TZR mutée en lycée pour six mois: puis-je demander autre chose?

Bonjour à tous,
je viens d'apprendre un peu tardivement que je serai nommée en lycée de septembre à février (je suis TZR et habite en dehors de ma zone de remplacement). le lycée en question se trouve à 1h20 de chez moi; sachant que je suis enceinte et que je serai en congé mater en décembre (donc je ne pourrai même pas assurer le remplacement jusqu'au bout), sachant en plus que les longs trajets me sont déconseillés (j'ai eu une première grossesse compliquée, avec hospitalisation et risque d'accouchement préma), est-ce que vous pensez que je peux demander une révision d'affectation de dernière minute?
sachant que j'avais déjà informé l'IPR de lettres et le rectorat qu'il ne fallait pas me nommer trop loin de chez moi...
j'ai essayé d'appeler au moins le lycée en question mais je crois qu'ils sont déjà tous en vacances! je suis désespérée car je n'ai jamais eu de lycée depuis six ans que je suis prof et en pleine grossesse, avec la fatigue des trajets en plus, je ne me vois pas assurer dans ce poste...
que puis-je faire? j'appelle les syndicats?
c'est sûr que je pense ne pas tenir longtemps sur ce poste-là, ou je risque d'être souvent arrêtée, mais si j'ai des classes à examens, ce serait plus simple pour tout le monde que je sois affectée ailleurs...

HELP )-:

Tu peux demander à ton médecin ou gynéco un courrier recommandant de t'éviter les longs trajets et le faire parvenir à ta DPE. A mon avis, plus que le lycée, c'est avec eux que tu dois négocier ça. Essaie déjà de les appeler rapidement, on ne sait jamais, ils sont parfois conciliants juste par téléphone en prenant compte de ton cas particulier.

Bonjour,
Cela m'était arrivé et l'affectation avait été changée, car l'établissement -et le rectorat l'avait bien compris- préférait avoir quelqu'un de "fiable" pour toute la durée du remplacement; il leur est beaucoup plus difficile de trouver quelqu'un de disponible en cours d'année.
Il faudrait recontacter le rectorat avant tout.

vous pensez qu'ils sont ouverts là? j'avais déjà contacté la personne qui s'occupe des remplacements en lettres... mais ce n'est pas la DPE... à votre avis, cela peut-il se faire fin août? je crois qu'ils sont en vacances...
merci infiniment de vos messages...

Tu peux contacter un syndicat, ça devrait t'aider. Le mieux est de le faire maintenant mais fin août il ne sera pas trop tard, donc inutile de trop stresser. J'ai déjà vu des changements dans les remplacements après une semaine de cours.

j'ai essayé mais je crois que même les syndicats sont en vacances... c'est normal, on est fin juillet... je le ferai fin août, tant pis. merci pour vos conseils (-:

tu peux toujours envoyer un courrier au rectorat et au syndicat avec argumentation et certificat médical pour la phase d'ajustement dde la fin du mois d'août

adelou a écrit:j'ai essayé mais je crois que même les syndicats sont en vacances... c'est normal, on est fin juillet... je le ferai fin août, tant pis. merci pour vos conseils (-:

Les syndicats recevront ton courrier quand tu le leur enverra, mais ils ne vont rien pouvoir faire maintenant car le personnel des rectorats aussi a droit à ses vacances, et il n'y a aucune possibilité d'intervenir avant la reprise deuxième quinzaine d'août. Selon les académies, il y a un GT fin août pour affecter les TZR sur des AFA/BMP restés vacants après affectation des stagiaires ou qui se seraient concrétisés depuis les réunions de mi-juillet.

Il faut de toutes façons faire jouer les questions médicales dès la réouverture des services après le 15/8. J'ai eu plusieurs collègues TZR qui, ces dernières années, ont pu obtenir des changements d'affectation. Courage

ça tombe bien car j'ai rdv avec mon médecin le 19 août et lui demanderai de me faire ce certificat. s'il refuse, je lui dirai clairement que je me débrouillerai pour me faire arrêter car je n'ai pas envie de me retrouver dans la même situation que pour ma 1ère grossesse. et puis 3h de route par jour pour une femme enceinte (et même pour quelqu'un qui ne l'est pas), c'est du n'importe quoi. franchement je leur montre bien que je ne mets pas de mauvaise volonté et que je tiens à travailler quand même, mais à une distance raisonnable de mon domicile. S'ils ne comprennent pas ça, je m'arrêterai une semaine sur deux (car j'imagine qu'au bout d'une semaine je serai déjà crevée): c'est eux qui seront perdants au final. et le proviseur, s'il tient au bon déroulement de la scolarité de ses élèves, aura vite fait d'appeler lui-même le rectorat pour avoir quelqu'un d'autre...
Merci pour tous vos conseils (-:
je suis beaucoup plus zen (-:

J'ai demandé à mon gynéco ce certificat l'an dernier pour ma première grossesse et il me l'a fait sans problème : Pas plus d'une heure 30 de route par jour. Ils ont très bien compris au rectorat, je n'ai eu aucune affectation jusqu'à mon congé maternité !
Bon courage et profite bien !

bon, j'ai bien vu mon médecin qui m'a fait le certificat. comme, en plus, j'ai déjà des contractions, qui arrivent plus tôt par rapport à ma première grossesse, j'ai bien senti que mon gynéco était très embêté... il a hésité à m'arrêter, puis a trouvé que c'était trop tôt, et a préféré me faire ce fameux certificat m'interdisant les longs trajets. je l'ai transmis au rectorat qui m'a répondu textuellement: "on va examiner votre demande mais on ne peut rien vous garantir. Si on ne trouve personne pour vous remplacer dans l'établissement en question, vous resterez sur le poste." j'ai contacté les syndicats qui m'ont dit qu'ils allaient appuyer ma demande. simplement je reste assez inquiète car je ne trouve pas de solution, à part supplier mon médecin traitant qu'il m'arrête, s'ils me gardent le poste. avec mes contractions en plus, faire 3 heures de trajet journalières, ça me semble impossible. je commence à en avoir ras-le-bol de ce statut TZR de m...

Bonsoir,

A mon avis ne vous inquiétez pas trop car, même si l'affectation était maintenue, en prenant connaissance de votre situation, le proviseur fera le maximum auprès du rectorat pour avoir quelqu'un d'autre et par expérience il aura un poids certain, ce qui par le fait arrangera votre situation.

Merci Lisette... je réalise que le plus judicieux serait d'appeler maintenant le proviseur pour l'avertir...

Je suis aussi TZR et j'ai été dans ta situation l'année dernière. Etablissement à 70 km de chez moi et une heure de bagnole aller. C'était un remplacement à l'année. J'ai été arrêtée par mon médecin dès le 2e mois (en Février) du fait de la fatigue et du fait d'un début de sciatique lombalgie. J'aurais pu recommencer à travailler à un moment pendant un mois ou deux mais comme j'avais été remplacée entre temps, ça arrangeait tout le monde (surtout les élèves et le principal qui m'avait bien dit qu'il fallait avant tout que je ménage ma grossesse) que je ne revienne pas (ma matière étant fortement déficitaire en remplaçant et contractuel, mon remplacement a tenu du miracle très certainement non renouvelable). Je pense donc que le proviseur aura tout intérêt à insister auprès du rectorat pour que tu ne viennes pas dans l'établissement.

Ni mon médecin généraliste ni mon gynéco n'ont hésité à m'arrêter, je renouvelais l'arrêt tous les mois. Je pense que le fait d'avoir une sciatique et des problèmes de dos a été la raison qui a poussé à l'arrêt. Cela dit ma belle soeur qui faisait beaucoup de trajets pendant sa grossesse et qui ne tenait pas du tout à se faire arrêter a eu le "malheur" de dire à son gynéco un jour qu'elle avait parfois des douleurs dans le ventre. Ça a été l'arrêt immédiat pour contractions alors même que le médecin n'a aucun moyen de le vérifier.

Bref, c'est n'importe quoi d'en arriver là, j'aurais aimé continuer à travailler dans des conditions plus favorables mais la situation est tellement m...que que j'y ai été un peu obligée. En tout cas j'ai vécu ma grossesse assez sereinement et à deux semaines du terme je suis contente de ne pas avoir eu de complications. Après n'oublie pas aussi le passage potentiel à mi traitement, mine de rien on le sent passer sur la fiche de paie même avec les allocations MGEN (mais bon en prenant aussi en compte le coût des trajets, ça se discute)...

tu décris exactement ma situation mblonde et on est en plus dans le même coin (à peu de choses près! hihi!)... le problème est que les médecins (gynéco comme généraliste) qui me suivent sont des réticents à donner des arrêts et j'en viens à culpabiliser de leur demander de m'arrêter (je ne suis pas du tout du genre à être arrêtée un jour sur deux, faut dire), malgré une situation quand même bien délicate, et des arguments réellement en ma faveur (contractions et compagnie). Je ne veux pas me retrouver alitée pendant deux mois et hospitalisée comme lors de ma 1ère grossesse (j'ai déjà à charge une fille de deux ans)... comme toi, et je l'ai bien dit au rectorat, je ne refuse pas de travailler, simplement, que l'on me mette sur des postes à une distance raisonnable de chez moi, car je commence à en avoir ma claque de faire tous ces trajets depuis six ans que je suis TZR... et pourtant je sais qu'il y a bien pire que moi comme situation.
je vais tâcher d'appeler le lycée aujourd'hui...
sincèrement, entre vivre une grossesse sereine, penser à mon bébé, et avoir un salaire à mi-traitement, ou être sous le stress et la fatigue des trajets avec un bébé de deux ans à gérer en plus mais gagner plus, je préfère mille fois la première option.

merci de vos messages!!!  

Honnêtement j'ai du mal à comprendre la position de tes médecins surtout si tu as déjà eu une première grossesse difficile (tu ne parlais pas de 2e grossesse) et déjà des contractions. EN plus avec un bébé à gérer à la maison, c'est vraiment la galère. Tu n'as pas la possibilité sinon d'aller voir un autre médecin un peu plus conciliant? Ce que je ne comprends pas c'est que je n'ai jamais eu à demander l'arrêt, la situation l'a justifié en elle-même et mes deux médecins n'ont pas hésité une seule seconde. Cela dit c'est vrai que j'ai entendu parfois des médecins qui ne mettaient pas d'arrêt dans des situations ubuesques au motif que la grossesse n'est pas une maladie... Cela dit j'ai vu beaucoup de médecins (quatre avec mon généraliste) et de sages femmes pendant ma grossesse (déménagement etc) et a aucun moment je n'ai eu une réflexion sur le fait qu'avoir été arrêtée aussi tôt était un abus de ma part ou de la part de mon premier gynéco (au contraire, les arrêts ont été renouvelés sans aucune difficulté par les différents gynécos que j'ai vu...). J'espère vraiment que ça s'arrangera pour toi au niveau du rectorat mais sinon je pense que tu n'auras pas trop le choix que d'insister très fortement ou d'aller voir d'autres médecins (une sage femme peut aussi prescrire un arrêt de 15 jours mais non prolongeable).

Après j'insistais sur le mi-traitement parce que malheureusement tout le monde ne peut pas se le permettre (quoique dans le cas d'une grossesse, revoir les priorités me semblent important). Je n'ai été TZR que deux ans (un an et demi en fait) et je ne sais vraiment pas comment on peut tenir 6 ans dans cette situation (les arguments du type il y a bien pire comme situation me hérissent car c'est un peu facile pour les "RH" de se décharger sur cette argumentaire). Je pense que je vais savourer ma petite pause de trois ans hors de l'EN. Bon courage pour la suite

ben, quand on n'a pas le choix, on tient six ans mais honnêtement je crois que le jour où j'aurai enfin un poste fixe j'aurai l'impression de ne plus faire le même métier et je le vivrai de façon beaucoup plus zen!!! Merci infiniment pour ton message! j'ai déjà prévu d'aller voir un autre médecin si je n'obtiens pas de changement... mais toute cette histoire m'angoisse terriblement depuis quelques jours. Vivement que ça se termine...

(tu es en dispo trois ans? ou en congé parental peut -être? ça c'est clair tu peux savourer!!! )

Mon mari vient d'être muté à l'étranger . Du coup je le suis. Je vais commencer par un congé parental de 6 mois mais je vais assez vite enchaîner sur une dispo car au moins je pourrais travailler comme je veux (ce qui n'est pas le cas pendant un CP).

oui, je vois que ta situation est aussi très compliquée... )-:

bon, je reviens vous donner des nouvelles parce que la situation est très compliquée... et je suis submergée par le stress sans savoir quoi faire.
Voilà. la semaine dernière, j'ai donc contacté le bureau du remplacement au rectorat en leur envoyant mon certificat médical (m'interdisant de faire des longs trajets). ils m'ont dit qu'ils allaient faire un effort mais s'ils ne trouvaient personne, je resterais sur le poste. j'ai contacté les syndicats qui m'ont assuré qu'ils allaient appuyer ma demande. puis j'ai envoyé un mail (faute de pouvoir le joindre au tél) à l'établissement sur lequel je suis affectée pour leur dire que si je restais chez eux, je serais très vite arrêtée, pour raison médicale, et que je préférais les prévenir plutôt que de les mettre devant le fait accompli.
hier au soir, je reçois un message du syndicat sur mon répondeur, me disant que tout est arrangé, que la gestionnaire du rectorat qui s'occupe de moi leur a dit que j'étais en arrêt jusqu'à février, et qu'ensuite, elle ferait attention à m'affecter sur des postes près de chez moi. (???????????)
je pense que vous l'avez compris, je suis en congé mat à partir de décembre et jusqu'à mi-avril, mais je ne suis pour l'instant, pas en arrêt!!!! du coup en panique, je rappelle le syndicat, qui comprend le malentendu (en réalité, le lycée sur lequel je suis affectée, après avoir reçu mon mail, l'a appelée en lui disant que j'étais en arrêt et qu'il leur fallait quelqu'un d'autre... sauf que c'est pas tout à fait ça... preuve à l'appui: le mail que je leur ai écrit). le syndicat me dit qu'il va la rappeler aujourd'hui pour rectifier les choses, et savoir si oui ou non, quelqu'un est sur le poste pour me remplacer. mais à cette heure, ils ne m'ont toujours pas appelée... ils ont tellement de dossiers à traiter que mon cas est peut-être passé aux oubliettes.
du coup je suis perdue... que feriez-vous à ma place? je n'ai pas très envie d'appeler le rectorat et de toute façon, à cette heure-ci c'est fichu je pense...

C'est ubuesque encore cette situation. Il y a du y avoir un malentendu. A ta place ce que je ferai puisque tout le monde est persuadé que tu es en arrêt c'est d'essayer justement d'avoir cet arrêt. C'est probablement la situation la plus simple pour tout le monde à commencer par toi. Par contre pour la pré-rentrée, il vaut peut être mieux y aller au cas où...

Enfin sinon quand tu dis que ma situation est très compliquée, elle l'est dans l'absolu mais c'est la 1ère fois en 3 ans que je la trouve aussi simple (pas de mut' pas de stress...). En plus, j'ai reçu le bulletin de mon syndicat pour les TZR, vu le nombre de postes supprimés vers la grande ville où j'habitais (pour que les stagiaires puissent avoir des postes à côté du lieu de leur formation) au profit des postes de TZR en périphérie de l'académie ça aurait été à tous les coups rebelote pour les longs trajets etc (et avec un bébé pas sure que j'aurais été prête à le faire).

effectivement... j'ai prévu de me mettre en arrêt dès lundi, sans même faire ma pré-rentrée... je vais essayer de demander un mois (deux fois deux semaines) à mon médecin traitant. en expliquant toute la situation je pense qu'il comprendra.
merci mblonde (-: et profite bien de ton côté.