- InvitéPasNiveau 9
Roxane, je suis désolée d'avoir été un peu ou trop braque.
Je voudrais expliquer certaines choses.
Les rendez-vous « obstétricaux » mensuels de base duraient minimum une heure et demie avec mes sf. A ceux-là s'ajoutaient les réunions (plusieurs heures par réunion) avec les deux sages-femmes, la psy, et les autres patientes ou ex patientes, ayant accouché chez elles ou après un transfert. Cela nous permettait encore une fois de réfléchir à toutes les possibilités, mais loin de nous inquiéter, ça nous renforçait puisque nous étions confrontées en douceur à toutes les possibilités.
A un moment j'ai dû être suivie à l'hôpital et ça ne m'a jamais posé souci, puisque pour moi c'était parfaitement justifié. Je n'ai jamais eu le sentiment que le suivi entamé avait été vain, c'était plutôt tout le contraire.
Je voudrais expliquer certaines choses.
En fait, le suivi dans la perspective de l'aad (j'abrégerai ainsi « accouchement à domicile) est tel que les contacts patiente sage-femme sont multipliés et plus longs que dans un suivi classique. Il faut que la sage-femme passe tout ce temps pour pouvoir détecter plus facilement les appréhensions, les manques, les excès qui pourraient entraver un travail physiologique (donc sain et sauf si on oppose le physiologique au pathologique). Ce travail n'est jamais vain, car au final il sert toujours à renforcer la patiente. Un très gros point du suivi aad, c'est la préparation des parents à l'éventualité de recourir à l'hôpital, qu'il faut l'accepter et toujours agir au mieux pour la santé du bébé et de la mère, et que ce mieux doit passer parfois par l'hôpital, bref, qu'on ne choisit pas un type d'accouchement de manière consumériste, car il y a toujours cette question de vie ou de mort. On n'improvise pas totalement quand il y a un transfert, car on en a bien parlé plusieurs fois avant. Les sf s'efforcent vraiment d'agir pour le mieux tout en écartant les risques de panique qui pourraient compliquer un travail déjà difficile.roxanne a écrit:Donc, si c'est pour finir de toute façon à la maternité, autant éviter que ça se fasse en plein accouchement, en urgence ..
Les rendez-vous « obstétricaux » mensuels de base duraient minimum une heure et demie avec mes sf. A ceux-là s'ajoutaient les réunions (plusieurs heures par réunion) avec les deux sages-femmes, la psy, et les autres patientes ou ex patientes, ayant accouché chez elles ou après un transfert. Cela nous permettait encore une fois de réfléchir à toutes les possibilités, mais loin de nous inquiéter, ça nous renforçait puisque nous étions confrontées en douceur à toutes les possibilités.
A un moment j'ai dû être suivie à l'hôpital et ça ne m'a jamais posé souci, puisque pour moi c'était parfaitement justifié. Je n'ai jamais eu le sentiment que le suivi entamé avait été vain, c'était plutôt tout le contraire.
Pili a écrit:Mais Roxanne , dans ton cas uns sage femme t'aurait fait passer par la case hôpital..voyant que le travail n'avançait pas .
Voilà. Il faut savoir que les protocoles des sf sont très stricts. Elles jouent leur vie, elles aussi. Elles sont hyper vigilantes.Pili a écrit:
Mais ce que je veux dire, c'est qu'une SF qui accouche à domicile est une professionnelle qui saura détecter le moment où une intervention médicalisée est nécessaire et dans ce cas, elle Dirigera sa patiente vers l'hôpital, je pense aux césariennes, aux accouchements qui s'eternisent et qui peuvent mettre des vies en danger.
Au contraire, elles étaient presque mieux suivie le jour J que d'autres femmes perdues dans une maternité usine .
- roxanneOracle
Ben, non, c'est le pédiatre qui l'a vu le lendemain en faisant la tournée, il voyait tous les nouveaux-nés , césa ou pas . J'ai lu le lien, on parle de la mère pas du bébé .Je pense qu'effectivement, la plupart du temps il n'y a pas de risques, de problèmes , tant mieux .Pour le petit pourcentage où un bébé ou sa mère auraient pu être sauvs à l'hopital , c'est tout de même prendre un risque , si minime soit-il .
- PosidonieNiveau 5
Allez, je m'incruste dans le débat! Chacun est en effet libre de faire ce qu'il veut, cependant il me parait évident qu'une femme qui accouche à la maison prend un risque (même si à priori minime) pour elle et son enfant. Perso (désolée pour le côté "moi je") je n'aurais pas aimé que ma mère choisisse d'accoucher à la maison car je pense que j'aurais le sentiment qu'elle aurait privilégié son confort par rapport à notre sécurité. Mais bon, ce n'est que mon avis.
- roxanneOracle
J'ai lu avec attention ta réponse .C'est sûr que par rapport à mon vécu et même à ma façon d'être, j'ai un peu du mal à comprendre cette décision même si évidemment je la respecte .C'est sûr que c'est une autre façon d'envisager la naissance, peut-être plus sereine .Passacaille a écrit:Roxane, je suis désolée d'avoir été un peu ou trop braque.
Je voudrais expliquer certaines choses.En fait, le suivi dans la perspective de l'aad (j'abrégerai ainsi « accouchement à domicile) est tel que les contacts patiente sage-femme sont multipliés et plus longs que dans un suivi classique. Il faut que la sage-femme passe tout ce temps pour pouvoir détecter plus facilement les appréhensions, les manques, les excès qui pourraient entraver un travail physiologique (donc sain et sauf si on oppose le physiologique au pathologique). Ce travail n'est jamais vain, car au final il sert toujours à renforcer la patiente. Un très gros point du suivi aad, c'est la préparation des parents à l'éventualité de recourir à l'hôpital, qu'il faut l'accepter et toujours agir au mieux pour la santé du bébé et de la mère, et que ce mieux doit passer parfois par l'hôpital, bref, qu'on ne choisit pas un type d'accouchement de manière consumériste, car il y a toujours cette question de vie ou de mort. On n'improvise pas totalement quand il y a un transfert, car on en a bien parlé plusieurs fois avant. Les sf s'efforcent vraiment d'agir pour le mieux tout en écartant les risques de panique qui pourraient compliquer un travail déjà difficile.roxanne a écrit:Donc, si c'est pour finir de toute façon à la maternité, autant éviter que ça se fasse en plein accouchement, en urgence ..
Les rendez-vous « obstétricaux » mensuels de base duraient minimum une heure et demie avec mes sf. A ceux-là s'ajoutaient les réunions (plusieurs heures par réunion) avec les deux sages-femmes, la psy, et les autres patientes ou ex patientes, ayant accouché chez elles ou après un transfert. Cela nous permettait encore une fois de réfléchir à toutes les possibilités, mais loin de nous inquiéter, ça nous renforçait puisque nous étions confrontées en douceur à toutes les possibilités.
A un moment j'ai dû être suivie à l'hôpital et ça ne m'a jamais posé souci, puisque pour moi c'était parfaitement justifié. Je n'ai jamais eu le sentiment que le suivi entamé avait été vain, c'était plutôt tout le contraire.Pili a écrit:Mais Roxanne , dans ton cas uns sage femme t'aurait fait passer par la case hôpital..voyant que le travail n'avançait pas .Voilà. Il faut savoir que les protocoles des sf sont très stricts. Elles jouent leur vie, elles aussi. Elles sont hyper vigilantes.Pili a écrit:
Mais ce que je veux dire, c'est qu'une SF qui accouche à domicile est une professionnelle qui saura détecter le moment où une intervention médicalisée est nécessaire et dans ce cas, elle Dirigera sa patiente vers l'hôpital, je pense aux césariennes, aux accouchements qui s'eternisent et qui peuvent mettre des vies en danger.
Au contraire, elles étaient presque mieux suivie le jour J que d'autres femmes perdues dans une maternité usine .
- AloysaNiveau 8
Je ne pourrais mieux dire !! (A te lire j ai l impression que nous avons été suivies par les mêmes SF !)Passacaille a écrit:Roxane, je suis désolée d'avoir été un peu ou trop braque.
Je voudrais expliquer certaines choses.En fait, le suivi dans la perspective de l'aad (j'abrégerai ainsi « accouchement à domicile) est tel que les contacts patiente sage-femme sont multipliés et plus longs que dans un suivi classique. Il faut que la sage-femme passe tout ce temps pour pouvoir détecter plus facilement les appréhensions, les manques, les excès qui pourraient entraver un travail physiologique (donc sain et sauf si on oppose le physiologique au pathologique). Ce travail n'est jamais vain, car au final il sert toujours à renforcer la patiente. Un très gros point du suivi aad, c'est la préparation des parents à l'éventualité de recourir à l'hôpital, qu'il faut l'accepter et toujours agir au mieux pour la santé du bébé et de la mère, et que ce mieux doit passer parfois par l'hôpital, bref, qu'on ne choisit pas un type d'accouchement de manière consumériste, car il y a toujours cette question de vie ou de mort. On n'improvise pas totalement quand il y a un transfert, car on en a bien parlé plusieurs fois avant. Les sf s'efforcent vraiment d'agir pour le mieux tout en écartant les risques de panique qui pourraient compliquer un travail déjà difficile.roxanne a écrit:Donc, si c'est pour finir de toute façon à la maternité, autant éviter que ça se fasse en plein accouchement, en urgence ..
Les rendez-vous « obstétricaux » mensuels de base duraient minimum une heure et demie avec mes sf. A ceux-là s'ajoutaient les réunions (plusieurs heures par réunion) avec les deux sages-femmes, la psy, et les autres patientes ou ex patientes, ayant accouché chez elles ou après un transfert. Cela nous permettait encore une fois de réfléchir à toutes les possibilités, mais loin de nous inquiéter, ça nous renforçait puisque nous étions confrontées en douceur à toutes les possibilités.
A un moment j'ai dû être suivie à l'hôpital et ça ne m'a jamais posé souci, puisque pour moi c'était parfaitement justifié. Je n'ai jamais eu le sentiment que le suivi entamé avait été vain, c'était plutôt tout le contraire.Pili a écrit:Mais Roxanne , dans ton cas uns sage femme t'aurait fait passer par la case hôpital..voyant que le travail n'avançait pas .Voilà. Il faut savoir que les protocoles des sf sont très stricts. Elles jouent leur vie, elles aussi. Elles sont hyper vigilantes.Pili a écrit:
Mais ce que je veux dire, c'est qu'une SF qui accouche à domicile est une professionnelle qui saura détecter le moment où une intervention médicalisée est nécessaire et dans ce cas, elle Dirigera sa patiente vers l'hôpital, je pense aux césariennes, aux accouchements qui s'eternisent et qui peuvent mettre des vies en danger.
Au contraire, elles étaient presque mieux suivie le jour J que d'autres femmes perdues dans une maternité usine .
Mais les aad sont méconnus du grand public, on en parle rarement et c est dommage car il subsiste des images dans l esprit des gens des accouchements de nos grands mères, qui n ont rien a voir (heureusement) avec ceux d aujourd'hui.
Sur la question de l intérêt de l enfant : personnellement j ai fait le choix des aad pour moi, oui, car je ne voulais plus cette violence que j avais ressentie a mon 1er accouchement, mais surtout pour mes enfants : je voulais pour eux une naissance douce et respectée, et cela passait par d abord un respect de mon corps a moi et de la physiologie de la naissance. Grâce a cela j ai pu faire naître deux "gros bébés" sans aucune intervention la ou, a l hôpital, on me prévoyait déclenchement, forceps voire césarienne, et pour l enfant aspiration, piqûre toutes les 4hs...
J ai bénéficié d une chance immense, celle de ce choix que je voudrais que les femmes continuent d avoir. C est trop précieux.
- InvitéPasNiveau 9
Roxanne : Oui, il y a un énorme travail sur les peurs.
J'aimerais développer et reprendre certains points de la discussion, pour dire comment ça se passe réellement et à quel point les sf et médecins aad et les autres pratiquent différemment .
Je précise que je ne suis ni pour ni contre l'hôpital, qui ne m'a pas spécialement traumatisée pour la naissance de mon aîné et qui m'a sauvé la vie (dans un autre contexte). Je suis passionnée par la grossesse et la naissance depuis mon enfance, j'ai beaucoup lu et lis toujours beaucoup sur ce sujet (revues spécialisées). J'en dirai plus quand je serai plus disponible.
Si ça vous intéresse, je peux vous recopier certains passages de mon dossier ?
Aloysa > C'est fort possible vu ta zone. C et A ?
J'aimerais développer et reprendre certains points de la discussion, pour dire comment ça se passe réellement et à quel point les sf et médecins aad et les autres pratiquent différemment .
Je précise que je ne suis ni pour ni contre l'hôpital, qui ne m'a pas spécialement traumatisée pour la naissance de mon aîné et qui m'a sauvé la vie (dans un autre contexte). Je suis passionnée par la grossesse et la naissance depuis mon enfance, j'ai beaucoup lu et lis toujours beaucoup sur ce sujet (revues spécialisées). J'en dirai plus quand je serai plus disponible.
Si ça vous intéresse, je peux vous recopier certains passages de mon dossier ?
Aloysa > C'est fort possible vu ta zone. C et A ?
- PosidonieNiveau 5
C'est vrai que selon l'équipe sur laquelle "on tombe" et surtout le nombre d'accouchements ayant lieu en même temps on ne s'occupe pas de nous de la même façon. On m'a rapporté des propos abominables (via l'infirmière de mon collège qui bossait avant dans un hôpital) qui avaient été tenus à des femmes en train d'accoucher, je peux comprendre qu'on n'ait pas envie de revivre ça... cela dit franchir le pas et accoucher à la maison... Mais les femmes doivent pouvoir choisir tout en étant parfaitement informées. Au passage, je salue toutes les sages femmes qui pour la très grande majorité font un super boulot. Elles ont bien raison de faire grève!
- MalagaModérateur
Certains complications qui surviennent durant l'accouchement restent tout de même imprévisibles et brutales (hémorragie brutale, embolie amniotique...) et nécessitent alors une prise en charge extrêmement rapide. Cette prise en charge sera forcément plus longue lors d'un accouchement à domicile qu'à l'hôpital.
C'est la même chose pour l'enfant qui vient de naître qui peut brutalement présenter un problème grave.
C'est la même chose pour l'enfant qui vient de naître qui peut brutalement présenter un problème grave.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- InvitéPasNiveau 9
Les hémorragies, même brutales, ne surviennent pas sans raisons...
- AloysaNiveau 8
Oui !! J étais aux réunions en 2006-7 et 2010-11Passacaille a écrit:
Aloysa > C'est fort possible vu ta zone. C et A ?
- InvitéPasNiveau 9
Alors on a dû se croiser ! ^^ Je venais avec une grande Anne-Sophie et son petit garçon.
- PosidonieNiveau 5
C'est une évidence! Mais ces raisons ne sont pas toutes prévisibles.Passacaille a écrit:Les hémorragies, même brutales, ne surviennent pas sans raisons...
- AloysaNiveau 8
Je te copie/colle le passage du lien que j'ai donné plus haut à ce sujet :
Donc en fait il n'y a en soi aucune raison de ne pas défendre cette liberté non ?
en fait pour résumer le débat je dirais que pour toutes celles qui jugent tout cela trop "risqué" la question ne se pose même pas puisqu'elles ne sont pas candidates pour ce type d'accouchement. En fait la question se pose pour toutes les autres, celles qui voudraient bien, qui le souhaitent : il faut faire en sorte que pour elles, cela demeure possible ; cela n'enlève absolument rien aux autres de toute façon, au contraire même puisque cela libère de la place dans les hôpitaux et coûte infiniment moins cher à la sécurité sociale.L’urgence vitale découle souvent de l’intervention médicale dans le processus physiologique (déclenchement, péridurale, rupture artificielle de la poche des eaux…). Les risques sont donc moindres dans un accouchement à domicile où ces actes n’ont pas cours.
Voici les cas d’urgence vitale énumérés dans le dossier Ciane:
- Embolie amniotique: elle est imprévisible et inévitable, à domicile comme à l’hôpital. Le facteur de risque principal est le déclenchement. Même avec réanimation, 80% des cas sont d’issue fatale et la moitié des survivants ont des séquelles neurologiques.
- Procidence du cordon (descente du cordon avant le bébé): cela nécessite une césarienne en urgence, et un transfert SAMU est nécessaire. Le plus souvent cela est dü à une rupture artificielle de la poche des eaux ou bien grossesses gémellaires. (pas le cas en AAD)
- Hémorragie de la délivrance: urgence vitale si la perte est supérieure à 1 litre de sang. 1 ère cause de décès maternel entre 2001 et 2006. Sur 68 cas étudiés 42 font suite à une césarienne ou extraction (ventouse, forceps …), 9 à un déclenchement, 2 grossesses non suivies (ni par une Sage-femme,ni par une structure hospitalière). Tous ces cas n’entrent donc pas dans le cadre de l’AAD. L’injection d’ocytocine de synthèse (non pratiquée à domicile) augmente de 2 à 6 fois les risques d’hémorragie. Une étude Anglaise a démontré qu’entre le domicile et des accouchements à bas risques dans un höpital, les risques d’hémorragie grave de la délivrance augmente de 2.5 fois à l’hôpital. Le risque n’étant pas nul, un transfert optimal diminuera donc les risques de séquelles.
- AVC: Ils ont souvent lieu pendant la grossesse ou bien la première semaine après l’accouchement.
- Souffrance fœtale aiguë: elle peut avoir lieu pendant ou après l’accouchement. La diminution du risque est basée sur la surveillance et sur la qualité des décisions précoces de la sage femme. Le risque de souffrance fœtale augmente avec les grossesse à risque, malformations, mais aussi avec certains actes (accélération artificielle de l’accouchement, péridurale, extraction instrumentale…) qui ne concernent pas l’AAD. Le risque est tout de même présent et un transfert précoce si la sage femme le juge nécessaire permet de diminuer les risques.
Le rôle de la coordination dans le transfert domicile hôpital est donc primordial pour diminuer au mieux tous les risques éventuels.
Donc en fait il n'y a en soi aucune raison de ne pas défendre cette liberté non ?
- roxanneOracle
Non, je ne vais pas la défendre ni l'empêcher d'ailleurs .Mais je ne vais pas m'indigner non plus du prix de l'assurance .
- MalagaModérateur
Exactement.roxanne a écrit:Non, je ne vais pas la défendre ni l'empêcher d'ailleurs .Mais je ne vais pas m'indigner non plus du prix de l'assurance .
Mais malheureusement, même avec une grossesse parfaitement suivie et un accouchement qui déroule naturellement (sans déclenchement, ni césarienne, ni forceps...), il peut y avoir un problème très grave et brutal qui nécessite des soins importants.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- InvitéPasNiveau 9
Quand on connaît la cause d'un mal, on peut faire de la prévention. Exemples de gestes (ou non gestes) préventifs de l'hémorragie post partum : maintenir une température correcte, ne pas déconcentrer la mère, et encore moins la contrarier. Trouver le moyen de vider la vessie pour l'expulsion. Laisser tranquille l'enfant et la mère les premiers instants, pour favoriser de bonnes contractions de délivrance. Ne pas injecter d'occytocine de synthèse, même au moment de l'expulsion de l'enfant (ce qui est souvent fait en douce). Ce ne sont que quelques exemples que je cite de mémoire à partir de tous les entretiens avec des sages-femmes, étudiants, et de mes livres et revues spécialisées.pepette13 a écrit:C'est une évidence! Mais ces raisons ne sont pas toutes prévisibles.Passacaille a écrit:Les hémorragies, même brutales, ne surviennent pas sans raisons...
Je ne pense pas qu'on puisse définir un accouchement naturel uniquement par la négative. On peux très bien faire un accouchement sans ceci ou cela sans qu'il soit "naturel" pour autant. Je parlerais plutôt d'accouchement physiologique, où la logique hormonale est respectée et favorisée. C'est peut très bien se passer à l'hôpital, c'est ce que faisait Odent à Pithiviers. Et ça peut très bien ne pas se produire à la maison : c'est ce qui est arrivé pendant longtemps dans notre pays et continue de se produire ailleurs. Partout en fait où on doit soumettre la femme à des conditions qui ne sont pas en adéquation avec ce que j'appellerai ses "impulsions de parturition". Ces impulsions-là, je n'ai pu les connaître véritablement qu'à mon deuxième accouchement. J'ai pourtant pas eu de forceps, d'épisio, de syntocinon, de déclenchement, de césarienne. (pour le premier accouchement). Je doute que les femmes qui accouchent pseudo naturellement à l'hôpital les connaissent davantage.Malaga a écrit:Exactement.roxanne a écrit:Non, je ne vais pas la défendre ni l'empêcher d'ailleurs .Mais je ne vais pas m'indigner non plus du prix de l'assurance .
Mais malheureusement, même avec une grossesse parfaitement suivie et un accouchement qui déroule naturellement (sans déclenchement, ni césarienne, ni forceps...), il peut y avoir un problème très grave et brutal qui nécessite des soins importants.
C'est bien dommage car ces impulsions sont des guides de survie.
edit / je poursuis mon idée :
par conséquent, un accouchement où on ne peut percevoir ces impulsions est un accouchement risqué.
- roxanneOracle
Bon, on a bien compris ton argumentation qui est intéressante même si elle est surprenante : l'accouchement "risqué" c'est celui de l'hôpital. C'est un peu vite oublier les siècles d'accouchement complétement naturels et le nombre d'enfants morts-nés et de mères mortes en couche . (même si j'ai bien compris que l'accouchement à la maison aujourd'hui n'a rien à voir avec ça ).Il y a une raison pour laquelle on a médicalisé l'accouchement et la grossesse .
- InvitéPasNiveau 9
Je pense qu'il n'y a pas eu un seul siècle d'accouchements complètement naturels. (J'ai pas l'impression d'avoir été vraiment comprise)roxanne a écrit:Bon, on a bien compris ton argumentation qui est intéressante même si elle est surprenante : l'accouchement "risqué" c'est celui de l'hôpital. C'est un peu vite oublier les siècles d'accouchement complétement naturels et le nombre d'enfants morts-nés et de mères mortes en couche . (même si j'ai bien compris que l'accouchement à la maison aujourd'hui n'a rien à voir avec ça ).Il y a une raison pour laquelle on a médicalisé l'accouchement et la grossesse .
Mes deux accouchements ont été médicalisés, sinon.
- dandelionVénérable
+1000 Franchement, l'objectif devrait être de permettre à tous d'être traités dignement à l'hôpital plutôt que de discuter de l'AAD qui concerne finalement extrêmement peu de personnes. L'accouchement 'naturel' (je ne comprends pas en effet Passacaille) c'était souvent la mort pour la mère et/ou l'enfant. Il faut aussi penser au nombre important de handicaps liés à des naissances difficiles: on n'a pas le temps devant la menace d'une lésion cérébrale.roxanne a écrit:Bon, on a bien compris ton argumentation qui est intéressante même si elle est surprenante : l'accouchement "risqué" c'est celui de l'hôpital. C'est un peu vite oublier les siècles d'accouchement complétement naturels et le nombre d'enfants morts-nés et de mères mortes en couche . (même si j'ai bien compris que l'accouchement à la maison aujourd'hui n'a rien à voir avec ça ).Il y a une raison pour laquelle on a médicalisé l'accouchement et la grossesse .
J'ai fait une hémorragie massive et je peux vous dire que c'est allé très très vite. Le problème étant que les hémorragies utérines sont des hémorragies très rapides.
- roxanneOracle
ce qui me gêne un peu dans ton discours c'est que tru fais de l'aad (je m'y mets aussi) la panacée , allant même jusqu'à dire que l'accouchement à l'hôpital ou clinique entraîne finalement plus de risques . Que tu te sois bien trouvée dans cette expérience et que tu la défendes et l'expliques (et c'est très intéressant d'apprendre , effectivement, ça peut ôter quelques clichés) c'est une chose, mais de là à dire qu'aller accoucher dans un milieu hopitalier c'est prendre des risques, c'est différent .Je crois aussi qu'aujourd'hui, on idéalise beaucoup l'accouchement, on veut le contrôler; une amie de ma soeur qui est gynéco lui a raconté que beaucoup de femmes venaient avec leur "projet de naissance" très détaillé parfois, sauf que la plupart du temps, rien ne se passe comme prévu .Passacaille a écrit:Je pense qu'il n'y a pas eu un seul siècle d'accouchements complètement naturels. (J'ai pas l'impression d'avoir été vraiment comprise)roxanne a écrit:Bon, on a bien compris ton argumentation qui est intéressante même si elle est surprenante : l'accouchement "risqué" c'est celui de l'hôpital. C'est un peu vite oublier les siècles d'accouchement complétement naturels et le nombre d'enfants morts-nés et de mères mortes en couche . (même si j'ai bien compris que l'accouchement à la maison aujourd'hui n'a rien à voir avec ça ).Il y a une raison pour laquelle on a médicalisé l'accouchement et la grossesse .
Mes deux accouchements ont été médicalisés, sinon.
- InvitéPasNiveau 9
Je crois qu'il y a des nuances de taille que je n'arrive pas à faire comprendre parce qu'il me semle que vous faites des assimilations entre ce que vous croyez naturel et ce qui l'est réellement.
Je suis embêtée parce que j'ai l'impression que vos réponses ne prennent pas en compte certains détails de mes explications. Si vous me lisez bien vous comprendrez que je n'oppose pas tant l'hôpital et la maison mais le physiologie et le patho (rien de bien original, c'est la thèse d'Odent qui se base sur Laborit et Niles Newton entre autres). Je soutiens comme vous qu'on peut très bien tomber dans le pathologique à la maison. J'ai dit aussi qu'on peut créer en hôpital les conditions favorables à la physiologie.
Je connais bien les dangers qu'on peut rencontrer. Je me renseigne vraiment beaucoup, vous savez.
edit : sur ce point :
je te renvoie à ce message :
https://www.neoprofs.org/t66968p40-les-sages-femmes-aussi-sont-en-greve-illimitee-depuis-le-16-octobre-2013#2227433
Je suis embêtée parce que j'ai l'impression que vos réponses ne prennent pas en compte certains détails de mes explications. Si vous me lisez bien vous comprendrez que je n'oppose pas tant l'hôpital et la maison mais le physiologie et le patho (rien de bien original, c'est la thèse d'Odent qui se base sur Laborit et Niles Newton entre autres). Je soutiens comme vous qu'on peut très bien tomber dans le pathologique à la maison. J'ai dit aussi qu'on peut créer en hôpital les conditions favorables à la physiologie.
Je connais bien les dangers qu'on peut rencontrer. Je me renseigne vraiment beaucoup, vous savez.
edit : sur ce point :
,roxanne a écrit:Je crois aussi qu'aujourd'hui, on idéalise beaucoup l'accouchement, on veut le contrôler; une amie de ma soeur qui est gynéco lui a raconté que beaucoup de femmes venaient avec leur "projet de naissance" très détaillé parfois, sauf que la plupart du temps, rien ne se passe comme prévu .
je te renvoie à ce message :
https://www.neoprofs.org/t66968p40-les-sages-femmes-aussi-sont-en-greve-illimitee-depuis-le-16-octobre-2013#2227433
je m'autocite, désolée a écrit:Un très gros point du suivi aad, c'est la préparation des parents à l'éventualité de recourir à l'hôpital, qu'il faut l'accepter et toujours agir au mieux pour la santé du bébé et de la mère, et que ce mieux doit passer parfois par l'hôpital, bref, qu'on ne choisit pas un type d'accouchement de manière consumériste, car il y a toujours cette question de vie ou de mort.
- AloysaNiveau 8
pour aller au bout du raisonnement, pour un accouchement à bas risques, je dirais qu'en ce qui me concerne, avec les protocoles médicaux en vigueur actuellement, je courais plus de risques en hôpital qu'à la maison avec une sage-femme qualifiée. Et les sages-femmes hospitalières avec lesquelles j'en ai parlé avant et après les naissances, me l'ont confirmé ; elles aussi sont souvent prisonnières des protocoles qu'on leur impose et auxquelles elles ne peuvent se soustraire.roxanne a écrit:ce qui me gêne un peu dans ton discours c'est que tru fais de l'aad (je m'y mets aussi) la panacée , allant même jusqu'à dire que l'accouchement à l'hôpital ou clinique entraîne finalement plus de risques . Que tu te sois bien trouvée dans cette expérience et que tu la défendes et l'expliques (et c'est très intéressant d'apprendre , effectivement, ça peut ôter quelques clichés) c'est une chose, mais de là à dire qu'aller accoucher dans un milieu hopitalier c'est prendre des risques, c'est différent .Je crois aussi qu'aujourd'hui, on idéalise beaucoup l'accouchement, on veut le contrôler; une amie de ma soeur qui est gynéco lui a raconté que beaucoup de femmes venaient avec leur "projet de naissance" très détaillé parfois, sauf que la plupart du temps, rien ne se passe comme prévu .Passacaille a écrit:Je pense qu'il n'y a pas eu un seul siècle d'accouchements complètement naturels. (J'ai pas l'impression d'avoir été vraiment comprise)roxanne a écrit:Bon, on a bien compris ton argumentation qui est intéressante même si elle est surprenante : l'accouchement "risqué" c'est celui de l'hôpital. C'est un peu vite oublier les siècles d'accouchement complétement naturels et le nombre d'enfants morts-nés et de mères mortes en couche . (même si j'ai bien compris que l'accouchement à la maison aujourd'hui n'a rien à voir avec ça ).Il y a une raison pour laquelle on a médicalisé l'accouchement et la grossesse .
Mes deux accouchements ont été médicalisés, sinon.
l'accouchement naturel, ça ne veut rien dire du tout. l'accouchement à la maison tel qu'il est pratiqué actuellement, c'est le respect de la physiologie et une ou deux professionnelles sur place, avec le matériel adapté, un énorme travail en amont de préparation, un suivi pendant et après la naissance sur 15 jours au moins (à la maternité c'est 3 jours quand tout va bien).
justement roxanne je reviens sur ce que tu dis du contrôle de l'accouchement : où cherche-t-on à tout contrôler sinon en maternité ? là où il faut progresser selon un rythme déterminé, avec des phases bien découpées, un accouchement minuté.
les projets de naissance souvent demandent à ce qu'il y ait une liberté, pas d'interventions injustifiées ou non expliquées, souvent c'est une base de dialogue sur la naissance, qui peut être maladroite c'est vrai, mais qui a le mérite de permettre aux couples de formuler des demandes, des attentes, qui sont légitimes. mais comme il n'y a pas de personnel suffisant souvent, qu'on ne sait pas qui sera présent le jour J, qu'on ne connait pas la personne qui va être là, c'est très difficile voire impossible de dialoguer vraiment (il y a des exceptions cela dit heureusement).
Mais l'aad n'est pas une alternative pour tout le monde bien sur. Juste, il faut qu'il le reste pour celles qui le souhaitent. c'est tout ce que les SF qui manifestaient avec les parents demandent.
- clemsEsprit éclairé
Le projet de naissance pour des primipares, ça me fait rire, parce que je suis arrivée à mon accouchement, persuadée que j'allais accoucher sur le côté, car c'est une des meilleures et tout et tout, j'en parlais à tout le monde " nan, mais moi, je vais là, pour pouvoir accoucher sur le côté...paske la position gynéco, c'est le mal!!", et ben, de tout ce qu'on a essayé, ça a été la pire pour moi!!! Impossible de rester dans cette position!!!! c'était allongée que j'étais le mieux, et j'ai accouché en gynéco, pieds dans les étriers!!!! Du coup, je comprends un peu qu'on se soit foutu de moi!!!!!!
Mais voilà, je comprends tout à fait ce que vous expliquez, car j'ai choisi ma maternité car ils pratiquent l'accouchement le plus physiologique possible, mais parfois, la médicalisation est nécessaire. J'espère pouvoir connaître ce type d'accouchement pour mon 2eme..... mais je reste à l'hôpital!!
Mais voilà, je comprends tout à fait ce que vous expliquez, car j'ai choisi ma maternité car ils pratiquent l'accouchement le plus physiologique possible, mais parfois, la médicalisation est nécessaire. J'espère pouvoir connaître ce type d'accouchement pour mon 2eme..... mais je reste à l'hôpital!!
- AudreyOracle
Franchement, je n'entrerai pas dans le débat sur les dangers plus grands lors des accouchements réalisés en hôpital, j'interviendrai juste sur un point.
Si lors d'un accouchement à domicile, tout part en cacahuète (et qu'on ne me dise pas que tout est prévisible, hein, les médecins les plus expérimentés ont depuis bien longtemps acquis cette humilité face aux réactions surprenantes du corps humain et admettent aux-mêmes qu'ils ne peuvent tout prévoir), le simple fait de ne pas être dans un hopital est un problème: il est parfois question de quelques minutes, de quelques secondes pour sauver une vie. Je vous laisse imaginer ce que ça peut donner quand vous êtes chez vous, que vous devez quitter votre domicile (avec les obstacles du quotidien que cela implique...), attendre l'ambulance, faire le trajet pour arriver à l'hopital, être prise en charge par les personnels et ENFIN, être soignée.
L'énorme avantage si on accouche en hôpital, ma foi, c'est qu'on est déjà à l'hôpital si ça va mal!
Alors le voeu que chacune puisse accoucher comme elle le souhaite, ok, je le comprends, tant qu'on n'entre pas dans des projets personnels d'accouchements délirants (parce que là, franchement, rien que le mot "projet d'accouchement" peut ouvrir un grand débat), mais râler contre le fait que l'assurance soit élevée, non. Qu'on revalorise le statut des sages-femmes, je suis pour, mais qu'on traite cette question comme si aucun risque n'était encouru, qu'aucune responsabilité pouvant avoir un coût humain ou financier très élevé, là, je ne soutiens plus.
Quoi qu'on dise, les complications liées à ce délai d'intervention pour quelqu'un venant d'ailleurs peuvent avoir des coûts supplémentaires face à un accouchement se déroulant déjà au sein d'un hôpital. Et non, désolée, moi contribuable, je ne veux pas payer pour un choix personnel d'autrui qui n'est en rien une obligation.
Après, sur le fait qu'il n'y ait eu aucun siècle où l'accouchement se soit fait de façon "naturelle", Passacaille, je trouve que tu t'emportes un peu...sauf si par accouchement naturel tu entends "sans la présence d'une tierce personne".
La médicalisation peut aujourd'hui, dans certaines circonstances, être intrusive, et c'est une dérive qui ne me convient pas, mais nier le fait que la médicalisation de l'accouchement a permis de sauver dans les monde des milliers, que dis-je des millions de vie, ça me choque.
Et puis juste comme ça (je préfère prévenir parce que c'est souvent l'argument qu'on m'oppose), on peut être documenté, avoir réfléchi, sans avoir pour autant été enceinte. Ce sujet de la médicalisation de nos vies était justement un de mes sujets d'étude en P1, y a fort fort longtemps maintenant... et pour vous rassurer, les médecins ne sont pas tous des bourrins qui veulent bosser au plus vite en mettant des perfs et des moniteurs à tout le monde...
Je trouve ce courant du "retour à la nature" très limite sur certains points. La remise en cause de la vaccination dans son ensemble par exemple me pose sérieusement problème. Mais c'est un autre débat...
Bref, soutenons les sages-femmes pour qu'elles soient reconnues à leur juste valeur, voilà un point sur lequel tout le monde sera d'accord!
Si lors d'un accouchement à domicile, tout part en cacahuète (et qu'on ne me dise pas que tout est prévisible, hein, les médecins les plus expérimentés ont depuis bien longtemps acquis cette humilité face aux réactions surprenantes du corps humain et admettent aux-mêmes qu'ils ne peuvent tout prévoir), le simple fait de ne pas être dans un hopital est un problème: il est parfois question de quelques minutes, de quelques secondes pour sauver une vie. Je vous laisse imaginer ce que ça peut donner quand vous êtes chez vous, que vous devez quitter votre domicile (avec les obstacles du quotidien que cela implique...), attendre l'ambulance, faire le trajet pour arriver à l'hopital, être prise en charge par les personnels et ENFIN, être soignée.
L'énorme avantage si on accouche en hôpital, ma foi, c'est qu'on est déjà à l'hôpital si ça va mal!
Alors le voeu que chacune puisse accoucher comme elle le souhaite, ok, je le comprends, tant qu'on n'entre pas dans des projets personnels d'accouchements délirants (parce que là, franchement, rien que le mot "projet d'accouchement" peut ouvrir un grand débat), mais râler contre le fait que l'assurance soit élevée, non. Qu'on revalorise le statut des sages-femmes, je suis pour, mais qu'on traite cette question comme si aucun risque n'était encouru, qu'aucune responsabilité pouvant avoir un coût humain ou financier très élevé, là, je ne soutiens plus.
Quoi qu'on dise, les complications liées à ce délai d'intervention pour quelqu'un venant d'ailleurs peuvent avoir des coûts supplémentaires face à un accouchement se déroulant déjà au sein d'un hôpital. Et non, désolée, moi contribuable, je ne veux pas payer pour un choix personnel d'autrui qui n'est en rien une obligation.
Après, sur le fait qu'il n'y ait eu aucun siècle où l'accouchement se soit fait de façon "naturelle", Passacaille, je trouve que tu t'emportes un peu...sauf si par accouchement naturel tu entends "sans la présence d'une tierce personne".
La médicalisation peut aujourd'hui, dans certaines circonstances, être intrusive, et c'est une dérive qui ne me convient pas, mais nier le fait que la médicalisation de l'accouchement a permis de sauver dans les monde des milliers, que dis-je des millions de vie, ça me choque.
Et puis juste comme ça (je préfère prévenir parce que c'est souvent l'argument qu'on m'oppose), on peut être documenté, avoir réfléchi, sans avoir pour autant été enceinte. Ce sujet de la médicalisation de nos vies était justement un de mes sujets d'étude en P1, y a fort fort longtemps maintenant... et pour vous rassurer, les médecins ne sont pas tous des bourrins qui veulent bosser au plus vite en mettant des perfs et des moniteurs à tout le monde...
Je trouve ce courant du "retour à la nature" très limite sur certains points. La remise en cause de la vaccination dans son ensemble par exemple me pose sérieusement problème. Mais c'est un autre débat...
Bref, soutenons les sages-femmes pour qu'elles soient reconnues à leur juste valeur, voilà un point sur lequel tout le monde sera d'accord!
- roxanneOracle
merci Audrey d'avoir énoncé clairement ce que je n'arrivais pas tout à fait à dire .
- AloysaNiveau 8
Pour la part je ne répondrai pas car vous n avez pas lu les réponses précédentes, tout est déjà dedans, c est un puits sans fin.
Sauf sur une chose : dire OK que chacune ait le choix, mais que l'assurance soit hyper élevée c est normal, c est bien pratique puisque un tel coût empêche de fait une SF de s assurer (elle n en a pas les moyens) et donc les parents d avoir accès a ce type d accouchement. Les coûts sont bien plus faibles dans les autres pays européens; nous ne demandons rien d autre pour nos SF et pour nous qu un alignement sur ces prix la.
Sauf sur une chose : dire OK que chacune ait le choix, mais que l'assurance soit hyper élevée c est normal, c est bien pratique puisque un tel coût empêche de fait une SF de s assurer (elle n en a pas les moyens) et donc les parents d avoir accès a ce type d accouchement. Les coûts sont bien plus faibles dans les autres pays européens; nous ne demandons rien d autre pour nos SF et pour nous qu un alignement sur ces prix la.
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