- furordominiNiveau 1
Bonjour:cheers: je suis en train de construire une séquence constituée d'un groupement de poèmes sur la poésie des objets quotidiens.Je cherche en particulier à analyser comment le poète transfigure la réalité quotidienne en s'affranchissant de la façon habituelle de regarder les choses, d'un mode de perception des objets fondé sur l'utilitarisme.
J'ai déjà trouvé des textes de ponge, reda, cocteau, appolinaire entre autres mais j'aimerais étudier des poèmes de char, Michaux, Bonnefoy, jacottet ou d'autres auteurs contemporains (venaille... ).
Quelqu'un pourrait me conseiller?
Merci.
J'ai déjà trouvé des textes de ponge, reda, cocteau, appolinaire entre autres mais j'aimerais étudier des poèmes de char, Michaux, Bonnefoy, jacottet ou d'autres auteurs contemporains (venaille... ).
Quelqu'un pourrait me conseiller?
Merci.
- KirikikiNiveau 7
Le balai
C’est un humble balai de chiendent, trop dur
Pour une chambre ou pour la peinture d’un mur.
L’usage en est navrant et ne vaut pas qu’on rie.
Racine prise à quelque ancienne prairie
Son crin inerte sèche : et son manche a blanchi.
Tel un bois d’île à la canicule rougi.
La cordelette semble une tresse gelée.
J’aime de cet objet la saveur désolée
Et j’en voudrais laver tes larges bords de lait,
Ô Lune où l’esprit de nos Sœurs mortes se plaît.
Arthur Rimbaud
C’est un humble balai de chiendent, trop dur
Pour une chambre ou pour la peinture d’un mur.
L’usage en est navrant et ne vaut pas qu’on rie.
Racine prise à quelque ancienne prairie
Son crin inerte sèche : et son manche a blanchi.
Tel un bois d’île à la canicule rougi.
La cordelette semble une tresse gelée.
J’aime de cet objet la saveur désolée
Et j’en voudrais laver tes larges bords de lait,
Ô Lune où l’esprit de nos Sœurs mortes se plaît.
Arthur Rimbaud
- furordominiNiveau 1
Merci.
"Racine prise à quelque ancienne prairie" cela me rappelle vaguement une image similaire, un objet en bois rendu vivant à travers l'évocation de sa vie antèrieure, lorsque le bois dont il est fait était encore un arbre abritant des oiseaux...
"Racine prise à quelque ancienne prairie" cela me rappelle vaguement une image similaire, un objet en bois rendu vivant à travers l'évocation de sa vie antèrieure, lorsque le bois dont il est fait était encore un arbre abritant des oiseaux...
- KirikikiNiveau 7
La boîte à chaussure de Danilo Michelini
Dans une vieille boîte à chaussure
J’ai découvert empilées pêle-mêle
Des photos, transposition fidèles
De nos moments
Que la pellicule,
Sensible à tant de joie,
Avait figé pour l’éternité
à l’insu du temps qui court.
Avec les même gestes
Et les même caresses
J’ai tourné une à une
Comme des blessures
Ces images qui me faisait revivre
Des scènes de tendresse
Que j’avais presque oubliées
La force de la mémoire
A redonné vie à ces images muettes
En recomposant les petits détails,
Les mots, les sourires, la joie
Avec tant de réalité
Que j’avais l’impression
D’entendre nos voix
Et de revivre vraiment
Ce merveilleux temps d’autrefois.
Ma boîte à chaussure
A maintenant une serrure
Que je ferme à double tour
Elle contient un trésor
Ce n’est pas de l’or
Mais de l’amour
Et tout notre bonheur.
On ne peut le découvrir
Que si on a la clé
Il n’y en a qu’une
Et elle est bien gardée
J'aime beaucoup mais le contenu est sans doute plus à l'honneur que le contenant ?!
Dans une vieille boîte à chaussure
J’ai découvert empilées pêle-mêle
Des photos, transposition fidèles
De nos moments
Que la pellicule,
Sensible à tant de joie,
Avait figé pour l’éternité
à l’insu du temps qui court.
Avec les même gestes
Et les même caresses
J’ai tourné une à une
Comme des blessures
Ces images qui me faisait revivre
Des scènes de tendresse
Que j’avais presque oubliées
La force de la mémoire
A redonné vie à ces images muettes
En recomposant les petits détails,
Les mots, les sourires, la joie
Avec tant de réalité
Que j’avais l’impression
D’entendre nos voix
Et de revivre vraiment
Ce merveilleux temps d’autrefois.
Ma boîte à chaussure
A maintenant une serrure
Que je ferme à double tour
Elle contient un trésor
Ce n’est pas de l’or
Mais de l’amour
Et tout notre bonheur.
On ne peut le découvrir
Que si on a la clé
Il n’y en a qu’une
Et elle est bien gardée
J'aime beaucoup mais le contenu est sans doute plus à l'honneur que le contenant ?!
- furordominiNiveau 1
Merci, je ne connaissais pas et ce travail de "résurrection" d'émotions enfouies fait écho au spectacle auquel j'ai emmené ma classe et qui a été à l'origine de ma séquence.
Mais ce que je recherche en priorité ce sont des poèmes qui illustrent de manières différentes de réanchanter le quotidien parce que l'auteur refuse de s'enfermer dans une vision habituelle des choses: ça c'est un machin et ça sert à ça. Dans le cas de photos il ne s'agit pas à proprement parler d'un dépassement ou d'un détournement de l'usage normal que d'évoquer les souvenirs qui resurgissent.
Mais ce que je recherche en priorité ce sont des poèmes qui illustrent de manières différentes de réanchanter le quotidien parce que l'auteur refuse de s'enfermer dans une vision habituelle des choses: ça c'est un machin et ça sert à ça. Dans le cas de photos il ne s'agit pas à proprement parler d'un dépassement ou d'un détournement de l'usage normal que d'évoquer les souvenirs qui resurgissent.
- retraitéeDoyen
Le cageot
A mi-chemin de la cage au cachot la langue française a cageot, simple caissette à claire-voie vouée au transport de ces fruits qui de la moindre suffocation font à coup sûr une maladie.
Agencé de façon qu'au terme de son usage il puisse être brisé sans effort, il ne sert pas deux fois. Ainsi dure-t-il moins encore que les denrées fondantes ou nuageuses qu'il enferme.
A tous les coins de rues qui aboutissent aux halles, il luit alors de l'éclat sans vanité du bois blanc. Tout neuf encore, et légèrement ahuri d'être dans une pose maladroite à la voirie jeté sans retour, cet objet est en somme des plus sympathiques - sur le sort duquel il convient toutefois de ne s'appesantir longuement.
(F. Ponge, Le Parti pris des choses, 1942)
Le mimosa
Sur fond d'azur le voici, comme un personnage de la comédie italienne, avec un rien d'histrionisme saugrenu, poudré comme Pierrot, dans son costume à pois jaunes, le mimosa.
Mais ce n'est pas un arbuste lunaire : plutôt solaire, multisolaire…
Un caractère d'une naïve gloriole, vite découragé.
Chaque grain n'est aucunement lisse, mais formé de poils soyeux, un astre si l'on veut, étoilé au maximum.
Les feuilles ont l'air de grandes plumes, très légères et cependant très accablées d'elles-mêmes ; plus attendrissantes dès lors que d'autres palmes, par là aussi très distinguées. Et pourtant, il ya quelque chose actuellement vulgaire dans l'idée du mimosa ; c'est une fleur qui vient d'être vulgarisée.
… Comme dans tamaris il y a tamis, dans mimosa il y a mima.
F. Ponge, La Rage de l'expression, 1952
L'huître
L'huître, de la grosseur d'un galet moyen, est d'une apparence plus rugueuse, d'une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C'est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l'ouvrir : il faut alors la tenir au creux d'un torchon, se servir d'un couteau ébréché et peu franc, s'y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s'y coupent, s'y cassent les ongles : c'est un travail grossier. Les coups qu'on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d'une sorte de halos.
A l'intérieur l'on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d'en dessus s'affaissent sur les cieux d'en dessous, pour ne plus former qu'une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l'odeur et à la vue, frangé d'une dentelle noirâtre sur les bords.
Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d'où l'on trouve aussitôt à s'orner.
F. Ponge, Le Parti pris des choses, 1942
Le verre d'eau
Le mot VERRE D'EAU serait en quelque sorte adéquat à l'objet qu'il désigne… Commençant par un V, finissant par un U, les deux seules lettres en forme de vase ou de verre. Par ailleurs, j'aime assez que dans VERRE, après la forme (donnée par V), soit donnée la matière par les deux syllabes ER RE, parfaitement symétriques comme si, placées de part et d'autre de la paroi du verre, l'une à l'intérieur, l'autre à l'extérieur, elles se reflétaient l'une en l'autre […]
(F. Ponge, Le Grand Recueil)
A mi-chemin de la cage au cachot la langue française a cageot, simple caissette à claire-voie vouée au transport de ces fruits qui de la moindre suffocation font à coup sûr une maladie.
Agencé de façon qu'au terme de son usage il puisse être brisé sans effort, il ne sert pas deux fois. Ainsi dure-t-il moins encore que les denrées fondantes ou nuageuses qu'il enferme.
A tous les coins de rues qui aboutissent aux halles, il luit alors de l'éclat sans vanité du bois blanc. Tout neuf encore, et légèrement ahuri d'être dans une pose maladroite à la voirie jeté sans retour, cet objet est en somme des plus sympathiques - sur le sort duquel il convient toutefois de ne s'appesantir longuement.
(F. Ponge, Le Parti pris des choses, 1942)
Le mimosa
Sur fond d'azur le voici, comme un personnage de la comédie italienne, avec un rien d'histrionisme saugrenu, poudré comme Pierrot, dans son costume à pois jaunes, le mimosa.
Mais ce n'est pas un arbuste lunaire : plutôt solaire, multisolaire…
Un caractère d'une naïve gloriole, vite découragé.
Chaque grain n'est aucunement lisse, mais formé de poils soyeux, un astre si l'on veut, étoilé au maximum.
Les feuilles ont l'air de grandes plumes, très légères et cependant très accablées d'elles-mêmes ; plus attendrissantes dès lors que d'autres palmes, par là aussi très distinguées. Et pourtant, il ya quelque chose actuellement vulgaire dans l'idée du mimosa ; c'est une fleur qui vient d'être vulgarisée.
… Comme dans tamaris il y a tamis, dans mimosa il y a mima.
F. Ponge, La Rage de l'expression, 1952
L'huître
L'huître, de la grosseur d'un galet moyen, est d'une apparence plus rugueuse, d'une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C'est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l'ouvrir : il faut alors la tenir au creux d'un torchon, se servir d'un couteau ébréché et peu franc, s'y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s'y coupent, s'y cassent les ongles : c'est un travail grossier. Les coups qu'on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d'une sorte de halos.
A l'intérieur l'on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d'en dessus s'affaissent sur les cieux d'en dessous, pour ne plus former qu'une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l'odeur et à la vue, frangé d'une dentelle noirâtre sur les bords.
Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d'où l'on trouve aussitôt à s'orner.
F. Ponge, Le Parti pris des choses, 1942
Le verre d'eau
Le mot VERRE D'EAU serait en quelque sorte adéquat à l'objet qu'il désigne… Commençant par un V, finissant par un U, les deux seules lettres en forme de vase ou de verre. Par ailleurs, j'aime assez que dans VERRE, après la forme (donnée par V), soit donnée la matière par les deux syllabes ER RE, parfaitement symétriques comme si, placées de part et d'autre de la paroi du verre, l'une à l'intérieur, l'autre à l'extérieur, elles se reflétaient l'une en l'autre […]
(F. Ponge, Le Grand Recueil)
- retraitéeDoyen
LA BOUGIE
par Francis Ponge
La nuit parfois ravive une plante singulière dont la lueur décompose les chambres meublées en massifs d'ombre.
Sa feuille d'or tient impassible au creux d'une colon-nette d'albâtre par un pédoncule très noir.
Les papillons miteux l'assaillent de préférence à la lune trop haute, qui vaporise les bois. Mais brûlés aussitôt ou vannés dans la bagarre, tous
frémissent aux bords d'une frénésie voisine de la stupeur.
Cependant la bougie, par le vacillement des clartés sur le livre au brusque dégagement des fumées originales encourage le lecteur, — puis s'incline sur son assiette et se
noie dans son aliment.
-
par Francis Ponge
La nuit parfois ravive une plante singulière dont la lueur décompose les chambres meublées en massifs d'ombre.
Sa feuille d'or tient impassible au creux d'une colon-nette d'albâtre par un pédoncule très noir.
Les papillons miteux l'assaillent de préférence à la lune trop haute, qui vaporise les bois. Mais brûlés aussitôt ou vannés dans la bagarre, tous
frémissent aux bords d'une frénésie voisine de la stupeur.
Cependant la bougie, par le vacillement des clartés sur le livre au brusque dégagement des fumées originales encourage le lecteur, — puis s'incline sur son assiette et se
noie dans son aliment.
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- OudemiaBon génie
As-tu bien compris quel est cet usage navrant ?furordomini a écrit:Merci.
"Racine prise à quelque ancienne prairie" cela me rappelle vaguement une image similaire, un objet en bois rendu vivant à travers l'évocation de sa vie antèrieure, lorsque le bois dont il est fait était encore un arbre abritant des oiseaux...
- olive-in-oilSage
Un poème que j'ai appris au collège en 4ème :
Le buffet
C'est un large buffet sculpté ; le chêne sombre,
Très vieux, a pris cet air si bon des vieilles gens ;
Le buffet est ouvert, et verse dans son ombre
Comme un flot de vin vieux, des parfums engageants ;
Tout plein, c'est un fouillis de vieilles vieilleries,
De linges odorants et jaunes, de chiffons
De femmes ou d'enfants, de dentelles flétries,
De fichus de grand'mère où sont peints des griffons ;
- C'est là qu'on trouverait les médaillons, les mèches
De cheveux blancs ou blonds, les portraits, les fleurs sèches
Dont le parfum se mêle à des parfums de fruits.
- Ô buffet du vieux temps, tu sais bien des histoires,
Et tu voudrais conter tes contes, et tu bruis
Quand s'ouvrent lentement tes grandes portes noires.
Arthur Rimbaud
Le buffet
C'est un large buffet sculpté ; le chêne sombre,
Très vieux, a pris cet air si bon des vieilles gens ;
Le buffet est ouvert, et verse dans son ombre
Comme un flot de vin vieux, des parfums engageants ;
Tout plein, c'est un fouillis de vieilles vieilleries,
De linges odorants et jaunes, de chiffons
De femmes ou d'enfants, de dentelles flétries,
De fichus de grand'mère où sont peints des griffons ;
- C'est là qu'on trouverait les médaillons, les mèches
De cheveux blancs ou blonds, les portraits, les fleurs sèches
Dont le parfum se mêle à des parfums de fruits.
- Ô buffet du vieux temps, tu sais bien des histoires,
Et tu voudrais conter tes contes, et tu bruis
Quand s'ouvrent lentement tes grandes portes noires.
Arthur Rimbaud
- OudemiaBon génie
Appris en 6e (à l'époque c'était au lycée ) !
La Salle à manger
Il y a une armoire à peine luisante
qui a entendu les voix de mes grand-tantes,
qui a entendu la voix de mon grand-père,
qui a entendu la voix de mon père.
À ces souvenirs l’armoire est fidèle.
On a tort de croire qu’elle ne sait que se taire,
car je cause avec elle.
Il y a aussi un coucou en bois,
Je ne sais pourquoi il n’a plus de voix.
Je ne veux pas le lui demander.
Peut-être bien qu’elle est cassée,
la voix qui était dans son ressort,
tout bonnement comme celle des morts.
Il y a aussi un vieux buffet
qui sent la cire, la confiture,
la viande, le pain et les poires mûres.
C’est un serviteur fidèle qui sait
qu’il ne doit rien nous voler.
Il est venu chez moi bien des hommes et des femmes
qui n’ont pas cru à ces petites âmes.
Et je souris que l’on me pense seul vivant
quand un visiteur me dit en entrant :
– Comment allez-vous, monsieur Jammes ?
Francis JAMMES.
La Salle à manger
Il y a une armoire à peine luisante
qui a entendu les voix de mes grand-tantes,
qui a entendu la voix de mon grand-père,
qui a entendu la voix de mon père.
À ces souvenirs l’armoire est fidèle.
On a tort de croire qu’elle ne sait que se taire,
car je cause avec elle.
Il y a aussi un coucou en bois,
Je ne sais pourquoi il n’a plus de voix.
Je ne veux pas le lui demander.
Peut-être bien qu’elle est cassée,
la voix qui était dans son ressort,
tout bonnement comme celle des morts.
Il y a aussi un vieux buffet
qui sent la cire, la confiture,
la viande, le pain et les poires mûres.
C’est un serviteur fidèle qui sait
qu’il ne doit rien nous voler.
Il est venu chez moi bien des hommes et des femmes
qui n’ont pas cru à ces petites âmes.
Et je souris que l’on me pense seul vivant
quand un visiteur me dit en entrant :
– Comment allez-vous, monsieur Jammes ?
Francis JAMMES.
- OudemiaBon génie
C'est à cause du tien que je me suis souvenue du mien !
- AnacycliqueÉrudit
Cocteau, "Le rappel à l'ordre"
Tardieu "Outils posés sur une table",
Prévert, "Inventaire"
Guillevic, "Un marteau", "Un bahut", "Un mur"
G. Nouveau, "Le peigne"
Nelligan, "Le salon"
Peut-être "Ma chambre", de Desbordes-valmore
Breton, "poème objet" :lol:
Delerm, "L'odeur des pommes", "Un couteau dans la poche" etc., il y en a d'autres.
Baudelaire, "Une Charogne"
Vian, "La complainte du progrès"
Je cherche encore.
[Edit : j'ai dû faire une mauvaise manip... c'est tout bleu, tiens :lol: ]
_________________
"Faire ce que l'on dit et dire ce que l'on fait. Passer aux actes afin de faire sa part."
- furordominiNiveau 1
Bonjour, merci:cheers: en particulier à ceux qui ont pris la peine de me répondre.Je vous réponds tardivement car je souffre de problèmes de connexion internet, j'habite à la campagne, sans voisins pour se plaindre avec moi auprès du fournisseur lorsqu'il n'honore pas ses engagements:furieux: .
Bref,j'ai trouvé aussi "Les objets contiennent l'infini" de Claude Royet-Journoud, et je continue à chercher ds l'œuvre de Bonnefoy et char...
Bref,j'ai trouvé aussi "Les objets contiennent l'infini" de Claude Royet-Journoud, et je continue à chercher ds l'œuvre de Bonnefoy et char...
- yphrogEsprit éclairé
il y a aussi quelques poètes moins bien connus, comme
- auteurs inconnus:
The computer swallowed grandma
just up and into the blue.
She pressed the 'control' and 'enter' key,
her windows zapped from view.
She's gone beyond the blue screen,
The thought just makes us squirm,
her wrangling with a virus,
or being eaten by a worm.
We've searched through the recycle bins
And files of many types;
We've even resurrected drives,
But no-one's in the pipes.
In desperation, we asked Jeeves
Our queries to refine.
His answer firm and glassy came:
She's gone unseen online.
Still, if inside your 'Outlook'
Moma you chance to see,
Please 'Copy', 'Scan' and 'Paste' her back
and forward on to me!
- AlcyoneFidèle du forum
Chez Bonnefoy, tu peux voir "Le puits", "La branche", "Les arbres", "Les pommes", "La charrue", "Les flambeaux", "Le tout, le rien", "La seule rose"...
- furordominiNiveau 1
je réponds un peu tardivement:oops:
Merci beaucoup je vais me pencher sur ces poèmes.
Merci beaucoup je vais me pencher sur ces poèmes.
- CéciliaNiveau 8
Je suis en train d'élaborer une séquence sur la même idée, élargie aux éléments du quotidien, plutôt qu'aux seuls objets, puisque je voudrais commencer par "Je vous donne des œufs", de Ronsard. Quelqu'un a-t-il déjà travaillé ce sonnet?
- Nouveau thème pour l'épreuve de culture générale en BTS : "Les objets cultes, le culte des objets".
- [6e] Nouvelle séquence poésie : poésie et réel.
- GDT poésie 1ère: poésie baroque ou engagée?
- 26 août 2013 - Interview de V. Peillon dans les quotidiens du groupe Ebra (Le Progrès, Le Dauphiné Libéré, L'Est républicain...)
- [6ème] réflexion sur la poésie : qu'est-ce que la poésie ?
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