- pseudo-intelloSage
Je suppose que ça dépend de gens. Certains comprennent vite, d'autres moins vite, d'autres jamais, certes.
Par exemple, Marc Le Bris n'hésite pas à avouer qu'au départ, il a cru à toutes les zorcharteries professées par les formateurs de l'époque, déjà bien barrés. Mais parfois, la réalité met des claques...
Par exemple, Marc Le Bris n'hésite pas à avouer qu'au départ, il a cru à toutes les zorcharteries professées par les formateurs de l'époque, déjà bien barrés. Mais parfois, la réalité met des claques...
- LouisBarthasExpert
On ne trouvera jamais d'apprentis-lecteurs - qu'ils soient dyslexiques ou pas - qui apprendraient mieux avec une méthode globale pour la simple raison que la lecture globale n'existe pas. Un prix Nobel de médecine - pas de pseudo-sciences de l'éducation - a été décerné il y a déjà un moment pour avoir démontré que le cerveau humain ne lit pas les mots comme des images.Pat B a écrit:Tôt ou tard on trouvera une autre forme de dys qui apprennent mieux avec la globale et pour qui la syllabique est néfaste... donc pour moi, le mieux, c'est un équilibre entre les deux. Marre des modes pédagogiques qui passent de l'un à l'autre, je fais à ma sauce !"
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- LouisBarthasExpert
Mehitabel a écrit:
C'est vrai, mais j'ai baissé les bras, pour moi appliquer la méthode que je vois relève du pur dogmatisme, d'une croyance erronée, plus profonde que tout ce que je pourrais dire. C'est du même niveau que d'essayer de convaincre un croyant que ce à quoi il croit est faux, violent, injuste, ou je ne sais quoi.
« Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances, ils n'ont pas fait naître celles-ci, ils ne les détruisent pas. Ils peuvent leur infliger les plus constants démentis, sans les affaiblir. »
Marcel PROUST
« Une vérité scientifique ne s'impose pas tant par le fait que ses adversaires soient convaincus de sa valeur et s'y convertissent, mais bien plutôt que ses adversaires disparaissent progressivement en passant de vie à trépas et que la nouvelle génération fait d'office confiance à cette vérité. »
Max PLANCK
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- ZagaraGuide spirituel
Il n'y a pas de force intrinsèque de l'idée vraie.
Déjà dit par Spinoza (quitte à citer quelqu'un, autant citer le point d'origine de l'idée).
Déjà dit par Spinoza (quitte à citer quelqu'un, autant citer le point d'origine de l'idée).
- ycombeMonarque
Si l'idée de Spinoza est vraie, alors elle n'a pas de force intrinsèque.Zagara a écrit:Il n'y a pas de force intrinsèque de l'idée vraie.
Déjà dit par Spinoza (quitte à citer quelqu'un, autant citer le point d'origine de l'idée).
De ce fait, pas vraiment la peine de la considérer.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- VolubilysGrand sage
On ne lutte pas contre des croyances.LouisBarthas a écrit:On ne trouvera jamais d'apprentis-lecteurs - qu'ils soient dyslexiques ou pas - qui apprendraient mieux avec une méthode globale pour la simple raison que la lecture globale n'existe pas. Un prix Nobel de médecine - pas de pseudo-sciences de l'éducation - a été décerné il y a déjà un moment pour avoir démontré que le cerveau humain ne lit pas les mots comme des images.Pat B a écrit:Tôt ou tard on trouvera une autre forme de dys qui apprennent mieux avec la globale et pour qui la syllabique est néfaste... donc pour moi, le mieux, c'est un équilibre entre les deux. Marre des modes pédagogiques qui passent de l'un à l'autre, je fais à ma sauce !"
L'enseignement à l'école primaire est pourri de neuromythes : lecture globale, cerveau droit/gauche, type d'intelligence, style d'apprentissage, brain-gym, tout se joue avant x ans...
Perso, je ne parle juste plus pédagogie avec mes collègues IRL.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- Manu7Expert spécialisé
En France nous sommes champions du monde pour adorer des méthodes qui donnent de mauvais résultats. Nos enfants lisent de moins en moins bien, mais on préfère dire que c'est la faute des enfants ou des profs mais jamais de la méthode. Je me demande bien qui a eu un jour l'idée géniale de dire que la méthode syllabique n'était pas bonne ???
Le pire dans cette histoire c'est qu'actuellement, les profs des écoles sont rassurants, ils disent que bien entendu, ils ne suivront pas une méthode globale, alors que dans la réalité, elle est totalement globale, je l'ai constaté avec mes trois enfants. Tous les soirs ils devaient lire la phrase qui avait été lue 20 fois dans la journée. Ils pouvaient la "lire" sans ouvrir le cahier !!!
Pourquoi faudrait-il tout de suite savoir lire des phrases qui ont du sens ? Quand on fait lire des mots rigolos qui n'ont pas de sens comme RIRIKIKI cela amuse les enfants qui sont contents de déchiffrer aussi vite que leur parent.
Tous les enfants n'ont pas les mêmes capacités pour apprendre à lire tout seul, et avec notre premier enfant nous avons eu l'impression d'avoir apporté une aide bénéfique mais cela n'a pas fonctionné avec la deuxième. Nous avons compris uniquement en 6ème qu'elle devinait les mots sans les lire, et elle se débrouille très bien, donc cela passe inaperçu sauf quand elle a passé des tests avec des mots qui n'ont pas de sens. Les PE disaient qu'elle était très bonne élève (la première de la classe comme nos 2 autres enfants ben oui c'est normal nous sommes profs...) mais elle faisait souvent des erreurs d'inattention... Elle n'osait pas dire qu'en vrai elle faisait d'énormes efforts d'attention...
Depuis on rame, on cherche un orthophoniste, qui n'a pas un an de liste d'attente, et on ne trouve pas...
Le pire dans cette histoire c'est qu'actuellement, les profs des écoles sont rassurants, ils disent que bien entendu, ils ne suivront pas une méthode globale, alors que dans la réalité, elle est totalement globale, je l'ai constaté avec mes trois enfants. Tous les soirs ils devaient lire la phrase qui avait été lue 20 fois dans la journée. Ils pouvaient la "lire" sans ouvrir le cahier !!!
Pourquoi faudrait-il tout de suite savoir lire des phrases qui ont du sens ? Quand on fait lire des mots rigolos qui n'ont pas de sens comme RIRIKIKI cela amuse les enfants qui sont contents de déchiffrer aussi vite que leur parent.
Tous les enfants n'ont pas les mêmes capacités pour apprendre à lire tout seul, et avec notre premier enfant nous avons eu l'impression d'avoir apporté une aide bénéfique mais cela n'a pas fonctionné avec la deuxième. Nous avons compris uniquement en 6ème qu'elle devinait les mots sans les lire, et elle se débrouille très bien, donc cela passe inaperçu sauf quand elle a passé des tests avec des mots qui n'ont pas de sens. Les PE disaient qu'elle était très bonne élève (la première de la classe comme nos 2 autres enfants ben oui c'est normal nous sommes profs...) mais elle faisait souvent des erreurs d'inattention... Elle n'osait pas dire qu'en vrai elle faisait d'énormes efforts d'attention...
Depuis on rame, on cherche un orthophoniste, qui n'a pas un an de liste d'attente, et on ne trouve pas...
- MehitabelVénérable
Volubilys a écrit:On ne lutte pas contre des croyances.LouisBarthas a écrit:On ne trouvera jamais d'apprentis-lecteurs - qu'ils soient dyslexiques ou pas - qui apprendraient mieux avec une méthode globale pour la simple raison que la lecture globale n'existe pas. Un prix Nobel de médecine - pas de pseudo-sciences de l'éducation - a été décerné il y a déjà un moment pour avoir démontré que le cerveau humain ne lit pas les mots comme des images.Pat B a écrit:Tôt ou tard on trouvera une autre forme de dys qui apprennent mieux avec la globale et pour qui la syllabique est néfaste... donc pour moi, le mieux, c'est un équilibre entre les deux. Marre des modes pédagogiques qui passent de l'un à l'autre, je fais à ma sauce !"
L'enseignement à l'école primaire est pourri de neuromythes : lecture globale, cerveau droit/gauche, type d'intelligence, style d'apprentissage, brain-gym, tout se joue avant x ans...
Perso, je ne parle juste plus pédagogie avec mes collègues IRL.
Ca fait du bien à lire. L'impression de labourer la mer comme aurait dit Bolivar.
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