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- Karine B.Guide spirituel
http://videos.lexpress.fr/actualite/politique/video-la-une-de-l-express-pourquoi-les-syndicats-sont-nuls-l-edito-de-christophe-barbier_1284935.html
Parce qu'ils jouent le "respect stupide du droit", "l'acquis social indus" contre la croissance, pardi !
Parce qu'ils jouent le "respect stupide du droit", "l'acquis social indus" contre la croissance, pardi !
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- JEMSGrand Maître
Et si SEPHORA se mettait à rémunérer les salariés correctement...
- LeclochardEmpereur
Je ne vois pas ce que le concept de croissance vient faire ici. Il devrait parler de "consommation" ou de "pouvoir d'achat".Karine B. a écrit:http://videos.lexpress.fr/actualite/politique/video-la-une-de-l-express-pourquoi-les-syndicats-sont-nuls-l-edito-de-christophe-barbier_1284935.html
Parce qu'ils jouent le "respect stupide du droit", "l'acquis social indus" contre la croissance, pardi !
A mon avis, ce n'est qu'une question de temps, avant que la loi soit assouplie et qu'on puisse travailler plus librement le dimanche et le soir. Ce qui serait comique, c'est qu'avec cette réforme les heures du dimanche ne soient plus autant majorées et que les salariés demandent ensuite un retour en arrière.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- neomathÉrudit
Sachant que dans une entreprise c'est le patron qui fixe les horaires de travail et que les employés ont le choix entre obéir et prendre la porte, le mot "librement" est mal choisi.Leclochard a écrit:Je ne vois pas ce que le concept de croissance vient faire ici. Il devrait parler de "consommation" ou de "pouvoir d'achat".Karine B. a écrit:http://videos.lexpress.fr/actualite/politique/video-la-une-de-l-express-pourquoi-les-syndicats-sont-nuls-l-edito-de-christophe-barbier_1284935.html
Parce qu'ils jouent le "respect stupide du droit", "l'acquis social indus" contre la croissance, pardi !
A mon avis, ce n'est qu'une question de temps, avant que la loi soit assouplie et qu'on puisse travailler plus librement le dimanche et le soir. Ce qui serait comique, c'est qu'avec cette réforme les heures du dimanche ne soient plus autant majorées et que les salariés demandent ensuite un retour en arrière.
- dandelionVénérable
C'est quand même incroyable que les Français soient infichus de s'acheter un rouge à lèvres durant les heures ouvrables alors que dans beaucoup de pays les citoyens survivent avec des magasins qui ferment beaucoup, beaucoup plus tôt qu'en France. Cet été en Autriche nous avons constaté que les musées fermaient à 17h, tout en ouvrant souvent à 10h. En plus à Paris on peut commander plein de choses sur internet et se faire livrer dans la journée, ils se fichent vraiment de nous.
Je pense aussi comme Leclochard que nous allons aller vers une dérégulation encore plus grande, avec perte des heures payées davantage (on pense au dimanche, mais le travail de nuit ou posté est aussi un poste important d'économies, et la suppression des majorations salariales serait une vraie catastrophe sociale).
Après quand j'étais à l'hôpital les personnes qui faisaient l'entretien disaient qu'elles appréciaient le travail posté parce qu'il leur permettait d'économiser sur les frais de garde des enfants, d'avoir un salaire plus élevé et d'être plus souvent avec leurs enfants paradoxalement. Mais sans les majorations et les récupérations, je suis assez certaine que leur discours aurait été différent.
Je pense aussi comme Leclochard que nous allons aller vers une dérégulation encore plus grande, avec perte des heures payées davantage (on pense au dimanche, mais le travail de nuit ou posté est aussi un poste important d'économies, et la suppression des majorations salariales serait une vraie catastrophe sociale).
Après quand j'étais à l'hôpital les personnes qui faisaient l'entretien disaient qu'elles appréciaient le travail posté parce qu'il leur permettait d'économiser sur les frais de garde des enfants, d'avoir un salaire plus élevé et d'être plus souvent avec leurs enfants paradoxalement. Mais sans les majorations et les récupérations, je suis assez certaine que leur discours aurait été différent.
- LeclochardEmpereur
Le travail de nuit, j'ai donné et bien qu'épuisant, c'est très intéressant financièrement et si on n'a pas besoin de dormir dix heures car cela permet de s'organiser autrement.dandelion a écrit:C'est quand même incroyable que les Français soient infichus de s'acheter un rouge à lèvres durant les heures ouvrables alors que dans beaucoup de pays les citoyens survivent avec des magasins qui ferment beaucoup, beaucoup plus tôt qu'en France. Cet été en Autriche nous avons constaté que les musées fermaient à 17h, tout en ouvrant souvent à 10h. En plus à Paris on peut commander plein de choses sur internet et se faire livrer dans la journée, ils se fichent vraiment de nous.
Je pense aussi comme Leclochard que nous allons aller vers une dérégulation encore plus grande, avec perte des heures payées davantage (on pense au dimanche, mais le travail de nuit ou posté est aussi un poste important d'économies, et la suppression des majorations salariales serait une vraie catastrophe sociale).
Après quand j'étais à l'hôpital les personnes qui faisaient l'entretien disaient qu'elles appréciaient le travail posté parce qu'il leur permettait d'économiser sur les frais de garde des enfants, d'avoir un salaire plus élevé et d'être plus souvent avec leurs enfants paradoxalement. Mais sans les majorations et les récupérations, je suis assez certaine que leur discours aurait été différent.
Dans le droit du travail, il ne commence qu'à 23 heures. Les employés des boutiques parisiennes ne touchent donc pas des heures majorées. Je ne vois pas bien quel est leur avantage de finir tard. Peut-être qu'ils apprécient d'avoir leurs matinées libres ?
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
"Librement" voulait dire sans contrainte légale. Personne n'est vraiment libre, à part le retraité qui ne rend de compte à personne.neomath a écrit:Sachant que dans une entreprise c'est le patron qui fixe les horaires de travail et que les employés ont le choix entre obéir et prendre la porte, le mot "librement" est mal choisi.Leclochard a écrit:Je ne vois pas ce que le concept de croissance vient faire ici. Il devrait parler de "consommation" ou de "pouvoir d'achat".Karine B. a écrit:http://videos.lexpress.fr/actualite/politique/video-la-une-de-l-express-pourquoi-les-syndicats-sont-nuls-l-edito-de-christophe-barbier_1284935.html
Parce qu'ils jouent le "respect stupide du droit", "l'acquis social indus" contre la croissance, pardi !
A mon avis, ce n'est qu'une question de temps, avant que la loi soit assouplie et qu'on puisse travailler plus librement le dimanche et le soir. Ce qui serait comique, c'est qu'avec cette réforme les heures du dimanche ne soient plus autant majorées et que les salariés demandent ensuite un retour en arrière.
Théoriquement,pas mal de profs aimeraient demander un mi-temps pour profiter de la vie mais ils ont un crédit, une vie de famille et d'autres obligations qui les obligent à faire 20 heures de cours au lieu de 18, à prendre la charge de pp... Ils sont contraints de travailler plus comme ces employés qui bossent le dimanche pour s'en sortir.
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- zouzFidèle du forum
Avec des salaires au ras des pâquerettes, ce n'est pas étonnant. On pourrait même envisager de travailler 24h/24. Dommage que certains salariés (enfin, ceux dont les témoignages sont diffusés ) ne s'en rendent pas compte. Je pense que les syndicats qui ont fait front sont en réalité soutenus par une majorité de salariés mais on ne les entend pas.
Quant au travail posté, c'est un désastre pour la santé.
Quant au travail posté, c'est un désastre pour la santé.
- dandelionVénérable
Pour les étudiants ça peut-être un avantage. Et en tant que prof j'avoue que je travaille souvent le soir après le coucher des enfants et le week-end. Pour moi le problème du Séphora c'est surtout que je ne vois pas la pertinence d'ouvrir un magasin comme ça le soir et le dimanche. Les professions autorisées les dimanche et la nuit ont pour l'instant une justification (impossibilité d'arrêter les machines en usine, hôpitaux et services d'urgence, petits magasins le dimanche). Autoriser les 'gros' à ouvrir le dimanche c'est aussi condamner les commerçants traditionnels 'de bouche' qui doivent faire pas mal de chiffre d'affaire ces jours-là. Et il me semble que si Mme Obama ne savait pas quoi faire le dimanche, à Paris, et qu'elle préférait aller faire du shopping plutôt que de visiter la ville, les musées, les bistrots typiques, elle a manqué une occasion de s'instruire.Leclochard a écrit:Le travail de nuit, j'ai donné et bien qu'épuisant, c'est très intéressant financièrement et si on n'a pas besoin de dormir dix heures car cela permet de s'organiser autrement.dandelion a écrit:C'est quand même incroyable que les Français soient infichus de s'acheter un rouge à lèvres durant les heures ouvrables alors que dans beaucoup de pays les citoyens survivent avec des magasins qui ferment beaucoup, beaucoup plus tôt qu'en France. Cet été en Autriche nous avons constaté que les musées fermaient à 17h, tout en ouvrant souvent à 10h. En plus à Paris on peut commander plein de choses sur internet et se faire livrer dans la journée, ils se fichent vraiment de nous.
Je pense aussi comme Leclochard que nous allons aller vers une dérégulation encore plus grande, avec perte des heures payées davantage (on pense au dimanche, mais le travail de nuit ou posté est aussi un poste important d'économies, et la suppression des majorations salariales serait une vraie catastrophe sociale).
Après quand j'étais à l'hôpital les personnes qui faisaient l'entretien disaient qu'elles appréciaient le travail posté parce qu'il leur permettait d'économiser sur les frais de garde des enfants, d'avoir un salaire plus élevé et d'être plus souvent avec leurs enfants paradoxalement. Mais sans les majorations et les récupérations, je suis assez certaine que leur discours aurait été différent.
Dans le droit du travail, il ne commence qu'à 23 heures. Les employés des boutiques parisiennes ne touchent donc pas des heures majorées. Je ne vois pas bien quel est leur avantage de finir tard. Peut-être qu'ils apprécient d'avoir leurs matinées libres ?
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Ce n'est pas le libre choix de ces individus, qu'il faudrait respecter? Tu ne vas pas nous déballer les droits de l'homme sur ce point alors?neomath a écrit:Sachant que dans une entreprise c'est le patron qui fixe les horaires de travail et que les employés ont le choix entre obéir et prendre la porte, le mot "librement" est mal choisi.Leclochard a écrit:Je ne vois pas ce que le concept de croissance vient faire ici. Il devrait parler de "consommation" ou de "pouvoir d'achat".Karine B. a écrit:http://videos.lexpress.fr/actualite/politique/video-la-une-de-l-express-pourquoi-les-syndicats-sont-nuls-l-edito-de-christophe-barbier_1284935.html
Parce qu'ils jouent le "respect stupide du droit", "l'acquis social indus" contre la croissance, pardi !
A mon avis, ce n'est qu'une question de temps, avant que la loi soit assouplie et qu'on puisse travailler plus librement le dimanche et le soir. Ce qui serait comique, c'est qu'avec cette réforme les heures du dimanche ne soient plus autant majorées et que les salariés demandent ensuite un retour en arrière.
Je me marre. Quel manque de cohérence...
- LeclochardEmpereur
Juste une précision : même si tu travailles le soir (comme moi d'ailleurs), tu es chez toi, tu vois tes enfants, ton mari etc.. Si tu travaillais de 15 à 23 heures, tu aurais une autre vie de famille. Il faudrait en plus, compter le temps de retour à la maison.dandelion a écrit:Pour les étudiants ça peut-être un avantage. Et en tant que prof j'avoue que je travaille souvent le soir après le coucher des enfants et le week-end. Pour moi le problème du Séphora c'est surtout que je ne vois pas la pertinence d'ouvrir un magasin comme ça le soir et le dimanche. Les professions autorisées les dimanche et la nuit ont pour l'instant une justification (impossibilité d'arrêter les machines en usine, hôpitaux et services d'urgence, petits magasins le dimanche). Autoriser les 'gros' à ouvrir le dimanche c'est aussi condamner les commerçants traditionnels 'de bouche' qui doivent faire pas mal de chiffre d'affaire ces jours-là. Et il me semble que si Mme Obama ne savait pas quoi faire le dimanche, à Paris, et qu'elle préférait aller faire du shopping plutôt que de visiter la ville, les musées, les bistrots typiques, elle a manqué une occasion de s'instruire.Leclochard a écrit:Le travail de nuit, j'ai donné et bien qu'épuisant, c'est très intéressant financièrement et si on n'a pas besoin de dormir dix heures car cela permet de s'organiser autrement.dandelion a écrit:C'est quand même incroyable que les Français soient infichus de s'acheter un rouge à lèvres durant les heures ouvrables alors que dans beaucoup de pays les citoyens survivent avec des magasins qui ferment beaucoup, beaucoup plus tôt qu'en France. Cet été en Autriche nous avons constaté que les musées fermaient à 17h, tout en ouvrant souvent à 10h. En plus à Paris on peut commander plein de choses sur internet et se faire livrer dans la journée, ils se fichent vraiment de nous.
Je pense aussi comme Leclochard que nous allons aller vers une dérégulation encore plus grande, avec perte des heures payées davantage (on pense au dimanche, mais le travail de nuit ou posté est aussi un poste important d'économies, et la suppression des majorations salariales serait une vraie catastrophe sociale).
Après quand j'étais à l'hôpital les personnes qui faisaient l'entretien disaient qu'elles appréciaient le travail posté parce qu'il leur permettait d'économiser sur les frais de garde des enfants, d'avoir un salaire plus élevé et d'être plus souvent avec leurs enfants paradoxalement. Mais sans les majorations et les récupérations, je suis assez certaine que leur discours aurait été différent.
Dans le droit du travail, il ne commence qu'à 23 heures. Les employés des boutiques parisiennes ne touchent donc pas des heures majorées. Je ne vois pas bien quel est leur avantage de finir tard. Peut-être qu'ils apprécient d'avoir leurs matinées libres ?
Je suis d'accord avec toi : c'est intéressant pour les étudiants -et les célibataires à la limite- mais il n'y a aucune raison sociale à consommer à des heures aussi tardives. ces horaires de commerce sont injustifiables contrairement au travail de nuit.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- dandelionVénérable
Oui, oui, je ne le disais pas pour me plaindre, je trouve que c'est aussi un confort (et mon mari ramène aussi du travail à la maison, nos soirées sont très fun ) mais pour expliquer que pour certains à un moment de leur vie cela soit vécu comme un avantage plutôt qu'un inconvénient. J'avais été étonnée quand le personnel de l'hôpital m'avait expliqué qu'ils vivaient aussi le travail de nuit comme un confort. Et je n'oublie pas que le travail de nuit a une influence très négative sur la santé à long terme (qui justifie pleinement qu'on indemnise les personnes qui l'effectuent).Leclochard a écrit:Juste une précision : même si tu travailles le soir (comme moi d'ailleurs), tu es chez toi, tu vois tes enfants, ton mari etc.. Si tu travaillais de 15 à 23 heures, tu aurais une autre vie de famille. Il faudrait en plus, compter le temps de retour à la maison.dandelion a écrit:Pour les étudiants ça peut-être un avantage. Et en tant que prof j'avoue que je travaille souvent le soir après le coucher des enfants et le week-end. Pour moi le problème du Séphora c'est surtout que je ne vois pas la pertinence d'ouvrir un magasin comme ça le soir et le dimanche. Les professions autorisées les dimanche et la nuit ont pour l'instant une justification (impossibilité d'arrêter les machines en usine, hôpitaux et services d'urgence, petits magasins le dimanche). Autoriser les 'gros' à ouvrir le dimanche c'est aussi condamner les commerçants traditionnels 'de bouche' qui doivent faire pas mal de chiffre d'affaire ces jours-là. Et il me semble que si Mme Obama ne savait pas quoi faire le dimanche, à Paris, et qu'elle préférait aller faire du shopping plutôt que de visiter la ville, les musées, les bistrots typiques, elle a manqué une occasion de s'instruire.Leclochard a écrit:Le travail de nuit, j'ai donné et bien qu'épuisant, c'est très intéressant financièrement et si on n'a pas besoin de dormir dix heures car cela permet de s'organiser autrement.
Dans le droit du travail, il ne commence qu'à 23 heures. Les employés des boutiques parisiennes ne touchent donc pas des heures majorées. Je ne vois pas bien quel est leur avantage de finir tard. Peut-être qu'ils apprécient d'avoir leurs matinées libres ?
Je suis d'accord avec toi : c'est intéressant pour les étudiants -et les célibataires à la limite- mais il n'y a aucune raison sociale à consommer à des heures aussi tardives. ces horaires de commerce sont injustifiables contrairement au travail de nuit.
- LeclochardEmpereur
C'est un confort car souvent, l'activité est moins bruyante, parfois moins soutenue et qu'elle est braucoup mieux payée. Quand il fait chaud la journée, il fait plus frais la nuit et quand tu travailles dans un atelier comme je l'ai fait, tu apprécies cela. C'est vraiment une autre ambiance de travail.
Je confirmes ce que tu dis: en moyenne, les travailleurs de nuit vivent sept ans de moins que les autres mais s'agit-il de la conséquence d'accidents dus à ce travail (endormissement au volant par ex) ou d'un affaiblissement de la santé qui conduit à attraper plus de maladies ou d'une dégradation plus sournoise qui conduit à développer à plus long terme un cancer par exemple ? Je n'ai pas la réponse.
Je confirmes ce que tu dis: en moyenne, les travailleurs de nuit vivent sept ans de moins que les autres mais s'agit-il de la conséquence d'accidents dus à ce travail (endormissement au volant par ex) ou d'un affaiblissement de la santé qui conduit à attraper plus de maladies ou d'une dégradation plus sournoise qui conduit à développer à plus long terme un cancer par exemple ? Je n'ai pas la réponse.
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- DhaiphiGrand sage
Chacun choisit les chaînes qui l'entravent.Leclochard a écrit:Théoriquement,pas mal de profs aimeraient demander un mi-temps pour profiter de la vie mais ils ont un crédit, une vie de famille et d'autres obligations qui les obligent à faire 20 heures de cours au lieu de 18, à prendre la charge de pp... Ils sont contraints de travailler plus comme ces employés qui bossent le dimanche pour s'en sortir.
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- LeclochardEmpereur
Oui.Dhaiphi a écrit:Chacun choisit les chaînes qui l'entravent.Leclochard a écrit:Théoriquement,pas mal de profs aimeraient demander un mi-temps pour profiter de la vie mais ils ont un crédit, une vie de famille et d'autres obligations qui les obligent à faire 20 heures de cours au lieu de 18, à prendre la charge de pp... Ils sont contraints de travailler plus comme ces employés qui bossent le dimanche pour s'en sortir.
Dette = boulet d'esclave.
Le reste procure plus de plaisir que d'inconvénients. Enfin... j'espère pour ceux qui ont choisi.
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- neomathÉrudit
La réponse a été donnée il y a bien longtemps par quelqu'un qui était loin d'être anarchiste :Marcel Khrouchtchev a écrit:Ce n'est pas le libre choix de ces individus, qu'il faudrait respecter? Tu ne vas pas nous déballer les droits de l'homme sur ce point alors?neomath a écrit:Sachant que dans une entreprise c'est le patron qui fixe les horaires de travail et que les employés ont le choix entre obéir et prendre la porte, le mot "librement" est mal choisi.Leclochard a écrit:Je ne vois pas ce que le concept de croissance vient faire ici. Il devrait parler de "consommation" ou de "pouvoir d'achat".
A mon avis, ce n'est qu'une question de temps, avant que la loi soit assouplie et qu'on puisse travailler plus librement le dimanche et le soir. Ce qui serait comique, c'est qu'avec cette réforme les heures du dimanche ne soient plus autant majorées et que les salariés demandent ensuite un retour en arrière.
Je me marre. Quel manque de cohérence...
"Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit"
- dandelionVénérable
La réponse existe: elle a d'ailleurs entraîné une modification de la législation sur les horaires de nuit si je me souviens bien (mon mari gérait ça quand il travaillait en usine). Le lien avec le cancer est prouvé (mais peut être pas le mécanisme). Pour les accidents, je ne sais pas, mais il doit également y avoir des études.Leclochard a écrit:C'est un confort car souvent, l'activité est moins bruyante, parfois moins soutenue et qu'elle est braucoup mieux payée. Quand il fait chaud la journée, il fait plus frais la nuit et quand tu travailles dans un atelier comme je l'ai fait, tu apprécies cela. C'est vraiment une autre ambiance de travail.
Je confirmes ce que tu dis: en moyenne, les travailleurs de nuit vivent sept ans de moins que les autres mais s'agit-il de la conséquence d'accidents dus à ce travail (endormissement au volant par ex) ou d'un affaiblissement de la santé qui conduit à attraper plus de maladies ou d'une dégradation plus sournoise qui conduit à développer à plus long terme un cancer par exemple ? Je n'ai pas la réponse.
En tout cas, rien n'impose d'ouvrir des parfumeries tard le soir. Ça n'a pas de sens. Un peu de tolérance à la frustration n'a jamais tué personne.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Oh mais moi je suis totalement sur cette ligne, sans aucun problème, je ne fais que souligner que de ton côté, tu tiens ce discours (que je soutiens et partage) sur certains sujets, mais l'inverse sur d'autres (soutenant la "liberté" prétendue de personnes qui sont en réalité des faibles face à des forts, exactement comme dans le cas de ces salariés que certains prétendent "libres" d'accepter des conditions inacceptables que la loi permet d'interdire).neomath a écrit:La réponse a été donnée il y a bien longtemps par quelqu'un qui était loin d'être anarchiste :Marcel Khrouchtchev a écrit:Ce n'est pas le libre choix de ces individus, qu'il faudrait respecter? Tu ne vas pas nous déballer les droits de l'homme sur ce point alors?neomath a écrit:Sachant que dans une entreprise c'est le patron qui fixe les horaires de travail et que les employés ont le choix entre obéir et prendre la porte, le mot "librement" est mal choisi.
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- InstructeurpublicFidèle du forum
Bande de rétrograde ! Je réclame ma liberté de travailler Soir & WE avec un salaire divisé par deux ! Et puisque mon salaire horaire est divisé par deux, je réclame dans la foulée de pourvoir doubler mon temps de travail hebdomadaires ! Me retourner vers mon patron qui m'exploite ? Mais vous n'y pensez pas ! Ne jamais mordre la main qui vous donne à manger ! J'ai une mentalité d'esclave ? Oui, résolument.
- DhaiphiGrand sage
Le dilemme est soit ne pas mordre la main qui vous nourrit (mentalité d'esclave), soit de la mordre (mentalité de futur chômeur).Instructeurpublic a écrit:Me retourner vers mon patron qui m'exploite ? Mais vous n'y pensez pas ! Ne jamais mordre la main qui vous donne à manger ! J'ai une mentalité d'esclave ? Oui, résolument.
J'allais oublier, il reste la troisième voie, le combat syndical, le Grand Soir, tout ça...
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[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- InstructeurpublicFidèle du forum
Je crois que je préfère frauder les prestations sociales que de supplier pour travailler soir & WE (ouuuh... pas bien)Dhaiphi a écrit:Le dilemme est soit ne pas mordre la main qui vous nourrit (mentalité d'esclave), soit de la mordre (mentalité de futur chômeur).Instructeurpublic a écrit:Me retourner vers mon patron qui m'exploite ? Mais vous n'y pensez pas ! Ne jamais mordre la main qui vous donne à manger ! J'ai une mentalité d'esclave ? Oui, résolument.
J'allais oublier, il reste la troisième voie, le combat syndical, le Grand Soir, tout ça...
- DhaiphiGrand sage
Oui aussi, vivre de l'argent des impôts de ceux qui travaillent le jour, la nuit et le dimanche (mentalité de parasite).Instructeurpublic a écrit:Je crois que je préfère frauder les prestations sociales que de supplier pour travailler soir & WE (ouuuh... pas bien)
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[Alain Souchon]
- neomathÉrudit
Je vous renvoie à toute la tradition anarchosyndicaliste qui illustre qu'il n'y a aucune contradiction entre la défense des libertés individuelles et celle des droits des travailleurs.Marcel Khrouchtchev a écrit:Oh mais moi je suis totalement sur cette ligne, sans aucun problème, je ne fais que souligner que de ton côté, tu tiens ce discours (que je soutiens et partage) sur certains sujets, mais l'inverse sur d'autres (soutenant la "liberté" prétendue de personnes qui sont en réalité des faibles face à des forts, exactement comme dans le cas de ces salariés que certains prétendent "libres" d'accepter des conditions inacceptables que la loi permet d'interdire).neomath a écrit:La réponse a été donnée il y a bien longtemps par quelqu'un qui était loin d'être anarchiste :Marcel Khrouchtchev a écrit:Ce n'est pas le libre choix de ces individus, qu'il faudrait respecter? Tu ne vas pas nous déballer les droits de l'homme sur ce point alors?
Je me marre. Quel manque de cohérence...
"Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit"
Un lien : CNT
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Merci. Mais évidemment, je ne suis d'accord en rien. Tu sais très bien de quel sujet je parle et je pense qu'il s'agit d'une autre forme de fausse liberté qui déguise une aliénation.neomath a écrit:Je vous renvoie à toute la tradition anarchosyndicaliste qui illustre qu'il n'y a aucune contradiction entre la défense des libertés individuelles et celle des droits des travailleurs.Marcel Khrouchtchev a écrit:Oh mais moi je suis totalement sur cette ligne, sans aucun problème, je ne fais que souligner que de ton côté, tu tiens ce discours (que je soutiens et partage) sur certains sujets, mais l'inverse sur d'autres (soutenant la "liberté" prétendue de personnes qui sont en réalité des faibles face à des forts, exactement comme dans le cas de ces salariés que certains prétendent "libres" d'accepter des conditions inacceptables que la loi permet d'interdire).neomath a écrit:La réponse a été donnée il y a bien longtemps par quelqu'un qui était loin d'être anarchiste :
"Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit"
Un lien : CNT
- LeclochardEmpereur
Pas d'histoire de voile ici. Merci.Marcel Khrouchtchev a écrit:Merci. Mais évidemment, je ne suis d'accord en rien. Tu sais très bien de quel sujet je parle et je pense qu'il s'agit d'une autre forme de fausse liberté qui déguise une aliénation.neomath a écrit:Je vous renvoie à toute la tradition anarchosyndicaliste qui illustre qu'il n'y a aucune contradiction entre la défense des libertés individuelles et celle des droits des travailleurs.Marcel Khrouchtchev a écrit:Oh mais moi je suis totalement sur cette ligne, sans aucun problème, je ne fais que souligner que de ton côté, tu tiens ce discours (que je soutiens et partage) sur certains sujets, mais l'inverse sur d'autres (soutenant la "liberté" prétendue de personnes qui sont en réalité des faibles face à des forts, exactement comme dans le cas de ces salariés que certains prétendent "libres" d'accepter des conditions inacceptables que la loi permet d'interdire).
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