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- PréhistorixNiveau 5
Petit à petit, la nasse se referme...
Pour mériter mon pseudo:
Lorsque j'ai débuté en 1982, après 3 ans de formation à l'Ecole Normale, je travaillais avec les élèves les Lundi, Mardi, Jeudi et Vendredi pendant 6 heures et le Samedi pendant 3 heures pour un total de 27 heures. Les Conférences Pédagogiques avaient lieu sur le temps de travail, les élèves vaquaient un Vendredi après-midi par trimestre. Les Conseils d'école n'existaient pas.
Aujourd'hui, nous enseignons pendant 24 heures avec des horaires de plus en plus fractionnés, nous devons faire 36 heures d'APC qui seront préparées par 24 heures de concertation, nous devons 18 heures de Conférences Pédagogiques, 12 heures de Conseils de cycle, 12 heures de conseils des maîtres et 6 heures de conseils d'école pour un total de 108 heures annualisées... OUFFF!!!
Le nombre d'heures de travail reste le même, mais les ennuis sont multipliés!
Oui, je sais:
Es-tu-un- surhomme-pour-penser-pouvoir-enseigner-tout-seul-dans-ton-coin-sans-discuter-avec-les-autres-membres-de-la-communauté-éducative?
Surhomme, certes non, mais je suis persuadé que je faisais en 1982 du bien meilleur boulot, dans mon coin, avec mes élèves, qu'aujourd'hui au milieu de cette pétaudière et que ceux-ci étaient beaucoup plus heureux en classe.
La décision de liquider l'Education Nationale date, selon moi, de 1990 avec la loi Jospin appelée "Nouvelle politique pour l'école". Les atteintes à notre institution n'ont fait que s'aggraver depuis lors.
La privatisation est en marche, c'est ce que veulent tous les libéraux de droite comme de gauche. La nasse se referme lentement, mais inexorablement.
Personnellement, je garde un très bon souvenir de l'école de mes débuts... Et beaucoup de nostalgie.
Pour mériter mon pseudo:
Lorsque j'ai débuté en 1982, après 3 ans de formation à l'Ecole Normale, je travaillais avec les élèves les Lundi, Mardi, Jeudi et Vendredi pendant 6 heures et le Samedi pendant 3 heures pour un total de 27 heures. Les Conférences Pédagogiques avaient lieu sur le temps de travail, les élèves vaquaient un Vendredi après-midi par trimestre. Les Conseils d'école n'existaient pas.
Aujourd'hui, nous enseignons pendant 24 heures avec des horaires de plus en plus fractionnés, nous devons faire 36 heures d'APC qui seront préparées par 24 heures de concertation, nous devons 18 heures de Conférences Pédagogiques, 12 heures de Conseils de cycle, 12 heures de conseils des maîtres et 6 heures de conseils d'école pour un total de 108 heures annualisées... OUFFF!!!
Le nombre d'heures de travail reste le même, mais les ennuis sont multipliés!
Oui, je sais:
Es-tu-un- surhomme-pour-penser-pouvoir-enseigner-tout-seul-dans-ton-coin-sans-discuter-avec-les-autres-membres-de-la-communauté-éducative?
Surhomme, certes non, mais je suis persuadé que je faisais en 1982 du bien meilleur boulot, dans mon coin, avec mes élèves, qu'aujourd'hui au milieu de cette pétaudière et que ceux-ci étaient beaucoup plus heureux en classe.
La décision de liquider l'Education Nationale date, selon moi, de 1990 avec la loi Jospin appelée "Nouvelle politique pour l'école". Les atteintes à notre institution n'ont fait que s'aggraver depuis lors.
La privatisation est en marche, c'est ce que veulent tous les libéraux de droite comme de gauche. La nasse se referme lentement, mais inexorablement.
Personnellement, je garde un très bon souvenir de l'école de mes débuts... Et beaucoup de nostalgie.
- RobinFidèle du forum
Même constat au niveau du collège !Préhistorix a écrit:Pour mériter mon pseudo:
Lorsque j'ai débuté en 1982, après 3 ans de formation à l'Ecole Normale, je travaillais avec les élèves les Lundi, Mardi, Jeudi et Vendredi pendant 6 heures et le Samedi pendant 3 heures pour un total de 27 heures. Les Conférences Pédagogiques avaient lieu sur le temps de travail, les élèves vaquaient un Vendredi après-midi par trimestre. Les Conseils d'école n'existaient pas.
Aujourd'hui, nous enseignons pendant 24 heures avec des horaires de plus en plus fractionnés, nous devons faire 36 heures d'APC qui seront préparées par 24 heures de concertation, nous devons 18 heures de Conférences Pédagogiques, 12 heures de Conseils de cycle, 12 heures de conseils des maîtres et 6 heures de conseils d'école pour un total de 108 heures annualisées... OUFFF!!!
Le nombre d'heures de travail reste le même, mais les ennuis sont multipliés!
Oui, je sais:
Es-tu-un- surhomme-pour-penser-pouvoir-enseigner-tout-seul-dans-ton-coin-sans-discuter-avec-les-autres-membres-de-la-communauté-éducative?
Surhomme, certes non, mais je suis persuadé que je faisais en 1982 du bien meilleur boulot, dans mon coin, avec mes élèves, qu'aujourd'hui au milieu de cette pétaudière et que ceux-ci étaient beaucoup plus heureux en classe.
La décision de liquider l'Education Nationale date, selon moi, de 1990 avec la loi Jospin appelée "Nouvelle politique pour l'école". Les atteintes à notre institution n'ont fait que s'aggraver depuis lors.
La privatisation est en marche, c'est ce que veulent tous les libéraux de droite comme de gauche. La nasse se referme lentement, mais inexorablement.
Personnellement, je garde un très bon souvenir de l'école de mes débuts... Et beaucoup de nostalgie.
- doublecasquetteEnchanteur
Tiens, toi aussi ? Je me faisais la réflexion cet après-midi, en classe, au milieu d'élèves ayant une peine folle à écouter et à comprendre que lorsque je m'adresse à l'ensemble de la classe, je m'adresse aussi personnellement à chacun d'eux...Préhistorix a écrit:
Surhomme, certes non, mais je suis persuadé que je faisais en 1982 du bien meilleur boulot, dans mon coin, avec mes élèves, qu'aujourd'hui au milieu de cette pétaudière et que ceux-ci étaient beaucoup plus heureux en classe.
- RikkiMonarque
En 1982, je passais mon bac. J'ai aussi passé dans la foulée le concours de l'EN de jeunes filles (Batignolles). J'ai échoué.
J'ai repassé ce concours, au niveau licence, 13 ans après, et je l'ai eu, à 30 ans au lieu de 17 donc.
J'ai aimé enseigner, mais je n'en peux plus de ces injonctions incessantes, de ce verbiage infâme, de cette suspicion permanente, de cette gestion du personnel insensée et du mépris larvé envers les enseignants distillé par l'institution elle-même.
J'ai repassé ce concours, au niveau licence, 13 ans après, et je l'ai eu, à 30 ans au lieu de 17 donc.
J'ai aimé enseigner, mais je n'en peux plus de ces injonctions incessantes, de ce verbiage infâme, de cette suspicion permanente, de cette gestion du personnel insensée et du mépris larvé envers les enseignants distillé par l'institution elle-même.
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mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- RobinFidèle du forum
Je n'ai jamais enseigné en primaire, mais j'ai ressenti, moi aussi, cette impression de "nasse qui se referme" dont parle notre collègue. Nous étions beaucoup plus libres avant les années, disons 90 (la Loi Jospin en effet). Ceux qui n'ont pas connu l'Ancien Régime ne savent pas ce qu'est la douceur de vivre." disait Talleyrand. Les "vieux comme nous avons un point de comparaison. La société devient apparemment plus libérale (les fameuses "avancées sociétales") sur certains points, mais de plus en plus répressive sur d'autres (et en réalité sur l'essentiel). Nous évoluons lentement, mais sûrement vers une forme de totalitarisme mou (plutôt comme dans "Le Meilleur des Mondes" que comme dans "1984"), une société où l'exaltation néo-libérale de "l'individu" a pour contrepartie un contrôle total de la hiérarchie sur les individus.Rikki a écrit:En 1982, je passais mon bac. J'ai aussi passé dans la foulée le concours de l'EN de jeunes filles (Batignolles). J'ai échoué.
J'ai repassé ce concours, au niveau licence, 13 ans après, et je l'ai eu, à 30 ans au lieu de 17 donc.
J'ai aimé enseigner, mais je n'en peux plus de ces injonctions incessantes, de ce verbiage infâme, de cette suspicion permanente, de cette gestion du personnel insensée et du mépris larvé envers les enseignants distillé par l'institution elle-même.
- musaNeoprof expérimenté
Zut alors! J'ai passé le bac en 90 et le concours en 95! Je suis née trop tard... mais moi aussi c'était mieux à mes débuts, les nouveaux ont vraiment la vie dure et je les plains
- CathEnchanteur
J'ai passé le bac en 85 et le concours en 91.
Quand Jospin a pondu cette hérésie d'"élève au centre du système", j'ai ouvert de grands yeux et déclaré que je trouvais ça anormal. Autour de moi, aucun collègue n'a eu l'air de prendre ça au sérieux.
Ils avaient tort.
(C'est l'avantage d'avoir mauvais esprit: on s'attend toujours au pire, et bien souvent, il arrive!)
Quand Jospin a pondu cette hérésie d'"élève au centre du système", j'ai ouvert de grands yeux et déclaré que je trouvais ça anormal. Autour de moi, aucun collègue n'a eu l'air de prendre ça au sérieux.
Ils avaient tort.
(C'est l'avantage d'avoir mauvais esprit: on s'attend toujours au pire, et bien souvent, il arrive!)
- JPhMMDemi-dieu
Changement d'époque.
"La compétence au centre du système."
Enjoy !
"La compétence au centre du système."
Enjoy !
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- doublecasquetteEnchanteur
Exactement. Il y a belle lurette qu'on a oublié l'élève dans cette histoire. D'ailleurs ils ont même essayé de faire disparaître le mot du vocabulaire de l'ÉN.JPhMM a écrit:Changement d'époque.
"La compétence au centre du système."
Enjoy !
Vous avez vu des gamins, vous, dans le LPC ? Ce truc, on dirait la tablette que Marie-José Nat promène d'une 4L à l'autre sur la chaîne de montage dans Élise ou la vraie vie !
- VolubilysGrand sage
Moi en 1982 je rentrais en petite section de maternelle... je n'avais même pas encore trois ans.
Quand je suis rentrée à l'EN comme maîtresse, les "anciens" nous parlaient avec nostalgie de ce temps béni d'avant les années 90.
Quand je suis rentrée à l'EN comme maîtresse, les "anciens" nous parlaient avec nostalgie de ce temps béni d'avant les années 90.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- phiExpert
Moi j'étais pas née
- ClinostaleNiveau 10
Idem...
- auléricNeoprof expérimenté
81-82 je sortais du primaire .... dont je garde le meilleur des souvenirs.
- LefterisEsprit sacré
L'exaltation de l'individu l'amène à être plus égoïste et à s'isoler. Les dominants l'isolent en le flattant. Ainsi, plus de sentiment d'appartenance, plus de revendications collectives, plus de sentiment républicain. La libertas fait place à la licentia, mais une licentia contrôlée et gérée par la matraquage médiatique et commercial.Robin a écrit:Les "vieux comme nous avons un point de comparaison. La société devient apparemment plus libérale (les fameuses "avancées sociétales") sur certains points, mais de plus en plus répressive sur d'autres (et en réalité sur l'essentiel). Nous évoluons lentement, mais sûrement vers une forme de totalitarisme mou (plutôt comme dans "Le Meilleur des Mondes" que comme dans "1984"), une société où l'exaltation néo-libérale de "l'individu" a pour contrepartie un contrôle total de la hiérarchie sur les individus.
On remarquera que la construction européenne telle que nous la connaissons aujourd'hui va exactment dans ce sens : la politique est une gouvernance, le citoyen disparaît au profit d'un consommateur vivant dans la concurrence "libre et non faussée", supposée être l'alpha et l'oméga du bonheur des peuples ; les droits collectifs doivent être cassés en même temps que les nations , entités abstraites supposées incarnées des volontés communes et devant être remplacée par l'esprit de clocher des "régions". Et les droits collectifs sont remplacés par de supposés droits individuels théoriques , le "sociétal" remplaçant le "social".
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- breakingbadNiveau 10
en 1982 je rentrais aussi en petite section et je regrette de ne pas avoir plus de souvenirs de ma propre maternelle.
- MorgaredNiveau 9
Cette école, je l'ai connue en tant qu'élève. En 1982, j'entrais au CE1, il y avait école le samedi matin, 27 heures de cours et cela ne posait de problème à personne. Cette année-là, j'ai appris en français ce que j'essaie péniblement d'inculquer à mes élèves de collège en 6e-5e, de la notion de syllabe à l'analyse grammaticale d'une phrase. En CE2, on analysait déjà les subordonnées relatives. On prenait beaucoup de temps à étudier le français et les maths, sans pour autant négliger les activités artistiques et sportives.
Grâce à l'école de ces années-là, j'ai pu faire des études sans que mes parents aient jamais eu à se pencher sur mon travail et mes devoirs, et ce dans une ville où vivent des gens de condition modeste. Si j'étais née 20 ans plus tard, j'aurais sans doute rejoint les cohortes qui maîtrisent médiocrement leur langue et finissent en échec à la Fac. L'école pouvait tout pour des gens dont les parents n'avaient pas fait d'études, et j'aurais bien voulu faire partie de ce projet, mais en entrant dans l'EN en 99, j'ai tout de suite constaté avec stupeur la dégradation qu'elle avait subie et qui semble désormais irrémédiable.
Grâce à l'école de ces années-là, j'ai pu faire des études sans que mes parents aient jamais eu à se pencher sur mon travail et mes devoirs, et ce dans une ville où vivent des gens de condition modeste. Si j'étais née 20 ans plus tard, j'aurais sans doute rejoint les cohortes qui maîtrisent médiocrement leur langue et finissent en échec à la Fac. L'école pouvait tout pour des gens dont les parents n'avaient pas fait d'études, et j'aurais bien voulu faire partie de ce projet, mais en entrant dans l'EN en 99, j'ai tout de suite constaté avec stupeur la dégradation qu'elle avait subie et qui semble désormais irrémédiable.
- Reine MargotDemi-dieu
ce qui m'agace c'est ce discours selon lequel tant d'heures sont mauvaises pour des enfants, que ce n'est pas parce que c'est l'école qu'on a connue qu'elle est bonne...mais qui peut dire avoir souffert de ces heures de cours? Chacun, même ceux qui faisaient peu d'études, sortait avec des bases que n'ont plus nos bacheliers/étudiants maintenant.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- retraitéeDoyen
CE1 en 53 ! CM2 en 56/57 !
Que de bons souvenirs!
Et quels acquis à l'entrée en 6e : Grammaire, analyse logique de toutes les propositions ( à l'exception peut-être des interrogatives, infinitives et participiales) et analyse grammaticale de tous les mots.
Toute la conjugaison.
Excellente orthographe.
Cartographie en géographie. Les fleuves et leurs affluents, les villes qu'ils traversent.
Calcul mental poussé, travail sur papier millimétré, arithmétique (après ça, l'algèbre, c'était de la rigolade), opérations sur les fractions etc. Les unités, multiples, sous-multiples, de mesure, surface, volumes.
Nombreuses "leçons de choses" et expériences de physique.
En bonus, connaissances des arbres, plantes, champignons (ça, j'ai en bonne partie oublié, et c'est dommage!)
Couture et tricot , menuiserie bricolage selon le sexe (pas beau ça, mais pas taper)
Et dans une école paumée de la campagne, qui plus est!
Que de bons souvenirs!
Et quels acquis à l'entrée en 6e : Grammaire, analyse logique de toutes les propositions ( à l'exception peut-être des interrogatives, infinitives et participiales) et analyse grammaticale de tous les mots.
Toute la conjugaison.
Excellente orthographe.
Cartographie en géographie. Les fleuves et leurs affluents, les villes qu'ils traversent.
Calcul mental poussé, travail sur papier millimétré, arithmétique (après ça, l'algèbre, c'était de la rigolade), opérations sur les fractions etc. Les unités, multiples, sous-multiples, de mesure, surface, volumes.
Nombreuses "leçons de choses" et expériences de physique.
En bonus, connaissances des arbres, plantes, champignons (ça, j'ai en bonne partie oublié, et c'est dommage!)
Couture et tricot , menuiserie bricolage selon le sexe (pas beau ça, mais pas taper)
Et dans une école paumée de la campagne, qui plus est!
- VolubilysGrand sage
À l'époque tu avais une journée complète de classe par semaine en plus par rapport à maintenant, non? Ça fait un paquet d'heure en plus au niveau d'une scolarité.retraitée a écrit:CE1 en 53 ! CM2 en 56/57 !
Que de bons souvenirs!
Et quels acquis à l'entrée en 6e : Grammaire, analyse logique de toutes les propositions ( à l'exception peut-être des interrogatives, infinitives et participiales) et analyse grammaticale de tous les mots.
Toute la conjugaison.
Excellente orthographe.
Cartographie en géographie. Les fleuves et leurs affluents, les villes qu'ils traversent.
Calcul mental poussé, travail sur papier millimétré, arithmétique (après ça, l'algèbre, c'était de la rigolade), opérations sur les fractions etc. Les unités, multiples, sous-multiples, de mesure, surface, volumes.
Nombreuses "leçons de choses" et expériences de physique.
En bonus, connaissances des arbres, plantes, champignons (ça, j'ai en bonne partie oublié, et c'est dommage!)
Couture et tricot , menuiserie bricolage selon le sexe (pas beau ça, mais pas taper)
Et dans une école paumée de la campagne, qui plus est!
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- retraitéeDoyen
Cours 6h par jour, samedi compris, mais jeudi libre. Soit 30 heures, englobant les récrés.
- PréhistorixNiveau 5
C'était vraiment une autre époque, celle antérieure aux années 80 dont je parlais.
L'école des années 60, que j'ai connue en tant qu'élève, était vraiment très dure avec les enfants: je crois que nous n'étions pas vraiment considérés comme des personnes à cette époque-là! C'était d'ailleurs souvent le cas dans la famille aussi
Il me semble que les années 80 respectaient un peu plus les individus qu'auparavant où certains instits se comportaient vraiment de façon très limite avec les élèves (mais ce n'est peut-être qu'un ressenti personnel).
Pour ma part, je situe l'apogée de l'école publique d'après guerre aux années 1969/1990, période où les enseignants étaient parvenus à se sortir des carcans administratifs tout en gardant une priorité pour les fondamentaux: lire, écrire (expression ET orthographe) et compter... EPS, éveil, arts, nous étions relativement libres et surtout, ON NOUS FAISAIT CONFIANCE!
Aujourd'hui, nous ne savons plus trop ce que nous devons faire et ON NOUS MEPRISE, du parent d'élève lambda (les "avantages" dont les vacances) jusqu'au ministre (inefficacité et résultats aux tests internationaux).
Les choses s'arrangeront certainement lorsque nous ne serons plus fonctionnaires...
L'école des années 60, que j'ai connue en tant qu'élève, était vraiment très dure avec les enfants: je crois que nous n'étions pas vraiment considérés comme des personnes à cette époque-là! C'était d'ailleurs souvent le cas dans la famille aussi
Il me semble que les années 80 respectaient un peu plus les individus qu'auparavant où certains instits se comportaient vraiment de façon très limite avec les élèves (mais ce n'est peut-être qu'un ressenti personnel).
Pour ma part, je situe l'apogée de l'école publique d'après guerre aux années 1969/1990, période où les enseignants étaient parvenus à se sortir des carcans administratifs tout en gardant une priorité pour les fondamentaux: lire, écrire (expression ET orthographe) et compter... EPS, éveil, arts, nous étions relativement libres et surtout, ON NOUS FAISAIT CONFIANCE!
Aujourd'hui, nous ne savons plus trop ce que nous devons faire et ON NOUS MEPRISE, du parent d'élève lambda (les "avantages" dont les vacances) jusqu'au ministre (inefficacité et résultats aux tests internationaux).
Les choses s'arrangeront certainement lorsque nous ne serons plus fonctionnaires...
- VolubilysGrand sage
Rien que sur une année scolaire ça fait 198h de plus que maintenant, sur les 5 années de primaire ça fait 990h, soit plus une année scolaire actuelle. Donc un CM2 de maintenant correspondrait à un CM1 des années 1960, en toute logique.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- PréhistorixNiveau 5
Ce n'est pas uniquement un problème d'horaires...
On "bouffait" du Bled, des opérations et des problèmes quasiment toute la journée (je parle des années 60).
Histoire, géo et sciences, rien que du par coeur. Sport, très rarement...
Je pense que les enfants d'aujourd'hui sont bien plus intelligents que ceux de mon époque, car ils sont moins spécialisés, car plus ouverts sur le monde, même parfois un peu trop!
Par contre, dans les années 80, même si les élèves étaient devenus moins spécialisés, les fondamentaux étaient enseignés et l'ouverture au monde existait aussi, avec 27h de classe par semaine.
La quantité et la qualité existaient. Aujourd'hui, la quantité est morcelée en une multitude de matières et, du coup la qualité s'en trouve réduite, quelle que soit la bonne volonté des profs.
Mais je reste persuadé que tout cela fait partie d'un plan visant à discréditer l'école et ses profs avec le soutien tacite des fédérations enseignantes majoritaires. (Je parle du 1er degré, bien sûr).
"Qui veut tuer son chien l'accuse de la rage".
On "bouffait" du Bled, des opérations et des problèmes quasiment toute la journée (je parle des années 60).
Histoire, géo et sciences, rien que du par coeur. Sport, très rarement...
Je pense que les enfants d'aujourd'hui sont bien plus intelligents que ceux de mon époque, car ils sont moins spécialisés, car plus ouverts sur le monde, même parfois un peu trop!
Par contre, dans les années 80, même si les élèves étaient devenus moins spécialisés, les fondamentaux étaient enseignés et l'ouverture au monde existait aussi, avec 27h de classe par semaine.
La quantité et la qualité existaient. Aujourd'hui, la quantité est morcelée en une multitude de matières et, du coup la qualité s'en trouve réduite, quelle que soit la bonne volonté des profs.
Mais je reste persuadé que tout cela fait partie d'un plan visant à discréditer l'école et ses profs avec le soutien tacite des fédérations enseignantes majoritaires. (Je parle du 1er degré, bien sûr).
"Qui veut tuer son chien l'accuse de la rage".
- doublecasquetteEnchanteur
:shock: Tu es sûr ? :shock:Préhistorix a écrit:Ce n'est pas uniquement un problème d'horaires...
On "bouffait" du Bled, des opérations et des problèmes quasiment toute la journée (je parle des années 60).
Histoire, géo et sciences, rien que du par coeur. Sport, très rarement...
Parce que j'y étais en tant qu'élève, moi, dans cette école des années 60 (CP en 63/64 à CM2 en 66/67)... Je n'y ai jamais croisé de Bled que j'ai découvert en 83/84 lorsque je déchargeais un jour par semaine un directeur à l'ancienne mode. Opérations et problèmes, oui, c'était tous les jours, mais pas toute la journée. Le par-cœur, c'était pour les récitations. L'histoire, la géographie et les leçons de chose, c'était tous les jours, et c'était surtout de l'observation d'images, de photos, de cartes et de plantes, d'animaux ou d'objets réels (ça, c'était pas souvent, mais c'était vraiment la fête), des jeux de questions-réponses entre la maîtresse et nous, des schémas, des dessins, des cartes à décalquer... Le par-cœur, c'était les trois lignes du résumé à savoir pour la semaine suivante à la prochaine leçon. Jamais d'évaluations écrites, jamais de révisions, et il suffisait d'entendre la première élève interrogée réciter son résumé pour le savoir par cœur et passer pour une élève consciencieuse auprès de la maîtresse.
Pour le sport, c'était une fois par semaine, une heure, comme le chant, le dessin et le travail manuel (couture chez les filles, berk, berk, berk). Dans ma première école, il y avait une prof, c'était sérieux. Dans les suivantes, à part le Lendit (horrible), c'était surtout du ballon prisonnier et autres jeux de colo. Ah si, il y avait aussi le grimper de corde lisse et le saut en hauteur parce que certains élèves passaient encore le certificat d'études et que cela faisait partie des épreuves sportives de cet examen !
- dandelionVénérable
Pour le coup, je ne suis pas très convaincue par ce 'c'était mieux avant'. Je me souviens qu'on me demandait régulièrement d'attendre que les autres aient fini, ce qui n'est arrivé à mes enfants qu'exceptionnellement (il faut dire que nous avions beaucoup moins de matériel, que les photocopieuses n'existaient pas...). Nous faisions du sport (début des années 80) et des sorties dans la colline (je me souviens encore avoir vu une mue de serpent). Et nous grattions beaucoup, beaucoup plus que ne le font mes enfants (en même temps, à la fin du CE2 nous avions déjà un bon niveau de connaissance des conjugaisons et des tables de multiplication par exemple). Que ce soit en primaire, au collège et au lycée nous faisions beaucoup plus d'exercices en classe et à la maison (il y en avait tout simplement davantage dans les manuels). Et on redoublait davantage aussi (un de mes camarades de CM2 est entré en sixième, 'à l'ancienneté' selon notre instit, à l'âge de 13 ans!).
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- La gestion de classe dans les années 20 à New York (en anglais)
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