- adelaideaugustaFidèle du forum
Je ne comprends pas le dernier tableau.
- Luigi_BGrand Maître
C'est effectivement un brin compliqué mais tels sont les questionnaires de PISA, les couleurs en moins. :lol:
Un exemple avec "Les élèves n'écoutent pas le professeur" : 57,8% des élèves français estiment que ça n'arrive jamais ou presque (ou dans certains cours seulement) contre 72,7% des élèves dans l'ensemble des pays et 81% des élèves dans les pays les mieux classés dans PISA 2012.
Bref les élèves écoutent moins le professeur en France que dans les autres pays et beaucoup moins que dans les pays qui réussissent mieux.
Un exemple avec "Les élèves n'écoutent pas le professeur" : 57,8% des élèves français estiment que ça n'arrive jamais ou presque (ou dans certains cours seulement) contre 72,7% des élèves dans l'ensemble des pays et 81% des élèves dans les pays les mieux classés dans PISA 2012.
Bref les élèves écoutent moins le professeur en France que dans les autres pays et beaucoup moins que dans les pays qui réussissent mieux.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- VoltigeurHabitué du forum
Démonstration aussi redoutable qu'imparable... Chapeau et merci !
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«Quand tout le monde pense la même chose, c'est que plus personne ne pense» (Walter Lippman)
- ModuloHabitué du forum
Merci Luigi, cette analyse va beaucoup me servir
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Essayons d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple
- egometDoyen
C'est marrant, comme ça correspond mieux à mon ressenti...
L'IPR ne voulait pas me croire, quand je lui ai dit que c'était mieux ailleurs.
L'IPR ne voulait pas me croire, quand je lui ai dit que c'était mieux ailleurs.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- egometDoyen
A propos des résultats de l'enquête sur le climat de discipline. On peut aussi supposer que la formulation des questions minimise les écarts entre les pays.
Je m'explique.
Dans un climat a priori sérieux, les incartades se remarquent plus. Si vous êtes dans un bon lycée, il suffit d'un élève un peu agité, pour que vous répondiez oui à propos du bruit et du désordre. Si vous avez l'habitude d'un bruit de fond, vous ne percevrez même plus les bavardages ordinaires et vous ne répondrez oui que lorsque ça perturbe vraiment le cours. On pourrait faire la même remarque pour la mise en place du cours. Pour beaucoup de nos élèves, perdre 5 minutes de cours, c'est normal, alors que ce serait scandaleux ailleurs.
Je m'explique.
Dans un climat a priori sérieux, les incartades se remarquent plus. Si vous êtes dans un bon lycée, il suffit d'un élève un peu agité, pour que vous répondiez oui à propos du bruit et du désordre. Si vous avez l'habitude d'un bruit de fond, vous ne percevrez même plus les bavardages ordinaires et vous ne répondrez oui que lorsque ça perturbe vraiment le cours. On pourrait faire la même remarque pour la mise en place du cours. Pour beaucoup de nos élèves, perdre 5 minutes de cours, c'est normal, alors que ce serait scandaleux ailleurs.
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- yphrogEsprit éclairé
ça me fait repenser au culture shock d'il y a 15 ans quand je suis arrivé sur la douce planète France pour la première fois: même à l'université la différence était déjà palpable, mais je me suis dit à l'époque que c'était à la fois lié à la gratuité de l'éducation et à un rapport de contestation entre prof et étudiant (ou passeur et zapprenant si vous préférez) avec des racines assez profondes. (maintenant, je mettrais plus en avant le 2e argument)
triste signe... je n'y pensais presque plus... merci Luigi.
triste signe... je n'y pensais presque plus... merci Luigi.
- Luigi_BGrand Maître
Merci à tous.
@egomet : on peut l'imaginer, en effet.
D'une manière générale, et en dehors des problèmes de traduction assez considérables ("outsider" devenant "étranger" par exemple), les questions elles-mêmes me laissent parfois perplexes. L'expression "tout se passe très bien dans mon école" (en anglais : "things are ideal in my school") peut être comprise de bien des façons différentes. :diable:
@egomet : on peut l'imaginer, en effet.
D'une manière générale, et en dehors des problèmes de traduction assez considérables ("outsider" devenant "étranger" par exemple), les questions elles-mêmes me laissent parfois perplexes. L'expression "tout se passe très bien dans mon école" (en anglais : "things are ideal in my school") peut être comprise de bien des façons différentes. :diable:
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- egometDoyen
xphrog a écrit:ça me fait repenser au culture shock d'il y a 15 ans quand je suis arrivé sur la douce planète France pour la première fois: même à l'université la différence était déjà palpable, mais je me suis dit à l'époque que c'était à la fois lié à la gratuité de l'éducation et à un rapport de contestation entre prof et étudiant (ou passeur et zapprenant si vous préférez) avec des racines assez profondes. (maintenant, je mettrais plus en avant le 2e argument)
triste signe... je n'y pensais presque plus... merci Luigi.
Les deux facteurs semblent intéressants, même s'il est difficile de préciser la part de chacun dans le résultat final.
Si la fac était payant, on contesterait sans doute encore, mais pas de la même manière. Et on ne gâcherait pas bêtement son investissement.
Cela dit, il faut aussi tenir compte de l'absence de sélection sérieuse.
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- AevinHabitué du forum
Sur le climat scolaire en France, je vous conseille la lecture de ce livre : A World of Difference? Comparing Learners Across EuropeLuigi_B a écrit:La suite de l'enquête aujourd'hui : "Petite climatologie scolaire".
C'est fou les choses intéressantes qu'on peut trouver dans le rapport PISA 2012 quand on le lit attentivement... mais qu'on ne retrouve pas dans les médias. Pour vous mettre l'eau à la bouche, quel pays selon vous est classé 58ème sur 64 pour le climat de discipline ?
Commentaire sur ce livre
C'est édifiant.
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Automate - et fier de l'être
"Well, the travelling teachers do come through every few months," said the Baron.
"Yes, sir, I know sir, and they're useless. They teach facts, not understanding. It's like teaching people about forests by showing them a saw. I want a proper school, sir, to teach reading an writing, and most of all thinking, sir [...]"
Terry Pratchett - I Shall Wear Midnight
... und wer Fehler findet, kann sie behalten!
- Luigi_BGrand Maître
A lire, effectivement : les chiffres de PISA doivent être pris avec beaucoup de précautions, les différents pays étant difficilement comparables, pour les raisons qu'indique l'ouvrage par exemple, pour d'autres que j'ai recensées ici mais aussi tout simplement parce que les questions sont parfois mal conçues ou mal traduites.
Mais cet ouvrage de 2003 semble avoir commis la même erreur que Marie Duru-Bellat (qui commente ici l'ouvrage), en se fondant notamment sur PISA pour conclure à "une certaine dureté de l’expérience scolaire à la française". En se fondant sur les mêmes questionnaires de PISA Marie Duru-Bellat et Nathalie Mons concluent en 2008 à une "mauvaise intégration à l'école" en France qu'elles relient à la "qualité des relations avec les professeurs" et qui expliquerait la mauvaise "performance" de la France (d'après Nathalie Mons en 2013).
Mais cet ouvrage de 2003 semble avoir commis la même erreur que Marie Duru-Bellat (qui commente ici l'ouvrage), en se fondant notamment sur PISA pour conclure à "une certaine dureté de l’expérience scolaire à la française". En se fondant sur les mêmes questionnaires de PISA Marie Duru-Bellat et Nathalie Mons concluent en 2008 à une "mauvaise intégration à l'école" en France qu'elles relient à la "qualité des relations avec les professeurs" et qui expliquerait la mauvaise "performance" de la France (d'après Nathalie Mons en 2013).
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- KimberliteExpert
Bonsoir Luigi,
Merci beaucoup pour cet article (j'avais envie de me pencher une peu sur cette histoire de tests PISA, pour mieux comprendre coment ils sont conçus).
Je ressors de la lecture de ton article encore plus pessimiste que je ne l'étais, et confirmée dans certains pressentiments que j'avais sur ce type d'évaluation. Le pire étant que j'ai entendu hier une émission sur France Culture sur le nouvel organisme qui sera chargé d'évaluer le système scolaire en France... j'ai peur que l'on accentue encore le problème...
Je me suis assez récemment un peu pris la tête avec une formatrice de l'ESPE qui n'arrêtait pas de nous parler des performances aux tests PISA de la France, qui "prouvaient" par exemple pour elle que nos élèves manquaient de capacité à appliquer leurs connaissances à des cas concrets, etc... (elle a utilisé plusieurs fois les tests comme référence pour justifier des "nouvelles tendances" qu'on essaie de nous faire adopter, notamment en ce qui concerne la discipline en classe). Ayant pas mal utilisé les statistiques et enseigné aussi cette matière en fac, je l'ai un peu asticotée sur le sujet, en essayant de lui expliquer que les statistiques sur des performances scolaires pouvaient être facilement manipulées, voire que l'on pouvait parfaitement orienter un système scolaire pour remonter dans les tests sans pour autant avoir de "meilleurs" élèves (même les tests de QI ne sont pas des indicateurs absolus de certaines capacités...).
Elle n'a pas apprécié ;-) .
J'ai eu un ami responsable d'un établissement scolaire en Allemagne!: il m'avait clairement expliqué que le système scolaire allemand avait au départ eu de mauvaises "notes" PISA. Évidemment tout avait été mis en œuvre pour que les élèves réussissent mieux les tests. Mais... les élèves étaient malgré tout globalement de plus en plus incapables (du moins c'était son avis).
Nous vivons une époque formidable, obnubilée par l'évaluation à tout va: à en croire un autre de nos formateurs, on devrait faire une évaluation à presque chaque cours (ben oui, maintenant il ne faut plus seulement noter, mais aussi évaluer les compétences et avoir un bon suivi de leur évolution... c'est sûr qu'en voyant les élèves à peine plus d'une fois par semaine ce n'est pas évident!).
La tendance de l'"évalutionnite" ne touche pas que l'EN: les hôpitaux, la recherche... mais aussi les entreprises privées! Une bonne façon de mettre la pression sur les gens (c'est rarement utilisé pour souligner les points positifs...).
A ce propos, j'avais lu un petit livre passionnant appelé "les stratégies absurdes", qui donne des exemples édifiants des effets retords de cette volonté de rationalisation par les statistiques...
Tiens, en recherchant si l'auteure a écrit d'autres choses j'ai atterri ici:
http://www.laviedesidees.fr/Incitations-et-desincitations-les.html
Cordialement,
K
Merci beaucoup pour cet article (j'avais envie de me pencher une peu sur cette histoire de tests PISA, pour mieux comprendre coment ils sont conçus).
Je ressors de la lecture de ton article encore plus pessimiste que je ne l'étais, et confirmée dans certains pressentiments que j'avais sur ce type d'évaluation. Le pire étant que j'ai entendu hier une émission sur France Culture sur le nouvel organisme qui sera chargé d'évaluer le système scolaire en France... j'ai peur que l'on accentue encore le problème...
Je me suis assez récemment un peu pris la tête avec une formatrice de l'ESPE qui n'arrêtait pas de nous parler des performances aux tests PISA de la France, qui "prouvaient" par exemple pour elle que nos élèves manquaient de capacité à appliquer leurs connaissances à des cas concrets, etc... (elle a utilisé plusieurs fois les tests comme référence pour justifier des "nouvelles tendances" qu'on essaie de nous faire adopter, notamment en ce qui concerne la discipline en classe). Ayant pas mal utilisé les statistiques et enseigné aussi cette matière en fac, je l'ai un peu asticotée sur le sujet, en essayant de lui expliquer que les statistiques sur des performances scolaires pouvaient être facilement manipulées, voire que l'on pouvait parfaitement orienter un système scolaire pour remonter dans les tests sans pour autant avoir de "meilleurs" élèves (même les tests de QI ne sont pas des indicateurs absolus de certaines capacités...).
Elle n'a pas apprécié ;-) .
J'ai eu un ami responsable d'un établissement scolaire en Allemagne!: il m'avait clairement expliqué que le système scolaire allemand avait au départ eu de mauvaises "notes" PISA. Évidemment tout avait été mis en œuvre pour que les élèves réussissent mieux les tests. Mais... les élèves étaient malgré tout globalement de plus en plus incapables (du moins c'était son avis).
Nous vivons une époque formidable, obnubilée par l'évaluation à tout va: à en croire un autre de nos formateurs, on devrait faire une évaluation à presque chaque cours (ben oui, maintenant il ne faut plus seulement noter, mais aussi évaluer les compétences et avoir un bon suivi de leur évolution... c'est sûr qu'en voyant les élèves à peine plus d'une fois par semaine ce n'est pas évident!).
La tendance de l'"évalutionnite" ne touche pas que l'EN: les hôpitaux, la recherche... mais aussi les entreprises privées! Une bonne façon de mettre la pression sur les gens (c'est rarement utilisé pour souligner les points positifs...).
A ce propos, j'avais lu un petit livre passionnant appelé "les stratégies absurdes", qui donne des exemples édifiants des effets retords de cette volonté de rationalisation par les statistiques...
Tiens, en recherchant si l'auteure a écrit d'autres choses j'ai atterri ici:
http://www.laviedesidees.fr/Incitations-et-desincitations-les.html
Cordialement,
K
- Luigi_BGrand Maître
S'agissant d'appliquer les connaissances à des cas concrets (très vieux débat dans l'éducation nationale), les tests PISA sont effectivement supposés évaluer les connaissances "pour participer pleinement à la vie en société" (sic) mais quand on étudie dans le détail les exercices soumis aux élèves, on s'aperçoit qu'on en est souvent très loin (voir l'hilarante anecdote du menuisier de PISA par Michel Delord).
Vous avez raison : les résultats de PISA en "culture scientifique" peuvent parfaitement augmenter et simultanément le niveau scientifique des élèves baisser pour une raison très simple : ce sont deux choses qui n'ont rien à voir ! Ainsi, en français, la grammaire, l'orthographe, l'écrit des élèves (pour ne pas parler des compétences d'analyse littéraire) ne sont absolument pas évalués par PISA dans le domaine "compréhension de l'écrit".
Ça ne veut pas dire que les résultats de PISA sont sans intérêt, mais ça relativise beaucoup cet intérêt : se fonder sur PISA seulement, comme le font les médias, est même très problématique. Il est actuellement question de réécrire les programmes en fonction du socle commun, lui-même conçu dans la foulée et dans l'esprit de PISA.
Vous avez raison : les résultats de PISA en "culture scientifique" peuvent parfaitement augmenter et simultanément le niveau scientifique des élèves baisser pour une raison très simple : ce sont deux choses qui n'ont rien à voir ! Ainsi, en français, la grammaire, l'orthographe, l'écrit des élèves (pour ne pas parler des compétences d'analyse littéraire) ne sont absolument pas évalués par PISA dans le domaine "compréhension de l'écrit".
Ça ne veut pas dire que les résultats de PISA sont sans intérêt, mais ça relativise beaucoup cet intérêt : se fonder sur PISA seulement, comme le font les médias, est même très problématique. Il est actuellement question de réécrire les programmes en fonction du socle commun, lui-même conçu dans la foulée et dans l'esprit de PISA.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Roumégueur IerÉrudit
Luigi_B a écrit:S'agissant d'appliquer les connaissances à des cas concrets (très vieux débat dans l'éducation nationale), les tests PISA sont effectivement supposés évaluer les connaissances "pour participer pleinement à la vie en société" (sic) mais quand on étudie dans le détail les exercices soumis aux élèves, on s'aperçoit qu'on en est souvent très loin (voir l'hilarante anecdote du menuisier de PISA par Michel Delord).
Vous avez raison : les résultats de PISA en "culture scientifique" peuvent parfaitement augmenter et simultanément le niveau scientifique des élèves baisser pour une raison très simple : ce sont deux choses qui n'ont rien à voir ! Ainsi, en français, la grammaire, l'orthographe, l'écrit des élèves (pour ne pas parler des compétences d'analyse littéraire) ne sont absolument pas évalués par PISA dans le domaine "compréhension de l'écrit".
Ça ne veut pas dire que les résultats de PISA sont sans intérêt, mais ça relativise beaucoup cet intérêt : se fonder sur PISA seulement, comme le font les médias, est même très problématique. Il est actuellement question de réécrire les programmes en fonction du socle commun, lui-même conçu dans la foulée et dans l'esprit de PISA.
En l'absence d'un 'thermomètre' fiable, au moins à l'échelle européenne (et encore, est-il réellement possible de comparer le niveau d'enseignement dans des pays si différents?), les politiques et les médias se ruent sur le seul qui ait été mis en place, ces fameux tests Pisa. Ils sont devenus l'alpha et l'omega de toute réussite éducative, or, qui se penche vraiment sur le sujet en découvre les limites très très nombreuses.
Mais bon : 1. la nature a horreur du vide, Pisa comble donc ce vide
2. Personne n'a proposé de système concurrent, et plus juste, Pisa est en position de monopole (et c'est qui qui a mis en place ce test???)
Donc, on part tous sur ces bases erronées et cela nous mènera encore plus bas dans la transmission du savoir.
- adelaideaugustaFidèle du forum
Et le test PIRLS ? Est-ce qu'il existe encore ?
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"Instruire une nation, c'est la civiliser.Y éteindre les connaissances, c'est la ramener à l'état primitif de la barbarie." (Diderot)
"Un mensonge peut faire le tour du monde pendant que la vérité se met en route". (Mark Twain)
"Quand les mots perdent leur sens, les hommes perdent leur liberté".(Confucius)
- Luigi_BGrand Maître
Oui, me semble-t-il.
http://www.education.gouv.fr/cid21049/programme-international-de-recherche-en-lecture-scolaire-en-cm1-pirls.html
http://www.education.gouv.fr/cid21049/programme-international-de-recherche-en-lecture-scolaire-en-cm1-pirls.html
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- ParatgeNeoprof expérimenté
Le test irréfutable de la FCPE pour juger du niveau scolaire : en classe les élèves sont-ils en chaussettes ou non ?
- Luigi_BGrand Maître
Ils sont en chaussettes, mais ils se suicident presque trois fois plus.
J'ai manqué de repartie sur ce coup-là.
J'ai manqué de repartie sur ce coup-là.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- ParatgeNeoprof expérimenté
Luigi_B a écrit:Ils sont en chaussettes, mais ils se suicident presque trois fois plus.
J'ai manqué de répartie sur ce coup-là.
Et les profs sont payés combien de fois plus ?
Et les zaprenans vont à près de 50 % en LP, et examen pour entrer à la fac : pas sûr que la FCPE apprécie.
- Luigi_BGrand Maître
"au final"...
Petite archéologie de cette expression qui a envahi les médias et envahit maintenant nos copies.
Petite archéologie de cette expression qui a envahi les médias et envahit maintenant nos copies.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- KelemNiveau 7
Luigi_B a écrit:"au final"...
Petite archéologie de cette expression qui a envahi les médias et envahit maintenant nos copies.
Merci ! Je suis en guerre contre "Au final" depuis mon année de stage. Continuons le combat.
- Luigi_BGrand Maître
Mais non, voyons : il faut que l'école s'adapte au reste du monde, ne l'oublions pas. Il ne manquerait plus que l'enseignement serve à quelque chose.
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- User17706Bon génie
+1 !Kelem a écrit:Luigi_B a écrit:"au final"...
Petite archéologie de cette expression qui a envahi les médias et envahit maintenant nos copies.
Merci ! Je suis en guerre contre "Au final" depuis mon année de stage. Continuons le combat.
- PatissotDoyen
PauvreYorick a écrit:+1 !Kelem a écrit:Luigi_B a écrit:"au final"...
Petite archéologie de cette expression qui a envahi les médias et envahit maintenant nos copies.
Merci ! Je suis en guerre contre "Au final" depuis mon année de stage. Continuons le combat.
C'est déjà dépassé comme expression, comme notre proviseur en pointe en matière d'innovation il vaut mieux dire : " au finish ".
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« Déjà, certaines portions de ma vie ressemblent aux salles dégarnies d'un palais trop vaste, qu'un propriétaire appauvri renonce à occuper tout entier. »
- SacapusHabitué du forum
Luigi_B a écrit:"au final"...
Petite archéologie de cette expression qui a envahi les médias et envahit maintenant nos copies.
Bonjour.
Votre article est très amusant.
Je suis un peu choqué cependant que l’académie française dise que cette expression est grammaticalement incorrecte.
C’est absolument faux. On peut dire bien des choses : que c’est une expression sotte, maladroite, empreinte de la fatuité de celui qui croit bien s’exprimer, mais grammaticalement, on ne peut rien lui reprocher. La grammaire n’interdit pas de substantiver les adjectifs. (Il serait en revanche grammaticalement incorrect d’écrire «aux final», «au finale», «au finals»...)
Ce n’est pas bien grave, mais si même l’académie française se met à dire des bêtises, où va-t-on ?
Mais bon...
Avez-vous écrit un article sur «a mimima» ?
- ParatgeNeoprof expérimenté
Au global, l'article me plait bien.
Au fanal (sic), il permet de mieux voir au jour d'aujourd'hui ce qui un vrai tchalèndj que ce soit sur Paris ou ailleurs en live !
Au fanal (sic), il permet de mieux voir au jour d'aujourd'hui ce qui un vrai tchalèndj que ce soit sur Paris ou ailleurs en live !
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