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- FiatLuxFidèle du forum
Bonjour à toutes et à tous.
Les cours en classe de 1ère se transforment souvent en course pour préparer le bac. Si mon objectif est que mes premières aient tous le bac, je voudrais surtout que les cours ne les dégoûtent pas de la matière, et qu'ils parviennent à y éprouver du plaisir malgré la charge de travail importante.
Alors, dans une année où on doit enchaîner les explications de textes, comment faites-vous pour rompre la monotonie des cours de français en 1ère ?
Les cours en classe de 1ère se transforment souvent en course pour préparer le bac. Si mon objectif est que mes premières aient tous le bac, je voudrais surtout que les cours ne les dégoûtent pas de la matière, et qu'ils parviennent à y éprouver du plaisir malgré la charge de travail importante.
Alors, dans une année où on doit enchaîner les explications de textes, comment faites-vous pour rompre la monotonie des cours de français en 1ère ?
- User5899Demi-dieu
Je change de texte dès que j'en ai fini unFiatLux a écrit:Bonjour à toutes et à tous.
Les cours en classe de 1ère se transforment souvent en course pour préparer le bac. Si mon objectif est que mes premières aient tous le bac, je voudrais surtout que les cours ne les dégoûtent pas de la matière, et qu'ils parviennent à y éprouver du plaisir malgré la charge de travail importante.
Alors, dans une année où on doit enchaîner les explications de textes, comment faites-vous pour rompre la monotonie des cours de français en 1ère ?
- ysabelDevin
Cripure a écrit:Je change de texte dès que j'en ai fini unFiatLux a écrit:Bonjour à toutes et à tous.
Les cours en classe de 1ère se transforment souvent en course pour préparer le bac. Si mon objectif est que mes premières aient tous le bac, je voudrais surtout que les cours ne les dégoûtent pas de la matière, et qu'ils parviennent à y éprouver du plaisir malgré la charge de travail importante.
Alors, dans une année où on doit enchaîner les explications de textes, comment faites-vous pour rompre la monotonie des cours de français en 1ère ?
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- AlExpert spécialisé
Heu, on a le même coeff que le sport... donc je vois pas trop comment tu pourrais faire qu'ils aient -ou n'aient pas- le bac :lol:FiatLux a écrit:Bonjour à toutes et à tous.
Les cours en classe de 1ère se transforment souvent en course pour préparer le bac. Si mon objectif est que mes premières aient tous le bac, je voudrais surtout que les cours ne les dégoûtent pas de la matière, et qu'ils parviennent à y éprouver du plaisir malgré la charge de travail importante.
Alors, dans une année où on doit enchaîner les explications de textes, comment faites-vous pour rompre la monotonie des cours de français en 1ère ?
Après je comprends ton questionnement mais je vais avoir ma 1re 1re cette année...
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- Employé oxymoriqueNiveau 7
C'est monotone de passer d'un auteur à un autre pour creuser un extrait de son oeuvre ? Ah bon.
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Cymbale en chef au concert des immobiles.
« Il faudra résister à la dissolution programmée de l’enseignement, de la recherche scientifique, des classiques et des biens culturels. Car saboter la culture et l’instruction, c’est saboter le futur de l’humanité. Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de lire une phrase simple, mais pleine de sens, qui était inscrite sur un panneau signalétique dans une bibliothèque de manuscrits au milieu d’une oasis perdue du Sahara ; « La connaissance est une richesse qu’on peut donner sans s’appauvrir. » Seul le savoir peut perturber la logique dominante du profit en étant partagé sans appauvrir, et même, bien au contraire, en enrichissant à la fois celui qui le transmet et celui qui le reçoit.»
L’Utilité de l’Inutile. Manifeste, Nuccio Ordine, éditions des Belles-Lettres.
- ProvenceEnchanteur
Mais que fais-tu dans les autres niveaux?FiatLux a écrit:
Alors, dans une année où on doit enchaîner les explications de textes, comment faites-vous pour rompre la monotonie des cours de français en 1ère ?
- User5899Demi-dieu
Je dois dire qu'il y a des questions qui me laissent :shock:
- Spoiler:
- D'ailleurs, là, je suis :shock: :shock: :shock:
- doctor whoDoyen
Pas moi.Cripure a écrit:Je dois dire qu'il y a des questions qui me laissent :shock:
- Spoiler:
D'ailleurs, là, je suis :shock: :shock: :shock:
Je comprends qu'un élève puisse se lasser d'enfiler les explications de textes comme des perles, malgré l'intérêt des extraits choisis, la qualité du cours du prof et ses qualités pédagogiques. Et je comprends qu'un prof anticipe cette légitime demande de variété.
La première n'est pas franchement l'année où l'on apprend à aimer la littérature, à moins d'être déjà bien disposé envers elle.
Mais le nombre d'extraits demandé tend à diminuer (une petite vingtaine). Il doit être possible de varier un peu les plaisirs.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- FiatLuxFidèle du forum
Ce qui me laisse ":shock: :shock: :shock:", c'est l'accueil réservé à des posts qui ne sont ni insultants, ni provocants, qui sont seulement les questions d'un enseignant qui ose se remettre en question et a la naïveté de croire que ses collègues sont enclins à l'aider. Je suis franchement attristée de ne recevoir pratiquement que des réponses de personnes semblant souffrir d'un complexe de pédantisme exacerbé.
Pratiquement. Merci doctor who d'avoir compris ma question, de l'avoir envisagée avec intelligence et d'y avoir répondu.
Pratiquement. Merci doctor who d'avoir compris ma question, de l'avoir envisagée avec intelligence et d'y avoir répondu.
- ProvenceEnchanteur
Je suis désolée si j'ai pu paraître pédante, ce qui n'a jamais été mon intention. Mais je repose ma question: que fait-on d'autre au lycée que de l'analyse littéraire?
- IphigénieProphète
préparation à l'écrit (méthodes à revoir-ou voir), correction des devoirs , préparation à l'oral, histoire littéraire, ça fait déjà pas mal de variété, je trouve....
- leyadeEsprit sacré
c'est sûr que la marge de manoeuvre n'est pas aussi grande qu'en collège (ou tu peux ménager des temps de lecture de l'image, d'exposés, de lectures cursives, de récitations, de salle info, de quizz, etc).FiatLux a écrit:Bonjour à toutes et à tous.
Les cours en classe de 1ère se transforment souvent en course pour préparer le bac. Si mon objectif est que mes premières aient tous le bac, je voudrais surtout que les cours ne les dégoûtent pas de la matière, et qu'ils parviennent à y éprouver du plaisir malgré la charge de travail importante.
Alors, dans une année où on doit enchaîner les explications de textes, comment faites-vous pour rompre la monotonie des cours de français en 1ère ?
Du coup je changeais juste un peu l'approche : rien de bien original, mais
donner le texte en début d'heure, et qu'en pensez-vous, échange à l'oral avant la LA proprement dite,
parler de l'auteur d'abord / leur demander de chercher sa bio puis amener son oeuvre,
donner le texte et pas mal de questions préparatoires avant un week-end pour qu'ils dégrossissent eux-mêmes,
donner le texte et trois axes de commentaires et ils doivent en choisir un et le rédiger entièrement,
donner un texte court et ensemble, chercher à dégager les thèmes principaux, mais sans détailler, juste pour s'affuter, dans ce cas le texte sert d'exercice et n'entre pas dans la liste de celles présentées au bac,
sur une oeuvre intégrale, nombreuses possibilités, les faire lire avant intégralement, découvrir au fur et à mesure, alterner LA et résumés de passages qu'ils doivent présenter à l'oral, par exemple, et les autres écoutent et corrigent...
leur demander de délimiter les passages-clés selon eux,
faire apprendre quelques paragraphes clés par coeur...
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- User5899Demi-dieu
Ce que vous appelez, de façon d'ailleurs totalement incongrue, sentiment de pédantisme est un sentiment de ras le bol devant ce besoin artificiel de chercher la diversité dans les approches au lieu d'envisager que la diversité provient des contenus. Cette diversité des approches, totalement artificielle je répète, selon moi, au fil des ans, finit par conduire à cette incapacité générale que nous observons de la maternelle à l'université, pour exagérer un peu. Quand on demande des avis, on les recueille. Bonne journée.
- IphigénieProphète
Voilà: Cripure, ne vous fâchez pas! Vous mettez le doigt sur la déformation que subissent les jeunes professeurs par la pression des IPR et des maîtres de stage parfois: faire passer la forme avant le fond. Leur faire croire que la pédagogie, c'est le cirque et qu'il faut créer le spectacle.
Jadis les instituteurs de la république était formés avec une règle, qui elle est capitale (et que mon mari formé à l'E.N m'a répété souvent quand il trouvait que je passais trop de temps à mon bureau....):
"n'oubliez jamais, que ce n'est pas vous qui devez travailler, mais les élèves".
Avec ça on ne se pose plus la question de la variété, mais la question autrement essentielle de l'efficacité.
Jadis les instituteurs de la république était formés avec une règle, qui elle est capitale (et que mon mari formé à l'E.N m'a répété souvent quand il trouvait que je passais trop de temps à mon bureau....):
"n'oubliez jamais, que ce n'est pas vous qui devez travailler, mais les élèves".
Avec ça on ne se pose plus la question de la variété, mais la question autrement essentielle de l'efficacité.
- AlExpert spécialisé
Mouais... une collègue de 45-50 ans durant mon année de stage m'avait confié son désarroi devant "l'abattage" que consistait l'enchainement des L.A. en 1re, elle avait le sentiment de ne pas avoir le temps d'approfondir. Elle m'enviait car comment nier qu'en 2de, sans la pression de l'examen, on peut prendre plus de libertés, mieux choisir son rythme ?... Soit on se contref... des délais, du nombre de LA minimal, et ça ne pose pas de soucis majeur, soit on a à coeur de ne pas "matraquer" les élèves de textes, et dans le cas d'élèves très faibles, pénibles et perturbateurs comme l'étaient les siens, l'année de 1re devient pesante si on veut à tout prix atteindre les 25 textes/8séquences/8 livres lus en entier... je caricature mais vous voyez l'idée : imposer ce rythme peut faire imploser la classe et la question de la "monotonie" (ou plutôt du sentiment du prof et des élèves de la "course au bac") se pose légitimement.
Je ne vois pas le rapport entre gérer intelligemment la manière de travailler des élèves en 1re et "créer le spectacle". Et si ça n'était pas évident pour ma collègue, c'est normal que ça ne le soit pas pour nous, jeunes profs ! surtout sans formation. Du coup on n'a pas été déformé par les IUFM etc., mais on n'a pas été formé du tout, ou si peu. J'ai quasiment tout appris sur ce forum...
Et là je vais avoir ma première première. Ils doivent péniblement tourner autour de 10 dans les matières scientifiques (ce sont des scientifiques mais le lycée a des stats terribles), je ne suis pas sure du tout que la moitié parle français (déjà car ils sont 80% d'origine étrangère, et en plus car globalement leur niveau est réputé faible, l'absence de maitrise du français est même écrit noir sur blanc sur le doc de pré rentrée de l'établissement). Et oui, je me pose la question de comment gérer les L.A., en temps, en nombre, pour limiter les dégâts... dans tous les sens du terme.
Je ne vois pas le rapport entre gérer intelligemment la manière de travailler des élèves en 1re et "créer le spectacle". Et si ça n'était pas évident pour ma collègue, c'est normal que ça ne le soit pas pour nous, jeunes profs ! surtout sans formation. Du coup on n'a pas été déformé par les IUFM etc., mais on n'a pas été formé du tout, ou si peu. J'ai quasiment tout appris sur ce forum...
Et là je vais avoir ma première première. Ils doivent péniblement tourner autour de 10 dans les matières scientifiques (ce sont des scientifiques mais le lycée a des stats terribles), je ne suis pas sure du tout que la moitié parle français (déjà car ils sont 80% d'origine étrangère, et en plus car globalement leur niveau est réputé faible, l'absence de maitrise du français est même écrit noir sur blanc sur le doc de pré rentrée de l'établissement). Et oui, je me pose la question de comment gérer les L.A., en temps, en nombre, pour limiter les dégâts... dans tous les sens du terme.
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- IphigénieProphète
vous pensez que le prof de math varie sa façon de faire des maths? En français, on étudie des textes, c'est comme ça....
On peut articuler les exercices,(Leyade donne des exemples) on peut moduler les exigences en matière de nombre de LA en fonction de la classe (il ne sert à rien de faire 20 LA si les élèves n'y comprennent rien: nul n'est tenu à l'impossible, il faut arrêter de se culpabiliser: on fait pour le mieux avec les élèves qu'on a. Il n'y a que sur le papier que les programmes sont parfaits et que sur certaines listes de bac l'illusion que les élèves ont pu travailler , assimiler et comprendre 30 LA, 120 lectures complémentaires et 5OI: il suffit de les interroger pour voir que la liste n'a pas été faite pour les élèves mais pour l'IPR.
edit: Cela dit, je ne crois pas que l'on soit en désaccord fondamental Aletheia, mais dans ton avis, on glisse de "comment varier" au vrai problème: "comment faire passer" et là c'est réellement la difficulté. Simplement, il me semble qu'il ne faut pas trop s'interroger sur "comment donner du plaisir": il vient (ou pas) par le travail, tout simplement, et la capacité que l'élève éprouve (ou pas ) à le gérer. Ce n'est pas la forme, c'est le fond .
Quand je parle de la pression du formatage, c'est par rapport aux théories à la mode du type de "ne pas utiliser le manuel" (et pourquoi pas s'il convient?) de formater des séquences avec tout le jargon idoine (OE? OI? CC? LA? HDA?APE?AC?ETC?) :"mon" IPR que je a même exhorté les professeurs dans une réunion à laisser tomber ce jargon, surtout face aux élèves qui n'en ont rien à faire, et ce sont les profs qui se sont récriés tant il leur paraissait indispensable-oui, chez nous c'est le monde à l'envers: de même quand il leur a dit que le nombre de LA justement n'avait rien d'obigatoire et qu'on pouvait même faire des séquences sans LA que l'important, c'est de donner du sens, du sens et du sens, pas de la forme....Bon je sais qu'il est atypique....
On peut articuler les exercices,(Leyade donne des exemples) on peut moduler les exigences en matière de nombre de LA en fonction de la classe (il ne sert à rien de faire 20 LA si les élèves n'y comprennent rien: nul n'est tenu à l'impossible, il faut arrêter de se culpabiliser: on fait pour le mieux avec les élèves qu'on a. Il n'y a que sur le papier que les programmes sont parfaits et que sur certaines listes de bac l'illusion que les élèves ont pu travailler , assimiler et comprendre 30 LA, 120 lectures complémentaires et 5OI: il suffit de les interroger pour voir que la liste n'a pas été faite pour les élèves mais pour l'IPR.
edit: Cela dit, je ne crois pas que l'on soit en désaccord fondamental Aletheia, mais dans ton avis, on glisse de "comment varier" au vrai problème: "comment faire passer" et là c'est réellement la difficulté. Simplement, il me semble qu'il ne faut pas trop s'interroger sur "comment donner du plaisir": il vient (ou pas) par le travail, tout simplement, et la capacité que l'élève éprouve (ou pas ) à le gérer. Ce n'est pas la forme, c'est le fond .
Quand je parle de la pression du formatage, c'est par rapport aux théories à la mode du type de "ne pas utiliser le manuel" (et pourquoi pas s'il convient?) de formater des séquences avec tout le jargon idoine (OE? OI? CC? LA? HDA?APE?AC?ETC?) :"mon" IPR que je a même exhorté les professeurs dans une réunion à laisser tomber ce jargon, surtout face aux élèves qui n'en ont rien à faire, et ce sont les profs qui se sont récriés tant il leur paraissait indispensable-oui, chez nous c'est le monde à l'envers: de même quand il leur a dit que le nombre de LA justement n'avait rien d'obigatoire et qu'on pouvait même faire des séquences sans LA que l'important, c'est de donner du sens, du sens et du sens, pas de la forme....Bon je sais qu'il est atypique....
- doctor whoDoyen
Je pense qu'on est tous d'accord sur l'importance du fond, et sur la variété intrinsèque aux contenus des explications de textes. Je ne vois pas en quoi cela invalide une réflexion sur la variété formelle du cours. Le besoin de variété est un besoin tout naturel.
Mais quand je parle de variété, il me semble qu'elle peut être assurée par un arsenal très traditionnel, qui ne doit rien à l'IUFM : cours d'histoire littéraire, réflexion globale sur le sens de l'oeuvre, explication plus ou moins autonome, etc.
Mais je ne vois pas en quoi il faudrait s'interdire, parfois, juste pour le plaisir de changer, une petite "innovation" sortie des IUFM ou un petit passage par la salle info ? Je n'en suis pas fan a priori, mais si cela ne prend pas le pas sur le cours, pourquoi pas ?
Mais quand je parle de variété, il me semble qu'elle peut être assurée par un arsenal très traditionnel, qui ne doit rien à l'IUFM : cours d'histoire littéraire, réflexion globale sur le sens de l'oeuvre, explication plus ou moins autonome, etc.
Mais je ne vois pas en quoi il faudrait s'interdire, parfois, juste pour le plaisir de changer, une petite "innovation" sortie des IUFM ou un petit passage par la salle info ? Je n'en suis pas fan a priori, mais si cela ne prend pas le pas sur le cours, pourquoi pas ?
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- IphigénieProphète
Je suis bien d'accord sur le fait de ne rien s'interdire!
Ce qui me fait tiquer c"est la notion de "vaincre la monotonie": à part expliquer un texte en dansant la samba ou corriger un devoir en chantant, je ne vois pas très bien ce qu'on veut dire par là. Si c'est varier les approches, ben c'est le B.A BA que tout le monde pratique forcément, non?.Et Cripure exprimait très bien la chose en parlant de " ce besoin artificiel de chercher la diversité dans les approches au lieu d'envisager que la diversité provient des contenus."
Bref, on est en train de couper les cheveux en quatre...
Ben oui: tout ce qui, dans le fond, sert à faire comprendre.Je ne vois pas en quoi cela invalide une réflexion sur la variété formelle du cours. Le besoin de variété est un besoin tout naturel.
Mais quand je parle de variété, il me semble qu'elle peut être assurée par un arsenal très traditionnel, qui ne doit rien à l'IUFM : cours d'histoire littéraire, réflexion globale sur le sens de l'oeuvre, explication plus ou moins autonome, etc.
Ce qui me fait tiquer c"est la notion de "vaincre la monotonie": à part expliquer un texte en dansant la samba ou corriger un devoir en chantant, je ne vois pas très bien ce qu'on veut dire par là. Si c'est varier les approches, ben c'est le B.A BA que tout le monde pratique forcément, non?.Et Cripure exprimait très bien la chose en parlant de " ce besoin artificiel de chercher la diversité dans les approches au lieu d'envisager que la diversité provient des contenus."
Bref, on est en train de couper les cheveux en quatre...
- User5899Demi-dieu
Personnellement, j'ai plus souvent envie de pisser, mais bon.doctor who a écrit:Je pense qu'on est tous d'accord sur l'importance du fond, et sur la variété intrinsèque aux contenus des explications de textes. Je ne vois pas en quoi cela invalide une réflexion sur la variété formelle du cours. Le besoin de variété est un besoin tout naturel.
Ce qui m'agace dans ce discours new age, c'est affirmer que dix LA mises bout à bout seraient a priori monotones. C'est sûr que si une LA, c'est une liasse de cinq feuilles recto verso qu'on dicte, il va y avoir monotonie. Mais si on travaille en classe à faire lire, découvrir, comprendre une parole, nom d'un chien ! Où peut-il y avoir monotonie ?
Et qu'on arrête de me fatiguer avec l'absence de formation. Je n'ai jamais eu de formation, dieu en soit loué, caressé, peloté, papouillé. La formation, c'est le moment où on laisse celui qui n'a jamais su faire transmettre son ignorance à des innocents.
- doctor whoDoyen
Deux réponses :Cripure a écrit:Personnellement, j'ai plus souvent envie de pisser, mais bon.doctor who a écrit:Je pense qu'on est tous d'accord sur l'importance du fond, et sur la variété intrinsèque aux contenus des explications de textes. Je ne vois pas en quoi cela invalide une réflexion sur la variété formelle du cours. Le besoin de variété est un besoin tout naturel.
Ce qui m'agace dans ce discours new age, c'est affirmer que dix LA mises bout à bout seraient a priori monotones. C'est sûr que si une LA, c'est une liasse de cinq feuilles recto verso qu'on dicte, il va y avoir monotonie. Mais si on travaille en classe à faire lire, découvrir, comprendre une parole, nom d'un chien ! Où peut-il y avoir monotonie ?
- une suite de 10 explications, OK. Mais 25, parfois 30 explications, à un rythme dément, ça calme les ardeurs.
- pour un "littéraire", ce sera du nanan. Pour quelqu'un qui s'en fiche a priori, malgré toute le talent du prof, ça peut lasser.
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- User5899Demi-dieu
Je suis d'accord. Mais ce ne sont pas les LA qui lassent, mais l'absence de talent de l'enseignant, dans ce que vous écrivez.doctor who a écrit:Deux réponses :Cripure a écrit:Personnellement, j'ai plus souvent envie de pisser, mais bon.doctor who a écrit:Je pense qu'on est tous d'accord sur l'importance du fond, et sur la variété intrinsèque aux contenus des explications de textes. Je ne vois pas en quoi cela invalide une réflexion sur la variété formelle du cours. Le besoin de variété est un besoin tout naturel.
Ce qui m'agace dans ce discours new age, c'est affirmer que dix LA mises bout à bout seraient a priori monotones. C'est sûr que si une LA, c'est une liasse de cinq feuilles recto verso qu'on dicte, il va y avoir monotonie. Mais si on travaille en classe à faire lire, découvrir, comprendre une parole, nom d'un chien ! Où peut-il y avoir monotonie ?
- une suite de 10 explications, OK. Mais 25, parfois 30 explications, à un rythme dément, ça calme les ardeurs.
- pour un "littéraire", ce sera du nanan. Pour quelqu'un qui s'en fiche a priori, malgré toute le talent du prof, ça peut lasser.
- AlExpert spécialisé
Pour vous, ne pas avoir de formation, ça vous a convenu. Mais vous venez de sous entendre que pour être prof de lettres, il n'y a pas besoin de formation (et de parler de "talent" dans votre dernier message ! :shock: ). Et ça c'est plus embêtant parce que ça sous entend que transmettre ne s'apprend pas. Que tout le monde peut s'improviser prof s'il connait sa matière (et s'il a un mystérieux "talent"...inné je suppose). Je pense honnêtement avoir "instinctivement" une bonne approche, mais sans le savoir-faire de ma tutrice qui a 30 ans d'expérience et qui a partagé cette expérience avec moi, en toute bienveillance et humilité, ben j'aurais fait une année de stage bien plus médiocre auprès de mes élèves. On n'a jamais parlé d'IUFM sur ce fil, la personne qui a posté demandait l'avis des gens du forum, et je disais que les questions des jeunes profs étaient légitimes car on a été "lâchés" devant les élèves et s'interroger sur ce qu'on est censé faire peut aussi être vu comme sain. Je pense aussi que des enseignants dépourvus de ce fameux "talent" dont vous parlez ont le droit d'apprendre leur métier et de progresser, certains mettent plusieurs années avant de parvenir à transmettre leur savoir de manière convaincante à leurs élèves... Sinon on arrête le capes et l'agreg, et on organise directement un casting.Cripure a écrit:Personnellement, j'ai plus souvent envie de pisser, mais bon.doctor who a écrit:Je pense qu'on est tous d'accord sur l'importance du fond, et sur la variété intrinsèque aux contenus des explications de textes. Je ne vois pas en quoi cela invalide une réflexion sur la variété formelle du cours. Le besoin de variété est un besoin tout naturel.
Ce qui m'agace dans ce discours new age, c'est affirmer que dix LA mises bout à bout seraient a priori monotones. C'est sûr que si une LA, c'est une liasse de cinq feuilles recto verso qu'on dicte, il va y avoir monotonie. Mais si on travaille en classe à faire lire, découvrir, comprendre une parole, nom d'un chien ! Où peut-il y avoir monotonie ?
Et qu'on arrête de me fatiguer avec l'absence de formation. Je n'ai jamais eu de formation, dieu en soit loué, caressé, peloté, papouillé. La formation, c'est le moment où on laisse celui qui n'a jamais su faire transmettre son ignorance à des innocents.
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- SphinxProphète
(Je ne suis pas prof en lycée et je n'ai jamais eu de premières, mais) faites peut-être moins d'explications, et entre deux, prenez le temps de faire une leçon d'histoire littéraire. Ca ne peut pas faire de mal et je suis sûre que les examinateurs du bac seront ravis d'avoir devant eux des élèves qui ne pensent pas que le naturalisme consiste à se mettre tout nu sur la plage. Faites de la grammaire. Bref, visez utile, enseignez le français et la littérature Quant aux élèves, une fois de plus je n'ai pas de premières, mais est-ce que c'est vraiment grave s'ils ont dix-huit textes plutôt que vingt-cinq, mais qu'ils maîtrisent un peu mieux leur sujet ?
Sans parler, comme le disait Iphigénie, des entraînements aux exercices écrits, dont il y a bien besoin en général... (parce que, quand on voit le niveau en dissert de mes anciens élèves de licence, franchement, c'était effrayant. Ne parlons pas de leur orthographe).
Sans parler, comme le disait Iphigénie, des entraînements aux exercices écrits, dont il y a bien besoin en général... (parce que, quand on voit le niveau en dissert de mes anciens élèves de licence, franchement, c'était effrayant. Ne parlons pas de leur orthographe).
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- IphigénieProphète
Ce qui ne va pas, à mon sens , dans le démarrage des jeunes professeurs, c'est le manque de temps. Je ne pense pas que faire classe et tenir sa classe se résument à un ensemble de recettes: ce qui marche avec la personnalité de l'un ne passera pas du tout avec la personnalité de l'autre. Le capes et l'agreg sanctionnent (enfin pour l'instant) des connaissances. Si les concours deviennent "professionnels", il y a tout à parier qu'il s'agira de trucs aussi improbables que l'épreuve des dix commandements du fonctionnaire , avec des situations artificielles pour lesquelles on récite des solutions artificielles.
Le tutorat devrait surtout servir, (normalement), à dédramatiser l'approche des classes que l'étudiant néo-titulaire du capes ou de l'agreg n'a jamais vues depuis le temps de ses propres études.
Et bing on le charge de trois ou quatre classes, du jour au lendemain, sans aucun temps de "préparation " des cours, avec en plus une journée de "formation" qui lui blinde sa semaine et le prive de tout temps libre,ce qui fait qu'au total, il est obligé d'improviser ses cours à la va-vite et dans l'angoisse. Je ne crois pas que ça s'apprenne, je pense qu' on s'accoutume et on s'adapte .Mais pour s'adapter encore faut-il avoir le temps de réfléchir. Les questions sont légitimes mais c'est à chacun de trouver sa réponse: ce que je fais moi me convient parce que je m'y trouve. Mais ce n'est pas directement transposable à autrui. C'est d'ailleurs pourquoi l'année de stage qui s'effectuait dans les classes de trois tuteurs différents que l'on regardait faire était infiniment plus formatrice (mais coûteuse, n'est-ce pas) que les classes en responsabilités du jour au lendemain sous la férule d'un seul tuteur si sympathique, dévoué et compétent soit-il: ce n'est jamais qu'un exemple d'un savoir-faire qui lui convient à lui...
Le tutorat devrait surtout servir, (normalement), à dédramatiser l'approche des classes que l'étudiant néo-titulaire du capes ou de l'agreg n'a jamais vues depuis le temps de ses propres études.
Et bing on le charge de trois ou quatre classes, du jour au lendemain, sans aucun temps de "préparation " des cours, avec en plus une journée de "formation" qui lui blinde sa semaine et le prive de tout temps libre,ce qui fait qu'au total, il est obligé d'improviser ses cours à la va-vite et dans l'angoisse. Je ne crois pas que ça s'apprenne, je pense qu' on s'accoutume et on s'adapte .Mais pour s'adapter encore faut-il avoir le temps de réfléchir. Les questions sont légitimes mais c'est à chacun de trouver sa réponse: ce que je fais moi me convient parce que je m'y trouve. Mais ce n'est pas directement transposable à autrui. C'est d'ailleurs pourquoi l'année de stage qui s'effectuait dans les classes de trois tuteurs différents que l'on regardait faire était infiniment plus formatrice (mais coûteuse, n'est-ce pas) que les classes en responsabilités du jour au lendemain sous la férule d'un seul tuteur si sympathique, dévoué et compétent soit-il: ce n'est jamais qu'un exemple d'un savoir-faire qui lui convient à lui...
- AlExpert spécialisé
Oui ce que tu dis est exact, mais rien n'empêche d'aller suivre les cours d'autres professeurs. J'ai effectivement été voir jusqu'à présent 4 collègues. Ma tutrice n'a jamais considéré détenir "la vérité". N'empêche, j'ai eu 20 en disserte au capes. Ben je savais pas apprendre aux élèves comment faire une disserte. J'ai eu besoin qu'on me l'apprenne, ce n'est pas un gros mot !
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