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- User5899Demi-dieu
Mais ils n'ont rien à admettre. Ils se taisent, ils apprennent, ils la bouclent et ils nous lâchent. C'est quoi, d'abord, la GMF ? Une assurance ? la Galaxie des Médiocres Félicités ?barèges a écrit:En restant dans des choses logiques, il y a tout de même une convergence entre le superlatif absolu (très grand) et les degrés d'"intensité" que tu cites ?retraitée a écrit:Moi, je connaissais le degré suffisant, (assez) insuffisant (pas assez) excessif (trop), mais baptiser cela superlatif, c'est incroyable!
Le superlatif relatif, c'est "le plus", "le moins", et basta! Quand vont-ils inventer le superlatif relatif d'égalité?
C'est d'ailleurs le choix que j'ai lu l'autre jour dans la GMF, le superlatif absolu est rangé dans le paragraphe sur les degrés d'intensité, avec "assez" et "trop". Comme superlatif, ils n'admettent plus que le superlatif relatif (le plus, le moins... que/de).
- User5899Demi-dieu
Oh Cripure, comme il passe en dernier et que ses élèves n'ont rien retenu, il imprime tranquillement sa marque, en se contrefoutant de la GMF comme de la MAAF.V.Marchais a écrit:Pour ma part, je suis d'accord avec la GMF : "très" n'est qu'un adverbe parmi les autres, il introduit un degré simple.
En latin, il en va autrement, en diachronie aussi, mais en synchronie, c'est beaucoup plus cohérent présenté ainsi.
Mais ce qui est évoqué plus haut, c'est bien autre chose, et ça n'a aucune cohérence, ni en français ni en latin, ni en synchronie ni en diachronie.
édit : Je sens que je vais faire moins plaisir à Cripure...
- User5899Demi-dieu
Adjectif qualificatif au superlatif beaucoup beaucoup.
Adjectif qualificatif au superlatif moyen bof.
Adjectif qualificatif au superlatif apus bouuuh
Adjectif qualificatif au superlatif moyen bof.
Adjectif qualificatif au superlatif apus bouuuh
- barègesÉrudit
C'est ce qu'on nous présentait comme la bible pour l'étudiant en lettres modernes au vieux temps de mon concoursMais ils n'ont rien à admettre. Ils se taisent, ils apprennent, ils la bouclent et ils nous lâchent. C'est quoi, d'abord, la GMF ? Une assurance ? la Galaxie des Médiocres Félicités ?
J'ai eu le classement que vous donnez, et je n'ai personnellement rien à y redire. Il était en plus conforté par les rudiments de ce qu'on essayait de m'inculquer en latin : la morphologie y correspondait bien à votre classement (grandis, grandior, grandissimus ; à côté de ça, les séquences adverbe-adjectif).
Mais d'où sortent les classements plus ou moins logiques que l'on a vus sur ce fil ? Peut-être en partie du fait qu'en français, on pourrait avoir tendance à rapprocher entre elles les séquences adverbe/adjectif sans "régime" d'un côté (les "degrés d'intensité" de l'adjectif selon la Galaxie des Médiocres Félicités), de l'autre les constructions à complément du comparatif/du superlatif, avec une comparaison au moins sous-entendue (les "degrés de comparaison" de la GMF). Je ne sais pas, c'est une hypothèse...
- RobinFidèle du forum
Ne vous inquiétez pas, je ne vous reproche pas de critiquer ce collègue que je ne connais d'ailleurs pas. Je suis "retiré des voitures" comme disait Jean Gabin et je n'ai plus les élèves en classe, mais en aide aux devoirs ou en cours particuliers et je comprends des choses que je ne comprenais pas bien avant, étant passé de l'autre côté du décor, par exemple les difficultés des élèves auxquels on demande de construire le deuxième étage d'une maison dont ils n'ont pas creusé les fondations ou dont on a embrouillé l'esprit avec des notions que je n'arrive même pas à comprendre moi-même.Lilypims a écrit:Je ne critique pas ton collègue, Robin. Je parlais de cette confusion volontaire entre degré de l'adjectif et superlatif. J'ai mal cité apparemment.Robin a écrit:Si j'ai soumis cet exercice à la sagacité des collègues, c'est qu'il a été donné en début de 3ème à un élève qui, comme la plupart de ses camarades n'a jamais fait sérieusement de grammaire et qui séchait complètement. C'est sans doute pour "rattraper le temps perdu" que le collègue a donné un exercice sans doute utile, mais fastidieux de relevés grammaticaux (nature et fonction) en 10 questions, dont on ne sait pas si c'est un test ou un véritable exercice (il n'a pas fait de leçon préalable ; il paraît que c'est branché). Cet exercice m'a demandé personnellement une bonne heure de travail sur trois pages et de nombreuses visites sur ce blog (bien plus d'une heure l'un dans l'autre !), à cause du problème du superlatif qui n'en est pas un. Bref, il me semble que si les élèves avaient fait sérieusement de la grammaire et non de l'ORL depuis le CP, nous n'en serions pas là (et les auteurs de manuels scolaires non plus !). Bien entendu, je n'incrimine pas le collègue (même s'il aurait dû cependant faire une leçon avant de donner l'exercice) qui est victime, comme nous tous, de la mode de l'ORL chère à "l'amie des enfants" (sic!), Madame Eveline Charmeux, agrégée de grammaire (re-sic!), ainsi que des directives et des Programmes officiels.Lilypims a écrit:Je suis contente de voir que je ne suis pas la seule à trouver ça aberrant.
- User5899Demi-dieu
Mouais, je ne sais pas. Ces gens sont fatigants. Ils seraient tellement plus utiles au chômage
- profecolesHabitué du forum
Une nouvelle question de grammaire ...
Ma fille prépare le concours d'orthophonie. Voici une des questions qui nous posent souci :
Indiquez les phrases contenant un pronom relatif incorrect :
1. N'est-ce pas plutôt de votre intervention dont il se souvient.
2. il ne connaît pas le nouveau directeur à la disposition duquel il a été mis
3. ce n'est certainement pas dans dans ce quartier mal famé où elle habite
4.c'est une expérience que je ne regrette pas
5. il y a peu de choses avec lesquels nous aimerions travailler
Certaines nous semblent évidentes, d'autres pas du tout ....
Votre avis , merci. Et surtout quelles sont les règles à réviser pour maîtriser ce point de syntaxe ?
Ma fille prépare le concours d'orthophonie. Voici une des questions qui nous posent souci :
Indiquez les phrases contenant un pronom relatif incorrect :
1. N'est-ce pas plutôt de votre intervention dont il se souvient.
2. il ne connaît pas le nouveau directeur à la disposition duquel il a été mis
3. ce n'est certainement pas dans dans ce quartier mal famé où elle habite
4.c'est une expérience que je ne regrette pas
5. il y a peu de choses avec lesquels nous aimerions travailler
Certaines nous semblent évidentes, d'autres pas du tout ....
Votre avis , merci. Et surtout quelles sont les règles à réviser pour maîtriser ce point de syntaxe ?
- miss sophieExpert spécialisé
1. >> N'est-ce pas plutôt de votre intervention qu'il se souvient ? (Le "de" étant exprimé n'a pas à être repris dans un "dont". On diraprofecoles a écrit:Indiquez les phrases contenant un pronom relatif incorrect :
1. N'est-ce pas plutôt de votre intervention dont il se souvient.
2. il ne connaît pas le nouveau directeur à la disposition duquel il a été mis
3. ce n'est certainement pas dans dans ce quartier mal famé où elle habite
4.c'est une expérience que je ne regrette pas
5. il y a peu de choses avec lesquels nous aimerions travailler
2 : je dirais plutôt "à la disposition de qui", mais je ne crois pas que "duquel" soit fautif.
3. >> Ce n'est certainement pas dans ce quartier mal famé qu'elle habite. (Tournure liée au présentatif: "C'est là qu'elle habite / ce n'est pas là qu'elle habite." On dira en revanche : "Un cambriolage s'est produit dans le quartier où elle habite.")
5. >> Accord avec "choses": Il y a peu de choses avec lesquelles nous aimerions travailler. Mais j'avoue avoir du mal à comprendre la phrase.
- profecolesHabitué du forum
Merci beaucoup.miss sophie a écrit:1. >> N'est-ce pas plutôt de votre intervention qu'il se souvient ? (Le "de" étant exprimé n'a pas à être repris dans un "dont". On diraprofecoles a écrit:Indiquez les phrases contenant un pronom relatif incorrect :
1. N'est-ce pas plutôt de votre intervention dont il se souvient.
2. il ne connaît pas le nouveau directeur à la disposition duquel il a été mis
3. ce n'est certainement pas dans dans ce quartier mal famé où elle habite
4.c'est une expérience que je ne regrette pas
5. il y a peu de choses avec lesquels nous aimerions travaillerpar contreen revanche : "L'intervention dont il se souvient est bien la vôtre.")
2 : je dirais plutôt "à la disposition de qui", mais je ne crois pas que "duquel" soit fautif.
3. >> Ce n'est certainement pas dans ce quartier mal famé qu'elle habite. (Tournure liée au présentatif: "C'est là qu'elle habite / ce n'est pas là qu'elle habite." On dira en revanche : "Un cambriolage s'est produit dans le quartier où elle habite.")
5. >> Accord avec "choses": Il y a peu de choses avec lesquelles nous aimerions travailler. Mais j'avoue avoir du mal à comprendre la phrase.
Pour la dernière phrase, c'était "peu de gens avec lesquels" et non pas peu de choses ...D'où une incompréhension logique ...
Sinon, cette phrase est-elle correcte ?
- V.MarchaisEmpereur
D'accord avec Miss Sophie.
J'ajoute la phrase n°2 : on n'emploie pas de pronom relatif composé après un nom déjà introduit par une préposition. En outre, pour désigner un humain, on emploie toujours "qui' et non "lequel".
Pour la dernière phrase, si l'antécédent est "peu de gens", elle est correcte.
J'ajoute la phrase n°2 : on n'emploie pas de pronom relatif composé après un nom déjà introduit par une préposition. En outre, pour désigner un humain, on emploie toujours "qui' et non "lequel".
Pour la dernière phrase, si l'antécédent est "peu de gens", elle est correcte.
- User17706Bon génie
Mais bon, en même temps, vous allez forcément trouver dans le Grevisse qu'en dépit des grammariens x, y et z, l'auteur A utilise avec bonheur les tournures en question.profecoles a écrit:Indiquez les phrases contenant un pronom relatif incorrect :
1. N'est-ce pas plutôt de votre intervention dont il se souvient.
2. Il ne connaît pas le nouveau directeur à la disposition duquel il a été mis
3. Ce n'est certainement pas dans dans ce quartier mal famé où elle habite
4. c'est une expérience que je ne regrette pas
5. Il y a peu de gens avec lesquels nous aimerions travailler
Halte à la chienlit !!
1. qu'il
2. de qui
3. qu'elle
5. avec qui
- yphrogEsprit éclairé
:lol:V.Marchais a écrit:Purée...
LE manuel qui sert de référence à la moitié des profs de Français de collège.
Ben on est pas rendus.
- profecolesHabitué du forum
Peu de gens, ce sont des humains, pourquoi ici accepterait-on le "lesquels" (qu'on n'accepte pas ou qu'on tolère selon le Grévisse à la phrase 2) ?V.Marchais a écrit:D'accord avec Miss Sophie.
J'ajoute la phrase n°2 : on n'emploie pas de pronom relatif composé après un nom déjà introduit par une préposition. En outre, pour désigner un humain, on emploie toujours "qui' et non "lequel".
Pour la dernière phrase, si l'antécédent est "peu de gens", elle est correcte.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
"Ce n'est certainement pas dans dans ce quartier mal famé où elle habite."
"Ce n'est certainement pas dans ce quartier qu'elle habite."
Pour moi, ces deux phrases sont correctes, simplement elles ne signifient pas la même chose : dans la première, on parle de quelque chose qui est ou n'est pas dans le quartier de la dame, et dans la seconde, de savoir si elle habite ou non ce quartier.
Je chipote.
"Ce n'est certainement pas dans ce quartier qu'elle habite."
Pour moi, ces deux phrases sont correctes, simplement elles ne signifient pas la même chose : dans la première, on parle de quelque chose qui est ou n'est pas dans le quartier de la dame, et dans la seconde, de savoir si elle habite ou non ce quartier.
Je chipote.
- User17706Bon génie
Exact, il est possible de construire la phrase n°1 de façon à lui donner un sens (à condition de remplacer «dans dans» par «dans»)
Signé: (3×chipoteur)/2
Signé: (3×chipoteur)/2
- lostrisNiveau 5
Bonjour,
Une petite question liée à l'orthographe: "Ce qu'il vit fut des plus incroyable." ou "Ce qu'il vit fut des plus incroyables."
Je ne sais pas pourquoi mais les deux phrases me posent problème.
Merci beaucoup.
Une petite question liée à l'orthographe: "Ce qu'il vit fut des plus incroyable." ou "Ce qu'il vit fut des plus incroyables."
Je ne sais pas pourquoi mais les deux phrases me posent problème.
Merci beaucoup.
- User5899Demi-dieu
On trouve "lequel" pour un humain dans la prose administrative ou judiciaire ("lequel nous a déclaré sous serment").
- User5899Demi-dieu
Pourriez-vous préciser ?PauvreYorick a écrit:Oui mais est-ce comparable?
- User17706Bon génie
Mmh, ça m'est difficile. Je pense que si j'essayais de préciser ça se verrait tout de suite que ma petite gêne à comparer «X, lequel nous a déclaré sous serment...», et «X, sur lequel je comptais pour m'accompagner au bar», ne repose, grammaticalement du moins, sur pas grand'chose.
- User5899Demi-dieu
Oui, voilà. Grammaticalement, c'est pareil. Quant à l'usage... Je vais être honnête, je ne connais même pas la règle de"lequel" à éviter pour un humain, et je l'utilise assez souvent, je pense, même si je ne réalise pas de statistiques. Je l'entends également souvent utiliser autour de moi. Je veux bien faire un effort, ceci dit, mais je ne suis pas convaincu par la pertinence de cet "interdit".PauvreYorick a écrit:Mmh, ça m'est difficile. Je pense que si j'essayais de préciser ça se verrait tout de suite que ma petite gêne à comparer «X, lequel nous a déclaré sous serment...», et «X, sur lequel je comptais pour m'accompagner au bar», ne repose, grammaticalement du moins, sur pas grand'chose.
- OudemiaBon génie
+1Cripure a écrit:Oui, voilà. Grammaticalement, c'est pareil. Quant à l'usage... Je vais être honnête, je ne connais même pas la règle de"lequel" à éviter pour un humain, et je l'utilise assez souvent, je pense, même si je ne réalise pas de statistiques. Je l'entends également souvent utiliser autour de moi. Je veux bien faire un effort, ceci dit, mais je ne suis pas convaincu par la pertinence de cet "interdit".
EDIT Cripure, cela fait deux fois au moins que je vous écrivez "ceci dit", or la règle est bien connue...
- User17706Bon génie
Bon, si la mode revient à l'honnêteté, alors je vais rétropédaler un peu aussi, quoiqu'il m'en coûte. C'est plutôt que «de qui / de quoi», «sur qui / sur quoi», etc., existent et sont commodes et sont classiques, j'aime bien rappeler leur existence. Ils ont l'avantage de convoyer une nuance (qui/quoi) dont «lequel» est incapable. Alors je milite. Quant à en faire un interdit... OK, ce serait excessif.
- User5899Demi-dieu
Ah mais là, je suis tout à fait d'accord avec l'argument.
Oudémia, je vous présente des excuses qu'à côté, Jane Birkin est Lolo Ferrari. Mais je me rappelle quand même : "les fantassins et les cavaliers s'avancèrent : ceux-ci combattaient plus âprement que ceux-là"
Oudémia, je vous présente des excuses qu'à côté, Jane Birkin est Lolo Ferrari. Mais je me rappelle quand même : "les fantassins et les cavaliers s'avancèrent : ceux-ci combattaient plus âprement que ceux-là"
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