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- InstructeurpublicFidèle du forum
Honnêtement je sais pas combien il a eu de retour pour ses fiches mais le gars avait des crevasses sous les yeux.Marcel Khrouchtchev a écrit:Instructeurpublic a écrit:Y avait un type à mon époque qui faisait une option sur l'orient médiéval, un jeune. Il devait être seul dans son délire et on devait être une centaine à son TD. Il nous avait filé des fiches de lecture à faire pour qu'on ait une note.
- JulHabitué du forum
L'excellence française sans doute! "C'est la vie"...Docteur OX a écrit:C'est génial, des centaines de milliers d'intellos, de cerveaux, de bac +15 dans notre merveilleux pays ! Nous allons être la matière grise du monde contemporain !
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Personne ne dit cela. Mais excuse-moi de te le dire, ironiser en une phrase lapidaire comme toi ou Docteur OK pouvez le faire, ce n'est ni constructif, ni vraiment pertinent. Les problèmes qui touchent l'Université sont complexes, souvent mêlés entre eux, et ne peuvent se résumer à ce que vous dénoncez facilement par sarcasmes.Reine Margot a écrit:mais non, le niveau monte!
- InstructeurpublicFidèle du forum
A l'époque déjà on appelait ça la "fac de rien". A un moment donné ça a dû se voir que le seul débouché c'était prof ou chômeur.Marcel Khrouchtchev a écrit:Or les baisses sont terribles dans la plupart des SHS et langues.
- JulHabitué du forum
PauvreYorick a écrit:Jul : « en grande partie » ??
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Mais tu peux te marrer! N'empêche que si on vient nous piquer nos diplômés, comme les libéraux en rigolent tous les jours, c'est peut-être qu'il n'y a pas que du mauvais (après, je reconnais que dans des disciplines comme la mienne, l'excellence est vraiment très rare. Mais elle n'a pas disparu).Jul a écrit:L'excellence française sans doute! "C'est la vie"...Docteur OX a écrit:C'est génial, des centaines de milliers d'intellos, de cerveaux, de bac +15 dans notre merveilleux pays ! Nous allons être la matière grise du monde contemporain !
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Bien d'accord. Mais cela n'explique pas ce que voulait dire Jul et qui est assez peu cohérent avec ce que l'on observe.Instructeurpublic a écrit:A l'époque déjà on appelait ça la "fac de rien". A un moment donné ça a du se voir que le seul débouché c'était prof ou chômeur.Marcel Khrouchtchev a écrit:Or les baisses sont terribles dans la plupart des SHS et langues.
- JulHabitué du forum
Bah, oui. Etait-ce même nécessaire de le préciser?Instructeurpublic a écrit:A l'époque déjà on appelait ça la "fac de rien". A un moment donné ça a dû se voir que le seul débouché c'était prof ou chômeur.Marcel Khrouchtchev a écrit:Or les baisses sont terribles dans la plupart des SHS et langues.
Les diplômés en sciences de l'université ne connaissent pas cet écueil, d'où la moindre hémorragie.
- InstructeurpublicFidèle du forum
Ah mais moi je suis pas en train de causer avec Jul làMarcel Khrouchtchev a écrit:Bien d'accord. Mais cela n'explique pas ce que voulait dire Jul et qui est assez peu cohérent avec ce que l'on observe.Instructeurpublic a écrit:A l'époque déjà on appelait ça la "fac de rien". A un moment donné ça a du se voir que le seul débouché c'était prof ou chômeur.Marcel Khrouchtchev a écrit:Or les baisses sont terribles dans la plupart des SHS et langues.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Oui, mais ça ne vise de toute façon pas le même public. Les pertes d'effectifs en histoire par exemple, on le voit aller en psycho ou en socio. Pas franchement plus porteur. Et pas franchement plus à l'abri des blocages.Jul a écrit:Bah, oui. Etait-ce même nécessaire de le préciser?Instructeurpublic a écrit:A l'époque déjà on appelait ça la "fac de rien". A un moment donné ça a dû se voir que le seul débouché c'était prof ou chômeur.Marcel Khrouchtchev a écrit:Or les baisses sont terribles dans la plupart des SHS et langues.
Les diplômés en sciences de l'université ne connaissent pas cet écueil, d'où la moindre hémorragie.
Bref, j'imagine que ça sert des idées politiques de croire cela, mais cela n'a aucune réalité sur le terrain universitaire.
- User17706Bon génie
Ce n'est pas tout à fait exact, ou du moins le raisonnement trouve une limite, parce que, sans disposer de chiffres complets, il me semble qu'il demeure d'assez gros effectifs dans des filières dont les débouchés ne sont pas, loin de là, en proportion (les cohortes de psycho, socio, info-com, culture & com., etc.).Instructeurpublic a écrit:A l'époque déjà on appelait ça la "fac de rien". A un moment donné ça a dû se voir que le seul débouché c'était prof ou chômeur.Marcel Khrouchtchev a écrit:Or les baisses sont terribles dans la plupart des SHS et langues.
@ Jul : c'est très sincèrement que je ne saisis pas du tout ton propos (ni son contenu ni son intention). Je ne décode tout simplement pas. (Pareil pour ReineMargot, du moins ici.) Il doit y avoir un bout de hors-champ auquel je n'ai pas accès.
je comprends à peu près autant que si tu disais que le volume des océans était en grande partie dû à la prochaine grève intersyndicale.
- JulHabitué du forum
Je ne voulais pas et ne voudrais pas te vexer, mais les étudiants et diplômés français qui s'expatrient sont plutôt des ingénieurs et autres diplômés de grandes écoles (HEC...) et pas de la fac.Marcel Khrouchtchev a écrit:Mais tu peux te marrer! N'empêche que si on vient nous piquer nos diplômés, comme les libéraux en rigolent tous les jours, c'est peut-être qu'il n'y a pas que du mauvais (après, je reconnais que dans des disciplines comme la mienne, l'excellence est vraiment très rare. Mais elle n'a pas disparu).Jul a écrit:L'excellence française sans doute! "C'est la vie"...Docteur OX a écrit:C'est génial, des centaines de milliers d'intellos, de cerveaux, de bac +15 dans notre merveilleux pays ! Nous allons être la matière grise du monde contemporain !
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Mais qui dit que les étudiants en plus qu'annonce cet article vont aller à la fac?Jul a écrit:Je ne voulais pas et ne voudrais pas te vexer, mais les étudiants et diplômés français qui s'expatrient sont plutôt des ingénieurs et autres diplômés de grandes écoles (HEC...) et pas de la fac.Marcel Khrouchtchev a écrit:Mais tu peux te marrer! N'empêche que si on vient nous piquer nos diplômés, comme les libéraux en rigolent tous les jours, c'est peut-être qu'il n'y a pas que du mauvais (après, je reconnais que dans des disciplines comme la mienne, l'excellence est vraiment très rare. Mais elle n'a pas disparu).Jul a écrit:L'excellence française sans doute! "C'est la vie"...
C'est vous qui avez immédiatement ironisé sur le fait que ces nouveaux étudiants seraient des clampins et des incapables. Or ce n'est pas sûr. Et tu ne me vexeras pas en ma disant que je ne forme pas l'élite. J'en suis suffisamment conscient quand je suis face à mes L1 d'histoire. Mais je m'en fiche, j'aime faire ça.
- InstructeurpublicFidèle du forum
Parce que c'est des filières où y a de la meuf !PauvreYorick a écrit:Ce n'est pas tout à fait exact, ou du moins le raisonnement trouve une limite, parce que, sans disposer de chiffres complets, il me semble qu'il demeure d'assez gros effectifs dans des filières dont les débouchés ne sont pas, loin de là, en proportion (les cohortes de psycho, socio, info-com, culture & com., etc.).Instructeurpublic a écrit:A l'époque déjà on appelait ça la "fac de rien". A un moment donné ça a dû se voir que le seul débouché c'était prof ou chômeur.Marcel Khrouchtchev a écrit:Or les baisses sont terribles dans la plupart des SHS et langues.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Dans ce cas il devrait y avoir beaucoup d'hommes aussi et ces filières cesseraient de facto d'être des filières "à meufs"Instructeurpublic a écrit:Parce que c'est des filières où y a de la meuf !PauvreYorick a écrit:Ce n'est pas tout à fait exact, ou du moins le raisonnement trouve une limite, parce que, sans disposer de chiffres complets, il me semble qu'il demeure d'assez gros effectifs dans des filières dont les débouchés ne sont pas, loin de là, en proportion (les cohortes de psycho, socio, info-com, culture & com., etc.).Instructeurpublic a écrit:A l'époque déjà on appelait ça la "fac de rien". A un moment donné ça a dû se voir que le seul débouché c'était prof ou chômeur.
- JulHabitué du forum
1) Tu sembles, implicitement, me prêter des idées et sympathies que je n'ai pas.Marcel Khrouchtchev a écrit:Oui, mais ça ne vise de toute façon pas le même public. Les pertes d'effectifs en histoire par exemple, on le voit aller en psycho ou en socio. Pas franchement plus porteur. Et pas franchement plus à l'abri des blocages.Jul a écrit:Bah, oui. Etait-ce même nécessaire de le préciser?Instructeurpublic a écrit:A l'époque déjà on appelait ça la "fac de rien". A un moment donné ça a dû se voir que le seul débouché c'était prof ou chômeur.
Les diplômés en sciences de l'université ne connaissent pas cet écueil, d'où la moindre hémorragie.
Bref, j'imagine que ça sert des idées politiques de croire cela, mais cela n'a aucune réalité sur le terrain universitaire.
2) Je n'ai aucun chiffres concrets sous la main, mais j'enseignais en fac à l'époque (2009-2010 me semble-t-il). Cela (l'hémorragie dans les UFR de sciences humaines) correspond à mon ressenti et à celui de collègues de l'époque et amis.
- InstructeurpublicFidèle du forum
Cétait aussi une remarque qualitative.Marcel Khrouchtchev a écrit:Dans ce cas il devrait y avoir beaucoup d'hommes aussi et ces filières cesseraient de facto d'être des filières "à meufs"Instructeurpublic a écrit:Parce que c'est des filières où y a de la meuf !PauvreYorick a écrit:Ce n'est pas tout à fait exact, ou du moins le raisonnement trouve une limite, parce que, sans disposer de chiffres complets, il me semble qu'il demeure d'assez gros effectifs dans des filières dont les débouchés ne sont pas, loin de là, en proportion (les cohortes de psycho, socio, info-com, culture & com., etc.).
J'espère que nos collègues femmes trainent pas dans le coin
:lol:
- JulHabitué du forum
Si tu aimes "faire ça", c'est ce qui compte. Il faut toujours aimer ce que l'on fait. Je le dis sans ironie.Marcel Khrouchtchev a écrit:Mais qui dit que les étudiants en plus qu'annonce cet article vont aller à la fac?Jul a écrit:Je ne voulais pas et ne voudrais pas te vexer, mais les étudiants et diplômés français qui s'expatrient sont plutôt des ingénieurs et autres diplômés de grandes écoles (HEC...) et pas de la fac.Marcel Khrouchtchev a écrit:Mais tu peux te marrer! N'empêche que si on vient nous piquer nos diplômés, comme les libéraux en rigolent tous les jours, c'est peut-être qu'il n'y a pas que du mauvais (après, je reconnais que dans des disciplines comme la mienne, l'excellence est vraiment très rare. Mais elle n'a pas disparu).
C'est vous qui avez immédiatement ironisé sur le fait que ces nouveaux étudiants seraient des clampins et des incapables. Or ce n'est pas sûr. Et tu ne me vexeras pas en ma disant que je ne forme pas l'élite. J'en suis suffisamment conscient quand je suis face à mes L1 d'histoire. Mais je m'en fiche, j'aime faire ça.
- User17706Bon génie
Bon, que le niveau global de la licence soit en chute libre en même temps que les effectifs dans certaines disciplines (mais le niveau chute moins dans les disciplines où les effectifs chutent le plus, sauf erreur), c'est plus ou moins avéré, il me semble.
Mais même si les effectifs étudiants étaient brutalement divisés par deux, il resterait quantité de disciplines dans lesquelles un recrutement massif d'enseignants s'imposerait.
Après, il y a des domaines dans lesquelles les facs françaises, ou du moins certaines, sont bonnes voire fort bonnes. Mais c'est sûr qu'il y a un grand écart très dur à gérer entre le niveau des arrivants, d'une part, et d'autre part l'exigence de maintien du niveau autour du niveau L3 / Master / Doctorat. Et l'une des manières de le faire, hélas, consiste à distribuer les diplômes, et de faire la sélection sur les mentions, ou les rapports de jury, etc. C'est sûr que c'est pas glorieux. Mais les contraintes sont si nombreuses qu'il est difficile d'imaginer sortir rapidement de cette situation.
Mais même si les effectifs étudiants étaient brutalement divisés par deux, il resterait quantité de disciplines dans lesquelles un recrutement massif d'enseignants s'imposerait.
Après, il y a des domaines dans lesquelles les facs françaises, ou du moins certaines, sont bonnes voire fort bonnes. Mais c'est sûr qu'il y a un grand écart très dur à gérer entre le niveau des arrivants, d'une part, et d'autre part l'exigence de maintien du niveau autour du niveau L3 / Master / Doctorat. Et l'une des manières de le faire, hélas, consiste à distribuer les diplômes, et de faire la sélection sur les mentions, ou les rapports de jury, etc. C'est sûr que c'est pas glorieux. Mais les contraintes sont si nombreuses qu'il est difficile d'imaginer sortir rapidement de cette situation.
- barègesÉrudit
La fin de l'article semble aller dans ce sens :Marcel Khrouchtchev a écrit:[
Mais qui dit que les étudiants en plus qu'annonce cet article vont aller à la fac?
Premiers bénéficiaires : les classes prépas (+2,9%) et l'université (+1,8%, soit 7.600 étudiants). Viennent ensuite les formations d'ingénieurs non universitaires (+1,6%) et les IUT (+0,3%), tandis que les BTS ont un nombre d'étudiants qui décroit de 0,6%. Une diminution qui s'explique par celle du nombre de bacheliers professionnels, vivier important des STS, pointe la note.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Eh bien je te confirme qu'en socio, psycho ou culture-comm, pas d’hémorragie.Jul a écrit:1) Tu sembles, implicitement, me prêter des idées et sympathies que je n'ai pas.Marcel Khrouchtchev a écrit:Oui, mais ça ne vise de toute façon pas le même public. Les pertes d'effectifs en histoire par exemple, on le voit aller en psycho ou en socio. Pas franchement plus porteur. Et pas franchement plus à l'abri des blocages.Jul a écrit:Bah, oui. Etait-ce même nécessaire de le préciser?
Les diplômés en sciences de l'université ne connaissent pas cet écueil, d'où la moindre hémorragie.
Bref, j'imagine que ça sert des idées politiques de croire cela, mais cela n'a aucune réalité sur le terrain universitaire.
2) Je n'ai aucun chiffres concrets sous la main, mais j'enseignais en fac à l'époque (2009-2010 me semble-t-il). Cela (l'hémorragie dans les UFR de sciences humaines) correspond à mon ressenti et à celui de collègues de l'époque et amis.
- EdgarNeoprof expérimenté
Pour y étudier quoi ?
- Docteur OXGrand sage
Sauf celle de l'argent public dépensé pour rien...Marcel Khrouchtchev a écrit:Eh bien je te confirme qu'en socio, psycho ou culture-comm, pas d’hémorragie.Jul a écrit:1) Tu sembles, implicitement, me prêter des idées et sympathies que je n'ai pas.Marcel Khrouchtchev a écrit:Oui, mais ça ne vise de toute façon pas le même public. Les pertes d'effectifs en histoire par exemple, on le voit aller en psycho ou en socio. Pas franchement plus porteur. Et pas franchement plus à l'abri des blocages.
Bref, j'imagine que ça sert des idées politiques de croire cela, mais cela n'a aucune réalité sur le terrain universitaire.
2) Je n'ai aucun chiffres concrets sous la main, mais j'enseignais en fac à l'époque (2009-2010 me semble-t-il). Cela (l'hémorragie dans les UFR de sciences humaines) correspond à mon ressenti et à celui de collègues de l'époque et amis.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
As-tu des chiffres de ce que coûte en argent public un de ces étudiants par rapport à d'autres filières?Docteur OX a écrit:Sauf celle de l'argent public dépensé pour rien...Marcel Khrouchtchev a écrit:Eh bien je te confirme qu'en socio, psycho ou culture-comm, pas d’hémorragie.Jul a écrit:1) Tu sembles, implicitement, me prêter des idées et sympathies que je n'ai pas.
2) Je n'ai aucun chiffres concrets sous la main, mais j'enseignais en fac à l'époque (2009-2010 me semble-t-il). Cela (l'hémorragie dans les UFR de sciences humaines) correspond à mon ressenti et à celui de collègues de l'époque et amis.
Sinon, ta logique c'est un peu "face je gagne, pile tu perds": tu parviens à dénigrer les SHS universitaires à la fois si elles perdent des étudiants et si elles en gagnent.
- philannDoyen
"donc face je perds et pile je perds"
Par ailleurs, Docteur OX quel mépris pour les SHS pour un prof d'histoire. Tes années fac furent elles si durent (ou bien n'y as-tu pas mis les pieds, préférant la voie royale: classe prépa normal sup' ?)
Si bcp se retrouvent à tort en SHS à la fac sans avoir un début d'idée du comment du pourquoi c'est peut-être aussi parce que l'orientation n'a jamais ressemblé à rien.
Je serais curieuse de savoir combien d'étudiants savent quel va être le contenu de leur première année avant même d'y être...
Par ailleurs, Docteur OX quel mépris pour les SHS pour un prof d'histoire. Tes années fac furent elles si durent (ou bien n'y as-tu pas mis les pieds, préférant la voie royale: classe prépa normal sup' ?)
Si bcp se retrouvent à tort en SHS à la fac sans avoir un début d'idée du comment du pourquoi c'est peut-être aussi parce que l'orientation n'a jamais ressemblé à rien.
Je serais curieuse de savoir combien d'étudiants savent quel va être le contenu de leur première année avant même d'y être...
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- RuthvenGuide spirituel
Il y a un double problème dans l'orientation à l'université :philann a écrit:
Si bcp se retrouvent à tort en SHS à la fac sans avoir un début d'idée du comment du pourquoi c'est peut-être aussi parce que l'orientation n'a jamais ressemblé à rien.
- d'une part, ces filières en SHS sont la voiture-balai pour ceux qui n'ont eu aucune autre affectation ; et plutôt que de s'inscrire dans une filière qu'ils connaissent déjà et où ils sont en échec et vu qu'il faut s'inscrire quelque part parce qu'avec un bac général ou techno on n'a pas de travail, ils tentent des domaines inconnus. Les départements eux-mêmes ne sont pas étrangers à ces afflux dans les débouchés qu'ils font miroiter sur leurs plaquettes (en particulier tout ce qui concerne les métiers de la com)
- d'autre part, il y a aussi de l'aveuglement volontaire chez les élèves de Terminale ; je suis dans un établissement où on guide vraiment les élèves pour l'orientation (le PP a 1h par semaine dans son emploi du temps pour y travailler avec les élèves, ils sont reçus avant APB en RV individuel par le PP, le proviseur et le COP ...). On a beau dire à certains élèves de ne pas aller dans une filière, de leur proposer des voies alternatives, rien n'y fait; ils pensent qu'un changement de matière suffira à les tirer de leur torpeur ou à stimuler leur réflexion (bon, c'est surtout vrai pour médecine et droit) ; et lorsqu'ils reviennent (c'est très surprenant, je ne connaissais pas ce phénomène des élèves qui reviennent avec nostalgie au lycée), ils reconnaissent qu'effectivement leur choix n'est pas judicieux.
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