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- dandelionVénérable
Pour le coup, je ne suis pas très convaincue par ce 'c'était mieux avant'. Je me souviens qu'on me demandait régulièrement d'attendre que les autres aient fini, ce qui n'est arrivé à mes enfants qu'exceptionnellement (il faut dire que nous avions beaucoup moins de matériel, que les photocopieuses n'existaient pas...). Nous faisions du sport (début des années 80) et des sorties dans la colline (je me souviens encore avoir vu une mue de serpent). Et nous grattions beaucoup, beaucoup plus que ne le font mes enfants (en même temps, à la fin du CE2 nous avions déjà un bon niveau de connaissance des conjugaisons et des tables de multiplication par exemple). Que ce soit en primaire, au collège et au lycée nous faisions beaucoup plus d'exercices en classe et à la maison (il y en avait tout simplement davantage dans les manuels). Et on redoublait davantage aussi (un de mes camarades de CM2 est entré en sixième, 'à l'ancienneté' selon notre instit, à l'âge de 13 ans!).
- PréhistorixNiveau 5
Ben... j'y étais à la même époque, en ville (Lille, Toulouse, puis Orléans), CM2 en 1968/1969, et n'ai, semble-t-il, pas eu la même expérience.
Pour ma part, le Bled ( que j'ai utilisé en tant que prof, d'ailleurs) existait bel et bien.
Pour la petite histoire, à la fin de mon CE1, à Lille, j'étais terrorisé par la maîtresse du CE2 qui décollait le lobe des oreilles des enfants en leur tirant dessus! Je me souviens très bien des oreilles en sang...
J'ai fait mon CE2 à Toulouse, tout allait donc bien...
Comme quoi, dans la vie, tout est une question de vécu et de rencontres.
Par contre, j'ai vraiment été heureux au collège où, même si j'ai croisé des profs sévères, je me sentais respecté et en sécurité, ce qui n'avait pas toujours été le cas en Primaire...
Du coup, au vu de mon expérience, j'ai trouvé l'école des années 80 bien apaisée.
Pour ma part, le Bled ( que j'ai utilisé en tant que prof, d'ailleurs) existait bel et bien.
Pour la petite histoire, à la fin de mon CE1, à Lille, j'étais terrorisé par la maîtresse du CE2 qui décollait le lobe des oreilles des enfants en leur tirant dessus! Je me souviens très bien des oreilles en sang...
J'ai fait mon CE2 à Toulouse, tout allait donc bien...
Comme quoi, dans la vie, tout est une question de vécu et de rencontres.
Par contre, j'ai vraiment été heureux au collège où, même si j'ai croisé des profs sévères, je me sentais respecté et en sécurité, ce qui n'avait pas toujours été le cas en Primaire...
Du coup, au vu de mon expérience, j'ai trouvé l'école des années 80 bien apaisée.
- doublecasquetteEnchanteur
C'était dans la région parisienne. Écoles de filles. On grattait aussi beaucoup, au porte-plume, ça, c'était l'horreur.
Je ne me rappelle pas avoir attendu les autres mais bon, comme j'aimais beaucoup lire, je pense qu'avec un livre de bibliothèque, je devais pouvoir attendre sans m'en rendre compte.
Les profs sévères et même carrément terrifiants, je les ai rencontrés au CES.
Mon fils, né en 1978, en a rencontré un en Primaire et un ou deux en Secondaire. À cette époque-là, j'en ai connu un aussi. Il a été viré de l'EN mais on n'a réellement su ce qui se passait dans sa classe que lorsque ses anciens élèves sont devenu adultes. Je ne crois pas que ça ait un rapport avec l'époque. Ce sont des "malades" qui ont choisi ce métier parce qu'il leur procure un sentiment de puissance sur des êtres faibles qui n'oseront pas souvent se plaindre.
Peut-être qu'aujourd'hui,si cela se produit moins parce que les enfants sont moins silencieux devant les adultes qu'avant ? Mais est-ce que cela se produit moins ?
Je ne me rappelle pas avoir attendu les autres mais bon, comme j'aimais beaucoup lire, je pense qu'avec un livre de bibliothèque, je devais pouvoir attendre sans m'en rendre compte.
Les profs sévères et même carrément terrifiants, je les ai rencontrés au CES.
Mon fils, né en 1978, en a rencontré un en Primaire et un ou deux en Secondaire. À cette époque-là, j'en ai connu un aussi. Il a été viré de l'EN mais on n'a réellement su ce qui se passait dans sa classe que lorsque ses anciens élèves sont devenu adultes. Je ne crois pas que ça ait un rapport avec l'époque. Ce sont des "malades" qui ont choisi ce métier parce qu'il leur procure un sentiment de puissance sur des êtres faibles qui n'oseront pas souvent se plaindre.
Peut-être qu'aujourd'hui,si cela se produit moins parce que les enfants sont moins silencieux devant les adultes qu'avant ? Mais est-ce que cela se produit moins ?
- VolubilysGrand sage
Moi je suis sortie de CM2 en 1989.
Je ne garde pour ainsi dire aucun souvenir de la classe en elle-même, ni des manuels, ni de ce qu'on apprenait, et encore moins de comment. J'allais à l'école pour les copines et les copains (là, j'ai beaucoup de souvenirs). Je n'aimais pas mon maître (CP-CE1-CE2) ou mes maîtresses (PS-PS-MS-GS et CM1-CM2) ce qui ne m'a pas empêcher d'apprendre.
Je ne garde pour ainsi dire aucun souvenir de la classe en elle-même, ni des manuels, ni de ce qu'on apprenait, et encore moins de comment. J'allais à l'école pour les copines et les copains (là, j'ai beaucoup de souvenirs). Je n'aimais pas mon maître (CP-CE1-CE2) ou mes maîtresses (PS-PS-MS-GS et CM1-CM2) ce qui ne m'a pas empêcher d'apprendre.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- PréhistorixNiveau 5
Franchement, aujourd'hui, certains parents d'élèves (rares, heureusement) sont les plus terrifiants de tous!!!
- dandelionVénérable
Ou alors les adultes sont plus sournois et manipulent les enfants plus efficacement? Ou alors les enfants étant toujours des enfants, pas besoin d'innover tant que ça pour leur faire du mal (je penche pour la dernière option).doublecasquette a écrit:C'était dans la région parisienne. Écoles de filles. On grattait aussi beaucoup, au porte-plume, ça, c'était l'horreur.
Je ne me rappelle pas avoir attendu les autres mais bon, comme j'aimais beaucoup lire, je pense qu'avec un livre de bibliothèque, je devais pouvoir attendre sans m'en rendre compte.
Les profs sévères et même carrément terrifiants, je les ai rencontrés au CES.
Mon fils, né en 1978, en a rencontré un en Primaire et un ou deux en Secondaire. À cette époque-là, j'en ai connu un aussi. Il a été viré de l'EN mais on n'a réellement su ce qui se passait dans sa classe que lorsque ses anciens élèves sont devenu adultes. Je ne crois pas que ça ait un rapport avec l'époque. Ce sont des "malades" qui ont choisi ce métier parce qu'il leur procure un sentiment de puissance sur des êtres faibles qui n'oseront pas souvent se plaindre.
Peut-être qu'aujourd'hui,si cela se produit moins parce que les enfants sont moins silencieux devant les adultes qu'avant ? Mais est-ce que cela se produit moins ?
Pour ce qui est d'aimer lire, j'adorais lire mais à part en CE1 je me souviens qu'on me l'interdisait (mais je ne suis allée que dans une école primaire, et Maria Montessori et Freinet avaient influencé de nombreux enseignants bien avant ma naissance, donc peut-être n'ai je pas eu de chance sur ce coup là).
- neomathÉrudit
Quand je suis entré dans l'enseignement technique au début des années 80 ceux qui partaient en retraite avaient connu les grèves de 36, les un peu moins vieux la résistance, les plus jeunes mai 68. La culture ouvrière était encore bien vivante. A l'époque il n'était même pas pensable qu'un petit chef se permette de mal parler à un collègue. Et puis la société a changé, le monde enseignant avec. Les moutons sont devenu la majorité.
Je n'ai par contre aucune nostalgie pour l'école primaire que j'ai connue dans les années 60. Les coups, les humiliations, l'ennui ...
Je n'ai par contre aucune nostalgie pour l'école primaire que j'ai connue dans les années 60. Les coups, les humiliations, l'ennui ...
- retraitéeDoyen
Pour moi aussi, école vivante, active, observation, pas de par coeur bête et méchant, à part les récitations à dire "avec le ton", du grimper de corde lisse et à noeuds sous le préau, et auquel j'excellais, aucun mauvais souvenir, sauf qu'il n'y avait ni WC ni eau courante dans les logements de fonction où les instits vivaient! Il a fallu attendre 1963 pour ça!doublecasquette a écrit::shock: Tu es sûr ? :shock:Préhistorix a écrit:Ce n'est pas uniquement un problème d'horaires...
On "bouffait" du Bled, des opérations et des problèmes quasiment toute la journée (je parle des années 60).
Histoire, géo et sciences, rien que du par coeur. Sport, très rarement...
Parce que j'y étais en tant qu'élève, moi, dans cette école des années 60 (CP en 63/64 à CM2 en 66/67)... Je n'y ai jamais croisé de Bled que j'ai découvert en 83/84 lorsque je déchargeais un jour par semaine un directeur à l'ancienne mode. Opérations et problèmes, oui, c'était tous les jours, mais pas toute la journée. Le par-cœur, c'était pour les récitations. L'histoire, la géographie et les leçons de chose, c'était tous les jours, et c'était surtout de l'observation d'images, de photos, de cartes et de plantes, d'animaux ou d'objets réels (ça, c'était pas souvent, mais c'était vraiment la fête), des jeux de questions-réponses entre la maîtresse et nous, des schémas, des dessins, des cartes à décalquer... Le par-cœur, c'était les trois lignes du résumé à savoir pour la semaine suivante à la prochaine leçon. Jamais d'évaluations écrites, jamais de révisions, et il suffisait d'entendre la première élève interrogée réciter son résumé pour le savoir par cœur et passer pour une élève consciencieuse auprès de la maîtresse.
Pour le sport, c'était une fois par semaine, une heure, comme le chant, le dessin et le travail manuel (couture chez les filles, berk, berk, berk). Dans ma première école, il y avait une prof, c'était sérieux. Dans les suivantes, à part le Lendit (horrible), c'était surtout du ballon prisonnier et autres jeux de colo. Ah si, il y avait aussi le grimper de corde lisse et le saut en hauteur parce que certains élèves passaient encore le certificat d'études et que cela faisait partie des épreuves sportives de cet examen !
- PréhistorixNiveau 5
Il semblerait donc que, dans les années 60, les instits étaient plus durs avec les garçons qu'avec les filles, puisque l'école n'était pas encore mixte...neomath a écrit:Quand je suis entré dans l'enseignement technique au début des années 80 ceux qui partaient en retraite avaient connu les grèves de 36, les un peu moins vieux la résistance, les plus jeunes mai 68. La culture ouvrière était encore bien vivante. A l'époque il n'était même pas pensable qu'un petit chef se permette de mal parler à un collègue. Et puis la société a changé, le monde enseignant avec. Les moutons sont devenu la majorité.
Je n'ai par contre aucune nostalgie pour l'école primaire que j'ai connue dans les années 60. Les coups, les humiliations, l'ennui ...
Par contre, dans les années 80, certains Inspecteurs du Primaire jouaient encore les petits chefs, mais le corollaire était que l'on pouvait compter sur eux en cas de pépin...
Le fameux paternalisme tant décrié à l'époque...
Aujourd'hui... Est-ce la peine de raconter ce que nous vivons au quotidien... entre injonctions, flicage permanent, mépris, j'en passe et des meilleures!
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