fait au cours suivant en leur faisant remarquer que cela leur aurait pris moins de temps d'apprendre leurs définitions et de relire le cours.
- bbbrlu59Niveau 2
J'avoue que j'ai pensé un l'interrogation écrite qui n'épargne du coup aucun élève, je pense que c'est sûrement ce que je ferai en ciblant aussi les élèves lors des interrogations orales de début de cours.
- albertine02Expert spécialisé
pour chaque leçon, il y a une interro, en l'occurrence grammaire, conjugaison et/ou orthographe.
Donc ça fait une interro/ semaine, courte donc rapide à corriger.
Et les élèves sont bien prévenus que l'interrogation porte certes sur la leçon vue la semaine précédente, mais aussi sur les précédentes, selon le bon vieux principe de la boule de neige….donc ils apprennent.
Quand les résultats sont mauvais, j'accepte éventuellement de baisser le coefficient de l'interro et d'en refaire une la semaine suivante (mais uniquement quand les mauvais résultats s'expliquent par des difficultés de compréhension, et non par la paresse).
Donc ça fait une interro/ semaine, courte donc rapide à corriger.
Et les élèves sont bien prévenus que l'interrogation porte certes sur la leçon vue la semaine précédente, mais aussi sur les précédentes, selon le bon vieux principe de la boule de neige….donc ils apprennent.
Quand les résultats sont mauvais, j'accepte éventuellement de baisser le coefficient de l'interro et d'en refaire une la semaine suivante (mais uniquement quand les mauvais résultats s'expliquent par des difficultés de compréhension, et non par la paresse).
- bbbrlu59Niveau 2
Dans le même genre j'avais pensé à faire une interrogation par semaine et à la fin du trimestre enlever la plus mauvaise note (parce qu'un accident peut arriver ...)
- bbbrlu59Niveau 2
Et est-ce que vous avez déjà mis en place la pédagogie différenciée?
- EU1Fidèle du forum
Bien sûr... avec 10 classes cette année et plus de 200 élèves je le fais à chaque cours...bbbrlu59 a écrit:Et est-ce que vous avez déjà mis en place la pédagogie différenciée?
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