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- neomathÉrudit
" La peur est le début de la sagesse"holderfar a écrit:Je pense qu'il ne faut pas vouloir que les élèves nous craignent. C'est dommageable pour tout le monde, et d'abord parce que la peur est aux antipodes du respect. Si les masques devaient tomber et que le professeur qui inspire la crainte ne devait plus faire peur, ce serait un carnage.
Si les élèves nous craignent, alors ils n'oseront pas poser les questions qui les tracassent et cela se ressentira sur leur apprentissage et leurs résultats. Un élève qui craint son professeur ne peut pas s'investir pleinement dans le cours.
Il faut rechercher le respect mutuel. Pas besoin de faire peur pour être ferme.
Je pense au contraire qu'il est parfaitement sain et normal que nos élèves, surtout au collège, nous craignent un peu. Nous ne sommes pas leurs copains mais leur professeurs.
Ceci n'est pas à prendre comme une apologie des profs sadiques comme il en sévissait encore dans mon jeune temps.
- philannDoyen
Exemple (bon cette année parce que l'an dernier pas/peu gérable...) je dis au revoir quasi à chaque élève à la porte avec un grand sourire ... même à ceux que j'ai copieusement engueulés pendant le cours...holderfar a écrit:Je pense qu'il ne faut pas vouloir que les élèves nous craignent. C'est dommageable pour tout le monde, et d'abord parce que la peur est aux antipodes du respect. Si les masques devaient tomber et que le professeur qui inspire la crainte ne devait plus faire peur, ce serait un carnage.
Si les élèves nous craignent, alors ils n'oseront pas poser les questions qui les tracassent et cela se ressentira sur leur apprentissage et leurs résultats. Un élève qui craint son professeur ne peut pas s'investir pleinement dans le cours.
Il faut rechercher le respect mutuel. Pas besoin de faire peur pour être ferme.
L'idée c'est quand repartant calme et avec le sourire du cours...on peu avoir envie d'y revenir plus facilement.
J'ai aussi affiché l'image de mon avatar sur ma salle de classe (suis la seule de tout le collège :shock: :shock: alors que c'était l'habitude dans mon collège précédent!)
C'est très bête mais cette image me met en joie et je me dis que ça peut faire le même effet aux élèves.
Bref, le dragon ne bouffe pas d'élève au pt déj'...mais faut pas le cherché!
- Spoiler:
- blague à part c'est important d'essayer de trouver quelque chose de positif même avec un élève problématique...ce n'est malheureusement pas toujours possible... ms parfois ça dénoue des situations difficiles
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- keroGrand sage
Ne discute jamais tes décisions. Surtout pas devant les autres élèves.Alva3107 a écrit:La gamine qui m'a imité dans le couloir soutient qu'elle ne s'est pas moqué de moi, que c'est moi qui imagine des choses etc...
- Elle aimeExpert
+1. Et ça n'empêche pas de noter leurs efforts, leurs progrès... et de leur dire et de le communiquer aux parents.neomath a écrit:" La peur est le début de la sagesse"holderfar a écrit:Je pense qu'il ne faut pas vouloir que les élèves nous craignent. C'est dommageable pour tout le monde, et d'abord parce que la peur est aux antipodes du respect. Si les masques devaient tomber et que le professeur qui inspire la crainte ne devait plus faire peur, ce serait un carnage.
Si les élèves nous craignent, alors ils n'oseront pas poser les questions qui les tracassent et cela se ressentira sur leur apprentissage et leurs résultats. Un élève qui craint son professeur ne peut pas s'investir pleinement dans le cours.
Il faut rechercher le respect mutuel. Pas besoin de faire peur pour être ferme.
Je pense au contraire qu'il est parfaitement sain et normal que nos élèves, surtout au collège, nous craignent un peu. Nous ne sommes pas leurs copains mais leur professeurs.
- IphigénieProphète
D'après ce que tu dis, ce sont vraiment des élèves gratinés: tu dis que ta tutrice était présente: ils se sont donc parfaitement moqué de sa présence aussi, et elle n'a pas eu plus d'autorité que toi....
Le fait de te faire des remarques devant les élèves est également inadmissible...
BRef n'hésite pas à "entrer dans le lard " de ces élèves insolents, prends tes marques sans complexe. Ce n'est pas toi qui es en cause mais l'absence totale d'éducation de ces élèves.Que tu sois débutante n'a pas à te complexer. S'ils te disent que tu débutes, tu peux leur dire qu'en tout cas tu peux débuter les rencontres avec les parents, si ça les calme....En alternance , comme le dis très justement Philann avec la gentillesse à d'autres moments pour récompenser les efforts et les bonnes moeurs...Il ne faut pas hésiter ni dans un sens ni dans l'autre. C'est l'"eau tiède" qu'il ne faut pas, ils se précipitent sur les failles...
Le fait de te faire des remarques devant les élèves est également inadmissible...
BRef n'hésite pas à "entrer dans le lard " de ces élèves insolents, prends tes marques sans complexe. Ce n'est pas toi qui es en cause mais l'absence totale d'éducation de ces élèves.Que tu sois débutante n'a pas à te complexer. S'ils te disent que tu débutes, tu peux leur dire qu'en tout cas tu peux débuter les rencontres avec les parents, si ça les calme....En alternance , comme le dis très justement Philann avec la gentillesse à d'autres moments pour récompenser les efforts et les bonnes moeurs...Il ne faut pas hésiter ni dans un sens ni dans l'autre. C'est l'"eau tiède" qu'il ne faut pas, ils se précipitent sur les failles...
- philannDoyen
Il y a une nuance entre nous craindre (légitime) puisqu'on peut les punir et que nous sommes en situation d'autorité...et avoir peur, ce qui est illégitime. On peut être très ferme tout en étant bienveillant.
En revanche,
il ne faut pas avoir peur d'être injuste: 1) Les élèves crient volontiers à l'injustice.... 2) Si les conditions de cours ne sont pas satisfaisantes, tu ne peux pas aider les plus faibles ou faire un cours normal, CA c'est vraiment injuste.
Donc, je préviens en début d'année, qu'il y a toujours des semonces avant la punition, donc on ne conteste pas la punition, sinon elle double AUTOMATIQUEMENT!!!
En revanche,
Alva3107 a écrit:
Après j'avais menacé de mettre des heures de colles. J'ai repéré quelques éléments TRÈS perturbateurs mais je n'ai pas osé passer à l'action car ils ne sont pas les seuls à me bordéliser, et que vu le bazar, j'ai même du mal à savoir d'où cela vient. En fait, j'ai très peur d'être injuste.
il ne faut pas avoir peur d'être injuste: 1) Les élèves crient volontiers à l'injustice.... 2) Si les conditions de cours ne sont pas satisfaisantes, tu ne peux pas aider les plus faibles ou faire un cours normal, CA c'est vraiment injuste.
Donc, je préviens en début d'année, qu'il y a toujours des semonces avant la punition, donc on ne conteste pas la punition, sinon elle double AUTOMATIQUEMENT!!!
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- B-BeckerNiveau 7
Tu as toute la légitimité pour "oser" : la salle de classe - de mon point de vue tout à fait personnel - se rapproche d'avantage de la monarchie que de la démocratie. Lorsqu'on a bien cela en tête, beaucoup de discussions coupent court.
- Alva3107Niveau 1
Très honnêtement ma tutrice n'a pas pensé à mal. C'est quelqu'un de très cash qui n'hésite pas à dire les choses et qui est toujours là pour m'épauler. C'est vrai que sur le coup ça a manqué de délicatesse mais je pense qu'elle voulait me donner des conseils et non m'enfoncer. Elle est resté une heure pour me briefer sur ce qui n'allait pas et m'a dit qu'elle allait avertir l'équipe disciplinaire du comportement de mes élèves qu'elle juge odieux.FiatLux a écrit:Le coup de la tutrice qui te grille devant tes élèves, ça m'énerve. Il n'est pas trop tard pour rattraper le coup. N'hésite pas d'une part à faire aimablement remarquer à ta tutrice que ce serait bien si elle cessait de te décrédibiliser aux yeux des élèves et d'autre part à rectifier le tir en repartant sur de nouvelles bases pour ton prochain cours. "Bon. A partir de maintenant ça se passera comme ça etc".
Le problème c'est que j'aimerai mettre tous ses bons conseils en applications mais ILS NE M'ECOUTENT PAS. Je suis découragée d'avance en préparant des cours, que j'essaie d'alléger et de rendre le moins chiant possible (La mondialisation c'est pas le truc le plus trépidant pour eux...) parce que je sais très bien qu'ils vont essayer de me déstabiliser.
J'ai honte de le dire mais j'ai peur d'eux, non pas que je prenne leur attitude personnellement mais parce que quand je sors d'une heure de cours j'ai tellement mal au crâne que j'ai les larmes aux yeux (passage pathos haha). Je me sens limite impuissante alors que je suis motivée pour les calmer et les mettre au boulot, pour leur apprendre quelque chose etc... voilà j'ai fais trois ans de prépa, réussi plein de concours, j'ai beaucoup bossé, et là j'ai encore mon m2 et mon oral à préparer plus le Ce2i.
Je suis un peu dégoutée qu'on m'aie donné une classe aussi difficile (tous mes collègues s'accordent à dire que c'est étonnant qu'on me l'ai refilé) alors que je débute. Je me sens un peu comme un apprenti maçon à qui on demanderait de construire un château.
- kiwiGuide spirituel
Pour le "liant", les transitions, la pédagogie n'est pas la seule en cause. Lorsque tu t'arrêtes toutes les 5 secondes, lorsque c'est le bazar, tu ne peux pas faire ce lien nécessaire entre l'activité qui vient d'être réalisée et les connaissances. C'est normal d'avoir cette impression du coup.Alva3107 a écrit:
De plus je ne suis pas encore à l'aise avec la pédagogie et la transition entre savoir universitaire/scolaire. Je met beaucoup de temps a préparer mes cours sans avoir l'impression que ça soit utile à mes 4ème qui n'écoutent rien et aux 5ème qui ne me comprennent pas (et ça s'est de ma faute car j'ai vraiment du mal à donner du "liant" à mon cours, on dirait des wagons mal accrochés....)
Je trouve quand même l'attitude de ta tutrice pas maligne. De te faire des remarques devant toute la classe, et d'engueuler la classe à ta place. Cela ne peut pas fonctionner et contribue à te décrédibiliser davantage. Insiste pour qu'elle te fasse les remarques à un autre moment, qu'elle te donne des conseils à ce moment là, pas devant les élèves.
- Jeanne-FlorentineNiveau 8
Je te comprends Alva! J'ai eu mes 5e qui m'ont fait passer une heure assez chiante jeudi dernier. Ma tutrice ne passe pas dans mes classes car elle ne veut pas me saper mon autorité, en construction. C'est sympa, elle me prend une heure par semaine pour qu'on parle des soucis.
Pour mes 5e bavards, qui m'interpellent, sans lever la main. J'ai collé 4 personnes jeudi avec devoir à rendre, notés et à faire signer par les parents. Les deux plus chiants, je les ai pris à la fin de l'heure pour leur dire que j'appelle les parents lundi s'ils ne sont pas calmés. Parle s'en à ton équipe pédagogique, à ta tutrice, au pp. J'ai laissé des mails, été voir la cpe, la pp de ma classe en expliquant la situation.
1) j'ai été rassurée. Ce n'est pas qu'avec moi, qu'ils sont comme cela
2) j'ai l'impression de "tâtonner" étant débutante mais faut punir, même durement et leur expliquer pourquoi ça ne va pas.
3) j'ai pas de recette car moi-même, j'expérimente mais lundi, j'ai DS avec eux et dès le départ, je refais le plan de classe, je leur dis que si j'en entends un pendant le contrôle sans mon autorisation, c'est zéro et punition
4) Je les ai une seconde heure le lundi, je dis que chaque personne qui ne lève pas la main, qui m'interpelle ou interpelle un autre camarade a une punition (page de manuel à recopier, Sur le bavardage à recopier de Plutarque, activité notée, colle).
Pendant une semaine, je suis arrivée à faire cours même s'ils parlaient (avec des observations) mais là, je suis passée pour la gentille. Jeudi, certains n'ont pas répondu alors qu'ils sont "jugés" difficiles car j'ai menacé de colles, alors que deux ont bien continué toute l'heure malgré les colles annoncées...
Bon courage mais ne lâche rien! Ne montre pas que tu es au bord des larmes, c'est ce qu'ils cherchent. Reste stoïque et affronte les. Ce sont des gamins, ils attendent d'avoir un "mur" devant eux...C'est difficile, dur à appliquer mais on apprend et le plus vite sera le mieux!
Pour mes 5e bavards, qui m'interpellent, sans lever la main. J'ai collé 4 personnes jeudi avec devoir à rendre, notés et à faire signer par les parents. Les deux plus chiants, je les ai pris à la fin de l'heure pour leur dire que j'appelle les parents lundi s'ils ne sont pas calmés. Parle s'en à ton équipe pédagogique, à ta tutrice, au pp. J'ai laissé des mails, été voir la cpe, la pp de ma classe en expliquant la situation.
1) j'ai été rassurée. Ce n'est pas qu'avec moi, qu'ils sont comme cela
2) j'ai l'impression de "tâtonner" étant débutante mais faut punir, même durement et leur expliquer pourquoi ça ne va pas.
3) j'ai pas de recette car moi-même, j'expérimente mais lundi, j'ai DS avec eux et dès le départ, je refais le plan de classe, je leur dis que si j'en entends un pendant le contrôle sans mon autorisation, c'est zéro et punition
4) Je les ai une seconde heure le lundi, je dis que chaque personne qui ne lève pas la main, qui m'interpelle ou interpelle un autre camarade a une punition (page de manuel à recopier, Sur le bavardage à recopier de Plutarque, activité notée, colle).
Pendant une semaine, je suis arrivée à faire cours même s'ils parlaient (avec des observations) mais là, je suis passée pour la gentille. Jeudi, certains n'ont pas répondu alors qu'ils sont "jugés" difficiles car j'ai menacé de colles, alors que deux ont bien continué toute l'heure malgré les colles annoncées...
Bon courage mais ne lâche rien! Ne montre pas que tu es au bord des larmes, c'est ce qu'ils cherchent. Reste stoïque et affronte les. Ce sont des gamins, ils attendent d'avoir un "mur" devant eux...C'est difficile, dur à appliquer mais on apprend et le plus vite sera le mieux!
- LefterisEsprit sacré
Oui, il faut qu'ils se rendent très vite compte que le bavardage, c'est grave, c'est une des choses les plus graves qu'on puisse faire dans une classe, même si certains le banalisent (y compris enseignants, dans les conseils de classe).Jeanne-Florentine a écrit:Je te comprends Alva! J'ai eu mes 5e qui m'ont fait passer une heure assez chiante jeudi dernier. Ma tutrice ne passe pas dans mes classes car elle ne veut pas me saper mon autorité, en construction. C'est sympa, elle me prend une heure par semaine pour qu'on parle des soucis.
Pour mes 5e bavards, qui m'interpellent, sans lever la main. J'ai collé 4 personnes jeudi avec devoir à rendre, notés et à faire signer par les parents. Les deux plus chiants, je les ai pris à la fin de l'heure pour leur dire que j'appelle les parents lundi s'ils ne sont pas calmés. Parle s'en à ton équipe pédagogique, à ta tutrice, au pp. J'ai laissé des mails, été voir la cpe, la pp de ma classe en expliquant la situation.
1) j'ai été rassurée. Ce n'est pas qu'avec moi, qu'ils sont comme cela
2) j'ai l'impression de "tâtonner" étant débutante mais faut punir, même durement et leur expliquer pourquoi ça ne va pas.
3) j'ai pas de recette car moi-même, j'expérimente mais lundi, j'ai DS avec eux et dès le départ, je refais le plan de classe, je leur dis que si j'en entends un pendant le contrôle sans mon autorisation, c'est zéro et punition
4) Je les ai une seconde heure le lundi, je dis que chaque personne qui ne lève pas la main, qui m'interpelle ou interpelle un autre camarade a une punition (page de manuel à recopier, Sur le bavardage à recopier de Plutarque, activité notée, colle).
Pendant une semaine, je suis arrivée à faire cours même s'ils parlaient (avec des observations) mais là, je suis passée pour la gentille. Jeudi, certains n'ont pas répondu alors qu'ils sont "jugés" difficiles car j'ai menacé de colles, alors que deux ont bien continué toute l'heure malgré les colles annoncées...
Bon courage mais ne lâche rien! Ne montre pas que tu es au bord des larmes, c'est ce qu'ils cherchent. Reste stoïque et affronte les. Ce sont des gamins, ils attendent d'avoir un "mur" devant eux...C'est difficile, dur à appliquer mais on apprend et le plus vite sera le mieux!
Il a du succès, mon Plutarque. On peut aussi leur faire faire des relevés grammaticaux, lexicaux , c'est inépuisable ce texte
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- PosidonieNiveau 5
Courage Alva3107, quand je lis tes messages je me revois il y a 11 ans, j'en ai bien bavé aussi lors de mon année de stage et lors de ma première année dans mon bahut actuel. Mais il faut tenir le coup et ne rien lâcher. Ils vont finir par se calmer. Ils ne te connaissent pas, ils te voient arriver toute jeune (lors de ma toute première heure de cours, première question à peine entrée dans la classe : "madame, mais qui c'est qui va faire cours?...), donc ils essayent de profiter de la situation. J'ai presque envie de dire que c'est normal, ce ne sont que des enfants. Soit sûre de toi, ne reviens jamais sur ce que tu as annoncé (donc il vaut mieux éviter d'annoncer des punitions à chaud car quand on est bien énervé on peut être un peu excessif et du coup avoir du mal à faire ce que l'on a dit...). Quand ils vont comprendre que t'es pas là pour rigoler, que tu donnes des punitions, des retenues... ils vont se calmer (sauf les plus durs, faut pas rêver, il y a toujours des rebelles, mais quand il n'y en aura plus que deux ou trois à s'agiter ça sera gérable).
Pour le contenu de tes cours, ça ne fait pas tout. Souvent ils ont décidé de faire le souk avant même d'entrer dans la classe. Par contre, vaut mieux bien maîtriser son cours pour pouvoir se détacher de ses notes afin d'avoir les deux yeux sur la classe en permanence. Profite bien de WE pour te reposer et ne rumine pas trop. On est nombreux à être passé par là. Pour certains, ça paraît facile, pour d'autres c'est la galère mais on finit par apprendre. Il faut faire avec son caractère et ne pas chercher à être un dragon si on ne l'est pas (tu ne seras pas crédible bien longtemps) mais on peut être douce et autoritaire, ça s'apprend. Tu vas prendre tes marques, les élèves aussi. Moins de deux semaines sont passées, c'est rien du tout. Soit indulgente avec toi même et maintiens ton cap, ils vont finir par t'écouter et se taire et peut être même travailler!
Pour le contenu de tes cours, ça ne fait pas tout. Souvent ils ont décidé de faire le souk avant même d'entrer dans la classe. Par contre, vaut mieux bien maîtriser son cours pour pouvoir se détacher de ses notes afin d'avoir les deux yeux sur la classe en permanence. Profite bien de WE pour te reposer et ne rumine pas trop. On est nombreux à être passé par là. Pour certains, ça paraît facile, pour d'autres c'est la galère mais on finit par apprendre. Il faut faire avec son caractère et ne pas chercher à être un dragon si on ne l'est pas (tu ne seras pas crédible bien longtemps) mais on peut être douce et autoritaire, ça s'apprend. Tu vas prendre tes marques, les élèves aussi. Moins de deux semaines sont passées, c'est rien du tout. Soit indulgente avec toi même et maintiens ton cap, ils vont finir par t'écouter et se taire et peut être même travailler!
- retraitéeDoyen
Les carnets, il faut les leur demander quand ils entrent en cours. Vous les avez sur votre bureau, et à la première incartade, vous notez sur le carnet ce qui cloche. Cela va vite les calmer tous.
Le lendemain, rebelote, vous vérifiez que les mots sont signés, sinon, montée d'un cran dans la sanction.
Le lendemain, rebelote, vous vérifiez que les mots sont signés, sinon, montée d'un cran dans la sanction.
- CasparProphète
Peut-être plutôt sur les tables tant qu'on ne connaît encore pas bien leurs noms.
- retraitéeDoyen
Il y a souvent les photos sur les carnets.
Et puis, on peut les ramasser par ordre alphabétique, et placer les élèves de la même façon.
Et puis, on peut les ramasser par ordre alphabétique, et placer les élèves de la même façon.
- CasparProphète
Me connaissant ce ne serait pas possible: trop de manutention (prendre les carnets en début d'heure, les redonner à la fin...) mais chacun sa technique.
- Ben93Neoprof expérimenté
Encore faut-il qu'ils n'aient pas déjà perdu leur carnet de corres.
- Spoiler:
- Oui, un de mes zozos de 3ème a déjà perdu le sien !
- GrypheMédiateur
Il ne l'a pas perdu, il organise sa disparition pour en avoir un 2ème et jouer sur deux carnets (celui avec les mots/celui à faire signer aux parents).Ben93 a écrit:
- Spoiler:
Oui, un de mes zozos de 3ème a déjà perdu le sien !
(Ce n'est pas à toi qu'il faut apprendre ça, dis, quand même, j'suis déçue, là. :lol: )
- Ben93Neoprof expérimenté
Tu crois ?
Le pire c'est que je pense qu'il l'a réellement perdu. :shock:
Et courage à ceux qui galèrent pour se faire respecter. N'oubliez pas que c'est VOUS et VOUS seuls les patrons dans la salle !
Ne vous laissez pas impressionner par vos élèves.
Mais c'est vrai que ce n'est pas évident, cette année je fais vraiment le prof (Monsieur et vous et non plus Ben et Tu) et bien j'ai senti la différence.
Le pire c'est que je pense qu'il l'a réellement perdu. :shock:
Et courage à ceux qui galèrent pour se faire respecter. N'oubliez pas que c'est VOUS et VOUS seuls les patrons dans la salle !
Ne vous laissez pas impressionner par vos élèves.
Mais c'est vrai que ce n'est pas évident, cette année je fais vraiment le prof (Monsieur et vous et non plus Ben et Tu) et bien j'ai senti la différence.
- LeeloooNiveau 5
J'ai les mêmes soucis que toi (j'ai l'impression de lire quelqu'un qui décrit mon expérience, c'est dingue ! Mille conseils à tester mais au final ils n'écoutent rien et se fichent de tout), si tu veux qu'on se serre les coudes pour se sentir moins seules envoie-moi un message privé, sinon bon courage quand même !!
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"Everything is theoretically impossible, until it is done." - Robert A. Heinlein
- InvitéInvité
Non. La peur, ce n'est pas très sain dans une relation, y compris pédagogique. Par contre, que les élèves sachent qu'ils vont vite trouver les limites s'ils testent, là oui.neomath a écrit:" La peur est le début de la sagesse"holderfar a écrit:Je pense qu'il ne faut pas vouloir que les élèves nous craignent. C'est dommageable pour tout le monde, et d'abord parce que la peur est aux antipodes du respect. Si les masques devaient tomber et que le professeur qui inspire la crainte ne devait plus faire peur, ce serait un carnage.
Si les élèves nous craignent, alors ils n'oseront pas poser les questions qui les tracassent et cela se ressentira sur leur apprentissage et leurs résultats. Un élève qui craint son professeur ne peut pas s'investir pleinement dans le cours.
Il faut rechercher le respect mutuel. Pas besoin de faire peur pour être ferme.
Je pense au contraire qu'il est parfaitement sain et normal que nos élèves, surtout au collège, nous craignent un peu. Nous ne sommes pas leurs copains mais leur professeurs.
Ceci n'est pas à prendre comme une apologie des profs sadiques comme il en sévissait encore dans mon jeune temps.
- InvitéInvité
Voilà, tout pareil.philann a écrit:Exemple (bon cette année parce que l'an dernier pas/peu gérable...) je dis au revoir quasi à chaque élève à la porte avec un grand sourire ... même à ceux que j'ai copieusement engueulés pendant le cours...holderfar a écrit:Je pense qu'il ne faut pas vouloir que les élèves nous craignent. C'est dommageable pour tout le monde, et d'abord parce que la peur est aux antipodes du respect. Si les masques devaient tomber et que le professeur qui inspire la crainte ne devait plus faire peur, ce serait un carnage.
Si les élèves nous craignent, alors ils n'oseront pas poser les questions qui les tracassent et cela se ressentira sur leur apprentissage et leurs résultats. Un élève qui craint son professeur ne peut pas s'investir pleinement dans le cours.
Il faut rechercher le respect mutuel. Pas besoin de faire peur pour être ferme.
L'idée c'est quand repartant calme et avec le sourire du cours...on peu avoir envie d'y revenir plus facilement.
J'ai aussi affiché l'image de mon avatar sur ma salle de classe (suis la seule de tout le collège :shock: :shock: alors que c'était l'habitude dans mon collège précédent!)
C'est très bête mais cette image me met en joie et je me dis que ça peut faire le même effet aux élèves.
Bref, le dragon ne bouffe pas d'élève au pt déj'...mais faut pas le cherché!
- Spoiler:
blague à part c'est important d'essayer de trouver quelque chose de positif même avec un élève problématique...ce n'est malheureusement pas toujours possible... ms parfois ça dénoue des situations difficiles
- CasparProphète
Disons qu'il faut être le prof "sympa mais qu'il ne faut pas trop emm...", plus facile à dire qu'à faire. Je pense que s'ils nous craignent un peu (n'appelons pas cela de la peur), c'est quand même utile.
- InvitéInvité
La crainte, c'est pareil, pour moi. J'espère que les enfants ne craignent pas leurs parents, par exemple (quand c'est le cas, c'est malsain).
Mais qu'ils savent, exactement comme tu le dis, que leurs éventuelles sottises auront des conséquences désagréables pour eux. Ce n'est pas le prof qu'ils doivent craindre, mais plutôt ça... Après, oui, trouver l'équilibre est compliqué.
Mais qu'ils savent, exactement comme tu le dis, que leurs éventuelles sottises auront des conséquences désagréables pour eux. Ce n'est pas le prof qu'ils doivent craindre, mais plutôt ça... Après, oui, trouver l'équilibre est compliqué.
- abricotedapiExpert spécialisé
La crainte, ce n'est pas de la peur ?
On peut respecter le rôle de quelqu'un, savoir qu'il y a des limites et des conséquences si on les franchit, sans avoir peur pour autant.
On peut respecter le rôle de quelqu'un, savoir qu'il y a des limites et des conséquences si on les franchit, sans avoir peur pour autant.
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- InvitéInvité
Voilà, merci, c'est exactement ça. Je trouve que beaucoup de choses reposent sur la peur dans la conception répandue qu'on a de l'autorité, dans le système scolaire comme ailleurs, et je trouve que c'est désastreux.
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