Je ne supporte plus mes collègues...

scot69 a écrit:Elle fait peut être partie de ces personnes qui AIMENT les situations conflictuelles. Je vous jure, ça existe.

Je rejoins ceux qui te conseillent de te mettre en mode observation.

Oh mais on te croit sans problème: il y a en effet des personnalités toxiques qui se complaisent dans le conflit et les "histoires". La collègue dont je parlais plus haut vit dans un monde complots (des collègues, de la direction) qui tournent évidemment autour d'elle.

Les relations - et la réponse à cette situation- ne sont pas les mêmes selon que lialia a entretenu avec cette personne des rapports strictement professionnels, ou bien si elle a commencé à créer avec elle un lien de proximité ( copinage, amitié...) et que chacune est entrée dans la sphère de l'autre avec son lot de confidences, de confiance...le tout mis à mal par ce comportement de la collègue qui fait le yoyo , un coup sympa, un coup odieuse, et finalement s'avère malsaine, dominante et manipulatrice.
Le mieux si l'on peut est de s'en éloigner; c'est douloureux mais de toute façon qu'y a-t-il a gagner à essayer de maintenir un lien avec quelqu'un qui n'est pas correct et pire, peut faire du mal? Il est question de pouvoir ou d'emprise, d'une certaine façon, là-dedans.
Alors : vigilance ++, et de la distance, en attendant de voir comment ça évolue (si ça évolue).

Je rejoins tous ceux qui conseillent la mise à distance. Il ne sert à rien de s'expliquer avec des personnes toxiques et ou manipulatrices et tu risques de passer pour l'agresseur ( j'en ai fait l'amère expérience). Le mieux est de se mettre à l'écart au maximum, d'éviter les rencontres, de bavarder avec d'autres personnes en dehors du cercle habituel.Ça peut durer assez longtemps mais c'est efficace. Oui c'est dommage, mais il faut parfois faire le deuil de certaines relations pour survivre.

Clecle78 a écrit:Je rejoins tous ceux qui conseillent la mise à distance. Il ne sert à rien de s'expliquer avec des personnes toxiques et ou manipulatrices et tu risques de passer pour l'agresseur ( j'en ai fait l'amère expérience).

Oui et je pense qu'elle attend la confrontation pour se victimiser une fois de plus.

Effectivement, je me retiens de voler dans les plumes de cette collègue toxique car ça me retomberait dessus d'une façon ou d'une autre.

Oui voilà, il faut réussir à faire le deuil... J'évite le plus possible d'aller en salle des profs et quand j'y vais je ne prends guère part aux conversations.
C'est triste... Je pensais que certains étaient mes amis... Et en réalité c'est chacun pour sa pomme.

menerve a écrit:Oui voilà, il faut réussir à faire le deuil... J'évite le plus possible d'aller en salle des profs et quand j'y vais je ne prends guère part aux conversations.
C'est triste... Je pensais que certains étaient mes amis... Et en réalité c'est chacun pour sa pomme.

Oui j'ai eu cette sensation aussi... Je m'interroge sur une possible mutation

Je confirme sur l'inutilité des explications avec un ou une toxique. J'ai essayé : résultat très mitigé. Pas d'excuses, pas de vrais  reconnaissance de ma souffrance, responsabilité sur moi...Au moins, on cause pour les élèves, c'est tout ce qui m'intéresse. Et intérieurement, j'ai fait ma paix: j'ai eu un ne attitude mature et ouverte.

lialia7374 a écrit:

menerve a écrit:Oui voilà, il faut réussir à faire le deuil... J'évite le plus possible d'aller en salle des profs et quand j'y vais je ne prends guère part aux conversations.
C'est triste... Je pensais que certains étaient mes amis... Et en réalité c'est chacun pour sa pomme.

Oui j'ai eu cette sensation aussi... Je m'interroge sur une possible mutation

J'ai eu les mêmes interrogations mais
1)J' ai acheté et rénové ma maison à 15 min
2) Pas beaucoup de postes en documentation donc ça m'obligerait à faire beaucoup plus de route donc du temps perdu et au prix de l'essence...
3) Globalement j'ai des élèves sympas
4)Bouger pour peut être trouver pire...

Clecle78 a écrit:Je rejoins tous ceux qui conseillent la mise à distance. Il ne sert à rien de s'expliquer avec des personnes toxiques et ou manipulatrices et tu risques de passer pour l'agresseur ( j'en ai fait l'amère expérience). Le  mieux est de se mettre à l'écart au maximum, d'éviter les rencontres, de bavarder avec d'autres personnes en dehors du cercle habituel.Ça peut durer assez longtemps mais c'est efficace. Oui c'est dommage, mais il faut parfois faire le deuil de certaines relations pour survivre.

Ce que je trouve particulièrement difficile, c'est qu'il ne s'agit pas seulement de faire le deuil d'une relation, mais aussi de perdre ses illusions sur d'autres personnes qu'on aurait pensé plus lucides et qui nous auraient soutenus. Voilà qui apprend l'humilité, je trouve: on est finalement peu de choses. Donc, oui, distance assurément, mais aussi distance avec le sourire. Ne pas se montrer vulnérable, c'est déjà l'être un peu moins.

Idem, ce genre de personne se dégonfle quand on cesse de lui accorder de l'attention. On reste strictement professionnel, et quand elle arrive et coupe une conversation ne pas la laisser faire "j'étais en train de parler, je termine stp merci". Ne surtout pas espérer son amitié ou inbestir émotionnellement et se concentrer sur les gens qui le méritent.
J'ai souvent constaté qu'au travail, l'amitié est une illusion, ça ne dure pas selon les circonstances et ça fait plus mal qu'ailleurs étant donné les conséquences possibles.
Je préfère avoir des amitiés en dehors du travail même si je m'entends bien avec certains collègues.

Reine Margot a écrit:Idem, ce genre de personne se dégonfle quand on cesse de lui accorder de l'attention. On reste strictement professionnel, et quand elle arrive et coupe une conversation ne pas la laisser faire "j'étais en train de parler, je termine stp merci". Ne surtout pas espérer son amitié ou inbestir émotionnellement et se concentrer sur les gens qui le méritent.
J'ai souvent constaté qu'au travail, l'amitié est une illusion, ça ne dure pas selon les circonstances et ça fait plus mal qu'ailleurs étant donné les conséquences possibles.
Je préfère avoir des amitiés en dehors du travail même si je m'entends bien avec certains collègues.

Étant TZR depuis toujours et changeant chaque année d'établissement (19 établissements à mon actif), je ne peux que confirmer. A mes tout début, jeune et naïf, je pensais que je pourrai avoir de nouveaux vrais amis dans le milieu et en fait pas du tout. Cela ne m'a pas empêcher de faire de très très bonnes rencontres avec des ententes très cordiales. Mais cela s'arrêtera là côté professionnel. Et j'ai pris définitivement mes distances avec ce milieu toxique depuis surtout le suicide de Christine Renon dont la lettre m'a bouleversé. La gestion du COVID et l'assassinat de S. Paty n'ayant fait que confirmer que cette institution, devenue médiocre, avait totalement perdu ses repères. Et surtout, elle est devenue désormais dangereuse au point qu'elle en affecte les relations entre les collègues. Ces collègues toxiques, qui sont finalement des collègues en très grande souffrance, sont les victimes de toutes les transformations qu' a subi l'EN ces 30 dernières années.

Quant aux salles des profs, je les évite désormais au maximum. En SVT, nous avons souvent notre lieu de vie au labo, et ça nous suffit amplement.

Je trouve ça dommage quand même, le travail est quand même un des principaux lieux de sociabilisation et de rencontres, y compris amoureuses. Si je vois un collègue en dehors du lycée, je considère qu'il (ou elle) devient un ami, mais évidemment il ne faut pas penser que relations cordiales en salle des profs = amitié. Je vis seul donc mes collègues sont certains jours les seuls adultes que je vois de la journée, et j'aime passer des moments conviviaux en salle des profs mais je comprends aussi qu'on puisse faire autrement et je vois bien que certains collègues ne cherchent pas le contact, toit en restant courtois et professionnels.

J'ai été trahie par des collègues que je considérais comme des amis ou même comme de bons collègues. Beaucoup de jalousies, de non dits. Depuis je fais très attention aux personnes à qui j'accorde ma confiance. Il y a des gens très chouettes partout mais la pression du boulot peut vraiment pourrir certaines relations. En près de 40 ans j'ai gardé très très peu d'amis véritables au travail. Plutôt de bons camarades et plutôt pas dans ma matière.

Clecle78 a écrit:J'ai été trahie par des collègues que je considérais comme des amis ou même comme de bons collègues. Beaucoup de jalousies, de non dits. Depuis je fais très attention aux personnes à qui j'accorde ma confiance. Il y a des gens très chouettes partout mais la pression du boulot peut vraiment pourrir certaines relations. En près de 40 ans j'ai gardé très très peu d'amis véritables au travail. Plutôt de bons camarades et plutôt pas dans ma matière.

Il y a souvent des rapports de force entre collègue d'une même matière. Oui beaucoup de jalousie et de coups bas... C'est le plus dur dans ce métier je trouve. Parfois il m'arrive d'envisager une reconversion professionnelle alors que j'adore enseigner. Cela vous est-il déjà arrivé d'y penser ?

lialia7374 a écrit:

Il y a souvent des rapports de force entre collègue d'une même matière. Oui beaucoup de jalousie et de coups bas... C'est le plus dur dans ce métier je trouve. Parfois il m'arrive d'envisager une reconversion professionnelle alors que j'adore enseigner. Cela vous est-il déjà arrivé d'y penser ?

Oui, mais tu sais, ce n'est pas du tout mieux dans d'autres branches. Dans ce domaine, notre boulot a l'immense mérite de nous permettre d'être (encore) à peu près autonomes dans nos classes. Sous ce rapport, c'est souvent pire ailleurs.

lialia7374 a écrit:

Clecle78 a écrit:J'ai été trahie par des collègues que je considérais comme des amis ou même comme de bons collègues. Beaucoup de jalousies, de non dits. Depuis je fais très attention aux personnes à qui j'accorde ma confiance. Il y a des gens très chouettes partout mais la pression du boulot peut vraiment pourrir certaines relations. En près de 40 ans j'ai gardé très très peu d'amis véritables au travail. Plutôt de bons camarades et plutôt pas dans ma matière.

Il y a souvent des rapports de force entre collègue d'une même matière. Oui beaucoup de jalousie et de coups bas... C'est le plus dur dans ce métier je trouve. Parfois il m'arrive d'envisager une reconversion professionnelle alors que j'adore enseigner. Cela vous est-il déjà arrivé d'y penser ?

Oui, mais pas à cause des relations entre collègues. Jalousie et coups bas existent dans tous les milieux professionnels.

La question est-elle : je ne supporte plus mes collègues (de travail) ou mes collègues(profs) ?
J'imagine que la question se pose dans chaque forum professionnel : comment gérer un collegue toxique, manipulateur, envahissant, mythomane etc...  L'histoire récente montre que déjà les footballeurs...  et je ne vois guère que gardien de phare comme profession dans laquelle je n'ai d'autre présence à subir que la mienne (les travailleurs solitaires du net sont les nouveaux gardiens de phare)
Donc quitter l'enseignement à cause de cette contrainte de partage (définition de l'amour pour Barthes, mais bon je recycle) en Sdp me parait difficile  à admettre comme raison suffisante, vu que des collègues on en retrouvera partout, avec des typologies similaires.
Se pose donc la question : comme profs sommes-nous une espèce particulière de collègues à nous-mêmes redoutables ?

Je comprends tout ce que vous dites, mais j'inverse l'affirmation "Mes collègues ne me supportaient plus"....

je précise "Certaines collègues". Peu d'hommes dans mon collège et peu charpentés, dans l'évitement.
Pourquoi ?
Dans le groupe HG, il y a eu entente jusque dans les années 2013. Puis cela a changé, des départs, une arrivée...
Moi, je voulais tracer mon sillon : mes programmations, mes méthodes, mes choix de sortie, mes actions (CNRD notamment).
Beaucoup de "Mes" , allez-vous dire.
J'étais prête à partager, discuter, et que les collègues participent et collaborent à mes sorties, au CNRD...
Mais je ne voulais pas être astreinte aux décisions de groupe : faire toutes les mêmes choses.
ça s'est dégradé quand on a dû évaluer les compétences : comment ? Jusqu'à quel degrés de découpage en micro-tâches ?
" " quand Najat Vallaud-Belkacem a inventé et imposé les EPIs. L'EPi de 5ème avec les SVT lié au développement durable ne m'intéressait pas. J'en ai fait un avec les Sciences phy (sur l'énérgie. C'est aussi du DD).
Sur les EPIs de 3ème, je n'étais pas intéressée par les EPIs sur 14-18. Je branchais mes élèves avec les collègues de français et de lettres sur 1940-44.
Mais je n'obligeais pas les collègues à faire comme moi...
Sur la manière de corriger les DNB blancs : je n'adhérais pas à la grille détaillée de connaissances et de compétences. Je restais sur des grandes compétences : faire une introduction selon les règles, rédiger correctement (Phrases correctes : sujet-verbe-complément-majuscules-ponctuation)...
Etc.

Ajoutons qu'il y avait certainement des pb de personne.

Bref, j'ai fini en traçant mon chemin, avec entente minimale : les sujets de DNB blanc, les attentes minimales de rédaction, ce qu'on attend sur un croquis. (Mais pas tout à fait identique...)
C'était dur, car auparavant, dans mes différents postes, je m'étais toujours entendue avec mes collègues. Je vois encore des collègues du lycée, je m'entends bien avec les profs d'Hg du bassin, je vois encore 3 des collègues d'HG que j'ai eu(e)s dans mon collège.

Donc, je pourrais dire "Je ne supportais plus mes collègues". C'était en partie vrai.
Mais je devais aussi être un boulet pour elles + les collègues de SVT et d'EPS, c'est à dire les collègues hyper-branchées compétences, prêtes à abandonner les notes.
Je les énervais, car dans les réunions, etc, je démontais systématiquement le tout compétences. (Merci Néos pour ma culture et les arguments).
Et je la ramenais beaucoup, je n'ai jamais abdiqué.

Bref, mon départ à la retraite a dû être un soulagement pour une partie des collègues.

Aujourd'hui, je bats un peu ma coulpe auprès de vous.
Mais sur le fond, je ne regrette pas grand chose. Bien que tout cela m'ait laissé beaucoup d'amertume.

Ceci pour dire que parfois, c'est nous qui sommes insupportables aux yeux des autres.
Merci pour ce moment de thérapie, mes amis de Néos.

PS Du groupe HG, il me reste une copine, qui a toujours essayé de faire le lien.

Baldred a écrit:
Se pose donc la question : comme profs sommes-nous une espèce particulière de collègues à nous-mêmes redoutables ?

Bonne question

Honchamp a écrit:
Ceci pour dire que parfois, c'est nous qui sommes insupportables aux yeux des autres.

Oui c'est vrai.

Je crois que les différentes réformes et les tâches supplémentaires qu'on nous impose n'arrangent pas l'ambiance entre collègues.

On est 4 profs de maths dans mon collège, les mêmes depuis 10 ans (tout le monde veut partir mais vu à quel point les mutations sont quasi impossibles par chez nous ça risque de durer encore un moment...). On fonctionne tous de façons différentes (ça va du plan de travail en autonomie à l'enseignement frontal, de l'explicite façon Bissonnette au constructivisme, de la disposition de classe en autobus aux groupes, pour l'évaluation notes/compétences on ne fait pas tous la même chose, une collègue a une classe dite "flexible" avec des ballons pour s'assoir, je pense qu'à nous 4 on doit couvrir l'ensemble des façons d'enseigner ou pas loin) et on s'entend très bien.

Personne n'impose rien à personne. On se met juste d'accord sur le sujet de brevet blanc en 3ème, pour le reste chacun fait bien ce qu'il veut. Si quelqu'un propose un projet commun on participe ou pas.

C'est comme ça que ça devrait toujours fonctionner il me semble.

Si cela fonctionne, n'est-ce pas aussi parce que, malgré ces différences, les élèves que tu récupères sont bien formés ?

Pour avoir travaillé dans une grosse cité scolaire, il m'est arrivé de trembler à l'idée de récupérer les classes d'au moins une collègue qui avait un mépris abyssal pour les I.O.
Sinon tout fonctionne tant que chacun respecte l'autre et reste à sa place. C'est une question de caractère mais aussi de positionnement. N'avons-nous pas, naturellement, une tendance à " faire le prof" dans le civil, y compris avec nos collègues  ?  Je sais que c'est mon travers, je me surveille, mais parfois...

ylm a écrit:On est 4 profs de maths dans mon collège, les mêmes depuis 10 ans (tout le monde veut partir mais vu à quel point les mutations sont quasi impossibles par chez nous ça risque de durer encore un moment...). On fonctionne tous de façons différentes (ça va du plan de travail en autonomie à l'enseignement frontal, de l'explicite façon Bissonnette au constructivisme, de la disposition de classe en autobus aux groupes, pour l'évaluation notes/compétences on ne fait pas tous la même chose, une collègue a une classe dite "flexible" avec des ballons pour s'assoir, je pense qu'à nous 4 on doit couvrir l'ensemble des façons d'enseigner ou pas loin) et on s'entend très bien.

Personne n'impose rien à personne. On se met juste d'accord sur le sujet de brevet blanc en 3ème, pour le reste chacun fait bien ce qu'il veut. Si quelqu'un propose un projet commun on participe ou pas.

C'est comme ça que ça devrait toujours fonctionner il me semble.

Oui.

Mais la hiérarchie pousse à la mise dans le même moule (pour faire simple), ainsi que certain(e) formateurs/formatrices , et Dieu sait que dans mon académie, il en a eu, des réunions de bassin avec formateurs/formatrices homologués, lors de la "réforme du collège signée Vallaud-Belkacem/Robine".

Vous savez, le genre de formation où on vous transmet une doxa, puis on vous met au travail par groupe, et vous devez pondre ensemble une programmation, une étude de cas, ou une grille de compétences... Avec restitution à la fin.
ça normalisait gros ! ça a dû être comme ça dans les ESPE devenus INSPE.


(Mais je connais au moins 2 équipes pédagogiques de collège qui sont restées en accord entre elles. Méthodes plutôt à l'ancienne pour l'une, et équipe pragmatique et souple comme tu le décris pour l'autre. )

Honchamp a écrit:

ylm a écrit:On est 4 profs de maths dans mon collège, les mêmes depuis 10 ans (tout le monde veut partir mais vu à quel point les mutations sont quasi impossibles par chez nous ça risque de durer encore un moment...). On fonctionne tous de façons différentes (ça va du plan de travail en autonomie à l'enseignement frontal, de l'explicite façon Bissonnette au constructivisme, de la disposition de classe en autobus aux groupes, pour l'évaluation notes/compétences on ne fait pas tous la même chose, une collègue a une classe dite "flexible" avec des ballons pour s'assoir, je pense qu'à nous 4 on doit couvrir l'ensemble des façons d'enseigner ou pas loin) et on s'entend très bien.

Personne n'impose rien à personne. On se met juste d'accord sur le sujet de brevet blanc en 3ème, pour le reste chacun fait bien ce qu'il veut. Si quelqu'un propose un projet commun on participe ou pas.

C'est comme ça que ça devrait toujours fonctionner il me semble.

Oui.

Mais la hiérarchie pousse à la mise dans le même moule (pour faire simple), ainsi que certain(e) formateurs/formatrices , et Dieu sait que dans mon académie, il en a eu, des réunions de bassin avec formateurs/formatrices homologués, lors de la "réforme du collège signée Vallaud-Belkacem/Robine".

Vous savez, le genre de formation où on vous transmet une doxa, puis on vous met au travail par groupe, et vous devez pondre ensemble une programmation, une étude de cas, ou une grille de compétences... Avec restitution à la fin.
ça normalisait gros ! ça a dû être comme ça dans les ESPE devenus INSPE.


(Mais je connais au moins 2 équipes pédagogiques de collège qui sont restées en accord entre elles. Méthodes plutôt à l'ancienne pour l'une, et équipe pragmatique et souple comme tu le décris pour l'autre. )

Oui, combien de fois ai-je entendu depuis la réforme "mais il faut qu'on fasse tous la même chose" ? Eh bien non... Quand on a commencé à discuter pour savoir si on allait mettre des coeff 1 ou 2 ou 0.5 pour les évaluations de type X, Y ou Z j'ai dit non.

On peut tous être pénibles, plus ou moins appréciés par tel ou tel collègue mais des personnes vraiment toxiques il n'y en a pas tant que ça heureusement.