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- CathEnchanteur
Robin, Frdm, Philann, Zorglub...
- Marie LaetitiaBon génie
Voilà. Merci Philann...Ergo a écrit:philann: merci pour ce message.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- amourExpert
Je suis d'accord sur le fond, tous les élèves en difficulté ne sont pas perturbateurs (et même, être perturbateur est souvent le symptôme d'une difficulté réelle), mais le problème reste le même, que voulons-nous faire d'un groupe, que voulons-nous faire de l'EN?Tristana a écrit:Je ne suis pas tout à fait d'accord, puisqu'il a bien insisté sur le fait qu'on passait trop de temps sur les élèves en difficulté lors des conseils de classe — or élève en difficulté ne signifie pas nécessairement élève feignant, et je suis un peu gênée qu'on regrette de devoir prendre du temps pour ceux qui galèrent à l'école, parce qu'[b] il y a parmi eux des individus de très bonne volonté qui n'ont pas les capacités intellectuelles ou pas l'éducation nécessaires à l'apprentissage de ce qu'on veut leur faire découvrir.frdm a écrit:Mais enfin, zorglub a écrit violet sur rose dans deux longs messages ce qu'il a vraiment voulu dire dans son premier post, pourquoi feignez-vous de ne pas les avoir lus, parce que cela vous donne un os à ronger ? Je comprends parfaitement que des situations personnelles difficiles puissent vous rendre particulièrement sensibles, mais vous voyez bien que zorglub a précisé sa pensée, qui est très loin de l'interprétation délirante que vous en faites, alors tenez en compte !
[/b]A la rigueur, dire qu'on perd trop de temps avec les perturbateurs, ça oui. Mais les élèves en difficulté, cela ne veut pas seulement dire les perturbateurs.
On m'a appris récemment que les plus nantis de nos concitoyens n'hésitent plus du tout à "exporter" leurs enfants pour qu'ils aient une scolarité correcte. la majorité de mes collègues scolarisent leurs enfants dans le privé.
Dans ce que j'ai mis en gras dans ton message, il y a une des causes à cela, quand un élève n'a pas les capacités intellectuelles à l'apprentissage de ce qu'on veut lui faire découvrir, on passe plus de temps avec lui et bien moins avec les autres, si cela retarde trop la progression du groupe, les parents des élèves plus doués finissent par ne plus nous les confier.
- yogiSage
+1000Zorglub a écrit:Philann, comme vous êtes plus sage que moi, vous le dites avec des mots moins abrupts.
Quant à votre conclusion, sur un autre fil, je la transcrivais par : "En tant que prof de collège, je me sens complice d'une saloperie".
Et cette amertume est autant en regard des gosses en échec absolu faute d'être au "bon endroit" que de ceux à qui on n'apporte pas ce à quoi ils ont légitimement droit.
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- RobinFidèle du forum
Je ne devrais peut-être pas le dire et je ne vis pas toujours très bien cette situation vis-à-vis des collègues en exercice (je travaille dans un centre de formation privé sérieux où je fais de l'aide aux devoirs et où je donne des cours particuliers), mais je profite maintenant d'une situation qui m'a conduit à la dépression, à la retraite anticipée et à perdre plus de la moitié de mon salaire. J'ai eu une élève déscolarisée, victime de harcèlements. C'est elle qui a dû quitter le collège où elle était scolarisée et non ses harceleurs (elle a intégré une première S, merci pour elle), j'ai un élève brillant et d'une rare culture souffrant d'une vraie dyslexie que le système voulait envoyer en LEP (je n'ai rien contre, mais il n'est pas fait pour ça), un autre qui souffre d'"un déficit intellectuel léger à qui nous avons évité la SEGPA, deux surdouées (oui, maintenant, je sais que ça existe), dont l'une avait décroché et qui a eu le BAC avec mention Bien, etc. Et des élèves moyens, de bonne volonté et qui viennent pour qu'on leur explique calmement, tranquillement et que l'on réponde à leurs questions en donnant un peu de sens, pour qu'on les écoute, qu'on les regarde et qu'on les considère comme des êtres humains uniques et pas comme des représentants d'une "cohorte". Tous sont en manque, tous souffrent d'une manière ou d'une autre des dysfonctionnements de l'institution. Si ça continue comme ça, l'éducation sera de plus en plus sous-traitée par le privé et le public se délitera de plus en plus, pas d'un seul coup, mais peu à peu, comme une falaise.amour a écrit:Je suis d'accord sur le fond, tous les élèves en difficulté ne sont pas perturbateurs (et même, être perturbateur est souvent le symptôme d'une difficulté réelle), mais le problème reste le même, que voulons-nous faire d'un groupe, que voulons-nous faire de l'EN?Tristana a écrit:Je ne suis pas tout à fait d'accord, puisqu'il a bien insisté sur le fait qu'on passait trop de temps sur les élèves en difficulté lors des conseils de classe — or élève en difficulté ne signifie pas nécessairement élève feignant, et je suis un peu gênée qu'on regrette de devoir prendre du temps pour ceux qui galèrent à l'école, parce qu'[b] il y a parmi eux des individus de très bonne volonté qui n'ont pas les capacités intellectuelles ou pas l'éducation nécessaires à l'apprentissage de ce qu'on veut leur faire découvrir.frdm a écrit:Mais enfin, zorglub a écrit violet sur rose dans deux longs messages ce qu'il a vraiment voulu dire dans son premier post, pourquoi feignez-vous de ne pas les avoir lus, parce que cela vous donne un os à ronger ? Je comprends parfaitement que des situations personnelles difficiles puissent vous rendre particulièrement sensibles, mais vous voyez bien que zorglub a précisé sa pensée, qui est très loin de l'interprétation délirante que vous en faites, alors tenez en compte !
[/b]A la rigueur, dire qu'on perd trop de temps avec les perturbateurs, ça oui. Mais les élèves en difficulté, cela ne veut pas seulement dire les perturbateurs.
On m'a appris récemment que les plus nantis de nos concitoyens n'hésitent plus du tout à "exporter" leurs enfants pour qu'ils aient une scolarité correcte. la majorité de mes collègues scolarisent leurs enfants dans le privé.
Dans ce que j'ai mis en gras dans ton message, il y a une des causes à cela, quand un élève n'a pas les capacités intellectuelles à l'apprentissage de ce qu'on veut lui faire découvrir, on passe plus de temps avec lui et bien moins avec les autres, si cela retarde trop la progression du groupe, les parents des élèves plus doués finissent par ne plus nous les confier.
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- Caroline Saliou (Apel) : "Les programmes sont trop chargés, et adaptés uniquement aux bons élèves".
- Est-ce que vos collègues vous demandent souvent "Ca va avec tes classes ? Ils ne sont pas trop durs tes élèves ?" ?
- "Vous êtes trop souvent absent!" : Quand les arrêts maladie sont remis en cause par le proviseur.
- Mes élèves sont trop choux !
- Des romans qui font un tabac auprès des élèves et qui ne sont pas (trop) nuls.
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