- InvitéeHrÉrudit
Je sèche un peu, quel type de sujet avez-vous donné ? merci.
- DalilahNiveau 6
Je fais une séquence sur la représentation du héros sur le champ de bataille. J'ai donné en texte complémentaire la mort de Gavroche dans Les Misérables avec le sujet d'invention suivant :
"Imaginez les pensées de Gavroche pendant cette scène. Vous écrirez les pensées du personnage sous la forme d'un discours intérieur en focalisation interne. Vous rendrez compte de l'état d'esprit de Gavroche (perceptions, émotions, sentiments) face à la menace en tenant compte du comportement décrit dans le texte." (min. 450 mots).
Je sais pas si ça peut t'aider :-) C'est un sujet que j'ai inventé parce que je voulais leur faire réutiliser des notions qu'on a étudiées en cours.
"Imaginez les pensées de Gavroche pendant cette scène. Vous écrirez les pensées du personnage sous la forme d'un discours intérieur en focalisation interne. Vous rendrez compte de l'état d'esprit de Gavroche (perceptions, émotions, sentiments) face à la menace en tenant compte du comportement décrit dans le texte." (min. 450 mots).
Je sais pas si ça peut t'aider :-) C'est un sujet que j'ai inventé parce que je voulais leur faire réutiliser des notions qu'on a étudiées en cours.
- InvitéeHrÉrudit
Merci, mais il faudrait que le sujet colle avec l'objet d'étude et que ça reste argumentatif. J'envisageais de les faire écrire à partir d'un extrait du roman de Sylvie Germain, le Livre des Nuits, mais je ne sais pas quelle transposition leur demander à partir de cet extrait :
Deux frères, Marthurin et Augustin, se sont engagés par patriotisme, ils arrivent pour la première fois sur le front en 1917.
Dans le train qui les conduisaient au front-ils oublièrent cependant leurs rêves et leurs images tant la réalité qu’ils découvraient surpassais et bouleversaient leur imagination. La terre ne cessait de leur jeter à la face le spectacle effrayant de ses blessures, et plus le paysage était défiguré et détruit, plus il se faisait douloureusement humain, comme si la terre était de chair.
Et c’était vrai, terre et chair se confondaient en une unique matière, la boue. La ligne se signala à eux de loin. Le ciel était d’un gris sale déchiré à sa base par d’incessants jaillissements de flammes comme un grand torchon qui prend feu. Cette ligne de fracture ouverte entre le ciel et la terre se soulignait encore par un fracas ininterrompu de canonnade, d’explosions d’obus et de mitraillette. Les nouveaux arrivants, tout frais sortis de leur bref camp d’instruction militaire, furent aussitôt jetés dans la mêlée. On les enfourna par centaines au fond de tranchées fangeuses que la neige obstinée ne parvenait cependant jamais à blanchir.
Mais il n’y avait pas que la neige qui tombait en cet endroit, il tombait de tout, des obus, des fusées, des avions parfois, des hommes à chaque instant, d’énormes mottes de terre, des débris de bois, des cailloux, des bouts de barbelés. On finissait même par s’attendre à voir tomber des morceaux de ciel, des nuages, le soleil, la lune et les étoiles, tant ce coin de terre semblait doué d’un force d’attraction extraordinaire. Un lieu de chute vraiment. Ce fut en ce lieu, au fond d’une tranchée, à la lueur des obus, qu’ils fêtèrent leurs vingt ans.
Sylvie Germain, Le livre des nuits, 1985
Deux frères, Marthurin et Augustin, se sont engagés par patriotisme, ils arrivent pour la première fois sur le front en 1917.
Dans le train qui les conduisaient au front-ils oublièrent cependant leurs rêves et leurs images tant la réalité qu’ils découvraient surpassais et bouleversaient leur imagination. La terre ne cessait de leur jeter à la face le spectacle effrayant de ses blessures, et plus le paysage était défiguré et détruit, plus il se faisait douloureusement humain, comme si la terre était de chair.
Et c’était vrai, terre et chair se confondaient en une unique matière, la boue. La ligne se signala à eux de loin. Le ciel était d’un gris sale déchiré à sa base par d’incessants jaillissements de flammes comme un grand torchon qui prend feu. Cette ligne de fracture ouverte entre le ciel et la terre se soulignait encore par un fracas ininterrompu de canonnade, d’explosions d’obus et de mitraillette. Les nouveaux arrivants, tout frais sortis de leur bref camp d’instruction militaire, furent aussitôt jetés dans la mêlée. On les enfourna par centaines au fond de tranchées fangeuses que la neige obstinée ne parvenait cependant jamais à blanchir.
Mais il n’y avait pas que la neige qui tombait en cet endroit, il tombait de tout, des obus, des fusées, des avions parfois, des hommes à chaque instant, d’énormes mottes de terre, des débris de bois, des cailloux, des bouts de barbelés. On finissait même par s’attendre à voir tomber des morceaux de ciel, des nuages, le soleil, la lune et les étoiles, tant ce coin de terre semblait doué d’un force d’attraction extraordinaire. Un lieu de chute vraiment. Ce fut en ce lieu, au fond d’une tranchée, à la lueur des obus, qu’ils fêtèrent leurs vingt ans.
Sylvie Germain, Le livre des nuits, 1985
- User5899Demi-dieu
Ben aucun Ils ne passent pas le Bac en octobre. Je ne vais pas donner des devoirs de Bac maintenant. Et comme je tiens à ce qu'ils apprennent quelque chose, je ne vais certainement pas donner cette m*erde de sujet d'invention.heather a écrit:Je sèche un peu, quel type de sujet avez-vous donné ? merci.
- DalilahNiveau 6
Bien d'accord, mais précisément, comme il s'agit d'un sujet débile qui ne se prépare pas, on peut en donner dès le 15 septembre :-) A preuve la réaction de mes petits STMG qui ne s'y trompent guère : "Quoi, un travail à la maison? En plus du contrôle de lecture??? Aaaaah, sujet d'invention, bah ça va, c'est facile, suffit d'inventer!"Cripure a écrit:Ben aucun :)Ils ne passent pas le Bac en octobre. Je ne vais pas donner des devoirs de Bac maintenant. Et comme je tiens à ce qu'ils apprennent quelque chose, je ne vais certainement pas donner cette m*erde de sujet d'invention.heather a écrit:Je sèche un peu, quel type de sujet avez-vous donné ? merci.
D'ailleurs, c'est le seul exercice bac que je donne à faire à la maison, je ne me vois pas gaspiller deux heures sur table pour un sujet d'invention. Et l'avantage c'est qu'ils n'ont pas de corrigé tout prêts en ligne (comme pour les commentaires ou les dissert')
- User5899Demi-dieu
Sérieux, vous donnez des DM ? Je croyais que ça ne se faisait plus du tout.
- DalilahNiveau 6
Barf, tout le temps! D'ailleurs ils se plaignent d'avoir trop de travail
Je leur concède bien volontiers être cruelle et sadique
Je leur concède bien volontiers être cruelle et sadique
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