- nico robinNiveau 3
Bonjour à tous,
J'aimerais bien travailler en équipe avec mes collègues : préparer des progressions, des cours, des évaluations, ... avec mes collègues enseignant la même matière que moi. A chaque fois, je n'y parviens pas.
Par exemple, à la fin de l'année scolaire, nous apprenons que nous serons trois à enseigner la même matière au même niveau. Je propose à mes collègues de travailler ensemble, d'essayer d'avoir la même progression. L'un ne dit rien car il sait que je fais des progressions spiralées et lui non (en même temps, ses cours sont rodés depuis des années ; ce n'est pas mon cas). Mon autre collègue qui a cette classe pour la 1ère fois semble être partante pour travailler avec moi.
Je n'ai pas de nouvelles d'elle pendant les vacances (je ne voulais pas la harceler). La rentrée arrive, je relance mes collègues, notamment en vue du brevet blanc commun en janvier. Et là, j'apprends qu'ils ont fait une progression à deux et qu'ils me la montreront la semaine prochaine. Mais la semaine prochaine, ma progression sera fini depuis longtemps .....
J'essaie de comprendre pourquoi. Il est vrai que je suis parfois maladroite quand je m'exprime, que je peux paraitre bizarre mais je suis pleine de bonne volonté, gentille (= je n'agresse pas mes collègues), sérieuse (je fais plus que ma part de travail), facile à vivre (= je ne suis absolument pas une chieuse).
Je m'adresse à vous pour savoir pour quelles raisons vous ne pourriez pas travailler avec l'un de vos collègues (volontaire pour travailler avec vous et qui ne veut pas abuser de vous).
ça me perturbe quand même cette histoire !
J'aimerais bien travailler en équipe avec mes collègues : préparer des progressions, des cours, des évaluations, ... avec mes collègues enseignant la même matière que moi. A chaque fois, je n'y parviens pas.
Par exemple, à la fin de l'année scolaire, nous apprenons que nous serons trois à enseigner la même matière au même niveau. Je propose à mes collègues de travailler ensemble, d'essayer d'avoir la même progression. L'un ne dit rien car il sait que je fais des progressions spiralées et lui non (en même temps, ses cours sont rodés depuis des années ; ce n'est pas mon cas). Mon autre collègue qui a cette classe pour la 1ère fois semble être partante pour travailler avec moi.
Je n'ai pas de nouvelles d'elle pendant les vacances (je ne voulais pas la harceler). La rentrée arrive, je relance mes collègues, notamment en vue du brevet blanc commun en janvier. Et là, j'apprends qu'ils ont fait une progression à deux et qu'ils me la montreront la semaine prochaine. Mais la semaine prochaine, ma progression sera fini depuis longtemps .....
J'essaie de comprendre pourquoi. Il est vrai que je suis parfois maladroite quand je m'exprime, que je peux paraitre bizarre mais je suis pleine de bonne volonté, gentille (= je n'agresse pas mes collègues), sérieuse (je fais plus que ma part de travail), facile à vivre (= je ne suis absolument pas une chieuse).
Je m'adresse à vous pour savoir pour quelles raisons vous ne pourriez pas travailler avec l'un de vos collègues (volontaire pour travailler avec vous et qui ne veut pas abuser de vous).
ça me perturbe quand même cette histoire !
- ArverneGrand sage
Peut-être tiennent-ils à leur liberté pédagogique, plus ancrée chez les "anciens" que chez les "jeunes" profs qui arrivent dans le métier. Par liberté pédagogique, j'entends faire tranquillement notre cours sans avoir à se calquer sur les pratiques et les progressions de ses collègues.
Les progressions, c'est la 1ère année que j'en en ai fait, l'année dernière, pour le nouveau programme de 3e. Depuis 12 ans dans l'enseignement, je travaillais très bien sans. J'ai été obligée pour les sujets de brevet blanc. Ca a amené de grosses tensions dans l'équipe.
De même, l'histoire des arts qui consiste à travailler en équipe, à savoir dès le début d'année quelle oeuvre on va étudier et quand, ça me gonfle grave !!! J'ai toujours fait de l'histoire des arts, bien avant que ça devienne une épreuve de brevet, et j'en faisais quand j'en avais envie, quand je trouvais ça utile pour traiter différemment telle ou telle partie du cours. Maintenant, il faut programmer ça, dès le début d'année et voir avec quelle autre matière on peut travailler ensemble.
Maintenant, les CDE ne veulent que du travail en équipe. C'est aussi bien d'être libre, à partir du moment où on fait nos cours correctement. Je revendique ma liberté de travailler seule.
Les progressions, c'est la 1ère année que j'en en ai fait, l'année dernière, pour le nouveau programme de 3e. Depuis 12 ans dans l'enseignement, je travaillais très bien sans. J'ai été obligée pour les sujets de brevet blanc. Ca a amené de grosses tensions dans l'équipe.
De même, l'histoire des arts qui consiste à travailler en équipe, à savoir dès le début d'année quelle oeuvre on va étudier et quand, ça me gonfle grave !!! J'ai toujours fait de l'histoire des arts, bien avant que ça devienne une épreuve de brevet, et j'en faisais quand j'en avais envie, quand je trouvais ça utile pour traiter différemment telle ou telle partie du cours. Maintenant, il faut programmer ça, dès le début d'année et voir avec quelle autre matière on peut travailler ensemble.
Maintenant, les CDE ne veulent que du travail en équipe. C'est aussi bien d'être libre, à partir du moment où on fait nos cours correctement. Je revendique ma liberté de travailler seule.
- CathEnchanteur
Je suis sauvagement indépendante à ce sujet.
Un de mes collègues me propose régulièrement de travailler ensemble, je ne peux pas. Il est très sympa, je n'ai aucun problème avec lui...Mais c'est non.
Un de mes collègues me propose régulièrement de travailler ensemble, je ne peux pas. Il est très sympa, je n'ai aucun problème avec lui...Mais c'est non.
- ysabelDevin
je ne supporterais pas de travailler en commun... je tiens à ma liberté - sans doute la seule chose qui nous reste vraiment.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- SteredDoyen
Disons que là, le problème, c'est qu'ils aient travaillé à deux sans Nico alors qu'elle était celle qui l'avait proposé à la base...
Pour ma part, je n'aime pas travailler en commun, mais je ne le fais pas avec la moitié de l'équipe sinon c'est insultant pour ceux qu'on laisse de côté... C'est tout ou rien. Je suis adepte du rien
Pour ma part, je n'aime pas travailler en commun, mais je ne le fais pas avec la moitié de l'équipe sinon c'est insultant pour ceux qu'on laisse de côté... C'est tout ou rien. Je suis adepte du rien
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Tout pareil!Stered a écrit:Disons que là, le problème, c'est qu'ils aient travaillé à deux sans Nico alors qu'elle était celle qui l'avait proposé à la base...
Pour ma part, je n'aime pas travailler en commun, mais je ne le fais pas avec la moitié de l'équipe sinon c'est insultant pour ceux qu'on laisse de côté... C'est tout ou rien. Je suis adepte du rien
- eliamEsprit éclairé
C'est compliqué de travailler en commun, ce n'est possible qu'avec des collègues avec lesquels on s'entend très bien et encore. Je ne le fais plus mais j'ai essayé. Peut-être que tes collègues se sentent plus à l'aise pour échanger à deux sur le plan professionnel, cela ne veut pas dire qu'ils ont une mauvaise opinion de toi.
- LefterisEsprit sacré
Tu ne dis pas dans quelle matière , quoique je doute que cela change quelque chose. Il se trouve qu' en lettres -ça vaut sûrement pour tous les autres, sauf à la limite les matières ayant une progression très rigide - les problèmes du "travail d'équipe" sont multiples.nico robin a écrit:Bonjour à tous,
J'aimerais bien travailler en équipe avec mes collègues : préparer des progressions, des cours, des évaluations, ... avec mes collègues enseignant la même matière que moi. A chaque fois, je n'y parviens pas.
Par exemple, à la fin de l'année scolaire, nous apprenons que nous serons trois à enseigner la même matière au même niveau. Je propose à mes collègues de travailler ensemble, d'essayer d'avoir la même progression. L'un ne dit rien car il sait que je fais des progressions spiralées et lui non (en même temps, ses cours sont rodés depuis des années ; ce n'est pas mon cas). Mon autre collègue qui a cette classe pour la 1ère fois semble être partante pour travailler avec moi.
Je n'ai pas de nouvelles d'elle pendant les vacances (je ne voulais pas la harceler). La rentrée arrive, je relance mes collègues, notamment en vue du brevet blanc commun en janvier. Et là, j'apprends qu'ils ont fait une progression à deux et qu'ils me la montreront la semaine prochaine. Mais la semaine prochaine, ma progression sera fini depuis longtemps .....
J'essaie de comprendre pourquoi. Il est vrai que je suis parfois maladroite quand je m'exprime, que je peux paraitre bizarre mais je suis pleine de bonne volonté, gentille (= je n'agresse pas mes collègues), sérieuse (je fais plus que ma part de travail), facile à vivre (= je ne suis absolument pas une chieuse).
Je m'adresse à vous pour savoir pour quelles raisons vous ne pourriez pas travailler avec l'un de vos collègues (volontaire pour travailler avec vous et qui ne veut pas abuser de vous).
ça me perturbe quand même cette histoire !
- Le choix de l'ordre des entrées
- le niveau des classes, très différent
- le choix des oeuvres étudiées
-le problème de la concertation, qui amène de la présence superflue dans les locaux et retarde le travail personnel, en l'alourdissant
Un travail permanent d'"équipe" amènerait automatiquement à sacrifier sa liberté pédagogique, voire à faire émerger des chefs au sein des équipes (il y a des caporaux refoulés parmi les enseignants ) , faisant imposer ou arbitrer leurs choix par le CDE.
Le métier d'enseignant présente la compensation d'être un travail de création personnelle, un peu de profession libérale par certains côtés, et non une assignation à des procédures, à des décisions de groupe, à du formalisme.
Un enseignant est supposé avoir suffisamment de savoir pour créer lui-même ses cours, chacun sélectionnant ainsi ses objets d'étude et sa matière de faire , tout étant à la fois différent et équivalent en qualité.
Ce qui n'empêche pas de gérer "en équipe" tout ce qui permet les conditions de l'enseignement, à savoir le calme, le respect des collègues, faire circuler l'information.
De même, se mettre d'accord par matière avant un devoir commun sur les points étudiés, et donc élaborer ensemble le sujet. Je suis en revanche pour les devoirs communs , après avoir été contre , à condition qu'ils soient anonymes: les élèves voient que leur professeur habituel ne les maltraite pas, et la direction voit que les critères sont objectifs, puisque 'on retrouve de faibles écarts, et que les notes révèlent mieux le niveau réel que la surnotation habituelle.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- kiwiGuide spirituel
Plusieurs raisons possibles pour ma part :nico robin a écrit:
Je m'adresse à vous pour savoir pour quelles raisons vous ne pourriez pas travailler avec l'un de vos collègues (volontaire pour travailler avec vous et qui ne veut pas abuser de vous).
ça me perturbe quand même cette histoire !
-je n'apprécie pas ce collègue. Sans nourrir d'animosité réelle, je n'apprécie pas tout le monde.
-je n'aime pas la façon de travailler du collègue, différente de la mienne.
-je tiens à ma liberté pédagogique. Faire des concessions est pas franchement dans ma nature.
- DinaaaExpert spécialisé
+1ysabel a écrit:je ne supporterais pas de travailler en commun... je tiens à ma liberté - sans doute la seule chose qui nous reste vraiment.
Pourquoi se pourrir la vie en réunions, concertations, discussions... ?
Qu'est-ce que ça apporte ?
- LilypimsGrand sage
Je ne veux pas travailler en équipe pour les raisons évoquées par Arverne et Lefteris, ce qui ne m'empêche pas de discuter avec mes collègues à propos des cours mais librement, sans formalisme ni obligations.
- ysabelDevin
évidemment !Lilypims a écrit:Je ne veux pas travailler en équipe pour les raisons évoquées par Arverne et Lefteris, ce qui ne m'empêche pas de discuter avec mes collègues à propos des cours mais librement, sans formalisme ni obligations.
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- décembreNiveau 8
J'ai testé avec pas mal de collègues et je ne trouve pas ça évident du tout de préparer les cours ensemble.Parfois le collègue est super content de sa progression et moi je trouve que bof... Ou réciproquement! Et ce n'est pas toujours facile à dire. Finalement dans notre façon d'enseigner il y a une grande part d'intuitif. De plus on peut très bien s'entendre et travailler de façon complètement différente.
La solution peut être un collègue d'un autre établissement rencontré en stage avec lequel on est sur la même longueur d'onde.
La solution peut être un collègue d'un autre établissement rencontré en stage avec lequel on est sur la même longueur d'onde.
- DaphnéDemi-dieu
+1ysabel a écrit:je ne supporterais pas de travailler en commun... je tiens à ma liberté - sans doute la seule chose qui nous reste vraiment.
C'est d'ailleurs une des raisons qui m'a fait choisir ce métier.
- nuagesGrand sage
Moi, l'idée de travailler avec des collègues de la même matière que moi -lettres- (avec lesquels je m'entends pourtant bien) me fait fuir car j'y vois l'obligation pénible de me conformer à leurs méthodes (qui ne sont pas les miennes) , une ingérence dans mes pratiques pédagogiques, l'obligation de faire des concessions pour trouver un accord (qui ne satisfait pleinement personne) dans le choix des oeuvres etc... En revanche j'adore travailler avec des collègues d'autres matières car je trouve qu'il y a des échanges vraiment enrichissants, des connaissances , des méthodes et des approches qui se complètent...
- ArtysiaVénérable
Je ne vois pas du tout les choses comme vous. Pour moi travailler en équipe c'est gagner de la liberté pédagogique.
Hors de question qu'on m'impose une méthode, un cours, … mais le fait de parler, de discuter avec l'autre de ces pratiques me pousse à découvrir d'autres façons de faire et enrichit mes réflexions. Suite à ce genre de dialogue, j'estime que je gagne en liberté pédagogique, ayant devant moi un éventail de possibilités plus large.
Travailler ensemble ce n'est donc pas forcément faire à la manière de l'autre. C'est aussi se mettre d'accord sur des thèmes, des documents à étudier et échanger sur la manière de le faire. C'est aussi diviser un certain travail de recherche notamment dans ma matière et gagner du temps pour après assimiler les recherches et les organiser à ma manière.
Après c'est sûr que je ne peux pas travailler avec qqn qui ne m'intéresse pas, qui n'en a pas envie, ou qui me porte littéralement sur le système.
D'ailleurs je trouve qu'en histoire géo (je ne sais pas pour les autres matières), on travaille ensemble sur ce forum et ça me fait un bien fou .
Hors de question qu'on m'impose une méthode, un cours, … mais le fait de parler, de discuter avec l'autre de ces pratiques me pousse à découvrir d'autres façons de faire et enrichit mes réflexions. Suite à ce genre de dialogue, j'estime que je gagne en liberté pédagogique, ayant devant moi un éventail de possibilités plus large.
Travailler ensemble ce n'est donc pas forcément faire à la manière de l'autre. C'est aussi se mettre d'accord sur des thèmes, des documents à étudier et échanger sur la manière de le faire. C'est aussi diviser un certain travail de recherche notamment dans ma matière et gagner du temps pour après assimiler les recherches et les organiser à ma manière.
Après c'est sûr que je ne peux pas travailler avec qqn qui ne m'intéresse pas, qui n'en a pas envie, ou qui me porte littéralement sur le système.
D'ailleurs je trouve qu'en histoire géo (je ne sais pas pour les autres matières), on travaille ensemble sur ce forum et ça me fait un bien fou .
- doubledeckerSage
d'accord avec Artysia! je trouve ça assez étonnant les réactions que j'ai pu lire sur le fait de perdre sa liberté de penser pédagogique si on discute de ses cours avec un autre prof. Sans compter que ça peut permettre aussi de gagner du temps d'échanger (tiens, je cherche un support pour cette notion mais je ne trouve rien...bingo, j'ai un collègue qui a eu la même réflexion et qui a trouvé un truc qui me va!). Bref, échanger avec les autres ne veut pas dire baisser sa culotte ni perdre son temps en discussions oiseuses. Bon après c'est sur que si on ne supporte pas la personnalité des collègues ça rend les choses plus difficiles...
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La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- abricotedapiExpert spécialisé
Discuter de ses cours avec un collège et travailler avec un collègue, ce n'est pas la même chose !
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- pailleauquebecFidèle du forum
Très intéressante cette discussion sur le travail en équipe.
J'aurais bien voulu au début travailler en équipe, car j'aurais je pense appris énormément au contact des anciens. Cela ne s'est pas fait, le chacun pour soi était la règle. Réinventer la roue ne m'a pas enthousiasmé, quelle perte de temps.
Au fond, de crois que chacun est persuadé que sa méthode est bonne (puisque il l'a choisie, il a fait les meilleurs choix disponibles de son point de vue) et comme d'autre part il y a une infinité de possibilités pour enseigner un sujet, cela crée une difficulté majeure à travailler en commun.
En tout cas autant j'aimerais pouvoir voir comment chacun traite tel ou tel sujet.
Autant je n'aimerais pas qu'on choisisse parmi toutes ces méthodes une solution que tout le monde devrait appliquer.
Il y a donc contradiction, car d'une part l'union (faire tous les même cours,...) fait la force d'une équipe et d'autre part la diversité est une richesse (plusieurs points de vue pour les élèves).
Ce qui est sûr, c'est que du point de vue de la hiérarchie, et de la gestion du personnel, on pousse à l'uniformité. Plus on peut cloner les cours et donc interchanger ensuite les professeurs sans soucis de continuité d'enseignement, plus cela leur simplifie le travail et les rassure. Cela tue aussi le métier à terme car n'importe qui peut dérouler un cours standard.
J'aurais bien voulu au début travailler en équipe, car j'aurais je pense appris énormément au contact des anciens. Cela ne s'est pas fait, le chacun pour soi était la règle. Réinventer la roue ne m'a pas enthousiasmé, quelle perte de temps.
Au fond, de crois que chacun est persuadé que sa méthode est bonne (puisque il l'a choisie, il a fait les meilleurs choix disponibles de son point de vue) et comme d'autre part il y a une infinité de possibilités pour enseigner un sujet, cela crée une difficulté majeure à travailler en commun.
En tout cas autant j'aimerais pouvoir voir comment chacun traite tel ou tel sujet.
Autant je n'aimerais pas qu'on choisisse parmi toutes ces méthodes une solution que tout le monde devrait appliquer.
Il y a donc contradiction, car d'une part l'union (faire tous les même cours,...) fait la force d'une équipe et d'autre part la diversité est une richesse (plusieurs points de vue pour les élèves).
Ce qui est sûr, c'est que du point de vue de la hiérarchie, et de la gestion du personnel, on pousse à l'uniformité. Plus on peut cloner les cours et donc interchanger ensuite les professeurs sans soucis de continuité d'enseignement, plus cela leur simplifie le travail et les rassure. Cela tue aussi le métier à terme car n'importe qui peut dérouler un cours standard.
- doubledeckerSage
ah voilà d'où vient mon incompréhension, je ne vois pas de différence : quand je travaille, je discute et quand je discute eh ben je travaille aussiabricotedapi a écrit:Discuter de ses cours avec un collège et travailler avec un collègue, ce n'est pas la même chose !
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- abricotedapiExpert spécialisé
Travailler dans le sens de faire une progression commune, une séquence commune, un devoir commun, des créations à deux (ou plusieurs) - non dans le sens de réfléchir, échanger, etc
(oubli du mot "avec" dans ma phrase, si tu peux corriger aussi ta citation s'il te plaît. Travailler avec un collègue et travailler un collègue ce sont encore deux choses différentes )
(oubli du mot "avec" dans ma phrase, si tu peux corriger aussi ta citation s'il te plaît. Travailler avec un collègue et travailler un collègue ce sont encore deux choses différentes )
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- LefterisEsprit sacré
Exactement : il y a un monde entre échanger un point de vue, se passer un tuyau, parler de problèmes particuliers ou généraux quand on le veut et avec qui ont veut, que travailler en équipe institutionnellement, régulièrement, se contraindre à des pratiques communes et contraires à sa volonté, passer du temps indû dans l'établissement.abricotedapi a écrit:Discuter de ses cours avec un collège et travailler un collègue, ce n'est pas la même chose !
Très bien vu : le travail d'équipe est une manière de standardiser, exactement comme l'obsession de l'informatique vue comme une fin et non un outil.pailleauquebec a écrit:
Ce qui est sûr, c'est que du point de vue de la hiérarchie, et de la gestion du personnel, on pousse à l'uniformité. Plus on peut cloner les cours et donc interchanger ensuite les professeurs sans soucis de continuité d'enseignement, plus cela leur simplifie le travail et les rassure. Cela tue aussi le métier à terme car n'importe qui peut dérouler un cours standard.
Ne jamais oublier que le travail d'équipe est un mode de management et de contrôle, tout comme la réunionnite.
Cela fait partie des méthodes managériales enseignées, ça vient de l'entreprise , et ça touche l'administration. Je peux le dire ayant été fonctionnaire -et cadre- ailleurs : on a les gens sous la main, on obtient des renseignements, on observe les comportements, on obtient des renseignements sur machin et truc, on fait émerger des hiérarchies officieuses...
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LilypimsGrand sage
Ça a pourtant été précisé plus haut.doubledecker a écrit:ah voilà d'où vient mon incompréhension, je ne vois pas de différence : quand je travaille, je discute et quand je discute eh ben je travaille aussiabricotedapi a écrit:Discuter de ses cours avec un collège et travailler un collègue, ce n'est pas la même chose !
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- agcNiveau 9
travailler en équipe et réaliser une progression commune ne signifie absolument pas faire exactement le même cours mais juste aborder les mêmes parties du programme à la même période....après chacun sa façon de travailler....En lycée pro et dans les matières professionnelles comme les miennes nous n'avons pas le choix, c'est travail en équipe obligatoire et cela se passe très bien comme ça.....
- doubledeckerSage
oui, j'avais compris, j'étais juste un peu taquine!abricotedapi a écrit:Travailler dans le sens de faire une progression commune, une séquence commune, un devoir commun, des créations à deux (ou plusieurs) - non dans le sens de réfléchir, échanger, etc
franchement, avoir une progression commune n'enlève en rien la liberté : on la discute cette progression, ce n'est pas "j'entérine ce que l'autre veut en m'asseyant sur mes envies". Idem pour une séquence ou un devoir. J'ai du avoir jusqu'alors bezucoup de chance de tomber sur des gens normaux : jamais je n'ai eu l'impression qu'un collègue avec qui j'avais envioe de travailler ne m'imposait sa manière de voir. Et j'ai gagné énormément de temps à travailler ainsi (pourtant je vous assure que je suis une vraie tête de lard!)
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- bien travailler avec ses collègues : facile ou non ?
- Pourquoi certains collègues pensent que des moyens supplémentaires sont inutiles ?
- Pourquoi tant de profs veulent-ils quitter l'académie de Nice ?
- Les députés veulent faire payer (un peu) les polytechniciens qui refusent de travailler dans le public.
- Pourquoi ce mépris entre collègues ?
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