- TristanaVénérable
Je n'aurais pas pu dire mieux.Audrey a écrit:Aloysa, le problème de fond c'est que vous considérez que tous les risques sont prévisibles et décelables. Et justement, n'importe quel personnel médical sait que le facteur de risque nul n'existe pas, malgré toute la bonne volonté et la conscience professionnelle du monde.
Si certaines veulent nier cela et font une confiance absolue à la vie, c'est leur problème. Et justement, ça n'a pas à être le mien d'un point de vue financier. Je suis dure, là, je le sais, mais à un moment, il faut quand même dire clairement les choses: la société n'a pas à accepter sans demander de garantie une telle prise de risque qui relève d'un choix purement personnel de certaines.
Personne ne prétend que l'accouchement à la maison n'est pas préparé, ou ne se passe jamais bien, ou quoi. On ne dit pas que les sage-femmes qui l'acceptent sont folles. On dit juste qu'en cas de pépin, c'est plus grave que si on se trouvait à l'hôpital, pour la simple et bonne raison qu'un hôpital a sur place du matériel que, même avec toute la bonne volonté du monde, une sage-femme ne pourra jamais transporter à domicile (d'autant plus que certaines pathologies qui se déclarent peuvent ne pas être du ressort de la sage-femme).
C'est aussi simple que ça. Libre effectivement à chacun de choisir ce qu'il préfère mais je ne trouve pas aberrant qu'on demande une assurance assez élevée pour ce qui reste un choix personnel et qui n'est pas sans risques.
Les risques qui existent (ou sont créés, puisqu'apparemment les gynécos et sage-femmes d'hôpital adorent injecter des trucs dans le dos des patients pour mettre leur vie en danger) à l'hôpital restent forcément moindres puisqu'il y a, à l'hôpital, une capacité de réaction et de traitement du problème survenu bien plus poussée.
Et tu sais si c'est bien lié à ton accouchement, ou si ça peut être le hasard ?... Note que je ne t'agresse pas, je m'interroge juste.Passacaille a écrit:Sinon un autre truc qui m'a beaucoup surprise. J'ai toujours entendu et je croyais qu'il était physiologie (habituel, normal, sain, sans gravité) que les enfants perdent du poids durant leurs trois premiers jours, pour le récupérer ensuite. Mon aïeule sage-femme, c'était comme ça qu'elle avait appris et qu'elle me l'a appris.
Devinez quelle fut ma surprise...Mon bébé (né dans des conditions-physiologiques-qui-auraient-pu-se-réaliser-à-l'hôpital) a gagné du poids tous les jours depuis sa naissance.
Il y a forcément une logique d'efficacité à l'hôpital, qu'il n'y a pas chez soi. Mais je crois que si c'est le prix à payer pour être en sécurité, il est plutôt bon marché...
- InvitéPasNiveau 9
La sage-femme le voit bien plus souvent que lorsqu'elle exerçait à l'hosto.
Rappelons que le milieu obstétrical n'a pas l'autorisation d'utiliser ce médicament pour déclencher le travail : http://www.lelynx.fr/actualites-assurance/assurance-sante/medicaments-detournes-cytotec-question-16326.aspx *
On sera en sécurité à l'hôpital quand on aura un vrai suivi de grossesse et plus de sages-femmes pour qu'elles restent plus longtemps présente auprès de chaque patiente. Plus la présence augmente, moins les interventions sont nécessaires.
*ce qui signifie, donc, que le contribuable a payé pour un produit utilisé de manière illégale dans ce contexte, et qui a engendré non seulement des frais, mais surtout des drames terribles.
En effet. Prenons par exemple la gestion des pathologies -iatrogéniques- engendrées par le cytotec. Une réussite ! ou non ?Tristana a écrit:Les risques qui existent (ou sont créés, puisqu'apparemment les gynécos et sage-femmes d'hôpital adorent injecter des trucs dans le dos des patients pour mettre leur vie en danger) à l'hôpital restent forcément moindres puisqu'il y a, à l'hôpital, une capacité de réaction et de traitement du problème survenu bien plus poussée.
Rappelons que le milieu obstétrical n'a pas l'autorisation d'utiliser ce médicament pour déclencher le travail : http://www.lelynx.fr/actualites-assurance/assurance-sante/medicaments-detournes-cytotec-question-16326.aspx *
On sera en sécurité à l'hôpital quand on aura un vrai suivi de grossesse et plus de sages-femmes pour qu'elles restent plus longtemps présente auprès de chaque patiente. Plus la présence augmente, moins les interventions sont nécessaires.
*ce qui signifie, donc, que le contribuable a payé pour un produit utilisé de manière illégale dans ce contexte, et qui a engendré non seulement des frais, mais surtout des drames terribles.
- AudreyOracle
Passacaille a écrit:
Je voudrais qu'on clarifie quelque chose. Vous parlez à partir :
-de ce qu'on vous a appris de l'accouchement en prépa naissance ou dans Pernoud
-d'exemples tirés de reportages de ce truc que vous appelez télé
-d'avis de sages-femmes et médecins qui ne pratiquent pas l'accouchement physio et n'ont certainement jamais vu d'accouchement physio
-de vos expériences personnelles plus ou moins heureuses avec pathologies dont vous ne savez pas ce qu'elles ont de iatrogénique ou de vraiment spontané.
(au fait, avez-vous accédé à vos dossiers et avez-vous comparé vos situations au déroulement physiologique de l'accouchement ? savez-vous tout ce qui vous a été administré ?)
Je me trompe ?
Je résume en peu de mot le modèle en lequel j'ai confiance à défaut de faire une "confiance totale en la vie" :
-occytocine naturellement pulsée tout au long du travail, adrénaline à la toute fin, cortex en sommeil : physiologie, sécurité. Contextes possibles : maison, hôpital, cabane au fond du jardin, maison de naissance, etc
-production spontanée d'occytocine inhibée, discontinue, adrénaline en cours de travail bien avant l'expulsion, cortex stimulé : danger, pathologies. Contextes possibles : maison, hôpital, cabane au fond du jardin, maison de naissance, etc.
Au passage, quand on se pose en experte sur un sujet en ne cessant de se réclamer d'études, et de lectures, et tout ça tout ça.... ben il faut faire attention à écrire "ocytocine" correctement. Au pire, oxytocine (on écrit d'ailleurs oxytocin en anglais), mais non, pas occytocine.roxanne a écrit:excuse-moi, mais tu n'es pas obligée de prendre ce ton un peu supérieur qui s'adresse à des déficients mentaux ..
oui, je ne connais de l'accouchement que la prépa, la télé, mon expérience dont je ne suis pas ravie du touit d'ailleurs, je suis prête à entendre et lire d'autres choses mais je sais aussi prendre un peu de recul sur ce que je lis ou vois..
- AudreyOracle
Et tant qu'on y est, si j'étais médecin, je n'aimerais pas avoir certaines personnes comme patientes.
On ne cesse sur néo de dire que nous nous sommes des professionnels de l'enseignement, que les parents doivent nous faire confiance, que nous n'irions pas dire à un médecin de nous opérer comme si ou comme ça parce que nous n'avons pas d'expertise dans son domaine...
Je trouve sidérant de voir des femmes qui ne sont pas médecins, ni sages-femmes, se poser en spécialistes de l'obstétrique au point d'accuser les médecins et les hôpitaux dans leur ensemble d'être malhonnêtes, dangereux voire mortifères.
On ne cesse sur néo de dire que nous nous sommes des professionnels de l'enseignement, que les parents doivent nous faire confiance, que nous n'irions pas dire à un médecin de nous opérer comme si ou comme ça parce que nous n'avons pas d'expertise dans son domaine...
Je trouve sidérant de voir des femmes qui ne sont pas médecins, ni sages-femmes, se poser en spécialistes de l'obstétrique au point d'accuser les médecins et les hôpitaux dans leur ensemble d'être malhonnêtes, dangereux voire mortifères.
- InvitéPasNiveau 9
Rhooo j'ai trop la honte hein !:lol:
- InvitéPasNiveau 9
J'accuse pas de malhonnêteté. Je n'y peux rien si j'apprends que tel produit n'est pas utilisé dans le contexte prévu. Et comme tu le fais toi-même j'ai le droit en tant que contribuable de critiquer des institutions si je pense qu'elles ne sont pas suffisamment efficaces. Pour cela je me renseigne, c'est mon droit et je l'exerce.Audrey a écrit:Et tant qu'on y est, si j'étais médecin, je n'aimerais pas avoir certaines personnes comme patientes.
On ne cesse sur néo de dire que nous nous sommes des professionnels de l'enseignement, que les parents doivent nous faire confiance, que nous n'irions pas dire à un médecin de nous opérer comme si ou comme ça parce que nous n'avons pas d'expertise dans son domaine...
Je trouve sidérant de voir des femmes qui ne sont pas médecins, ni sages-femmes, se poser en spécialistes de l'obstétrique au point d'accuser les médecins et les hôpitaux dans leur ensemble d'être malhonnêtes, dangereux voire mortifères.
Je vais retrouver mon meilleur oreiller et le feuilleter un peu avant de faire de beaux rêves. Oeuvres complètes Volume 1 d'Ivan Illitch, comprenant La Convivialité et Némésis médicale (han, le vilain, il critiquait sans être du métier, bouh !). Ca me pompe moins l'air que Causette.
- AloysaNiveau 8
Parce qu honnêtement tu trouves que tous les enseignants sont des professionnels auxquels tu confierais tes enfants les yeux fermés ?Audrey a écrit:Et tant qu'on y est, si j'étais médecin, je n'aimerais pas avoir certaines personnes comme patientes.
On ne cesse sur néo de dire que nous nous sommes des professionnels de l'enseignement, que les parents doivent nous faire confiance, que nous n'irions pas dire à un médecin de nous opérer comme si ou comme ça parce que nous n'avons pas d'expertise dans son domaine...
Je trouve sidérant de voir des femmes qui ne sont pas médecins, ni sages-femmes, se poser en spécialistes de l'obstétrique au point d'accuser les médecins et les hôpitaux dans leur ensemble d'être malhonnêtes, dangereux voire mortifères.
Et certains médecins en effet n aiment pas m avoir comme patiente parce que je leur parle de choses que je suis censée ignorer, et ça les gêne car ils n ont plus le pouvoir.
Oui il y a des Médecins et sage femmes incompétents et j en ai fait la triste expérience au point que l idée même de retourner a l hôpital pour accoucher m était insupportable. Et il y en a de géniaux, d exceptionnels qui défendent aussi le droit des femmes a accoucher dans le respect, y compris -et heureusement- a l hôpital.
La sécurité, oui, c est ce que nous cherchons toutes, il faudrait arrêter de croire que nous cherchons. Délibérément a nous mettre en danger, et le bebe aussi, par confort personnel. C est tout le contraire ! Et tant que vous n accepterez pas qu on puisse être en sécurité aussi chez soi, et parfois plus qu en maternité ( car c est vrai, je le maintiens en ce qui me concerne), il nous sera impossible de dialoguer...
- TristanaVénérable
Mais comment peut-on savoir de source sûre que l'ocytocine est systématiquement injectée aux femmes, contre leur consentement, et sans qu'elles en soient averties ?
_________________
« C’est tout de même épatant, et pour le moins moderne, un dominant qui vient chialer que le dominé n’y met pas assez du sien. »
Virginie Despentes
- AudreyOracle
Ce sont les généralisations abusives qui m'inquiètent, et la certitude de savoir tout mieux que tout le monde parce qu'on "s'intéresse au sujet", pas l'attitude critique en elle-même....
- InvitéPasNiveau 9
Ben, plusieurs sages-femmes (hospitalières) me l'ont dit.
Euh, sinon, j'ai plein de copines qui se sont retrouvées avec une épisio sans avoir été prévenues, aussi. Pas de consentement.
Moi, comme je suis impertinente, je les ai collés aux basques avec ça, avec demande de bien masser le périnée pendant l'ampliation. Ben j'ai deux enfants et un périnée intact.
Euh, sinon, j'ai plein de copines qui se sont retrouvées avec une épisio sans avoir été prévenues, aussi. Pas de consentement.
Moi, comme je suis impertinente, je les ai collés aux basques avec ça, avec demande de bien masser le périnée pendant l'ampliation. Ben j'ai deux enfants et un périnée intact.
- AloysaNiveau 8
C est dans les protocoles médicaux des accouchements mais jamais ça n est dit clairement, on te dit qu on te perfuse avec du glucose et "qqchose qui aide les contractions". En général c est cete hormone qui va accélérer l accouchement et le rendre aussi bcp plus douloureux donc la femme va demander la péridurale ... Et inversement : si la femme demande la péridurale celle ci va ralentir les contractions donc on va injecter cete hormone pour stimuler le travail, a partir de la le travaill est entièrement médicalisé, en qq sorte artificiel et plusieurs choses en découlent souvent (pas toujours) comme position allongée (sauf ambulatoire), travail dirigé etc
Les femmes sont rarement au courant (peut être plus maintenant car ça fait presque 10 ans qu on en parle sur les forums naissance). Elles le découvrent souvent après pour celles qui demandent leur dossier (rare aussi...). Personnellement j ai du me battre pour ne pas en avoir et ça été très dur de lutter.
Les femmes sont rarement au courant (peut être plus maintenant car ça fait presque 10 ans qu on en parle sur les forums naissance). Elles le découvrent souvent après pour celles qui demandent leur dossier (rare aussi...). Personnellement j ai du me battre pour ne pas en avoir et ça été très dur de lutter.
- TristanaVénérable
En même temps, l'épisio, on ne la fait pas pour le plaisir, si ? S'il suffisait de le masser pour que ça ne craque pas, je pense que toutes les femmes le feraient...
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« C’est tout de même épatant, et pour le moins moderne, un dominant qui vient chialer que le dominé n’y met pas assez du sien. »
Virginie Despentes
- AloysaNiveau 8
Tu as eu de la chance. Moi j ai refusé, hurlé, supplié... Et pratiquée contre mon consentement.Passacaille a écrit:Ben, plusieurs sages-femmes (hospitalières) me l'ont dit.
Euh, sinon, j'ai plein de copines qui se sont retrouvées avec une épisio sans avoir été prévenues, aussi. Pas de consentement.
Moi, comme je suis impertinente, je les ai collés aux basques avec ça, avec demande de bien masser le périnée pendant l'ampliation. Ben j'ai deux enfants et un périnée intact.
- AloysaNiveau 8
Elle est faire a partir de fausses croyances (pour éviter une déchirure croit on) et parce que c est le protocole. Heureusement c un peu en recul suite au tollé depuis qq années. La maternité de Besançon fait moins de 1% d épisiotomie ( proche de 0 c est leur but) et devinez quoi ? Au lieu d horribles déchirures, des périnées intacts ou a peine éraillés. Des milliers de femmes ont été les victimes (oui je maintiens ce mot) de pratiques systématiques faites sans réflexion, mais pas sans conséquences sur leur corps.Tristana a écrit:En même temps, l'épisio, on ne la fait pas pour le plaisir, si ? S'il suffisait de le masser pour que ça ne craque pas, je pense que toutes les femmes le feraient...
- TristanaVénérable
Mais nous ne sommes pas toutes égales face à ça. Il y a des femmes qui cicatrisent très bien après une épisio, d'autres pas ; il y en a qui ont des déchirures rien qu'avec des rapports sexuels (alors forcément, avec le passage d'un bébé, on peut penser que...), d'autres pas.Aloysa a écrit:Elle est faire a partir de fausses croyances (pour éviter une déchirure croit on) et parce que c est le protocole. Heureusement c un peu en recul suite au tollé depuis qq années. La maternité de Besançon fait moins de 1% d épisiotomie ( proche de 0 c est leur but) et devinez quoi ? Au lieu d horribles déchirures, des périnées intacts ou a peine éraillés. Des milliers de femmes ont été les victimes (oui je maintiens ce mot) de pratiques systématiques faites sans réflexion, mais pas sans conséquences sur leur corps.Tristana a écrit:En même temps, l'épisio, on ne la fait pas pour le plaisir, si ? S'il suffisait de le masser pour que ça ne craque pas, je pense que toutes les femmes le feraient...
Je ne dis pas que l'épisio systématique soit une bonne chose. Mais je ne pense pas qu'on s'amuse à charcuter les femmes pour le plaisir, d'autant que cela demande de la faire, et de la recoudre par la suite — autant d'actes dont le personnel médical se passerait sûrement très bien.
Quant à la péridurale, j'ai quand même du mal à croire qu'elle soit exigée uniquement parce qu'on injecte aux femmes une substance qui provoque des contractions douloureuses. J'ai vu plusieurs femmes subir des contractions chez elle (avant le départ pour la maternité donc) et qui étaient déjà en grande souffrance. La Bible le dit elle-même, quant aux souffrances provoquées par l'enfantement.
J'ai un peu le sentiment que vous voulez nous faire croire qu'au fond, c'est rien du tout, ça ne fait pas mal, et en fait si on souffre c'est uniquement parce que le corps médical nous injecte plein de trucs pour que ça aille plus vite. Je pense quand même que c'est un peu biaisé, comme vision des choses.
- didine13Niveau 4
Je ne crois pas que ce soit ce que veut dire Aloysa. C'est juste que c'est une autre façon de concevoir la naissance et qu'elle n'est pas du tout populaire. Je le dis d'autant plus que j'ai eu un accouchement assez médicalisé qui s'est très bien passé cependant et que je n'envisage pas de ne pas recourir à la péridurale. Mais c'est la recherche d'efficacité qui conduit les médecins à intervenir pour que l'accouchement se déroule plus rapidement, ce qui augmente notamment les césariennes. Et ça c'est insupportable, et ça n'est pas rare. Des médecins que je connais le disent eux-mêmes, de nombreuses interventions sont pratiquées de façon injustifiée parce qu'il faut aller vite, que les différentes étapes d'un accouchement sont minutées selon un protocole rigide. Pas partout, pas toujours, mais souvent. D'ailleurs, il y a une vingtaine d'années, les épisiotomies étaient extrêmement fréquentes, depuis on en est revenu et il n'y a pas plus de mortalité de la mère ou de l'enfant. C'est dire si les mentalités et les pratiques ont évolué sur ce point.
Bien sûr, c'est aussi le manque de personnel (comme partout dans la fonction publique) qui a conduit à cette situation, et je sais bien que les conditions de travail sont pénibles dans les services hospitaliers, surtout quand on est seul pour s'occuper de 20 patients par exemple (entendu dans la bouche d'une aide-soignante)!
Désolée pour certains accents manquants, j'ai un clavier qwerty...
Bien sûr, c'est aussi le manque de personnel (comme partout dans la fonction publique) qui a conduit à cette situation, et je sais bien que les conditions de travail sont pénibles dans les services hospitaliers, surtout quand on est seul pour s'occuper de 20 patients par exemple (entendu dans la bouche d'une aide-soignante)!
Désolée pour certains accents manquants, j'ai un clavier qwerty...
- InvitéPasNiveau 9
Tristana a écrit: J'ai vu plusieurs femmes subir des contractions chez elle (avant le départ pour la maternité donc) et qui étaient déjà en grande souffrance. La Bible le dit elle-même, quant aux souffrances provoquées par l'enfantement.
Quel argument ! d'autorité !
Bon je comprends pourquoi les néo se sont moquées de moi quand j'ai dit dans un autre fil que j'avais peu souffert, et que j'avais eu un bain jouissif pendant une heure (qui m'a fait arriver à dilatation complète)...Moquez-vous encore si vous y tenez. Moi je préfère ne pas avoir à ravaler le ressentiment d'avoir souffert d'actes et de pathologies qui n'étaient peut-être pas inévitables et inexpliqués.
Contre la douleur, l'haptonomie c'est aussi d'une efficacité redoutable. Max Ploquin a beaucoup travaillé avec.
- roxanneOracle
ouais, moi ils ont attendu deux heures et demi que le bébé descende alors que j'étais complétement dilatée , avant de s'affoler un peu , de faire une écho et qu'enfin un gynéco arrive et décide de la césa .Avant, on m'avait fait prendre toutes les positions, l'interne et la SF ont essayé de le retourner, de me faire pousser .Je me suis juste fatiguée, le bb aussi .Mon grand regret c'est juste que la césa n'ait pas eu liieu avant .Et au final, vue la pathologie de mon fils, il n'aurait certainement pas survécu à un accouchement par voie basse qui aurait traîné.Ce n'est pas le mal la césa, c'est une belle invention .Et je ne pense pas qu'en France, on en abuse .didine13 a écrit:Je ne crois pas que ce soit ce que veut dire Aloysa. C'est juste que c'est une autre façon de concevoir la naissance et qu'elle n'est pas du tout populaire. Je le dis d'autant plus que j'ai eu un accouchement assez médicalisé qui s'est très bien passé cependant et que je n'envisage pas de ne pas recourir à la péridurale. Mais c'est la recherche d'efficacité qui conduit les médecins à intervenir pour que l'accouchement se déroule plus rapidement, ce qui augmente notamment les césariennes. Et ça c'est insupportable, et ça n'est pas rare. Des médecins que je connais le disent eux-mêmes, de nombreuses interventions sont pratiquées de façon injustifiée parce qu'il faut aller vite, que les différentes étapes d'un accouchement sont minutées selon un protocole rigide. Pas partout, pas toujours, mais souvent. D'ailleurs, il y a une vingtaine d'années, les épisiotomies étaient extrêmement fréquentes, depuis on en est revenu et il n'y a pas plus de mortalité de la mère ou de l'enfant. C'est dire si les mentalités et les pratiques ont évolué sur ce point.
Bien sûr, c'est aussi le manque de personnel (comme partout dans la fonction publique) qui a conduit à cette situation, et je sais bien que les conditions de travail sont pénibles dans les services hospitaliers, surtout quand on est seul pour s'occuper de 20 patients par exemple (entendu dans la bouche d'une aide-soignante)!
Désolée pour certains accents manquants, j'ai un clavier qwerty...
- AloysaNiveau 8
Mais roxane enfin personne ne pourra jamais dire que la césarienne c'est nul et que la péridurale est à bannir ! bien sûr qu'il y a des césariennes justifiées, évidemment ! ça dérive complètement comme dialogue.
tout ce que je voulais dire c'est que dans les accouchements à bas risques on doit continuer à choisir son lieu d'accouchement et que rien, aucune étude, sauf des croyances, ne remettent en cause ce droit-là. et qu'en général ce qu'on a à opposer à cela ce sont des croyances, des "à mon avis", "je pense que" et absolument rien de fondé, de précis, de vérifié. c'est comme si je disais 'j"ai accouché à domicile, tout le monde peut en faire autant, franchement c'est quoi ces folles qui vont à en maternité elles ne se rendent pas compte du prix qu'elles font payer à la sécu pour rien".
juste un dernier mot sur les épisiotomies : la question n'est pas de savoir qui cicatrise ou pas ou de l'égalité des femmes face à la coupure. La question c'est que AUCUN acte médical ne peut être pratiqué sans consentement (et surtout pas si la femme manifeste son refus explicitement et devant témoin : mais va attaquer ensuite, impossible !). Et je renvoie encore une fois à la maternité de Besançon qui n'en pratique quasiment aucune : c'est bizarre que seulement là-bas les femmes aient un périnée hyper résistant, non ?? et que les bébés ne meurent pas à la pelle ?
tout ce que je voulais dire c'est que dans les accouchements à bas risques on doit continuer à choisir son lieu d'accouchement et que rien, aucune étude, sauf des croyances, ne remettent en cause ce droit-là. et qu'en général ce qu'on a à opposer à cela ce sont des croyances, des "à mon avis", "je pense que" et absolument rien de fondé, de précis, de vérifié. c'est comme si je disais 'j"ai accouché à domicile, tout le monde peut en faire autant, franchement c'est quoi ces folles qui vont à en maternité elles ne se rendent pas compte du prix qu'elles font payer à la sécu pour rien".
juste un dernier mot sur les épisiotomies : la question n'est pas de savoir qui cicatrise ou pas ou de l'égalité des femmes face à la coupure. La question c'est que AUCUN acte médical ne peut être pratiqué sans consentement (et surtout pas si la femme manifeste son refus explicitement et devant témoin : mais va attaquer ensuite, impossible !). Et je renvoie encore une fois à la maternité de Besançon qui n'en pratique quasiment aucune : c'est bizarre que seulement là-bas les femmes aient un périnée hyper résistant, non ?? et que les bébés ne meurent pas à la pelle ?
- clemsEsprit éclairé
C'est sûr que pour les épisio, et parfois césariennes, il faut bien choisir là où on va..... Il y a encore certains établissements qui n'ont pas forcément évolué!
Il y a une clinique très "réputée" près de chez moi.....je sais que là-bas, je serai partie en césa dès 6h du matin à la première alerte cardiaque............alors que j'ai accouché à 14h30 dans ma maternité!
Mais voilà, je n'ai pas voulu aller là-bas, parce que c'est épisio systématique, césarienne bien souvent faite pour le fric........... la péri ne peut pas être posée à 19h55, mais à 20h05, miracle, on peut! ( ben oui, on vient de passer en tarif de nuit ( 250 euros en plus en dépassement d'honoraire!). J'ai même un amie à qui on disait " on attend encore un peu pour la césarienne, là on ne peut pas..... ( veille de jour férié), et à 20h, hop on peut y aller.......... et dépassement d'honoraire pour l'opération, tarif "jour férié"!) Alors c'est sûr, chez eux, la péri est maintenue jusqu'au bout, c'est confortable...... Mais l'ensemble ne me convenait pas..... ma maternité est un peu comme celle de Besançon, très très peu d'épisio, très peu de césarienne............, ils font les accouchements en siège............ (avant que la mienne ne se retourne, ils n'envisageaient en aucun cas une césa pour ça, alors que dans la clinique citée au-dessus, c'est césa obligatoire), et ce qui me plait le moins, mais je prends avec, (ça fait partie du package), il coupe la péridurale avant la poussée..., et on peut accoucher dans n'importe quelle position. Bon, moi ça s'est mal passé...... mais je sais que vu tout ce qui est proposé, et vu la politique de la maternité, ben, voilà, ça ne pouvait pas être autrement!
Il y a une sage femme de la clinique en question qui m'expliquait que les sages femmes aimeraient faire autrement, mais la politique de la clinique leur impose certains protocoles, qui ne se font pas ailleurs ( position gynéco pour toutes), et c'est dommage.
Et c'est bizarre parce que ma maternité n'attire pas énormément.......... enfin si, tout le personnel médical et para médical va accoucher là-bas, et ceux qui n'ont pas vraiment le choix financièrement........... mais de toutes mes collègues, je suis la seule à aller là-bas....
Je regrette quand même, parce que j'aurais voulu pouvoir aller jusqu'au bout, parce que ça m'intéressait vraiment, et je me dis qu'on aurait peut-être pu éviter pas mal de choses...., mais là, ça ne servait à rien...... Je ne retente pas là, parce que bon, si c'est pour refaire avec elle....
Il y a une clinique très "réputée" près de chez moi.....je sais que là-bas, je serai partie en césa dès 6h du matin à la première alerte cardiaque............alors que j'ai accouché à 14h30 dans ma maternité!
Mais voilà, je n'ai pas voulu aller là-bas, parce que c'est épisio systématique, césarienne bien souvent faite pour le fric........... la péri ne peut pas être posée à 19h55, mais à 20h05, miracle, on peut! ( ben oui, on vient de passer en tarif de nuit ( 250 euros en plus en dépassement d'honoraire!). J'ai même un amie à qui on disait " on attend encore un peu pour la césarienne, là on ne peut pas..... ( veille de jour férié), et à 20h, hop on peut y aller.......... et dépassement d'honoraire pour l'opération, tarif "jour férié"!) Alors c'est sûr, chez eux, la péri est maintenue jusqu'au bout, c'est confortable...... Mais l'ensemble ne me convenait pas..... ma maternité est un peu comme celle de Besançon, très très peu d'épisio, très peu de césarienne............, ils font les accouchements en siège............ (avant que la mienne ne se retourne, ils n'envisageaient en aucun cas une césa pour ça, alors que dans la clinique citée au-dessus, c'est césa obligatoire), et ce qui me plait le moins, mais je prends avec, (ça fait partie du package), il coupe la péridurale avant la poussée..., et on peut accoucher dans n'importe quelle position. Bon, moi ça s'est mal passé...... mais je sais que vu tout ce qui est proposé, et vu la politique de la maternité, ben, voilà, ça ne pouvait pas être autrement!
Il y a une sage femme de la clinique en question qui m'expliquait que les sages femmes aimeraient faire autrement, mais la politique de la clinique leur impose certains protocoles, qui ne se font pas ailleurs ( position gynéco pour toutes), et c'est dommage.
Et c'est bizarre parce que ma maternité n'attire pas énormément.......... enfin si, tout le personnel médical et para médical va accoucher là-bas, et ceux qui n'ont pas vraiment le choix financièrement........... mais de toutes mes collègues, je suis la seule à aller là-bas....
Alors, j'avais essayé pendant ma première grossesse, j'étais super enthousiaste..... et j'ai été déçue.... à la Réunion, il n'y a pas beaucoup de sages-femmes qui le proposent, et celle que j'avais choisie......... ben le courant n'est vraiment pas passé.... j'y allais presque à reculons et mon mari aussi........... Alors je ne sais pas si ça venait d'elle, ou si c'est nous qui étions finalement trop réfractaires....... mais je n'étais vraiment pas à l'aise ( d'ailleurs ma puce ne bougeait pas en sa présence............ mais dès qu'elle allait répondre au tel, c'était la java), et le jour où elle a demandé à mon mari de se déshabiller, et qu'elle lui mettait la main aux fesses pour qu'il ( je cite ) " sente l'invitation" ........... ben on n'y est plus jamais retourné.... parce qu'en plus c'était 50 euros à chaque fois ( non remboursé, ce n'était pas considéré comme prépa à l'accouchement...).Contre la douleur, l'haptonomie c'est aussi d'une efficacité redoutable. Max Ploquin a beaucoup travaillé avec.
Je regrette quand même, parce que j'aurais voulu pouvoir aller jusqu'au bout, parce que ça m'intéressait vraiment, et je me dis qu'on aurait peut-être pu éviter pas mal de choses...., mais là, ça ne servait à rien...... Je ne retente pas là, parce que bon, si c'est pour refaire avec elle....
- dandelionVénérable
Entre ma première et ma deuxième, les directives avaient changé donc je n'ai pas eu d'épisio pour la deuxième...mais une déchirure. Par contre la déchirure fait nettement moins mal mais je crois bien que j'avais été recousue aussi (je ne me souviens pas vraiment à cause des complications qui ont suivi). C'est aussi arrivé à des proches donc je ne pense pas que les déchirures soient exceptionnelles. J'ai aussi accouché dans un hôpital public avec peu de césas, une salle nature, la possibilité de bouger, etc. Par contre pour ma première je voulais accoucher en salle nature mais franchement ma décision n'était pas du tout éclairée: je ne savais pas à quoi je m'exposais. Du coup ils ont hésité à me mettre la péridurale avant la perf de déclenchement, qui m'a valu des contractions continues. Et comme ils voulaient éviter la césa à tout prix, j'ai aussi eu épisio, ventouse, etc. Bref, peut-être qu'il y a des accouchements que l'on peut planifier, mais ça n'est pas mon expérience.Aloysa a écrit:Mais roxane enfin personne ne pourra jamais dire que la césarienne c'est nul et que la péridurale est à bannir ! bien sûr qu'il y a des césariennes justifiées, évidemment ! ça dérive complètement comme dialogue.
tout ce que je voulais dire c'est que dans les accouchements à bas risques on doit continuer à choisir son lieu d'accouchement et que rien, aucune étude, sauf des croyances, ne remettent en cause ce droit-là. et qu'en général ce qu'on a à opposer à cela ce sont des croyances, des "à mon avis", "je pense que" et absolument rien de fondé, de précis, de vérifié. c'est comme si je disais 'j"ai accouché à domicile, tout le monde peut en faire autant, franchement c'est quoi ces folles qui vont à en maternité elles ne se rendent pas compte du prix qu'elles font payer à la sécu pour rien".
juste un dernier mot sur les épisiotomies : la question n'est pas de savoir qui cicatrise ou pas ou de l'égalité des femmes face à la coupure. La question c'est que AUCUN acte médical ne peut être pratiqué sans consentement (et surtout pas si la femme manifeste son refus explicitement et devant témoin : mais va attaquer ensuite, impossible !). Et je renvoie encore une fois à la maternité de Besançon qui n'en pratique quasiment aucune : c'est bizarre que seulement là-bas les femmes aient un périnée hyper résistant, non ?? et que les bébés ne meurent pas à la pelle ?
- agcNiveau 9
Je trouve dommage de mélanger les revendications salariale des sages-femmes et la reconnaissance de leur diplôme (Bac +5 avec le concours de première année de médecine) avec le prix de l'assurance de l'accouchement à domicile. Cela reste une pratique très marginale qui n'est d'ailleurs pas encouragée par toutes les sages-femmes libérales car un grand nombre d'entre elles refusent tout simplement de le pratiquer car trop risqué.
Ensuite sans doute que l'accouchement en milieu médical est trop médicalisé en France et que l'on pourrait trouver un juste milieu avec les maisons médicalisées.....
Ensuite sans doute que l'accouchement en milieu médical est trop médicalisé en France et que l'on pourrait trouver un juste milieu avec les maisons médicalisées.....
- AloysaNiveau 8
c'est vraiment space ton expérience... il y a pas mal de tri à faire aussi de ce côté-là je crois. moi l'haptonomie ne m'a jamais tentée, ni rien d'alternatif genre chant prénatal, yoga (découvert trop tard !). C'est comme pour les positions pendant l'accouchement : certaines vont super bien convenir à la femme (allongée, côté etc) et les mêmes pas du tout à d'autres femmes. ça j'ai mis longtemps à le comprendre car je croyais juste ("croyais" !) que la position gynéco c'était le mal et que les autres c'était bien. Eh bien pas forcément en fait. c'est vraiment au moment M qu'on sait instinctivement ce qui convient. Certaines femmes réclament des massages intenses pendant le travail, d'autres ne supportent pas le moindre contact. Pour certaines, l'eau, douches et bains vont être un vrai bonheur ; pour d'autres ce sera l'horreur ou ça ne marchera pas du tout. Chaque accouchement, préparation à la naissance, est vraiment personnel, unique et peut-être que pour toi Clems l'haptonomie ça n'était pas "le" truc qu'il te fallait.clems a écrit:
Alors, j'avais essayé pendant ma première grossesse, j'étais super enthousiaste..... et j'ai été déçue.... à la Réunion, il n'y a pas beaucoup de sages-femmes qui le proposent, et celle que j'avais choisie......... ben le courant n'est vraiment pas passé.... j'y allais presque à reculons et mon mari aussi........... Alors je ne sais pas si ça venait d'elle, ou si c'est nous qui étions finalement trop réfractaires....... mais je n'étais vraiment pas à l'aise ( d'ailleurs ma puce ne bougeait pas en sa présence............ mais dès qu'elle allait répondre au tel, c'était la java), et le jour où elle a demandé à mon mari de se déshabiller, et qu'elle lui mettait la main aux fesses pour qu'il ( je cite ) " sente l'invitation" ........... ben on n'y est plus jamais retourné.... parce qu'en plus c'était 50 euros à chaque fois ( non remboursé, ce n'était pas considéré comme prépa à l'accouchement...).Contre la douleur, l'haptonomie c'est aussi d'une efficacité redoutable. Max Ploquin a beaucoup travaillé avec.
Je regrette quand même, parce que j'aurais voulu pouvoir aller jusqu'au bout, parce que ça m'intéressait vraiment, et je me dis qu'on aurait peut-être pu éviter pas mal de choses...., mais là, ça ne servait à rien...... Je ne retente pas là, parce que bon, si c'est pour refaire avec elle....
as-tu compris ce qui s'est passé pour ton premier accouchement ? ce qui a fait que ça a été si traumatique ?
je me souviens de t'avoir lu presque en pleurant à l'époque (j'ai accouché dans le même temps de ma petite dernière et je suivais de loin ta grossesse puisque nous étions au même terme... )
alors je me permets de commenter un peu ton intervention que je juge très intéressante.dandelion a écrit:Entre ma première et ma deuxième, les directives avaient changé donc je n'ai pas eu d'épisio pour la deuxième...mais une déchirure. Par contre la déchirure fait nettement moins mal mais je crois bien que j'avais été recousue aussi (je ne me souviens pas vraiment à cause des complications qui ont suivi). C'est aussi arrivé à des proches donc je ne pense pas que les déchirures soient exceptionnelles. J'ai aussi accouché dans un hôpital public avec peu de césas, une salle nature, la possibilité de bouger, etc. Par contre pour ma première je voulais accoucher en salle nature mais franchement ma décision n'était pas du tout éclairée: je ne savais pas à quoi je m'exposais. Du coup ils ont hésité à me mettre la péridurale avant la perf de déclenchement, qui m'a valu des contractions continues. Et comme ils voulaient éviter la césa à tout prix, j'ai aussi eu épisio, ventouse, etc. Bref, peut-être qu'il y a des accouchements que l'on peut planifier, mais ça n'est pas mon expérience.
"les directives avaient changé" montrent bien que l'épisiotomie n'est pas décidée par une nécessité médicale, mais par un protocole. Je trouve cela tellement triste.
pour la déchirure : oui elle a sans doute été recousue car c'est, déjà, en hôpital, systématique. Ce n'est cependant pas une obligation mais tout dépend de la déchirure et de son importance. Les déchirures ne sont pas du tout exceptionnelles, mais la grande différence avec l'épisiotomie c'est : 1) son caractère non-obligatoire : elle peut survenir tandis qu'une épisiotomie est faite de manière certaine. Elle peut aussi ne pas survenir. 2) les tissus qu'elle lèse : en général, sauf déchirure complète (donc grave mais due à tout un ensemble de facteurs en amont qui la provoquent - et ce n'est pas une question de fragilité des tissus ou de grosseur de la tête), la déchirure est relativement superficielle, elle touche la peau superficielle, elle n'est pas très étendue, elle nécessite souvent un point, voire deux. Elle suit les fibres naturelles du corps. L'épisiotomie, elle, tranche dans le vif : peau, muqueuse, muscles profonds. Elle nécessite une suture sur 3 plans, occasionne une perte sanguine importante, est plus douloureuse et peut occasionner des lésions à long terme (je peux en parler d'expérience malheureusement).
en revanche je ne comprends pas bien pour ton accouchement : as-tu été déclenchée ? la perf que l'on t'a mise a déclenché les contractions de manière artificielle dans ce cas, et très douloureuse : la péridurale est dans ce cas très recommandée (même si certaines arrivent à s'en passer mais je ne sais pas comment elles font, il parait que la douleur est vraiment terrible). en tout cas ton accouchement a eu l'air vraiment douloureux
à chaque fois que je parle d'accouchement ici ou là je ne peux m'empêcher toujours d'éprouver une profonde tristesse en lisant tous ces récits de douleurs. c'est vrai que parfois la vie fait que ça ne se passe pas comme prévu, il y a des bébés malades qu'il faut traiter, des pathologies qui se découvrent... mais un accouchement ça peut être aussi tellement beau, donner tellement de force de vie. moi c'est pour cela que je me bats au quotidien, pour que toutes les femmes puissent accoucher comme elles le souhaitent mais dans le plus grand des respects et des accompagnements, en maternité ou chez elles je m'en fiche pas mal, mais qu'elles soient respectées, qu'on leur explique clairement ce qui se passe et comment tout cela fonctionne !
- AloysaNiveau 8
oui c'est vrai que les deux sont mêlées sur ce poste, mais les SF qui pratiquent les AAD sont aussi concernées car c'est aussi à cause de leur bas salaires qu'elles ne peuvent s'assurer (le prix d'une consultation d'une heure 30 est d'un ridicule...)agc a écrit:Je trouve dommage de mélanger les revendications salariale des sages-femmes et la reconnaissance de leur diplôme (Bac +5 avec le concours de première année de médecine) avec le prix de l'assurance de l'accouchement à domicile. Cela reste une pratique très marginale qui n'est d'ailleurs pas encouragée par toutes les sages-femmes libérales car un grand nombre d'entre elles refusent tout simplement de le pratiquer car trop risqué.
Ensuite sans doute que l'accouchement en milieu médical est trop médicalisé en France et que l'on pourrait trouver un juste milieu avec les maisons médicalisées.....
mais ce n'est pas parce que c'est marginal qu'il faut le laisser être supprimé. il y a une demande croissante des parents, et trop peu de SF à cause de l'assurance (je ne reviens pas sur les "risques"..). SF-aad c'est un métier bien différent de simplement SF libérale ou SF hospitalière, c'est vraiment autre chose.
- agcNiveau 9
Pour bien connaitre le milieu des sages-femmes je peux assurer que bon nombre de sages-femmes refusent les accouchement à domicile et pas seulement à cause du prix de l'assurance mais tout simplement car par leur expérience elles savent qu'un accouchement peut virer au drame à la seconde sans qu'il n'y ai eu aucun signe annonciateur avant.....Et d'ailleurs les sages-femmes qui pratiquent l'accouchement à domicile le savent également et d'ailleurs "choisissent les candidates" comme vous l'indiquez si bien avec le "moins de risque possible" et précisent bien qu'à tout moment elle peuvent devoir orienter vers l'hôpital en cas de problème.....
- clemsEsprit éclairé
Attention, 3615 mylife!! J'ai toujours des zones d'ombre, et dés que je commencerai mon suivi à la mater, je demanderai si on peut m'expliquer ce qu'il s'est passé exactement!as-tu compris ce qui s'est passé pour ton premier accouchement ? ce qui a fait que ça a été si traumatique ?
D'après ce que j'ai compris, et surtout ce que mon mari ( qui comprenait bien mieux que moi) a compris, on partait déjà avec un gros et grand bébé, en dépassement de terme. Je sortais de 3 jours ( et trois nuits) de faux travail avec contraction toute les 10mn. Je suis arrivée épuisée à la mater à 6h du mat. J'ai tout de suite été placée en salle de travail, avec menace de partir en césarienne à tout moment, car le rythme cardiaque du bébé n'était vraiment pas super. Quand on a pu me poser la péridurale......le médecin a décidé d'accélérer le travail, car la puce n'allait pas supporter longtemps, et que le liquide était méconial, du coup, j'ai été mise sous ocyto, et on m'a coupé la péridurale, car comme on me le disait ," bébé s'endort"...... à midi, j'étais à dilatation complète, mais la puce n'était pas descendue. On m'a donc assise, mise à 4 pattes...... On commence à pousser, car j'en ressentais l'envie, mais rien.... A un moment la sage femme m'a dit qu'elle n'arrivait pas à comprendre dans quelle position elle était, du coup, appel à une autre sage-femme, puis au médecin, qui va chercher l'echo. Elle était en OS. Le 2e médecin arrive, décide de me changer de position, d'attendre un peu , pour voir si la puce décide d'elle-même à se replacer..... On me met donc sur le côté, que je ne supporte plus du tout.... je suis toujours sous ocyto, ( avec contraction toutes les minutes) depuis presque 4 heures..., là le coeur a recommencé à montrer des signes de faiblesse, et tout est allé très vite........ n'étant pas sous péri, anesthésie locale, entrée des forceps, puis très grosse épisio orientée, pour éviter qu'une déchirure aille jusqu'à l'anus ( l'épisio est passée à côté, mais il y a une une autre déchirure de l'autre côté), souvenir d'une douleur pire que tout ce que j'avais pu connaitre jusque là........ elle est sortie, on me l'a montrée 1 seconde et demi, elle était noire, j'ai entendu le médecin dire " vite, vite", et ils sont tous partis....mon mari avec, je me suis retrouvée seule...... 10mn après, l'aide soignante qui avait suivi tout depuis 6h du mat, est venue me dire " ça y est, elle respire, elle est rose", 51 cm pour 3,9kg, c'est moins que ce qui était prévu, ( 3 semaine avant l'accouchement, elle était déjà estimée à 3kg7, avec grosse tête, et grosse cage thoracique, le médecin avait à ce moment là écrit dans mon dossier " obstétricien sur place obligatoirement").
La sage femme qui m'a suivie du début à la fin ( elle n'était même pas allée manger!) est venue s'excuser de ne pas avoir pu faire l'accouchement elle-même.... d'avoir dû appeler les médecins... j'avais trouvé ça trop chou....). Fin du 3615 mylife!!! Désolée de pourrir le fil sur les sages femmes! Mais tout ça pour dire quand même, que la sage femme et l'aide soignante qui m'ont suivie ont été fantastiques! Elles ont tout fait pour que je ne comprenne pas la réalité de ce qui se passait, même si je le regrette un peu maintenant, car du coup, je n'ai rien compris!!!, sur le moment, heureusement qu'elles ont agi comme ça! Elles ont beaucoup assisté mon mari, qui n'était pas chaud pour rester au début, et qui a finalement assisté à tout....... ( il en a fait beaucoup de cauchemars par la suite d'ailleurs! Je me souviens de la sage femme qui disait " Monsieur, ne regardez pas, regardez votre femme, pas ce que le médecin fait).
Bref, je les adore! ( alors que j'ai gardé un souvenir beaucoup moins sympa des médecins, qui les pauvres ne m'ont rien fait, ( enfin si, mais c'était pour la bonne cause!), mais....... une fois, en croisant celui qui m'a accouché au rayon surgelé de carrefour, je me suis liquéfiée sur place.....)
Pour l'hapto, j'ai des amies qui l'ont fait en métropole et qui étaient ravies.......je ne connaissais ( je ne connais toujours pas d'ailleurs) d'avis négatif en dehors du mien....... mais comme tu le dis, ce n'est peut être pas pour nous...
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