- Docteur OXGrand sage
David Angevin - École : le boulet de l’archaïsme
Cessons d’enchaîner les bambins 2.0 avec des colliers de nouilles
Cessons d’enchaîner les bambins 2.0 avec des colliers de nouilles
Rêvons un peu (beaucoup) et imaginons une authentique refonte de notre système scolaire qui serait une véritable révolution : une école recentrée sur ce qu’elle sait faire de mieux, à savoir enseigner les humanités et les sciences traditionnelles. Et des fins de journée consacrées à l’apprentissage, en vrac, du code informatique, des arts numériques, et de tout ce qui peut aider à s’épanouir dans notre monde ultra-connecté qui change de paradigme tous les quinze jours. À la vitesse où évoluent les choses, les sciences vont plus progresser dans les vingt ans qui viennent qu’au cours du siècle précédent. Même l’homme est numérisé (le séquençage ADN intégral), et notre espérance de vie est désormais quasi-indexée sur la loi de Moore. Le siècle qui s’ouvre sera celui des NBIC (nanotechs, biotechs, informatique, et sciences cognitives). Un monde en perpétuel bouleversement, boosté par la puissance informatique, dans lequel il sera crucial de savoir maitriser tous les outils numériques. Demain matin, ne pas savoir coder ou retoucher une image sera aussi limitant que d’ignorer l’anglais aujourd’hui. Il est urgent d’armer nos enfants pour évoluer dans le monde de demain. Nos énarques, souvent technophobes, ne semblent pas s’en soucier.
http://www.causeur.fr/ecole-le-boulet-de-archaisme,24655
vs
Jérôme Leroy - École 2.0 : demain, les monstres…
Réponse old school à David Angevin
Réponse old school à David Angevin
David Angevin, moderne Auguste Comte, moque le prof de techno qui apprend aux enfants cyberautistes de ces temps qui sont les nôtres, à quoi sert une souris. Il fait des gorges chaudes devant tant de nullité obsolète. Il serait à la place du ministre Peillon, il réfléchirait à comment faire entrer un peu plus encore nos chères petites têtes connectées et déjà prisonnières du présent perpétuel digital dans l’ère radieuse, je cite, des NBIC (nanotechs, biotechs, informatique et sciences cognitives).
Si on mesure l’inanité d’un projet à la laideur de son acronyme, celui-ci bat des records. Qui voudrait prévenir David Angevin que rien ne se démode plus vite que le progrès ? Dans une autre vie, où je me suis retrouvé à orienter des élèves de troisième dont j’étais le professeur principal, des partenaires extérieurs (entendez des chefs d’entreprise) venaient doctement expliquer leurs besoins en fonction de la société de demain. On devait être vers 1990 et ils croyaient aux NBIC de l’époque. Par exemple, et je m’en suis souvenu quand j’ai acheté mon premier appareil photo numérique, l’un d’entre eux avec une joyeuse conviction, affirmait que nous entrions dans une société de loisirs et que mes élèves seraient bien avisés de faire un de ces nouveaux BEP qui assuraient une formation efficace pour apprendre à développer des… pellicules.
http://www.causeur.fr/ecole-2-0-demain-les-monstres%E2%80%A6,24678
- ZenxyaGrand sage
Trouver en lisant un commentaire critique à la suite de premier article.
et plus loin dans l'entretien avec Raffaele SimoneL'Homo numericus tant fantasmé n'est pas encore parmi nous et nous ne saurons pas avant longtemps comment la révolution numérique procédera au « recâblage » de nos cerveaux. Mais, si l'intelligence collective doit avoir un avenir, encore faudrait-il se donner les moyens de le penser de manière critique plutôt que de succomber béatement aux mirages du participatif et d'autres gadgets socialisants, largement confisqués par les industriels dont les rêves ne sont guère égalitaires.
http://www.marianne.net/Penser%C2%A0-Il-y-a-une-application-pour-ca%C2%A0_a228417.htmlLa média-sphère est une révolution indiscutable, mais ses effets sur la manière de fonctionner de notre cerveau sont profonds, encore inconnus et pas toujours enthousiasmants. La connaissance au temps du Web se fait plus superficielle et de qualité plus médiocre. Une chose consiste à chercher un horaire de chemins de fer en ligne, une autre est d'apprendre l'algèbre. Mais il faut bien que des spécialistes soient là pour faire marcher les choses, à commencer par les gadgets de la médiasphère ! Donc, je prophétise une société bientôt partagée non pas seulement pour des raisons économiques, mais pour des raisons cognitives : les internautes rendus de plus en plus «bêtes» par l'abus de la médiasphère et les têtes d'œuf, qui continueront de commander la planète.
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