- JohnMédiateur
C'est le fiasco généralisé !
Tout le monde des choses différentes : les cde ne s'occupent même plus de ce que peut leur dire le ministère :shock:
Tout le monde des choses différentes : les cde ne s'occupent même plus de ce que peut leur dire le ministère :shock:
- SekhmetNiveau 7
Nous on a des heures données au hasard, ne correspondant à aucun emploi du temps, aucun jour de la semaine!
- JohnMédiateur
C'est de mieux en mieux :shock:
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- SekhmetNiveau 7
Surtout quand on constate que certains collègues n'ont qu'une heure et d'autres quatre, on se demande quels critères sont pris en compte?
- chachaNiveau 7
Chez nous c'est le rattrapage d'un jeudi matin, trop tard pour changer, l'info a déjà été transmise aux élèves. Du coup les collègues qui ne travaillent pas le lundi (et donc qui n'ont rien à rattraper) râlent et demandent à se faire payer en heures sup'
- Pupuch76Niveau 8
Dans mon établissement, pareil que pour miss terious : concertation pour le projet d'établissement et mise en place des 6e sans notes de l'année prochaine (on a évité les 2 classes de 6e cette année à la condition que toutes les classes de l'année prochaine soient sans notes).
L'année dernière, faire venir les élèves avait été un fiasco (très peu sont venus l'après midi donc cette année pas d'élèves, et une bonne partie des profs a fait grève). Donc pas de respect des "36 semaines légales de cours". Mieux, régulièrement des cours sautent pour faire des réunions entre équipes pédagogiques (sans parler des réunions syndicales qu'on ajoute en plus)... Si on compte bien, actuellement mon collège a amputé ces fameuses 36 semaines complètes de 2 jours (et c'est pas fini on risque d'avoir une demi journée spéciale "formation des profs aux classes sans notes", à la place des cours... D'après les rumeurs).
L'année dernière, faire venir les élèves avait été un fiasco (très peu sont venus l'après midi donc cette année pas d'élèves, et une bonne partie des profs a fait grève). Donc pas de respect des "36 semaines légales de cours". Mieux, régulièrement des cours sautent pour faire des réunions entre équipes pédagogiques (sans parler des réunions syndicales qu'on ajoute en plus)... Si on compte bien, actuellement mon collège a amputé ces fameuses 36 semaines complètes de 2 jours (et c'est pas fini on risque d'avoir une demi journée spéciale "formation des profs aux classes sans notes", à la place des cours... D'après les rumeurs).
- atriumNeoprof expérimenté
+1Cripure a écrit:Il serait grand temps aussi (surtout ?) de dire haut et fort que tout ce que vous mentionnez supra n'a aucun intérêt pour le travail courant, et que ceux qui ne peuvent pas bosser sans avoir besoin de se concerter avec leur ombre le font par choix et sur leur temps libre.
Par exemple, la conception des merveilleux tableaux de 108h demandés par les IEN en primaire a déjà, à elle seule, pris en moyenne une heure. Les collègues les plus consciencieux ont enchaîné sur 2 ou 3 heures sur la critique des anciens programmes (la droite, c'est le Mal.) et leurs propositions pour les nouveaux programmes qui coïncideront avec celles du SE et du SGEN n'en doutez pas . Je vous laisse juges de l'utilité de ces deux travaux pour les élèves.
Il paraîtrait que nous serions à la base payés pour être face aux élèves. Le "travail invisible" n'aurait même d'intérêt que s'il débouche sur quelque chose en classe qui nous permette d'être plus performants et donc de faire progresser les élèves.
Comment ça je suis simpliste voire naïf?
- RoninMonarque
- HéliandreExpert
J'avais déjà dû poser la question sur un des nombreux fil consacré au rattrapage du 13 novembre, mais je reviens à la charge : qu'en est-il de cette obligation de 36 semaines de cours aux élèves ?
Bien sûr, c'est la loi. Mais cette loi date de 2012, qu'en était-il avant ? Quelqu'un se rappelle-t-il des circonstances de sa mise en place ? Car c'est de là que part tout le souci de ce rattrapage, et que découlent les futures rentrée en août, sans plus qu'on ait besoin de se justifier auprès de nous de ce grignotage de nos mois d'été. La loi justifie tout, pourtant on rentre plus tôt qu'avant et on sort plus tard...
J'ai vu passer il y a peu un texte qui explique que les prochains calendriers permettront que ces 36 semaines soient effectives sans cafouillage de rentrée... de la part d'un syndicat... comme s'il n'y avait plus de problème, alors (avec rentrées en août !).
Un syndicat qui écrit qu'un tel calendrier résout le problème, j'estime qu'il ne me défend pas. Et je ne digèrerai pas de travailler en juillet et août. C'est symbolique, mais je ne pourrai pas.
Bien sûr, c'est la loi. Mais cette loi date de 2012, qu'en était-il avant ? Quelqu'un se rappelle-t-il des circonstances de sa mise en place ? Car c'est de là que part tout le souci de ce rattrapage, et que découlent les futures rentrée en août, sans plus qu'on ait besoin de se justifier auprès de nous de ce grignotage de nos mois d'été. La loi justifie tout, pourtant on rentre plus tôt qu'avant et on sort plus tard...
J'ai vu passer il y a peu un texte qui explique que les prochains calendriers permettront que ces 36 semaines soient effectives sans cafouillage de rentrée... de la part d'un syndicat... comme s'il n'y avait plus de problème, alors (avec rentrées en août !).
Un syndicat qui écrit qu'un tel calendrier résout le problème, j'estime qu'il ne me défend pas. Et je ne digèrerai pas de travailler en juillet et août. C'est symbolique, mais je ne pourrai pas.
- BalthamosDoyen
Je ne veux pas dire de betises (après tout ça ne serait pas la première fois), mais il me semble que le calcul des semaines fonctionnaient grâce aux vacances de Toussaint sur 1 semaine et demie. Le nouveau ministre en arrivant à rajouter deux jours aux vacances pour faire 2 semaines pleines (le rythme des enfants) ce qui a fausser le calcul.
Je ne sais pas si c'est vrai, mais ça me parait vraisemblable.
Après, l'ancien ministre avec l'encouragement de l'ancien président, voulait développer les ciné clubs dans les établissements scolaires. Les cours en juillet me paraissent cohérents avec ce projet :p
Je ne sais pas si c'est vrai, mais ça me parait vraisemblable.
Après, l'ancien ministre avec l'encouragement de l'ancien président, voulait développer les ciné clubs dans les établissements scolaires. Les cours en juillet me paraissent cohérents avec ce projet :p
- henrietteMédiateur
Pour cette année en tout cas, c'est faux : nous (profs) sommes rentrés un lundi et sortons un vendredi, donc un jour de plus que d'habitude (jusque là, rentrée lundi --> sortie le jeudi en juillet, rentrée mardi --> sortie le vendredi en juillet). Donc un jour de rattrapé. Et comme le 2e jour d'allongement des vacances de Toussaint était en fait le vendredi 1/11, férié, il n'y avait qu'un jour à rattraper.
Tout ceci pour justifier l'an prochain de nous faire revenir en août, et dans deux ans, ce sont profs et élèves qui doivent reprendre en août, sans pour autant finir plus tôt du reste.
Tout ceci pour justifier l'an prochain de nous faire revenir en août, et dans deux ans, ce sont profs et élèves qui doivent reprendre en août, sans pour autant finir plus tôt du reste.
- phychi67Niveau 5
Quelques news de mon côté : j'ai donc fait grêve le mercredi de rattrapage puisque notre établissement nous a clairement indiqué que nous rattrapions un lundi (celui de la rentrée).
Début décembre j'ai reçu un avis de service non fait, que j'ai contesté auprès de mon chef d'établissement...qui s'est empressé de consulter les services juridiques du rectorat pour me faire une longue réponse argumentée...où elle donne beaucoup de batons pour se faire battre
Du coup j'ai porté l'affaire devant mon avocat, Maitre Juillerat-Richter (http://www.gaelle-juillerat-avocat.fr/) qui m'a dit que c'était défendable et qui va déposer un recours devant le tribunal administratif pour moi.
Entendons-nous bien, je me moque qu'on me supprime une journée de salaire, mais si je gagne, j'espère que cela fera jurisprudence pour que le ministère et les administratifs des rectorats ne se croient tout pas tout permis en jouant avec notre temps de travail !!
Mon avocat m'a dit qu'il mettrait sa requète sur son site...pour que ceux qui veulent faire comme moi aient un texte tout prêt pour leur tribunal administratif (où tout se fait par procédure écrite).
A suivre...
Début décembre j'ai reçu un avis de service non fait, que j'ai contesté auprès de mon chef d'établissement...qui s'est empressé de consulter les services juridiques du rectorat pour me faire une longue réponse argumentée...où elle donne beaucoup de batons pour se faire battre
Du coup j'ai porté l'affaire devant mon avocat, Maitre Juillerat-Richter (http://www.gaelle-juillerat-avocat.fr/) qui m'a dit que c'était défendable et qui va déposer un recours devant le tribunal administratif pour moi.
Entendons-nous bien, je me moque qu'on me supprime une journée de salaire, mais si je gagne, j'espère que cela fera jurisprudence pour que le ministère et les administratifs des rectorats ne se croient tout pas tout permis en jouant avec notre temps de travail !!
Mon avocat m'a dit qu'il mettrait sa requète sur son site...pour que ceux qui veulent faire comme moi aient un texte tout prêt pour leur tribunal administratif (où tout se fait par procédure écrite).
A suivre...
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R. Feynman
- PseudoDemi-dieu
Bravo ! Je suis admirative !
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- User5899Demi-dieu
Une jurisprudence au tribunal administratif ? Ah bon...
- Karine B.Guide spirituel
Cripure a écrit:Une jurisprudence au tribunal administratif ? Ah bon...
effectivement, ça ne marche pas dans notre sens, par contre si le recours est perdu ... cf ce qui s'est passé pour les ISSR
+ il faut attendre 2 ou 3 ans que le TA donne une décision (et je serais curieuse de voir le mémoire de défense)
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- User5899Demi-dieu
Moi taussiKarine B. a écrit:effectivement, ça ne marche pas dans notre sens, par contre si le recours est perdu ... cf ce qui s'est passé pour les ISSRCripure a écrit:Une jurisprudence au tribunal administratif ? Ah bon...
+ il faut attendre 2 ou 3 ans que le TA donne une décision (et je serais curieuse de voir le mémoire de défense)
- CathEnchanteur
N'empêche que je trouve bien que qqn réagisse : on a noirci des pages et des pages sur ce forum, mais qu'en est-il ressorti ?
- User5899Demi-dieu
Certes. Ma remarque n'est pas une critique sur la démarche de notre collègue, plutôt l'expression d'un certain scepticisme quant aux attentes de l'avocate.Cath a écrit:N'empêche que je trouve bien que qqn réagisse : on a noirci des pages et des pages sur ce forum, mais qu'en est-il ressorti ?
- Karine B.Guide spirituel
+ 1 : avec les textes qui nous régissent, les TA ne nous sont pas souvent favorables (et il aurait mieux valu une réaction politique, ce dont le corps enseignant est de moins en moins capable)
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Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- phychi67Niveau 5
C'est moi qui parle de jurisprudence, hein ! Pas mon avocat.
Pour elle c'est jouable, mais elle a l'habitude du TA et elle sait très bien que ce n'est pas gagné d'avance... ceci dit, qui ne tente rien n'a rien et moi au moins je tente quelque chose.
Quand aux syndicats (j'en ai parlé au SNES local) et ceux qui disent que ça peut nous être défavorable... regardez voir le nombre de jours de congés perdus et la réforme des statuts que nous concocte le ministre avec les suppression des heures de labo... vous croyez vraiment qu'une tentative de se défendre devant le TA peut empirer les choses ?!
S on ne montre pas ses "dents" de temps à autre, ils continueront à nous prendre pour des gentils pigeons !
Pour elle c'est jouable, mais elle a l'habitude du TA et elle sait très bien que ce n'est pas gagné d'avance... ceci dit, qui ne tente rien n'a rien et moi au moins je tente quelque chose.
Quand aux syndicats (j'en ai parlé au SNES local) et ceux qui disent que ça peut nous être défavorable... regardez voir le nombre de jours de congés perdus et la réforme des statuts que nous concocte le ministre avec les suppression des heures de labo... vous croyez vraiment qu'une tentative de se défendre devant le TA peut empirer les choses ?!
S on ne montre pas ses "dents" de temps à autre, ils continueront à nous prendre pour des gentils pigeons !
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- AdriGrand Maître
phychi67 a écrit:Quelques news de mon côté : j'ai donc fait grêve le mercredi de rattrapage puisque notre établissement nous a clairement indiqué que nous rattrapions un lundi (celui de la rentrée).
Début décembre j'ai reçu un avis de service non fait, que j'ai contesté auprès de mon chef d'établissement...qui s'est empressé de consulter les services juridiques du rectorat pour me faire une longue réponse argumentée...où elle donne beaucoup de batons pour se faire battre
Du coup j'ai porté l'affaire devant mon avocat, Maitre Juillerat-Richter (http://www.gaelle-juillerat-avocat.fr/) qui m'a dit que c'était défendable et qui va déposer un recours devant le tribunal administratif pour moi.
Entendons-nous bien, je me moque qu'on me supprime une journée de salaire, mais si je gagne, j'espère que cela fera jurisprudence pour que le ministère et les administratifs des rectorats ne se croient tout pas tout permis en jouant avec notre temps de travail !!
Mon avocat m'a dit qu'il mettrait sa requète sur son site...pour que ceux qui veulent faire comme moi aient un texte tout prêt pour leur tribunal administratif (où tout se fait par procédure écrite).
A suivre...
et très bien aussi sans avocat...
Pour avoir assisté à des audiences au TA, j'ai entendu une fois une avocate "défendre" la cause d'une collègue enseignante, eh bien, j'ai eu de la peine pour cette collègue (qui n'était pas présente à l'audience). Si on peut y consacrer du temps, ça vaut le coup de bosser son dossier soi-même... je vous assure (et ça ne coûte que le temps passé), avec l'aide de ce qu'on peut trouver sur le net, notamment pour les précédents jugements rendus, car si on ne parle pas de jurisprudence au TA, il est tout de même courant de citer les jugements rendus par le même ou un autre TA, ça ne fait pas de mal, bien au contraire !
- User5899Demi-dieu
Mais nous n'avons légalement que 35 jours de congés par an... On peut encore nous en sucrer beaucoup...
- AdriGrand Maître
pour avoir une chance d'aboutir, une procédure au TA ne doit pas être simplement une question de principe, mais il faut que le requérant y gagne / récupère de l'argent ! (conseil d'un médiateur, le seul conseil d'ailleurs...). Toute demande de modification d'un arrêté, d'un texte aboutira plus facilement si l'objectif du requérant est clairement de ne pas perdre être dépossédé de l'argent qu'il aurait dû percevoir...
Ce qui est jouable ici, ça tombe bien.
Ce qui est jouable ici, ça tombe bien.
- phychi67Niveau 5
Adri a écrit:pour avoir une chance d'aboutir, une procédure au TA ne doit pas être simplement une question de principe, mais il faut que le requérant y gagne / récupère de l'argent ! (conseil d'un médiateur, le seul conseil d'ailleurs...). Toute demande de modification d'un arrêté, d'un texte aboutira plus facilement si l'objectif du requérant est clairement de ne pas perdre être dépossédé de l'argent qu'il aurait dû percevoir...
Ce qui est jouable ici, ça tombe bien.
Exactement !
Et, rassurez-vous, mon avocat ne me coûte pas trop cher en frais .... c'est mon épouse :succes:
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- Winnie88500Niveau 5
phychi67 a écrit:C'est moi qui parle de jurisprudence, hein ! Pas mon avocat.
Pour elle c'est jouable, mais elle a l'habitude du TA et elle sait très bien que ce n'est pas gagné d'avance... ceci dit, qui ne tente rien n'a rien et moi au moins je tente quelque chose.
Quand aux syndicats (j'en ai parlé au SNES local) et ceux qui disent que ça peut nous être défavorable... regardez voir le nombre de jours de congés perdus et la réforme des statuts que nous concocte le ministre avec les suppression des heures de labo... vous croyez vraiment qu'une tentative de se défendre devant le TA peut empirer les choses ?!
Si on ne montre pas ses "dents" de temps à autre, ils continueront à nous prendre pour des gentils pigeons !
Bravo !!!
J'aime cet esprit combattant. C'est autre chose que des pétitions sans lendemain ou autres communiqués d'indignation qui ne sont souvent là que pour la forme.
D'ailleurs, concernant les syndicats, je n'en attends plus grand chose. Malheureusement...
Tiens nous au courant des suites données !
- Grèce, Grande-Bretagne, Mexique... : Grèves d'enseignants dans le monde à la rentrée 2013.
- "Si ce n’est pas parfait, on améliorera" : Vincent Peillon effectue sa rentrée 2013 à Toulouse devant les nouveaux enseignants.
- Lutte ouvrière : les enseignants du collège Lakanal de Vitry-sur-Seine sont inquiets pour la rentrée 2013.
- En trois ans (2013-2015), le ministère aura tout refondé : rythmes scolaires, ZEP, collège, socle commun, statut des métiers (enseignants, directeurs, CPE, etc.), rentrée, horaires et TOUS les programmes.
- Week-end de rentrée, vendredi après-midi, mois de juin, 2eme jour de pré-rentrée : Jean-Michel Zakhartchouk, retraité, invite les enseignants à travailler davantage.
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