- MauvetteÉrudit
Bonjour à tous,
Nous organisons un devoir commun en 4e et nous avons choisi un extrait de "Boitelle".
Nous voulions faire une dictée dans le prolongement. J'ai pensé à "Au champs" mais vu que je l'étudie en classe, ça ne sera pas vraiment équitable par rapport aux autres classes. Avez-vous des idées de nouvelles dans lesquelles je pourrais piocher cela ? Ou même un extrait adapté pour une dictée ?
Nous organisons un devoir commun en 4e et nous avons choisi un extrait de "Boitelle".
Nous voulions faire une dictée dans le prolongement. J'ai pensé à "Au champs" mais vu que je l'étudie en classe, ça ne sera pas vraiment équitable par rapport aux autres classes. Avez-vous des idées de nouvelles dans lesquelles je pourrais piocher cela ? Ou même un extrait adapté pour une dictée ?
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Je vais bien, ne t'en fais pas
- Singing in The RainHabitué du forum
Dictée sur l’imparfait : un jour de marché décrit dans La Ficelle de Maupassant.
Sur toutes les routes autour de Goderville, les paysans et leurs femmes s’en venaient vers le bourg, car c’était jour de marché. Les mâles allaient, à pas tranquilles (…) Leur blouse bleue (…) semblait un ballon prêt à s’envoler, d’où sortait une tête, deux bras et deux pieds.
Les uns tiraient au bout d’une corde une vache, un veau. Et leurs femmes, derrière l’animal, lui fouettaient les reins d’une branche encore garnie de feuilles, pour hâter sa marche. Elles portaient au bras de larges paniers d’où sortaient des têtes de poulets par-ci, des têtes de canards par-là. Et elles marchaient d’un pas plus court et plus vif que leurs hommes. Puis un char à bancs passait, au trot saccadé d’un bidet, secouant étrangement deux hommes assis côte à côte et une femme dans le fond du véhicule, dont elle tenait le bord pour atténuer les durs cahots.
Sur la place de Goderville, c’était une foule, une cohue d’humains et de bêtes mélangés. Les cornes des bœufs, les hauts chapeaux à longs poils des paysans riches et les coiffes des paysannes émergeaient à la surface de l’assemblée. Et les voix criardes, aiguës, glapissantes, formaient une clameur continue et sauvage que dominait parfois un grand éclat poussé par la robuste poitrine d’un campagnard en gaieté, ou le long meuglement d’une vache attachée au mur d’une maison. Tout cela sentait l’étable, le lait et le fumier, le foin et la sueur, dégageait cette saveur aigre, affreuse, humaine et bestiale, particulière aux gens des champs.
Sur toutes les routes autour de Goderville, les paysans et leurs femmes s’en venaient vers le bourg, car c’était jour de marché. Les mâles allaient, à pas tranquilles (…) Leur blouse bleue (…) semblait un ballon prêt à s’envoler, d’où sortait une tête, deux bras et deux pieds.
Les uns tiraient au bout d’une corde une vache, un veau. Et leurs femmes, derrière l’animal, lui fouettaient les reins d’une branche encore garnie de feuilles, pour hâter sa marche. Elles portaient au bras de larges paniers d’où sortaient des têtes de poulets par-ci, des têtes de canards par-là. Et elles marchaient d’un pas plus court et plus vif que leurs hommes. Puis un char à bancs passait, au trot saccadé d’un bidet, secouant étrangement deux hommes assis côte à côte et une femme dans le fond du véhicule, dont elle tenait le bord pour atténuer les durs cahots.
Sur la place de Goderville, c’était une foule, une cohue d’humains et de bêtes mélangés. Les cornes des bœufs, les hauts chapeaux à longs poils des paysans riches et les coiffes des paysannes émergeaient à la surface de l’assemblée. Et les voix criardes, aiguës, glapissantes, formaient une clameur continue et sauvage que dominait parfois un grand éclat poussé par la robuste poitrine d’un campagnard en gaieté, ou le long meuglement d’une vache attachée au mur d’une maison. Tout cela sentait l’étable, le lait et le fumier, le foin et la sueur, dégageait cette saveur aigre, affreuse, humaine et bestiale, particulière aux gens des champs.
- Singing in The RainHabitué du forum
EXTRAIT de "Pierrot" Mme Lefèvre était une paysanne raffinée. Elle avait pour servante une brave campagnarde toute simple nommée Rose. Les deux femmes solitaires habitaient une petite maison à volets verts, le long d’une route, en Normandie. Comme elles possédaient, devant l’habitation, un étroit jardin, elles cultivaient quelques légumes avec application et soin. Or, une nuit, on leur vola une douzaine d’oignons. Dès que Rose s’aperçut du larcin, elle courut prévenir sa maîtresse qui descendit en jupe de laine. On avait volé leurs légumes ! Le bruit du vol se répandit. Les voisins arrivèrent, constatèrent, discutèrent. Un fermier leur offrit ce conseil : « Vous devriez avoir un chien ».
- MauvetteÉrudit
La deuxième est parfaite. Merci happy flower !
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Je vais bien, ne t'en fais pas
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