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- LefterisEsprit sacré
Si, rajouter le -s à "enseignant"...Kapellmeister a écrit:Lefteris a écrit:Adhérer à l'UNSA quand on est enseignant, syndicat de l'administration et des CDE , c'est un peu comme adhérer au MEDEF pour un ouvrier, ou à la CGC pour un agent de service.
C'est soutenir le syndicat en apportant les timbres des cotisations, des voix en CTPD en lui donnant plus de force pour cogner sur les personnels.
C'est incohérent : ce sont les moutons de la fable d' Esope qui s'en remettent aux loups.
C'est adhérer au même syndicat que le sieur Tournier et quelques autres bienfaiteurs de l'E.N. , dont on sait tout le bien qu'ils pensent des enseignant qu'ils veulent mener à la schlague (pour les amnésiques : les coincer dans l'établissement, augmenter leur masse de travail, supprimer leur "discipline", décider de leur carrière et de leur recrutement, leur imposer des projets...) .
Plutôt ne pas être syndiqué.
Rien à dire de plus.
- FinrodExpert
ylm a écrit:UNSA-Enseignement a écrit:
Si vous souhaitez un syndicat indépendant des partis politiques , des lobbys divers et variés :
http://www.unsa-enseignement.fr/adhérer/
Nous vivons de l'argent des cotisations seulement. Ce qui veut dire que nous n'avons pas de comptes à rendre à l'Etat ou à d'autres financeurs.
Euuuuh... Dans sa dernière conférence de rentrée il y a une quinzaine de jours l'UNSA a dit clairement qu'il roulait pour le PS.
C'est à dire que même avec l'UMP au pouvoir, ils ont pas l'air franchement indépendant non plus l'UNSA.
- NannnieHabitué du forum
Apparemment, vous avez besoin d'adhérents puisque vous répondez à tous les sujets postés sur le forum !UNSA-Enseignement a écrit:
Si vous souhaitez un syndicat indépendant des partis politiques , des lobbys divers et variés :
http://www.unsa-enseignement.fr/adhérer/
Nous vivons de l'argent des cotisations seulement. Ce qui veut dire que nous n'avons pas de comptes à rendre à l'Etat ou à d'autres financeurs.
Vous donnez d'ailleurs les mêmes réponses que d'autres membres qui le font gratuitement et sans arrière pensée (syndicale) aucune. On se débrouillait très bien sans vous, merci !
Et sinon, quel est votre but, à part faire du racolage ??
- Pat BÉrudit
Bon...J'ai un dilemme...
J'ai une collègue ex-déléguée syndicale CFDT, qui est super, et sans vraiment réfléchir j'avais suivi ses conseils et adhéré à la FEP-CFDT, d'autant qu'ils sont l'un des syndicats majoritaires.
Et vu qu'ils ont soutenu la réforme, j'ai fort envie d'en changer... Et je ne sais pas trop pour lequel... (Sud, FO, CGT...)
Le souci c'est que les syndicats les plus représentés dans le privé (en tout cas par chez moi) ont tous soutenu la réforme... Et la collègue me conseille de ne pas me syndiquer dans un syndicat minoritaire qui n'a pas de représentant en CCMA ou autre, vu que je vais demander ma mut' elle pense que ce serait quand même mieux pour moi de rester dans un syndicat majoritaire. Donc elle me suggère de rester et de de faire, comme elle, un courrier qui parte au national pour leur dire ma façon de penser.
Bref, j'hésite...
Est-ce que, si je suis dans un syndicat peu représentatif, je serai moins bien défendue pour ma mut (qui s'annonce coton : si jamais je m'amuse à dire à mon cde ses 4 vérités, il va me mettre des bâtons dans les roues) ?
J'ai une collègue ex-déléguée syndicale CFDT, qui est super, et sans vraiment réfléchir j'avais suivi ses conseils et adhéré à la FEP-CFDT, d'autant qu'ils sont l'un des syndicats majoritaires.
Et vu qu'ils ont soutenu la réforme, j'ai fort envie d'en changer... Et je ne sais pas trop pour lequel... (Sud, FO, CGT...)
Le souci c'est que les syndicats les plus représentés dans le privé (en tout cas par chez moi) ont tous soutenu la réforme... Et la collègue me conseille de ne pas me syndiquer dans un syndicat minoritaire qui n'a pas de représentant en CCMA ou autre, vu que je vais demander ma mut' elle pense que ce serait quand même mieux pour moi de rester dans un syndicat majoritaire. Donc elle me suggère de rester et de de faire, comme elle, un courrier qui parte au national pour leur dire ma façon de penser.
Bref, j'hésite...
Est-ce que, si je suis dans un syndicat peu représentatif, je serai moins bien défendue pour ma mut (qui s'annonce coton : si jamais je m'amuse à dire à mon cde ses 4 vérités, il va me mettre des bâtons dans les roues) ?
- souslapluieNiveau 6
As-tu vraiment envie de rester dans un syndicat "majoritaire" qui ne correspond pas à tes convictions ?
Les syndicats revendicatifs ne sont pas moins bons pour ce qui est du "service" (mutations, promotions..) Au contraire, bien souvent, ils font moins d'esbroufe et leur engagement militant fait la différence, y compris sur la défense individuelle.
Le SNEIP-CGT est le seul syndicat du privé à s'opposer à la réforme du collège et plus largement aux réformes libérales en cours. Cela ne l'a pas empêché de très largement progresser aux dernières élections professionnelles.
Tu peux adhérer en ligne ici: http://www.cgt-ep.org/le-syndicat/adhesion-en-ligne
Mais le mieux est de les contacter pour connaître les militants actifs dans ton secteur.
Les syndicats revendicatifs ne sont pas moins bons pour ce qui est du "service" (mutations, promotions..) Au contraire, bien souvent, ils font moins d'esbroufe et leur engagement militant fait la différence, y compris sur la défense individuelle.
Le SNEIP-CGT est le seul syndicat du privé à s'opposer à la réforme du collège et plus largement aux réformes libérales en cours. Cela ne l'a pas empêché de très largement progresser aux dernières élections professionnelles.
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Mais le mieux est de les contacter pour connaître les militants actifs dans ton secteur.
- UNSA-EnseignementNiveau 3
L'Enseignement Public c'est une chose, les établissements privés sous contrat c'est un peu différent car les profs n'ont pas (encore, nous nous le demandons), le statut de fonctionnaire.
De cela peut découler des pressions diverses et variées sur les collegues, y compris lors des demandes d'une nouvelle affectation. Une mutation c'est pour le public.
Selon nous, les syndicats pour les établissements privés sous contrat se repartissent dans 2 catégories : ceux qui prétendent gérer les carrières des profs avec la structure catholique. Vous avez l'embarras du choix.
Et les syndicats qui sont indépendants. Il n'y en a que 2 (Sud et Unsa) , ces deux là n'ont pas signé un papier 'accord sur l'emploi' qui permet à la structure catholique (évèques, cfdt, spelc, cftc, fo, cgt) de tripatouiller le mouvement de l'emploi.
Dans certaines académies, les tripatouillages sont plus ou moins validés par l'administration , notamment du fait de 'l'accord' passé au sein de la structure catholique.
De cela peut découler des pressions diverses et variées sur les collegues, y compris lors des demandes d'une nouvelle affectation. Une mutation c'est pour le public.
Selon nous, les syndicats pour les établissements privés sous contrat se repartissent dans 2 catégories : ceux qui prétendent gérer les carrières des profs avec la structure catholique. Vous avez l'embarras du choix.
Et les syndicats qui sont indépendants. Il n'y en a que 2 (Sud et Unsa) , ces deux là n'ont pas signé un papier 'accord sur l'emploi' qui permet à la structure catholique (évèques, cfdt, spelc, cftc, fo, cgt) de tripatouiller le mouvement de l'emploi.
Dans certaines académies, les tripatouillages sont plus ou moins validés par l'administration , notamment du fait de 'l'accord' passé au sein de la structure catholique.
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- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
UNSA-Enseignement a écrit:L'Enseignement Public c'est une chose, les établissements privés sous contrat c'est un peu différent car les profs n'ont pas (encore, nous nous le demandons), le statut de fonctionnaire.
C'est bien difficile de suivre le programme de l'UNSA, qui soutient toutes les réformes qui assimilent l'EN à une entreprise, mais qui demande que les profs du "privé"* deviennent fonctionnaires...
*je mets des guillemets, puisque le privé sous contrat n'a en France de privé que le nom.
- UNSA-EnseignementNiveau 3
Marcel Khrouchtchev a écrit:
*je mets des guillemets, puisque le privé sous contrat n'a en France de privé que le nom.
là, on est d'accord.
Le reste, c'est un peu "café du commerce". Mais c'est ca aussi la France, ca discutaille, ca polémique ... vive les Gaulois !
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- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
UNSA-Enseignement a écrit:Le reste, c'est un peu "café du commerce". Mais c'est ca aussi la France, ca discutaille, ca polémique ... vive les Gaulois !
Je ne vois pas en quoi j'ai tenu des propos de café du commerce. Cela dit, je ne prends pas cela mal, car cela m'arrive très souvent d'en tenir, mais en l'occurrence, je ne vois pas. Je ne pense pas que l'on discute de l'UNSA devant les zincs de France.
- UNSA-EnseignementNiveau 3
Marcel Khrouchtchev a écrit:
C'est bien difficile de suivre le programme de l'UNSA, qui soutient toutes les réformes qui assimilent l'EN à une entreprise, mais qui demande que les profs du "privé"* deviennent fonctionnaires...
Nous discuterons, ... , polémiquerons demain svp.
Aujourd'hui c'est :
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- RendashBon génie
Marcel Khrouchtchev a écrit: Je ne pense pas que l'on discute de l'UNSA devant les zincs de France.
Mais vous allez arrêter avec Zink?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Pat BÉrudit
Oh, j'en connais au moins un, mon mari (depuis peu)...souslapluie a écrit:As-tu vraiment envie de rester dans un syndicat "majoritaire" qui ne correspond pas à tes convictions ?
Les syndicats revendicatifs ne sont pas moins bons pour ce qui est du "service" (mutations, promotions..) Au contraire, bien souvent, ils font moins d'esbroufe et leur engagement militant fait la différence, y compris sur la défense individuelle.
Le SNEIP-CGT est le seul syndicat du privé à s'opposer à la réforme du collège et plus largement aux réformes libérales en cours. Cela ne l'a pas empêché de très largement progresser aux dernières élections professionnelles.
Tu peux adhérer en ligne ici: http://www.cgt-ep.org/le-syndicat/adhesion-en-ligne
Mais le mieux est de les contacter pour connaître les militants actifs dans ton secteur.
Mais je ne crois pas que la CGT soit forcément le seul syndicat du privé qui s'oppose à la réforme. Au hasard : Sud ? FO ?
Et les arguments de celui qui poste au nom de l'Unsa sont également intéressants. Il y a (hélas) des spécificité à l'enseignement privé. Et notamment si je veux changer d'établissement, d'après ma collègue, c'est plutôt mieux s'il y a quelqu'un de mon syndicat qui siège en CCMA, et qui pourra me défendre directement au cas où ça tourne mal. Je ne sais pas si ça joue vraiment. Il me semble que les autres ne peuvent faire qu'un courrier au rectorat pour éventuellement signaler un souci... (ce qui avait tout de même permis à mon mari d'avoir son affectation contre l'avis négatif du chef d'établissement)
Et j'avoue, je ne m'intéresse qu'au monde syndical que depuis peu, donc je connais encore trop peu les uns et les autres.
Je cherche un syndicat qui soit contre cette fichue réforme, néfaste pour les profs (dégradation des conditions de travail et perte de postes pour certains) et pour les élèves (baisse du niveau général, nivellement par le bas). Mais je voudrais aussi un syndicat qui lutte pour qu'on ait le même statut que les profs du public (le privé, effectivement,n'a de privé que le nom, et au fond de moi, je suis pour son absorption complète par l'enseignement public... autant dire que je songe sérieusement à passer du privé au public).
Et je rêve d'un syndicat qui affirme que les réformes faites depuis 30 ans ont en définitive causé plus de mal que de bien, qui fasse savoir qu'on a baissé le niveau des examens et que bientôt les diplômes n'auront plus la moindre valeur (ce qui profitera avant tout aux entreprises privées de formation ou de cours particulier), qui dénonce le fait que les compétences, c'est voulu par les entreprises avant tout, qui aimeraient bien supprimer complètement les diplômes.... Et aussi qui dénonce les pressions qu'on subit pour monter les notes, qui dénonce les fraudes des chefs d'établissements qui modifient les notes et appréciations à cause de la pression de la concurrence entre établissement, qui affirme à quel point cette concurrence entre établissement est intrinsèquement mauvaise et les dérives qu'elle entraîne (fraudes faciles depuis que les bulletins sont informatisés) ; un syndicat qui affirme qu'on doit absolument mettre le paquet en primaire pour qu'ils entrent au collège avec des bases solides. Un syndicat qui réaffirme la liberté pédagogique.
Est-ce que ça existe ?
- XVLaHireXVNiveau 1
Le synep-cgc dit tout ce que tu dis au bas de ton message en ce moment, Pat B, et notamment sur les pressions pour monter les notes, la baisse du niveau des examens, et en ce moment ils sont bien remontés contre la réforme. Je ne dis pas ça pour faire de la pub, juste, je m'interroge. Evidemment ils n'ont pas l'air à gauche, et surtout, il semble qu'ils soient minuscules (mais assez combatifs dernièrement).
Le snalc privé est contre la réforme, mais est-ce qu'ils défendent bien ? je crois qu'ils ont des sièges au CCMA mais pas partout (pas tout compris cette histoire de CCMA)
Pour quelqu'un de gauche, je dirais FO ou la CGT.
Quant à moi là je suis à la CFTC mais je n'en peux plus, je veux dire qu'ils sont majoritaires, disponibles et efficaces pour ce qui est du service, mais leur attitude vis-à-vis de la réforme est inadmissible. Je n'en peux plus de les voir relayer les articles du Monde, quand ce n'est pas directement les communiqués du ministère, avec des applaudissements en plus, et beaucoup d'informations sur la réforme sont complètement escamotées, il faut se renseigner autrement. Quelqu'un a dit plus haut qu'il suffisait d'écrire, cela ne sert à rien du tout, le problème vient de la tête qui est complètement sourde et aveugle, ils ont les oreilles pleines de leurs hymnes au gouvernement et au pédagogisme, ils n'entendent rien.
J'ai voté pour eux à la CCMA et j'ai l'impression d'avoir été trahi, grâce à moi entre autres ils ont plein de sièges, et quelques mois plus tard l'affaire de la réforme a commencé, et le cauchemar, toutes mes convictions sont complètement piétinées, ils s'essuient les pieds dessus. Cependant ils sont efficaces pour le service, mais ils soutiennent la bouillie pour chats 2016 (pauvres chats). Dilemme.
Le snalc privé est contre la réforme, mais est-ce qu'ils défendent bien ? je crois qu'ils ont des sièges au CCMA mais pas partout (pas tout compris cette histoire de CCMA)
Pour quelqu'un de gauche, je dirais FO ou la CGT.
Quant à moi là je suis à la CFTC mais je n'en peux plus, je veux dire qu'ils sont majoritaires, disponibles et efficaces pour ce qui est du service, mais leur attitude vis-à-vis de la réforme est inadmissible. Je n'en peux plus de les voir relayer les articles du Monde, quand ce n'est pas directement les communiqués du ministère, avec des applaudissements en plus, et beaucoup d'informations sur la réforme sont complètement escamotées, il faut se renseigner autrement. Quelqu'un a dit plus haut qu'il suffisait d'écrire, cela ne sert à rien du tout, le problème vient de la tête qui est complètement sourde et aveugle, ils ont les oreilles pleines de leurs hymnes au gouvernement et au pédagogisme, ils n'entendent rien.
J'ai voté pour eux à la CCMA et j'ai l'impression d'avoir été trahi, grâce à moi entre autres ils ont plein de sièges, et quelques mois plus tard l'affaire de la réforme a commencé, et le cauchemar, toutes mes convictions sont complètement piétinées, ils s'essuient les pieds dessus. Cependant ils sont efficaces pour le service, mais ils soutiennent la bouillie pour chats 2016 (pauvres chats). Dilemme.
- souslapluieNiveau 6
Les syndicats revendicatifs ne sont pas moins bons pour le "service", bien au contraire, l'engagement militant fait souvent la différence à ce niveau aussi.
- Pat BÉrudit
Je pense passer à FO, finalement, après réflexion. Ou peut-être la CGT, mais puisque mon mari y est, autant varier! Il y a Sud, aussi...
J'hésite juste à attendre quelques mois pour être tranquille pour ma mut'... Mais après tout rien ne m'empêche d'être dans deux syndicats quelques temps ? (juste mes finances, mais de toute façon, je n'en suis plus à quelques dizaines d'euros de découvert en fin de mois...)
J'ai envoyé une lettre salée à la CFDT qui trahit ses enseignants ; on m'a répondu que je me trompe, qu'ils ont consulté "leur base" avant de signer, par le biais de leur forum interne ; et on m'a expliqué qu'en fait j'avais mal compris la réforme qui en réalité est très bien ; j'ai donné tous mes arguments et conclut qu'on n'avait définitivement pas la même vision du métier...
synep-cgc, je ne connais pas du tout par contre. Faut que je me renseigne.
J'hésite juste à attendre quelques mois pour être tranquille pour ma mut'... Mais après tout rien ne m'empêche d'être dans deux syndicats quelques temps ? (juste mes finances, mais de toute façon, je n'en suis plus à quelques dizaines d'euros de découvert en fin de mois...)
J'ai envoyé une lettre salée à la CFDT qui trahit ses enseignants ; on m'a répondu que je me trompe, qu'ils ont consulté "leur base" avant de signer, par le biais de leur forum interne ; et on m'a expliqué qu'en fait j'avais mal compris la réforme qui en réalité est très bien ; j'ai donné tous mes arguments et conclut qu'on n'avait définitivement pas la même vision du métier...
synep-cgc, je ne connais pas du tout par contre. Faut que je me renseigne.
- RendashBon génie
Pat B a écrit:e n'en suis plus à quelques dizaines d'euros de découvert en fin de mois...)
Pff, nantie, va.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- XVLaHireXVNiveau 1
Je voulais te remercier souslapluie (avec un peu de retard) pour ta réponse qui m'a aidé à prendre une décision que pour l'instant je ne regrette pas du tout, au contraire.
Bravo pour ta lettre à la cfdt Pat B FO fait du super boulot contre la réforme, ce n'est pas un syndicat pour moi mais j'ai beaucoup d'estime pour eux. Quant aux syndicats mous du genou serviles avec qui on sait, ils nous ont fichu dans un pétrin incroyable.
Bravo pour ta lettre à la cfdt Pat B FO fait du super boulot contre la réforme, ce n'est pas un syndicat pour moi mais j'ai beaucoup d'estime pour eux. Quant aux syndicats mous du genou serviles avec qui on sait, ils nous ont fichu dans un pétrin incroyable.
- sebisebNiveau 9
Qu'est-ce tu entends sur le fait que les syndicats "tripatouillent" avec l'administration ? Pour être représentant CFDT en CCMA, nous nous sommes vivement opposé à l'administration qui fermait les yeux sur les choix des chefs d'établissements de leur prof.UNSA-Enseignement a écrit:L'Enseignement Public c'est une chose, les établissements privés sous contrat c'est un peu différent car les profs n'ont pas (encore, nous nous le demandons), le statut de fonctionnaire.
De cela peut découler des pressions diverses et variées sur les collegues, y compris lors des demandes d'une nouvelle affectation. Une mutation c'est pour le public.
Selon nous, les syndicats pour les établissements privés sous contrat se repartissent dans 2 catégories : ceux qui prétendent gérer les carrières des profs avec la structure catholique. Vous avez l'embarras du choix.
Et les syndicats qui sont indépendants. Il n'y en a que 2 (Sud et Unsa) , ces deux là n'ont pas signé un papier 'accord sur l'emploi' qui permet à la structure catholique (évèques, cfdt, spelc, cftc, fo, cgt) de tripatouiller le mouvement de l'emploi.
Dans certaines académies, les tripatouillages sont plus ou moins validés par l'administration , notamment du fait de 'l'accord' passé au sein de la structure catholique.
De quel accord parles-tu ?
Oui, et visiblement l'UNSA ne sait pas de quoi elle parle !Pat B a écrit:
Et les arguments de celui qui poste au nom de l'Unsa sont également intéressants. Il y a (hélas) des spécificité à l'enseignement privé. Et notamment si je veux changer d'établissement, d'après ma collègue, c'est plutôt mieux s'il y a quelqu'un de mon syndicat qui siège en CCMA, et qui pourra me défendre directement au cas où ça tourne mal. Je ne sais pas si ça joue vraiment. Il me semble que les autres ne peuvent faire qu'un courrier au rectorat pour éventuellement signaler un souci... (ce qui avait tout de même permis à mon mari d'avoir son affectation contre l'avis négatif du chef d'établissement)
Le problème, et c'est le cas sur ce forum, c'est que l'opposition à une réforme ne signifie pas les consensus sur les solutions. Les solutions proposées par les uns et les autres sont souvent diamétralement opposées. J'ai bien noté que les copains de la fédé' t'avait répondu mais ne t'ont pas convaincu, cependant est-ce que dans tes arguments tu émettais des pistes de solutions ?Pat B a écrit:
Et j'avoue, je ne m'intéresse qu'au monde syndical que depuis peu, donc je connais encore trop peu les uns et les autres.
Je cherche un syndicat qui soit contre cette fichue réforme, néfaste pour les profs (dégradation des conditions de travail et perte de postes pour certains) et pour les élèves (baisse du niveau général, nivellement par le bas). Mais je voudrais aussi un syndicat qui lutte pour qu'on ait le même statut que les profs du public (le privé, effectivement,n'a de privé que le nom, et au fond de moi, je suis pour son absorption complète par l'enseignement public... autant dire que je songe sérieusement à passer du privé au public).
Et je rêve d'un syndicat qui affirme que les réformes faites depuis 30 ans ont en définitive causé plus de mal que de bien, qui fasse savoir qu'on a baissé le niveau des examens et que bientôt les diplômes n'auront plus la moindre valeur (ce qui profitera avant tout aux entreprises privées de formation ou de cours particulier), qui dénonce le fait que les compétences, c'est voulu par les entreprises avant tout, qui aimeraient bien supprimer complètement les diplômes.... Et aussi qui dénonce les pressions qu'on subit pour monter les notes, qui dénonce les fraudes des chefs d'établissements qui modifient les notes et appréciations à cause de la pression de la concurrence entre établissement, qui affirme à quel point cette concurrence entre établissement est intrinsèquement mauvaise et les dérives qu'elle entraîne (fraudes faciles depuis que les bulletins sont informatisés) ; un syndicat qui affirme qu'on doit absolument mettre le paquet en primaire pour qu'ils entrent au collège avec des bases solides. Un syndicat qui réaffirme la liberté pédagogique.
Est-ce que ça existe ?
Pour information, la fédération Fep-CFDT a réaffirmé au ministère fin novembre / début décembre qu'elle continuerai à soutenir la réforme seulement si ;
- il n'y a pas de pertes d'heures,
- qu'une formation de qualité est donnée aux enseignants,
- une concertation pédagogique est organisée dans les établissements.
_________________
sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- Pat BÉrudit
Oui, les collègues de la CFDT m'ont expliqué ça... mais en se limitant à ça, cela signifie qu'ils ne remettent pas en cause le "fond" de la réforme ; donc ils acceptent l'aberration des EPI et AP pris sur les heures disciplinaires, la suppression d'options comme le latin ou les bilangues, ils acceptent l'évolution vers une évaluation par compétence complètement floue et qui se fait trop au détriment du contenu, ils ne veulent pas voir qu'on prive les diplômes de leur substance et qu'on donne un bac au rabais, ils soutiennent l'évolution prise depuis 30 ans qui baisse peu à peu le niveau... (je ne me suis pas remise de la lecture des nouveaux programmes de maths...)
Et à la limite, je peux entendre qu'ils croient sincèrement que ces évolutions pédagogiques sont bénéfiques, avis que je ne partage pas ; mais d'un point de vue strictement syndical, la quantité énorme de boulot en plus que ça va donner (réunions et concertations en tout genre) aurait nécessité un allégement du temps de travail devant élève, et ils ne l'évoquent même pas ! Donc pour moi ils soutiennent une réforme néfaste pour notre métier.
Piste de solutions : je leur ai dit que le réel besoin était de consolider les bases du primaire, car c'est là que se joue la future réussite au collège. Donc plutôt que de baisser constamment les exigences au collège pour s'adapter à des élèves arrivant avec de plus en plus de lacunes, il est urgent de donner les moyens à l'école primaire de faire mieux son boulot pour que tous les élèves arrivent au collège en sachant réellement lire-écrire-compter (lire un texte court en comprenant le sens, être capable de s'exprimer à l'oral et à l'écrit de façon compréhensible, avoir de solides bases dans le domaine numérique... c'est la base de tout le reste, surtout la lecture... et diminuer la part de tout le reste pour axer davantage sur les fondamentaux, surtout en CP-CE1-CE2). Moyens : mettre le paquet en CP-CE1, et trouver un système pour ceux qui sont en difficulté : soit revenir aux redoublements, soit mettre en place quelque chose de réellement efficace (ce qui demande fatalement des moyens humains!)... et laisser du temps à ceux qui en ont besoin pour acquérir les bases, s'ils arrivent au collège à 12 ans (ou même 13) avec des bases plus solides c'est tellement mieux !
(on a créé dans mon établissement une "sixième des fondamentaux" avec horaires fortement renforcés en français-maths, on "sauve" ainsi presque la moitié des élèves arrivés totalement en décrochage... comme quoi avec du temps en plus, on peut y arriver !)
J'avoue, j'ai pas autant détaillé les idées de solutions, j'ai surtout expliqué pourquoi j'étais contre et la nécessité d'agir en primaire...
Et à la limite, je peux entendre qu'ils croient sincèrement que ces évolutions pédagogiques sont bénéfiques, avis que je ne partage pas ; mais d'un point de vue strictement syndical, la quantité énorme de boulot en plus que ça va donner (réunions et concertations en tout genre) aurait nécessité un allégement du temps de travail devant élève, et ils ne l'évoquent même pas ! Donc pour moi ils soutiennent une réforme néfaste pour notre métier.
Piste de solutions : je leur ai dit que le réel besoin était de consolider les bases du primaire, car c'est là que se joue la future réussite au collège. Donc plutôt que de baisser constamment les exigences au collège pour s'adapter à des élèves arrivant avec de plus en plus de lacunes, il est urgent de donner les moyens à l'école primaire de faire mieux son boulot pour que tous les élèves arrivent au collège en sachant réellement lire-écrire-compter (lire un texte court en comprenant le sens, être capable de s'exprimer à l'oral et à l'écrit de façon compréhensible, avoir de solides bases dans le domaine numérique... c'est la base de tout le reste, surtout la lecture... et diminuer la part de tout le reste pour axer davantage sur les fondamentaux, surtout en CP-CE1-CE2). Moyens : mettre le paquet en CP-CE1, et trouver un système pour ceux qui sont en difficulté : soit revenir aux redoublements, soit mettre en place quelque chose de réellement efficace (ce qui demande fatalement des moyens humains!)... et laisser du temps à ceux qui en ont besoin pour acquérir les bases, s'ils arrivent au collège à 12 ans (ou même 13) avec des bases plus solides c'est tellement mieux !
(on a créé dans mon établissement une "sixième des fondamentaux" avec horaires fortement renforcés en français-maths, on "sauve" ainsi presque la moitié des élèves arrivés totalement en décrochage... comme quoi avec du temps en plus, on peut y arriver !)
J'avoue, j'ai pas autant détaillé les idées de solutions, j'ai surtout expliqué pourquoi j'étais contre et la nécessité d'agir en primaire...
- sebisebNiveau 9
Je ne crois pas que les EPI soient une aberration, l'objectif n'étant pas d'empiler un "truc projet" en plus du reste mais bien de faire passer certaines compétences et savoirs autrement que par un enseignement "académique". Donc, si les séquences sont bien montées elles ne seront pas du travail en plus mais du travail autrement. La difficulté, c'est clair, étant de devoir "s'entendre" avec ses collègues des autres disciplines pour monter la séquence ! Pour le pratiquer en LP, c'est bénéfique pour tout le monde ; la limite (je me répète) étant d'être pédagogiquement en phase avec le(s) collègue(s) avec le(s)quel(s) on travaille.
Pour notre académie, nous avons calculé qu'il n'y aurait globalement pas de pertes d'heures de langues puisque l'apprentissage d'une deuxième langue débutera désormais dès la 5ème. Personnellement, je pense que les options "langues" (latin et bilangues) visaient surtout à trier les élèves, et surtout permettent aux familles les plus à l'aise avec le système de les orienter vers "les bonnes classes" sans pour autant que leur chère tête blonde soit faite pour ça ... en ce sens je pense que la réforme va dans le bon sens, à partir du moment où tout les jeunes pourront faire des choix "éclairer" par des principes d'orientation plus objectifs que le calcul "social" de leurs parents.
Je suis opposé depuis que j'enseigne à l'évaluation par notes. C'est un "machin" globalisant qui vise juste à classer les élèves tu es bon ou mauvais "élément, mais qui ne donne aucune indication ni à l’élève, ni à la famille, ni même à l'enseignant (en particulier celui qui le récupère l'année suivante) sur les acquis, les savoirs à renforcer, les connaissances à vraiment travailler. Prenons un exemple en maths ; j'imagine que tu peux dans un même trimestre travailler sur la résolution d'équation et de la géométrie ? La moyenne qui se calcule sur le bulletin trimestriel ne distingue pas (que je sache) les deux disciplines qui pourtant font appel à des concepts très différents tu en conviendras ? Tu nuances peut-être dans ton appréciation, mais l'élève et les parents ne retiennent que la note, pas ce qui est acquis de ce qu'il faut travailler, est-ce que je me trompe ?
Est-ce que le niveau baisse ? Le constat est qu'il y a moins d'illettrés aujourd'hui qu'il y a 50 ans. Cependant, les études PISA (qui sont quoiqu'on en pense) une évaluation objective montrent une dégradation du niveau de nos élèves. Il faut donc changer les choses, et chaque réforme prétend le faire ! Personne n'est jamais d'accord, et chacun fait en sorte que ça ne fonctionne pas ! C'est mon sentiment en tout cas.
Je crois en fait que le niveau d'exigence nous appartient en tant qu'enseignant (la liberté pédagogique est inscrite dans le code de l'éducation). Là où je te rejoins, c'est que cette exigence que l'on a en général en classe est battue en brèche dans les jurys d'examen qui vise à assurer de bonnes statistiques au ministère, au rectorat et même à l'établissement (ou pas pour ce dernier).
Et pour les élèves les plus en difficultés, il faut mettre en place des moyens (je suis là encore d'accord avec toi) pour qu'ils puissent avoir des temps de travail en petit groupe. Je ne suis personnellement pas favorable à les séparer des autres dans le quotidien, car la mixité sociale est la garantie de bon fonctionnement de notre démocratie - ne pas couper les élites (nos futurs dirigeants) du reste de la société (we are legion) dès le plus jeunes ages (car on voit aujourd'hui ce que cela donne sur le plan politique).
Pour notre académie, nous avons calculé qu'il n'y aurait globalement pas de pertes d'heures de langues puisque l'apprentissage d'une deuxième langue débutera désormais dès la 5ème. Personnellement, je pense que les options "langues" (latin et bilangues) visaient surtout à trier les élèves, et surtout permettent aux familles les plus à l'aise avec le système de les orienter vers "les bonnes classes" sans pour autant que leur chère tête blonde soit faite pour ça ... en ce sens je pense que la réforme va dans le bon sens, à partir du moment où tout les jeunes pourront faire des choix "éclairer" par des principes d'orientation plus objectifs que le calcul "social" de leurs parents.
Je suis opposé depuis que j'enseigne à l'évaluation par notes. C'est un "machin" globalisant qui vise juste à classer les élèves tu es bon ou mauvais "élément, mais qui ne donne aucune indication ni à l’élève, ni à la famille, ni même à l'enseignant (en particulier celui qui le récupère l'année suivante) sur les acquis, les savoirs à renforcer, les connaissances à vraiment travailler. Prenons un exemple en maths ; j'imagine que tu peux dans un même trimestre travailler sur la résolution d'équation et de la géométrie ? La moyenne qui se calcule sur le bulletin trimestriel ne distingue pas (que je sache) les deux disciplines qui pourtant font appel à des concepts très différents tu en conviendras ? Tu nuances peut-être dans ton appréciation, mais l'élève et les parents ne retiennent que la note, pas ce qui est acquis de ce qu'il faut travailler, est-ce que je me trompe ?
Est-ce que le niveau baisse ? Le constat est qu'il y a moins d'illettrés aujourd'hui qu'il y a 50 ans. Cependant, les études PISA (qui sont quoiqu'on en pense) une évaluation objective montrent une dégradation du niveau de nos élèves. Il faut donc changer les choses, et chaque réforme prétend le faire ! Personne n'est jamais d'accord, et chacun fait en sorte que ça ne fonctionne pas ! C'est mon sentiment en tout cas.
Je crois en fait que le niveau d'exigence nous appartient en tant qu'enseignant (la liberté pédagogique est inscrite dans le code de l'éducation). Là où je te rejoins, c'est que cette exigence que l'on a en général en classe est battue en brèche dans les jurys d'examen qui vise à assurer de bonnes statistiques au ministère, au rectorat et même à l'établissement (ou pas pour ce dernier).
Et pour les élèves les plus en difficultés, il faut mettre en place des moyens (je suis là encore d'accord avec toi) pour qu'ils puissent avoir des temps de travail en petit groupe. Je ne suis personnellement pas favorable à les séparer des autres dans le quotidien, car la mixité sociale est la garantie de bon fonctionnement de notre démocratie - ne pas couper les élites (nos futurs dirigeants) du reste de la société (we are legion) dès le plus jeunes ages (car on voit aujourd'hui ce que cela donne sur le plan politique).
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- NicolatsarNiveau 9
Marcel Khrouchtchev a écrit:UNSA-Enseignement a écrit:L'Enseignement Public c'est une chose, les établissements privés sous contrat c'est un peu différent car les profs n'ont pas (encore, nous nous le demandons), le statut de fonctionnaire.
C'est bien difficile de suivre le programme de l'UNSA, qui soutient toutes les réformes qui assimilent l'EN à une entreprise, mais qui demande que les profs du "privé"* deviennent fonctionnaires...
*je mets des guillemets, puisque le privé sous contrat n'a en France de privé que le nom.
Puisqu'on parle de la réforme ici et du fait que l'on ne soit pas fonctionnaire il y a quand même une profonde inégalité à souligner. Dans l'enseignement sous contrat pour certaines matières des enseignants peuvent tout simplement perdre leur emploi...
Le Spelc a écrit à la ministe sans avoir obtenu de réponse et vient d'envoyer à tous les recteurs ce courrier :
Objet : Réforme du collège 2016
Madame La Rectrice ,
En ma qualité de Président du Syndicat Professionnel de l’Enseignement Libre Catholique du ..., je tiens à vous alerter : l’inquiétude de nos collègues face à la réforme du collège est très vive. Les professeurs de lettres classiques, de technologie et de langues vivantes , entre autres, craignent pour leur emploi.
En effet, un courrier de votre homologue de NANTES , le Recteur William MAROIS, informe les enseignants du second degré privé sous contrat d’association que la mise en place de la réforme du collège pourrait entrainer des pertes de contrat ou d’heures.
Notre syndicat a toujours dit que cette réforme ne devait en aucun cas générer de tels effets négatifs et des assurances formelles au plus haut niveau nous ont été données. Nous avons écrit en ce sens à Madame la Ministre de l’Education nationale.
...
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Quels enfants léguerons-nous à notre terre ?
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
En quoi est-ce une "inégalité"? Pourquoi faut-il assurer une égalité de traitement entre les enseignants qui font le choix d'être fonctionnaires et les enseignants qui font le choix d'être dans le privé, en toute connaissance de cause?
- FinrodExpert
Nicolastar... vous avez quoi ? un an de retard ?
Mais bon vieux motards que jamais.
Mais bon vieux motards que jamais.
- sebisebNiveau 9
Ils font le choix d'être enseignant, mais exercer leur métier dans le privé est souvent un concours de circonstances pas un choix explicite.Marcel Khrouchtchev a écrit:En quoi est-ce une "inégalité"? Pourquoi faut-il assurer une égalité de traitement entre les enseignants qui font le choix d'être fonctionnaires et les enseignants qui font le choix d'être dans le privé, en toute connaissance de cause?
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
sebiseb a écrit:Ils font le choix d'être enseignant, mais exercer leur métier dans le privé est souvent un concours de circonstances pas un choix explicite.Marcel Khrouchtchev a écrit:En quoi est-ce une "inégalité"? Pourquoi faut-il assurer une égalité de traitement entre les enseignants qui font le choix d'être fonctionnaires et les enseignants qui font le choix d'être dans le privé, en toute connaissance de cause?
Non. Quand tu passes le concours, tu fais le choix de passer celui du privé ou celui du public.
C'est alors que l'on choisit un des deux statuts, avec ses avantages (assurance de l'emploi pour l'un, rester dans son académie pour l'autre) et ses inconvénients (en général en creux des avantages des autres).
Ce que tu appelles "concours de circonstances", c'est de privilégier un des avantages (par exemple rester dans son académie), mais dans ce cas, il ne faut pas dire ensuite que c'est injuste. Ce sont les règles du jeu, et elles sont fixées dès le départ, selon le concours que l'on passe.
- sebisebNiveau 9
C'est vrai, j'ai fait le choix de rester dans le privé mais pas pour les raisons que tu évoques.Marcel Khrouchtchev a écrit:
Non. Quand tu passes le concours, tu fais le choix de passer celui du privé ou celui du public.
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
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- Quel syndicat choisir dans l'enseignement privé ?
- Se syndiquer dans le privé sous contrat : quel syndicat ?
- Avec plus de 25% des élèves scolarisés dans le privé, l'attractivité de l'enseignement secondaire privé reste forte dans les académies de Rennes, Nantes, Paris, Lyon et Lille.
- Le remplacement dans le secondaire privé sous contrat
- être professeur contractuel dans le privé et dans le public.
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