Passer de l'entreprise privée à l'éducation nationale

Bonjour,

Récente dans la fonction de documentaliste, j'ai travaillée de nombreuses années en entreprise. Si certains ont vécu la même chose : comment avez-vous géré ce choc culturel ? Quels sont les pièges à éviter pour bien intégrer l'éducation nationale selon vous ?

Merci pour vos réponses,
Bon week-end

Quels sont les pièges à éviter pour bien intégrer l'éducation nationale selon vous ?

Eviter l'alcool en cas de déprime...

If_Then_Else a écrit:

Quels sont les pièges à éviter pour bien intégrer l'éducation nationale selon vous ?

Eviter l'alcool en cas de déprime...

Lol,j'aurais dit le contraire!
Bin bon courage,moi j'aurais tendance à quitter l'EN pour le privé.

Ne pas penser que tu vas avoir moins de travail, ne pas penser que tu vas avoir plus de vacances, ne pas attendre de reconnaissance ni d'aide de qui que ce soit (parents, administration) en cas de problème.
En entrant dans l'EN, j'ai vraiment eu l'impression de pénétrer au sein d'une machine, d'un monde froid et déshumanisé. Maintenant, ça va mieux.
Mon conseil : fais les choses pour toi.

En cas de demande de mutation, il faut bien se renseigner sur les modalités.

If_Then_Else a écrit:

Quels sont les pièges à éviter pour bien intégrer l'éducation nationale selon vous ?

Eviter l'alcool en cas de déprime...

tu m'as tuée là, mon ordi est criblé d'éclaboussures de thé c'est malin :lol: 

Enipheld a écrit:Bonjour,

Récente dans la fonction de documentaliste, j'ai travaillée de nombreuses années en entreprise. Si certains ont vécu la même chose : comment avez-vous géré ce choc culturel ? Quels sont les pièges à éviter pour bien intégrer l'éducation nationale selon vous ?

Merci pour vos réponses,
Bon week-end

Il est déjà trop tard, alors.
Rapproche-toi d'un syndicat.

Leclochard a écrit:

Enipheld a écrit:Bonjour,

Récente dans la fonction de documentaliste, j'ai travaillée de nombreuses années en entreprise. Si certains ont vécu la même chose : comment avez-vous géré ce choc culturel ? Quels sont les pièges à éviter pour bien intégrer l'éducation nationale selon vous ?

Merci pour vos réponses,
Bon week-end

Il est déjà trop tard, alors.
Rapproche-toi d'un syndicat.

+ 1 (et c'est une doc qui en ras le pompon qui vous le dit... Je précise que ce ne sont pas les gamins qui me gonflent, c'est tout le reste) !

Enipheld a écrit: Récente dans la fonction de documentaliste, j'ai travaillée de nombreuses années en entreprise. Si certains ont vécu la même chose : comment avez-vous géré ce choc culturel ? Quels sont les pièges à éviter pour bien intégrer l'éducation nationale selon vous ?

pièges ?  
la seule chose c'est de bien avoir conscience que ni les enjeux, ni le fonctionnement, ni les rapports hiérarchiques ne sont comparables ...

J'ai vécu le même changement.

Je conseillerais la prudence :
- bien prendre le temps d'observer avant de lancer quelque initiative que ce soit (au moins un an).
- rester discret, ne pas trop parler de son passé (plus ou moins apprécié).
- ne pas sous estimer le pouvoir de nuisance des petits chefs (principal, adjoint, inspection), une bonne dose de diplomatie est nécessaire.
- se syndiquer pour ne pas être seul en cas de pépin

En fait tout dépends si tu viens d'un pme ou d'une grosse structure, dans le deuxième cas il y a de nombreuses similarités, l'aspect fonction publique en plus.

Je conseillerais aussi de bien profiter de ce changement pour se mettre au sport, car c'est un métier où il faut avoir des moyens d'évacuer la pression.

J'ai fait le changement il y a 7 ans et je ne regrette rien. Je dois quand même avouer que j'ai fort apprécié le temps libre des vacances au début, mais que c'est comme tout on s'y habitue et j'ai moins la sensation d'être privilégié à présent, blasé moi ?

Lilypims a écrit:Ne pas penser que tu vas avoir moins de travail, ne pas penser que tu vas avoir plus de vacances, ne pas attendre de reconnaissance ni d'aide de qui que ce soit (parents, administration) en cas de problème.
En entrant dans l'EN, j'ai vraiment eu l'impression de pénétrer au sein d'une machine, d'un monde froid et déshumanisé. Maintenant, ça va mieux.
Mon conseil : fais les choses pour toi.

On utilise aussi le zoloft, le Lexomil, le xanax, le stilnox et l'imovane...
certains essaient le yoga...
sans rire

L'EN , ce n'est pas le paradis.
Mais bienvenue quand même !

trompettemarine a écrit:

Lilypims a écrit:Ne pas penser que tu vas avoir moins de travail, ne pas penser que tu vas avoir plus de vacances, ne pas attendre de reconnaissance ni d'aide de qui que ce soit (parents, administration) en cas de problème.
En entrant dans l'EN, j'ai vraiment eu l'impression de pénétrer au sein d'une machine, d'un monde froid et déshumanisé. Maintenant, ça va mieux.
Mon conseil : fais les choses pour toi.

On utilise aussi le zoloft, le Lexomil, le xanax, le stilnox et l'imovane...
certains essaient le yoga...
sans rire

L'EN , ce n'est pas le paradis.
Mais bienvenue quand même !

Plaît-il ?

C'était il y a longtemps, d'aucuns disent que le monde de l'entreprise a bien changé, mais la différence flagrante en ce qui me concerne c'est dans l'EN le manque total de reconnaissance pour le travail effectué.

J'ai effectué cette transition aussi, pour moi c'est ni plus ni moins qu'un changement d'entreprise.

de toutes parts :
-l'administration
-certains parents
-les professions libérales
-et même nos ministres !

Que s'est-il donc passé pour que nous soyons si mal considérés ?

Je suis d'accord pour le manque de reconnaissance et encore plus avec le Lexomil pour être opérationnelle le lendemain

Je ne sais pas mais moi j'évite de dire que je suis prof sinon la réponse que j'obtiens est : ah vous êtes toujours en vacances !!!

laure-gemma a écrit:Je suis d'accord pour le manque de reconnaissance et encore plus avec le Lexomil pour être opérationnelle le lendemain

+ deux cachets de guronsan juste avant le cours...

Tout à fait ou une bonne dose de café

Tout dépend si la machine à café du lycée fonctionne.

Oui exact mais c'est rare chez nous car on la bichonne

En effet: manque de reconnaissance totale dans l'EN et hors de l'EN; entrée dans un métier globalement détesté/jalousé par l'opinion publique; certains de tes proches vont te prendre pour une planquée. Impossibilité de faire comprendre à quelqu'un d'extérieur à l'EN ce que c'est que d'y bosser, et quel niveau de stress on peut atteindre, même dans le public...Impossibilité aussi de faire comprendre à quel point la gestion des élèves engendre de la fatigue. Bref, tu deviens aux yeux de beaucoup la paria de la société, même si tu fais bien ton travail. Et si tu parles de ton travail, on va te reprocher d'être obnubilée par l'EN (alors que les salariés du privé parlent aussi de leur boulot...).

Sinon, sache que dans un établissement, comme peut-être ailleurs, tout est répété déformé amplifié, donc la discrétion est en effet de mise.

ça dépend d'où tu viens ... Moi j'ai relâché la pression à l'EN : plus fliquée par ma chef qui mattait mon travail par dessus mon épaule ...
Quant à la reconnaissance, d'après ce que je vois autour de moi, il n'y en a nulle part...

Tu as raison en ce qui concerne la pression, ça dépend d'où l'on vient et où on atterrit!
En revanche, LA différence, c'est qu'on est catalogué comme feignant pas les autres!

bof, j'ai été cataloguée de plein d'autres trucs bien moins sympas dans le privé, alors ...
L'avis des autres, si on est bien dans son métier et dans ses choix, osef quoi.