Problème de surveillance et de gestion des récréations en maternelle

Il s'agit de l"école où vont mes neveux : 5 ans et les jumeaux (fille_gars)de trois ans.Pour que les choses soient claires, notre mère a été instit et directrice (de cette même école) en maternelle pendant 25 ans , donc pas de dénigrement de l'enseignant, au contraire.Mais il faut bien avourer que ce me raconte ma soeur est assez hallucinant .Et quand je vois les ennuis qu'ont eus cetaines d'entre vous pour rien, je ne comprends pas .¨Par exemple, les instits sont ..dos à la cour.L'autre jour mon beauf qui ramenait un truc oublié a vu son fils aîné par terre  se faire donner des coups de pieds par trois autres enfants sans que personne n'intervienne.Il est allé le signaler au directeur qui lui a dit que l'école c'était la loi de la jungle et du talion.De fait, mon neveu est devenu agressif, avec des accès de viOLence parfois .Il est persécuté par ces trouis gamins et lui du coup s'attaque à d'autres plus faibles .Voilà, la loi de la jungle ..
Ma soeur hier demande à la maîtresse des jumeaux (PS rentrés en Septembre) s'ils vont vers les autres enfants à la récré , réponse "Si vous croyez qu'on a que ça à faire de voir avec qui jouent les enfants !"
Alors, je comprends bien qu'on ne puisse pas tout voir et savoir, que les parents sont sûrement inquiets pour pas grand chose mais il me semble que quand on choisit d'enseigner en maternelle, ça fait partie un peu du boulot de gérer la récré, d'observer si les enfants sont bien.
Qu'en pensez_vous ?
(ce ressenti est le même chez plein d'autres parents )

Oui ça me choque, surtout en maternelle.

En effet, je trouve ça assez limite aussi.  

roxanne a écrit:¨Par exemple, les instits sont ..dos à la cour.L'autre jour mon beauf qui ramenait un truc oublié a vu son fils aîné par terre  se faire donner des coups de pieds par trois autres enfants sans que personne n'intervienne.Il est allé le signaler au directeur qui lui a dit que l'école c'était la loi de la jungle et du talion.De fait, mon neveu est devenu agressif, avec des accès de viOLence parfois .Il est persécuté par ces trouis gamins et lui du coup s'attaque à d'autres plus faibles .Voilà, la loi de la jungle ..

Ca pour moi c'est plus que très très limite !!!:shock: :shock: :shock: 
Je serais ta soeur et ton beauf...je noterais ce genre de propos ou les éléments qui leur semblent bizarres (avec dates).

Ca me choque aussi.

philann a écrit:

roxanne a écrit:¨Par exemple, les instits sont ..dos à la cour.L'autre jour mon beauf qui ramenait un truc oublié a vu son fils aîné par terre  se faire donner des coups de pieds par trois autres enfants sans que personne n'intervienne.Il est allé le signaler au directeur qui lui a dit que l'école c'était la loi de la jungle et du talion.De fait, mon neveu est devenu agressif, avec des accès de viOLence parfois .Il est persécuté par ces trouis gamins et lui du coup s'attaque à d'autres plus faibles .Voilà, la loi de la jungle ..

Ca pour moi c'est plus que très très limite !!!:shock: :shock: :shock: 
Je serais ta soeur et ton beauf...je noterais ce genre de propos ou les éléments qui leur semblent bizarres (avec dates).

Ilfaut être sûr du contexte de cette phrase.
A la réunion de Petite Section de ma fille vendredi dernier, la maîtresse a expliqué qu'à cet âge et à ce stade de l'année les enfants sont sauvages et tout se règle en poussant ou en mordant. J'ai vu la panique dans les yeux de certains parents! bien sûr ce que la maitresse expliquait c'est que c'était un des objectifs principaux de la PS: la sociabilisation.
Donc être sûr que ce n'était pas ça que le directeur expliquait, que oui c'est courant à cet âge, mais que bien entendu ça ne sera pas accepté.

Ce qu'il disait c'est que de plus en plus les enfants se comportaient ainsi mais que ce n'était pas à eux de le gérer .Or, en tournant le dos à la cour (et c'est systématique) ils laissent cet état de fait s'installer et perdurer.

Tinsel,

L'intérêt d'en garder une trace écrite, c'est qu'on ne s'emballe pas, on ne réagit pas à chaud...

Si cela reste une exception, ce PE est peut-être très maladroit, en revanche, si de véritables problèmes apparaissent avec le temps...c'est bien d'avoir une trace!!

Disons que c'est un peu particulier, c'est l'école dont notre mère a été directrice pendant 25 ans, c'est son ancien collègue (par ailleurs bon maître).

Il est impossible de tout voir dans une cour de récré et je dois bien avouer que quand on surveille à plusieurs il y a toujours des moments où on se parle entre nous, MAIS on garde toujours un oeil sur la cour, ce n'est bien sûr pas la majorité du temps et surtout quand un parent me parle des conflits de cour j'ai un oeil particuliers sur les enfants concernés. Après faut voir le contexte mais la phrase du directeur est bien maladroite dite comme ça.

Oui, pas facile de savoir si c'était dit sérieusement ou s'il déplorait un état de faits qui le perturbe...
On a maintenant parfois des parents d'élèves qui justifient les actes de violence de leurs enfants en disant qu'ils les approuvent parce qu'ils pensent qu'ils doivent rendre œil pour œil et dent pour dent.
C'était peut-être de cela qu'il parlait ? Ce qui n'empêche pas que ce soit en effet très maladroit...

Quant à la surveillance de la cour, il est vrai qu'il est nécessaire qu'elle soit extrêmement active même quand on parle avec les collègues, surtout en maternelle...

Oui, c'était ça , mais il l'annonçait comme une fatalité contre laquelle il ne pouvait rien, c'est sûr qu'en tournant le dos à la cour, il ne risque pas de savoir ce qu'il s'y passe.

Mon beauf est resté dix minutes à voir son fils se faire taper dessus attendant justement qu'un enseignant (ils sont trois ) intervienne, il a fini par aller le dire et c'est là que le directeur lui a dit ça ajoutant que s'il n'était pas content il n'avait qu'à venir surveiller la cour lui-même !

en effet on n'y était pas, mais j'espère qu'il ne parlait pas sérieusement... 

roxanne a écrit:Mon beauf est resté dix minutes à voir son fils se faire taper dessus attendant justement qu'un enseignant (ils sont trois ) intervienne, il a fini par aller le dire et c'est là que le directeur lui a dit ça ajoutant que s'il n'était pas content il n'avait qu'à venir surveiller la cour lui-même !

C'est presque de l'ordre de la faute professionnelle à mes yeux.

Il faudrait en savoir un peu plus sur le contexte :
combien d'enfants dans la classe ?
combien de classe dans la cour ?
quelle est la superficie de la cour ?
plus on entasse d'enfants et plus ils sont agressifs entre eux c'est automatique
y a t-il un jardin ?
l'univers minéral des cours est moins apaisant qu'un jardin

oli54 a écrit:Il faudrait en savoir un peu plus sur le contexte :
combien d'enfants dans la classe ?
combien de classe dans la cour ?
quelle est la superficie de la cour ?
plus on entasse d'enfants et plus ils sont agressifs entre eux c'est automatique
y a t-il un jardin ?
l'univers minéral des cours est moins apaisant qu'un jardin

T'es pas vraiment sérieux là? C'est du 25ème degré!!

Manque de surveillance dans l'école de mon fils aussi. Je l'avais remarqué depuis longtemps (l'année dernière je faisais une heure de bibliothèque avec des CP, j'arrivais pendant la récrée de l'après-midi), je n'ai rien dit, malgré les bleus, les pantalons déchirés et autres accidents.
Sauf que mon conjoint a récupéré hier l'enfant avec un bras froid, impossible à bouger. Pendant la récrée, un des copains lui a "montré une technique"... résultats: une soirée aux urgences, fracture du cartilage de croissance du poignet, hémorragie interne au niveau du coude, plâtré pour quatre semaines, sous surveillance, bras immobilisé jour et nuit dans une écharpe spéciale.
L'école ne nous a pas appelés (alors qu'ils savent très bien qu'on quitte le travail à n'importe quel moment pour venir le chercher, c'est déjà arrivé pour une gastro par exemple). La maîtresse a mis un mot dans le carnet, nous assurant qu'ils ont fait le nécessaire (il n'a même pas eu un doliprane) et nous invitant à consulter un médecin si on voulait.
La directrice a appelé ce soir pour prendre des nouvelles (enfant gardé à la maison aujourd'hui). Elle estime que la douleur était supportable, ce qui explique le fait qu'on ne nous a pas appelés dans la journée.

Et là, comment dire.... je suis en rage. Je ne suis pas allée ce matin les voir, car j'aurais réagit d'une manière trop forte. Mais c'est plus fort que moi. Je ne sais même pas ce qu'il faut faire... déclaration d'accident scolaire? contacter notre assurance? exiger que les autres parents informent leur assurance?
Déjà, je vais tenter de prendre un rdv avec la directrice. Uniquement parce que je voudrais que cela n'arrive plus. A aucun autre enfant.
Et dire qu'en plus c'est une école privée???

Teodora, une déclaration d'accident s'impose.
Pour le doliprane: nous n'avons pas le droit de donner de médocs.
Prends RV au plus tôt avec la directrice.
 

Merci  
Pour les médicaments, je m'en doutais. Mais ne pas appeler la famille? Le médecin (dont ils ont les coordonnées)?
J'ai eu cet après-midi une élève qui a fait un malaise: infirmière absente, appel aux pompiers. On ne se permet pas d'attendre que ça passe.

Teodora29 a écrit:Merci  
Pour les médicaments, je m'en doutais. Mais ne pas appeler la famille? Le médecin (dont ils ont les coordonnées)?
J'ai eu cet après-midi une élève qui a fait un malaise: infirmière absente, appel aux pompiers. On ne se permet pas d'attendre que ça passe.

Oui je sais, je me demande pourquoi l'instit s'est abstenue de vous appeler; peut_être que le poignet de ton fils n'était pas gonflé? Je ne sais... (moi j'ai la manie d'avertir assez rapidement, ensuite libre aux parents de venir voir ce qu'il en est exactement.)

Concernant les accidents de cour, une affaire récente pour moi :
Jeudi après-midi, une de mes élèves trébuche juste devant moi à la récré. Je vais la voir, lui demande si elle s'est fait mal. Elle me dit que ça va , se lève seule et repart jouer avec ses copines.
Vendredi avant la classe, coup de téléphone des parents, la gamine ne viendra pas car elle avait le pied enflé au réveil et ils l'emmènent faire une radio.
Finalement lundi toute la famille débarque à l'école très remontée contre moi, car la gamine a en fait le pied cassé et que je n'aurais rien fait, que j'aurais dû les appeler...
Comment pouvais-je deviner? Je ne soigne pas les élèves de force, je ne suis pas médecin, les parents eux-même n'ont rien vu jeudi soir...


Bref, il est très difficile de voir quand c'est grave parfois.

Volubilys a écrit:Concernant les accidents de cour, une affaire récente pour moi :
Jeudi après-midi, une de mes élèves trébuche juste devant moi à la récré. Je vais la voir, lui demande si elle s'est fait mal. Elle me dit que ça va , se lève seule et repart jouer avec ses copines.
Vendredi avant la classe, coup de téléphone des parents, la gamine ne viendra pas car elle avait le pied enflé au réveil et ils l'emmènent faire une radio.
Finalement lundi toute la famille débarque à l'école très remontée contre moi, car la gamine a en fait le pied cassé et que je n'aurais rien fait, que j'aurais dû les appeler...
Comment pouvais-je deviner? Je ne soigne pas les élèves de force, je ne suis pas médecin, les parents eux-même n'ont rien vu jeudi soir...


Bref, il est très difficile de voir quand c'est grave parfois.

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Volubilys a écrit:Concernant les accidents de cour, une affaire récente pour moi :
Jeudi après-midi, une de mes élèves trébuche juste devant moi à la récré. Je vais la voir, lui demande si elle s'est fait mal. Elle me dit que ça va , se lève seule et repart jouer avec ses copines.
Vendredi avant la classe, coup de téléphone des parents, la gamine ne viendra pas car elle avait le pied enflé au réveil et ils l'emmènent faire une radio.
Finalement lundi toute la famille débarque à l'école très remontée contre moi, car la gamine a en fait le pied cassé et que je n'aurais rien fait, que j'aurais dû les appeler...
Comment pouvais-je deviner? Je ne soigne pas les élèves de force, je ne suis pas médecin, les parents eux-même n'ont rien vu jeudi soir...


Bref, il est très difficile de voir quand c'est grave parfois.

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Je suis plusieurs fois passée à côté de trucs...

Et je confirme, pas de Doliprane ni même d'Arnica en granules dans les écoles.

C'est sur, Volubilys.
Mon fils, par contre, a eu mal tout de suite, il ne pouvait pas bouger le bras du tout. Il s'est mis à l'écart après la récrée, n'a pas participe au cours de sport, a dit à la maîtresse ce qu'il s'était passé (même si au départ, il n'avait pas envie de le faire, car l'autre gamin, après avoir jeté aussi du sable dans les yeux d'un autre camarade de classe, leur a demandé de se taire).
D'où mes interrogations sur sa façon de réagir...