Page 2 sur 2 • 1, 2
- Karine B.Guide spirituel
Quand il y a un bac blanc, il y a moins de notes dans le trimestre, ce qui prend en compte la lourdeur de la tâche. Pour celui qui n'a pas de terminales, le rythme des évaluations reste normal.Tim a écrit:
Le contrôle commun étant un événement qui impose une lourde charge - le contrôle est en général beaucoup plus étoffé que ce que l'on ferait seul, pour sa classe (ex : compréhension de texte + dictée + rédaction, d'un coup) - il me paraît intéressant de réfléchir à la façon dont on absorbe cette charge, en tant qu'équipe, et non uniquement d'un point de vue individuel.
Il n'y a pas à réfléchir : ceux qui veulent une épreuve commune pour leur niveau corrigent.
ça me sidère toujours que les collègues aillent plus loin que l'administration : ici, un prof qui n'a pas de terminale, n'est pas convoqué pour corriger l'HG, pour des raisons qui paraissent tellement évidentes qu'elle ne sont pas explicitées.
- Karine B.Guide spirituel
Il ne s'agit pas d'un partage, dans la mesure où il n'y a qu'un bénéficiaire (donc de l'exploitation plutôt ? )Tim a écrit:Je vous trouve un peu véhéments dans vos formulations. Je ne pensais pas irriter à ce point avec cette idée, qui ne relevait que du partage de la charge pour un travail donné.
_________________
Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- ProvenceEnchanteur
Tu défends l'idée contraire...Tim a écrit: A chacun de donner ce qu'il a envie de donner...
- MélisandeNeoprof expérimenté
Précisément.Tim a écrit:Je vous trouve un peu véhéments dans vos formulations. Je ne pensais pas irriter à ce point avec cette idée, qui ne relevait que du partage de la charge pour un travail donné. Nous parlons d'un paquet de copie supplémentaire, sur l'année.
L'éducation nationale n'étant pas une entreprise, tout acte pédagogique n'est pas facturable. A chacun de donner ce qu'il a envie de donner... Les sorties, les voyages ne sont pas facturés avec des HSE. Et je trouve en effet que nous donnons beaucoup.
Je pense que la houle déchaînée rejoint plus le statut de prof que le problème du contrôle commun.
Si tes collègues d'autres niveaux que les tiens refusent de donner leur temps pour corriger tes copies, je ne vois pas comment tu pourrais les y forcer. Vas-tu leur proposer, à ton tour, de corriger un de leurs paquets de rédaction + un de leurs paquets de devoir de littérature + un de leurs paquets de dictée en échange de leur contribution à la correction de tes copies ?
- InvitéInvité
Ça n'a rien à voir avec le statut de prof ou le "problème" du contrôle commun.Tim a écrit:Je pense que la houle déchaînée rejoint plus le statut de prof que le problème du contrôle commun.
C'est juste que quand tu as un niveau en charge, tu as tout ce qui va avec, correction des contrôles comprise.
Je ne comprend même pas que l'on puisse envisager de faire faire son taf par les autres !
- ysabelDevin
Tim est un comique...Will.T a écrit:Ça n'a rien à voir avec le statut de prof ou le "problème" du contrôle commun.Tim a écrit:Je pense que la houle déchaînée rejoint plus le statut de prof que le problème du contrôle commun.
C'est juste que quand tu as un niveau en charge, tu as tout ce qui va avec, correction des contrôles comprise.
Je ne comprend même pas que l'on puisse envisager de faire faire son taf par les autres !
L'an passé j'avais 3 secondes et pas de première ; je ne vois pas pourquoi j'aurais corrigé un paquet du bac blanc alors que j'avais les paquets de mes autres classes.
D'ailleurs mes collègues n'ont même pas eu l'idée de me le demander
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- InvitéP22Niveau 9
Il faut considérer le devoir commun comme une évaluation particulière, comme faisant partie d'une sorte de "projet d'établissement" pas comme un devoir "banal".
Il y en a en principe en mathématiques et en hist-géo-edciv aussi.
A lire certains, les profs qui ont le niveau concerné par ce devoir commun font cette éval pour qu'ils n'aient pas à corriger toutes leurs propres copies, il ne faut peut-être pas exagérer.
Il y en a en principe en mathématiques et en hist-géo-edciv aussi.
A lire certains, les profs qui ont le niveau concerné par ce devoir commun font cette éval pour qu'ils n'aient pas à corriger toutes leurs propres copies, il ne faut peut-être pas exagérer.
- retraitéeDoyen
De toutes façons, tu corriges autant de copies que tu en aurais corrigé si tu avais donné tes propres devoirs.
Il ne manquerait plus que cela, qu'on fasse corriger des devoirs communs aux collègues qui n'y participent pas !
C'est comme quand une de mes remplaçantes prétendait me faire corriger les bacs blancs à sa place durant mon congé. L'administration l'a envoyée sur les roses!
Il ne manquerait plus que cela, qu'on fasse corriger des devoirs communs aux collègues qui n'y participent pas !
C'est comme quand une de mes remplaçantes prétendait me faire corriger les bacs blancs à sa place durant mon congé. L'administration l'a envoyée sur les roses!
- retraitéeDoyen
Ou alors, on permet à chacun de donner le sujet de son choix!ysabel a écrit:Bien d'accord !Provence a écrit:Il ne me semble pas équitable du tout de corriger les copies d'un autre niveau que le sien. Le contrôle commun remplace un autre contrôle dans les classes concernées. Pendant que l'équipe tout entière corrige le devoir commun, qui corrige les copies des autres niveaux?
Franchement, si corriger un devoir commun pose un tel problème aux correcteurs, il vaut mieux ne pas en organiser du tout plutôt que d'essayer de refiler du boulot supplémentaire aux collègues.
Enfin, je ne suis pas persuadée qu'il soit particulièrement profitable, pour un élève, d'être corrigé par un autre professeur que le sien. Cela conforte mon opinion sur les devoirs communs en général (exception faite des brevets/bacs blancs): bien des complications pour peu de choses finalement. Qui a eu l'idée chez vous? Est-ce une volonté du CDE ou un projet de l'équipe ou de quelques professeurs?
A bas les devoirs communs
Source d'engueulades, et double boulot, si on veut savoir comment ses élèves s'en sont sortis !
- User5899Demi-dieu
L'enseignement n'est pas un travail d'équipe.Tim a écrit:Comme dirait un mec dans Starmania, "qu'est-ce que tu veux mon vieux, dans la vie on fait ce qu'on peut, pas ce qu'on veut" : organiser un contrôle commun est une décision d'équipe (avec des gens pour et des gens contre)
Dire ça, c'est scier la branche sur laquelle on s'asseoit.
Ceux qui veulent du collectif, qu'ils s'y collent.
- ProvenceEnchanteur
Pourquoi le faudrait-il?Plume Bleue a écrit:Il faut considérer le devoir commun comme une évaluation particulière, comme faisant partie d'une sorte de "projet d'établissement" pas comme un devoir "banal".
Tu confonds principe et habitude...Il y en a en principe en mathématiques et en hist-géo-edciv aussi.
Ce n'est pas ce qui a été écrit.A lire certains, les profs qui ont le niveau concerné par ce devoir commun font cette éval pour qu'ils n'aient pas à corriger toutes leurs propres copies, il ne faut peut-être pas exagérer.
- User5899Demi-dieu
Troll inside ?Tim a écrit:Je vous trouve un peu véhéments dans vos formulations. Je ne pensais pas irriter à ce point avec cette idée, qui ne relevait que du partage de la charge pour un travail donné. Nous parlons d'un paquet de copie supplémentaire, sur l'année.
L'éducation nationale n'étant pas une entreprise, tout acte pédagogique n'est pas facturable. A chacun de donner ce qu'il a envie de donner... Les sorties, les voyages ne sont pas facturés avec des HSE. Et je trouve en effet que nous donnons beaucoup.
Je pense que la houle déchaînée rejoint plus le statut de prof que le problème du contrôle commun.
- InvitéP22Niveau 9
Provence, j'ai tendance à suivre ce que mon chef demande. Mais en vous lisant ici, je vais évoluer. :lol:
- ysabelDevin
tu as mal compris. Si j'ai 4 classes à 30 élèves je me trouve avec 120 élèves donc déjà mes 120 copies à corriger, je ne vois pas pourquoi on me refilerait 30 copies en plus d'un niveau que je n'ai pas.Plume Bleue a écrit:
A lire certains, les profs qui ont le niveau concerné par ce devoir commun font cette éval pour qu'ils n'aient pas à corriger toutes leurs propres copies, il ne faut peut-être pas exagérer.
Quand on fait le bac blanc, seuls les collègues qui ont le niveau corrigent et on prend le nombre de copies correspondant au nombre d'élèves de 1ères que l'on a...
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- InvitéP22Niveau 9
C'est comme ça que l'on fonctionne dans mon établissement depuis plusieurs années donc je pensais qu'ailleurs c'était le cas aussi. Je vois que je me trompe.
Je comprends bien vos arguments.
Je comprends bien vos arguments.
- ProvenceEnchanteur
Je t'encourage à le faire et à ne pas accepter n'importe quelle décision du CDE.Plume Bleue a écrit:Provence, j'ai tendance à suivre ce que mon chef demande. Mais en vous lisant ici, je vais évoluer. :lol:
- CelebornEsprit sacré
Alors on va recadrer les choses :
À aucun niveau et dans aucune matière il n'est obligatoire d'organiser un ou des devoirs communs. Ça, c'est la base, et je conseille que ça le reste, ce qui sous-entend faire très attention à ce qui se passe quand on écrit et vote le projet d'établissement, qui est une façon de limiter notre liberté pédagogique sur le sujet.
Dans le cas où il y aurait devoir commun, sauf volontariat, il n'y a aucune raison qu'un professeur n'ayant pas le niveau corrige des copies. Une fois cela dit, on peut se mettre d'accord en équipe disciplinaire sur la façon de procéder : c'est par exemple ce que l'on fait dans mon bahut, où tout le monde corrige le brevet blanc car tout le monde est d'accord pour le faire, sachant qu'un collègue à temps partiel aura moins de copies (je fais le calcul chaque année pour savoir qui corrige combien de copies ).
À aucun niveau et dans aucune matière il n'est obligatoire d'organiser un ou des devoirs communs. Ça, c'est la base, et je conseille que ça le reste, ce qui sous-entend faire très attention à ce qui se passe quand on écrit et vote le projet d'établissement, qui est une façon de limiter notre liberté pédagogique sur le sujet.
Dans le cas où il y aurait devoir commun, sauf volontariat, il n'y a aucune raison qu'un professeur n'ayant pas le niveau corrige des copies. Une fois cela dit, on peut se mettre d'accord en équipe disciplinaire sur la façon de procéder : c'est par exemple ce que l'on fait dans mon bahut, où tout le monde corrige le brevet blanc car tout le monde est d'accord pour le faire, sachant qu'un collègue à temps partiel aura moins de copies (je fais le calcul chaque année pour savoir qui corrige combien de copies ).
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- TimNiveau 5
Ni comique, ni troll...
Et d'ailleurs vous semblez vous méprendre sur le fond de mon interrogation. Je ne suis pas du tout un défenseur fervent du contrôle commun. Il se trouve que dans plusieurs établissements où j'ai circulé, celui-ci avait lieu, et était institué, à la manière, en effet, d'une décision de projet d'établissement, ce qui fait que j'ai fini par considérer le contrôle commun comme une évidence / fatalité.
Et en effet, il y a confusion entre principe et habitude, ce qui fait qu'on ne s'interroge plus vraiment sur le bien fondé d'une telle évaluation, qu'on ne la remet plus en cause. Et pourtant, c'est source, bien souvent, de problèmes, ne serait-ce que sur la constitution des sujets.
Mais en fait j'ai toujours considéré un contrôle commun comme une épreuve blanche, et comme une nécessité, le fait de mettre les élèves en condition d'examen, d'où l'idée de correction partagée. Je n'ai jamais - libre à vous de ne pas me croire... - été tentée par l'idée de me délester de quoi que ce soit. D'ailleurs, je suis assez loin d'être tire au flanc. Je ne suis pas non plus dans le délire du panache, de la surenchère au mérite dans la correction de copies. Pas du tout...
Disons qu'en tant que TZR, j'ai toujours été sollicitée à ce sujet, sans me poser de questions, acceptant cela comme tant d'autres choses.
Mais votre unanimité me fait m'interroger : aurais-je été le dindon de la farce ?
Et d'ailleurs vous semblez vous méprendre sur le fond de mon interrogation. Je ne suis pas du tout un défenseur fervent du contrôle commun. Il se trouve que dans plusieurs établissements où j'ai circulé, celui-ci avait lieu, et était institué, à la manière, en effet, d'une décision de projet d'établissement, ce qui fait que j'ai fini par considérer le contrôle commun comme une évidence / fatalité.
Et en effet, il y a confusion entre principe et habitude, ce qui fait qu'on ne s'interroge plus vraiment sur le bien fondé d'une telle évaluation, qu'on ne la remet plus en cause. Et pourtant, c'est source, bien souvent, de problèmes, ne serait-ce que sur la constitution des sujets.
Mais en fait j'ai toujours considéré un contrôle commun comme une épreuve blanche, et comme une nécessité, le fait de mettre les élèves en condition d'examen, d'où l'idée de correction partagée. Je n'ai jamais - libre à vous de ne pas me croire... - été tentée par l'idée de me délester de quoi que ce soit. D'ailleurs, je suis assez loin d'être tire au flanc. Je ne suis pas non plus dans le délire du panache, de la surenchère au mérite dans la correction de copies. Pas du tout...
Disons qu'en tant que TZR, j'ai toujours été sollicitée à ce sujet, sans me poser de questions, acceptant cela comme tant d'autres choses.
Mais votre unanimité me fait m'interroger : aurais-je été le dindon de la farce ?
- SteredDoyen
Pour ce qui est de mettre les élèves en condition d'examen, nous estimons que nos deux brevets blancs sont largement suffisants. Nous organisons aussi un oral blanc d'HDA. C'est beaucoup : certains collèges n'ont qu'un seul brevet blanc.
Alors, quel intérêt de les y coller dès la 6e-5e ? Surtout que cela suppose de banaliser un temps commun, de faire sauter des heures, etc. Je préfère faire cours...
Alors, quel intérêt de les y coller dès la 6e-5e ? Surtout que cela suppose de banaliser un temps commun, de faire sauter des heures, etc. Je préfère faire cours...
- CelebornEsprit sacré
Ce n'est hélas pas impossible .Tim a écrit:
Mais votre unanimité me fait m'interroger : aurais-je été le dindon de la farce ?
À mon sens, hormis quand il s'agit de préparer à une épreuve précise (genre Brevet), les devoirs communs, c'est surtout une grosse perte de temps et des contraintes gênantes, pour un bénéfice que j'ai du mal à percevoir.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
Page 2 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum