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- JacqGuide spirituel
Dionysos a écrit:Baisser la voix, s'arrêter de parler, fixer l'élève en question avec un regard noir, une fois sur deux il se calme de lui-même.Nasopi a écrit:Quelquefois, il n'y a même pas besoin de parler : regarder fixement l'élève sans rien dire, ça suffit en général pour qu'il se sente vite très mal à l'aise, d'autant que toute la classe va le regarder aussi. L'avantage sur la parole, outre que ça te demande encore moins d'énergie :lol: , c'est qu'il ne peut rien répondre.Izambard a écrit:Reprendre oralement, avec netteté et fermeté, sans agressivité, de façon individuelle : " Kevin (?) retourne-toi je te prie". C'est simple, certes, mais c'est la première chose. Je crois vraimemt que quand on sait bien dire cela (c'est à dire aussi bien le sentir, sans doute), la punition devient moins necessaire, donc plus rare, donc plus efficace.
Moins tu hurles, moins tu te fatigues et moins tu te décridibilise.
100% ok, même si parfois (trop ?) il m'arrive de leur hurler copieusement dessus !
- Reine MargotDemi-dieu
Oui et puis en "ne laissant rien passer" et en reprenant verbalement les choses,on a les reactions "mais j'ai rien fait" "n'importe quoi..." etc auxquelles il faut repondre et qui prennent un temps fou...Izambard a écrit:Le souci de punir dès le départ et même pour des choses peu graves, c'est la surenchère permanente. Et on se retrouve vite sans cartouche.
A mon sens, il faut d'abord, en première intention, imposer sa parole. Reprendre oralement, avec netteté et fermeté, sans agressivité, de façon individuelle : " Kevin (?) retourne-toi je te prie". C'est simple, certes, mais c'est la première chose. Je crois vraimemt que quand on sait bien dire cela (c'est à dire aussi bien le sentir, sans doute), la punition devient moins necessaire, donc plus rare, donc plus efficace.
Cacher son manque d'assurance derrière la punition, c'est d'après moi le meilleur moyen d'arriver au chaut généralisé.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- DionysosFidèle du forum
On peut aussi ne pas y répondreReine Margot a écrit:Oui et puis en "ne laissant rien passer" et en reprenant verbalement les choses,on a les reactions "mais j'ai rien fait" "n'importe quoi..." etc auxquelles il faut repondre et qui prennent un temps fou...Izambard a écrit:Le souci de punir dès le départ et même pour des choses peu graves, c'est la surenchère permanente. Et on se retrouve vite sans cartouche.
A mon sens, il faut d'abord, en première intention, imposer sa parole. Reprendre oralement, avec netteté et fermeté, sans agressivité, de façon individuelle : " Kevin (?) retourne-toi je te prie". C'est simple, certes, mais c'est la première chose. Je crois vraimemt que quand on sait bien dire cela (c'est à dire aussi bien le sentir, sans doute), la punition devient moins necessaire, donc plus rare, donc plus efficace.
Cacher son manque d'assurance derrière la punition, c'est d'après moi le meilleur moyen d'arriver au chaut généralisé.
"Mais j'ai rien fait madame, c'est pas moi qui...
- Voilà, j'ai des voix sans doute..
-Mais non mais voilà...
- BIIIEN, reprenez vos manuels p. 32"
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"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- DionysosFidèle du forum
C'est la différence entre une soufflante exceptionnelle et le fait de continuellement parler en gueulant.Jacq a écrit:100% ok, même si parfois (trop ?) il m'arrive de leur hurler copieusement dessus !Dionysos a écrit:Baisser la voix, s'arrêter de parler, fixer l'élève en question avec un regard noir, une fois sur deux il se calme de lui-même.Nasopi a écrit:Quelquefois, il n'y a même pas besoin de parler : regarder fixement l'élève sans rien dire, ça suffit en général pour qu'il se sente vite très mal à l'aise, d'autant que toute la classe va le regarder aussi. L'avantage sur la parole, outre que ça te demande encore moins d'énergie :lol: , c'est qu'il ne peut rien répondre.
Moins tu hurles, moins tu te fatigues et moins tu te décridibilise.
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"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- Emilie974Niveau 5
J'y ai eu droit en permanence l'année dernière aux "Jérienfé! Yapakmoi ! Jeparlépas! " et ça me faisait littéralement sortir de mes gonds ! D'ailleurs, va falloir que je fasse un petit travail sur moi-même pour éviter de leur rentrer dedans la prochaine fois que j'entendrai ça.
Je pense qu'en cas de bavardage généralisé au point que je n'arrive plus à savoir qui attraper, j'arrêterai tout et quand ils l'auront bouclée, je leur dirai " à partir de maintenant, le premier qui ouvrira la bouche, peu m'importe pour quelle raison, il prendra une punition". Et là, j'attrape le premier qui le fait !
L'avantage ? Ils auront été prévenus une minute avant et ils ne pourront pas brailler leur mauvaise foi.
Je pense qu'en cas de bavardage généralisé au point que je n'arrive plus à savoir qui attraper, j'arrêterai tout et quand ils l'auront bouclée, je leur dirai " à partir de maintenant, le premier qui ouvrira la bouche, peu m'importe pour quelle raison, il prendra une punition". Et là, j'attrape le premier qui le fait !
L'avantage ? Ils auront été prévenus une minute avant et ils ne pourront pas brailler leur mauvaise foi.
- stephaneNiveau 5
Ce qu'il faut, quelque soit la situation, c'est tenir ses promesses. Donc si on n'est pas sûr de les tenir, ne pas en faire
Et faire attention à l'escalade, se dire qu'ils attendent que ça de nous voir crier.
Et faire attention à l'escalade, se dire qu'ils attendent que ça de nous voir crier.
- JacqGuide spirituel
stephane a écrit:Ce qu'il faut, quelque soit la situation, c'est tenir ses promesses. Donc si on n'est pas sûr de les tenir, ne pas en faire
Et faire attention à l'escalade, se dire qu'ils attendent que ça de nous voir crier.
Ouais.
Tenir ce que nous sommes capables de tenir.
J'ai mes exigences, qui sont moindres que celles de certains collègues et supérieures à d'autres, mais les élèves connaissent mes limites et ceux des autres collègues, et cela roule ainsi.
Et aller dans la graduation des punitions et pas dans l'escalade, comme tu le dis.
Taper trop fort dès le début, dans certains établissements, cela veut dire ne plus avoir de moyens de pression ensuite... Donc : progression et graduation;
C'est amusant d'en causer pendant les vacances... dans deux semaines c'est le retour du grand bordel !
- InvitéP2Niveau 5
Cela m'est arrivé une fois. J'ai pris ostensiblement mes cliques et mes claques et ... je suis parti (en avertissant l'administration et la vie scolaire, tout de même) !ceceg a écrit:Bonjour,
Comme dit dans ma présentation, je suis enseignante non-titulaire depuis février. J'ai été parachuté dans des classes sans savoir ce qu'est le rôle d'un prof !
Je me suis retrouvé plusieurs fois avec un chahut généralisé sans trop savoir quoi faire pour calmer la classe et pouvoir faire cours. La seule chose que j'ai trouvé à faire c'est attendre mais cela peut être très long parfois.
Comment faites vous ?
Merci d'avance pour vos conseils qui me seront très précieux !
- stephaneNiveau 5
Non non je parle bien d'escalade et non de graduation et d'invidualisation de la sanction. L'escalade et la surenchère = par exemple crier sans contrôle pour la moindre broutille ne laissant ensuite que peu de marge de manoeuvre pour la suite.Jacq a écrit:
Et aller dans la graduation des punitions et pas dans l'escalade, comme tu le dis.
Taper trop fort dès le début, dans certains établissements, cela veut dire ne plus avoir de moyens de pression ensuite... Donc : progression et graduation;
Donc oui il faut plutôt essayer de garder son calme, sanctionner graduellement et de manière sélective.
- cecegNiveau 3
On a le droit de faire ça ??? Je ne savais pas et j'avoue que je suis assez étonné. Je me demande dans quelles conditions cela est possible.Philippe Jovi a écrit:Cela m'est arrivé une fois. J'ai pris ostensiblement mes cliques et mes claques et ... je suis parti (en avertissant l'administration et la vie scolaire, tout de même) !ceceg a écrit:Bonjour,
Comme dit dans ma présentation, je suis enseignante non-titulaire depuis février. J'ai été parachuté dans des classes sans savoir ce qu'est le rôle d'un prof !
Je me suis retrouvé plusieurs fois avec un chahut généralisé sans trop savoir quoi faire pour calmer la classe et pouvoir faire cours. La seule chose que j'ai trouvé à faire c'est attendre mais cela peut être très long parfois.
Comment faites vous ?
Merci d'avance pour vos conseils qui me seront très précieux !
- InvitéP2Niveau 5
Non. On n'a pas le droit. Mais le droit est un rapport de force, camarade. Si et quand on se sent assez fort, on le fait. Sinon on s'abstient ... et on boit le calice jusqu'à la lie ! Cela dit, c'est une mesure qui, bien entendu, ne doit son efficacité (et l'efficacité est impressionnante : les élèves, comme l'administration, sont stupéfaits) qu'à son caractère tout à fait exceptionnel.ceceg a écrit:On a le droit de faire ça ??? Je ne savais pas et j'avoue que je suis assez étonné. Je me demande dans quelles conditions cela est possible.Philippe Jovi a écrit:Cela m'est arrivé une fois. J'ai pris ostensiblement mes cliques et mes claques et ... je suis parti (en avertissant l'administration et la vie scolaire, tout de même) !ceceg a écrit:Bonjour,
Comme dit dans ma présentation, je suis enseignante non-titulaire depuis février. J'ai été parachuté dans des classes sans savoir ce qu'est le rôle d'un prof !
Je me suis retrouvé plusieurs fois avec un chahut généralisé sans trop savoir quoi faire pour calmer la classe et pouvoir faire cours. La seule chose que j'ai trouvé à faire c'est attendre mais cela peut être très long parfois.
Comment faites vous ?
Merci d'avance pour vos conseils qui me seront très précieux !
- DionysosFidèle du forum
Abandon de poste manifeste, effectivement à ne pas essayer partout !!!Philippe Jovi a écrit:Non. On n'a pas le droit. Mais le droit est un rapport de force, camarade. Si et quand on se sent assez fort, on le fait. Sinon on s'abstient ... et on boit le calice jusqu'à la lie ! Cela dit, c'est une mesure qui, bien entendu, ne doit son efficacité (et l'efficacité est impressionnante : les élèves, comme l'administration, sont stupéfaits) qu'à son caractère tout à fait exceptionnel.ceceg a écrit:On a le droit de faire ça ??? Je ne savais pas et j'avoue que je suis assez étonné. Je me demande dans quelles conditions cela est possible.Philippe Jovi a écrit:Cela m'est arrivé une fois. J'ai pris ostensiblement mes cliques et mes claques et ... je suis parti (en avertissant l'administration et la vie scolaire, tout de même) !
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"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- roxanneOracle
J'ai un collègue qui engueulait un gamin dans le couloir , le cde et la cpe passent, lui disent qu'on ne parle pas à ces pauvres petits comme ça.Il a pris son sac et leur a dit "Allez-y puisque vous savez faire, moi je m'en vais !" ils sont allés le chercher sur le parking en s'excusant.Maintenant, un jour qu'une classe faisait n'importe qauoi en fin d'année, j'ai envoyé un élève chercher un surveillant, une fois celui-ci arrivé, je suis allée à la direction prévenir que je ne travaillais pas dans ces conditions.Le cde est allé leur passer une soufflante , j'ai repris la classe.Evidemment, à ne pas faire tous les jours, mais un moment, il y a sa santé mentatale à préserver.
- DionysosFidèle du forum
Fait aussi quand j'étais en lycée pro. Mais pour moi ce fut un constat d'échec qui m'a plutôt convaincu que je n'étais pas totalement fait pour ce boulot. Il a fallu beaucoup de force de conviction, et des échos corrects de la part de ma CDE notamment (du type : "je veux que vous soyez PP car vous savez bien faire ce boulot" - alors que d'autres le demandait) pour me dire que bon, finalement je ne me débrouillais pas si mal. Et j'ai besoin de me rassurer sans cesse, en demandant notamment à certains collègues qui sont devenus des amis (deux, en fait) si je suis considéré comme un prof a la réputation d'être "bordelisé" ou non. Curieux mélange.roxanne a écrit:J'ai un collègue qui engueulait un gamin dans le couloir , le cde et la cpe passent, lui disent qu'on ne parle pas à ces pauvres petits comme ça.Il a pris son sac et leur a dit "Allez-y puisque vous savez faire, moi je m'en vais !" ils sont allés le chercher sur le parking en s'excusant.Maintenant, un jour qu'une classe faisait n'importe qauoi en fin d'année, j'ai envoyé un élève chercher un surveillant, une fois celui-ci arrivé, je suis allée à la direction prévenir que je ne travaillais pas dans ces conditions.Le cde est allé leur passer une soufflante , j'ai repris la classe.Evidemment, à ne pas faire tous les jours, mais un moment, il y a sa santé mentatale à préserver.
Le truc c'est, c'est justement d'éviter d'en arriver là.
Issu de mes échecs je tirerai quelques leçons - qui s'appliquent là où j'ai majoritairement enseigné, c'est-à-dire un collège/lycée lambda avec une direction qui suit globalement (même si elle est quasi inexistante au lycée, c'est un autre débat).
1. Préparer des cours bétons. Laisser place à l'improvisation non totalement maîtrisée, c'est laisser une faille aux élèves pour s'engouffrer. Savoir dire "je ne sais pas / je vérifierai" quand on ne connais pas précisément la réponse à une question.
2. Mettre les élèves en condition de travail, même si cela doit prendre 10 minutes, cela n'est pas perdre du temps, mais en gagner.
3. Self-control. La colère, si elle est nécessaire, est maîtrisée. On a l'air souvent parfaitement ridicule quand on s'emporte.
4.Donner l'impression d'être attentif à chacun.
5. Les remarques portées par les élèves à mon encontre ne m'atteignent pas personnellement.
6. Utiliser une gradation dans les sanctions et s'y tenir. Sauf en cas de bêtise exceptionnelle.
7. Faire ce qu'on dit et surtout dire ce qu'on fait.
8. Ne rien lâcher. La pause, c'est à la récré / entre deux cours
9. Utiliser tout l'espace. C'est idiot, mais c'est beaucoup moins tentant de glander au fond ( et donc de discuter) quand le prof bouge régulièrement.
10. Humour et sens de la répartie ( attention : un collégien ne maîtrise pas le second degré. C'est l'occasion de lui apprendre...), mais couper court à toute discussion. On ne se lance pas dans des grandes discussions pseudo-philosophiques à la Bégaudeau dans Entre les Murs, au risque d'oublier ce qu'on doit faire ici : bosser.
Une fois tout cela acquis, on peut se détendre.
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"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- géohistoireNiveau 10
Je fais des remplacements en collège depuis deux ans maintenant et j'ai pu constater que les élèves sont beaucoup plus faciles à tenir en début d'année qu'en fin d'année pour un remplaçant. Plus l'année avance plus les collégiens se relâchent, et plus ils ont tendance à voir le remplaçant comme l'emmerdeur qui les empêche d'avoir quelques heures tranquilles de plus dans la semaine.
Dans tous les cas il ne faut pas hésiter à être dur dès le début, même si j'avoue n'avoir jamais osé punir dès le premier cours, ce qui est peut-être un tord.
Mieux vaut avoir une réputation de tueur que de victime.
Si les élèves voient qu'ils ne peuvent pas aller jusqu'au chahut généralisé ils peuvent aussi essayer le chahut organisé: autruche, girafe, mammouth,... La meilleure réponse étant de punir durement le lanceur du chahut dès qu'il le lance (en général j'expulse direction le bureau du principal). Si il n'y a pas de meneur clairement identifiable, le mieux est de rester impassible et de continuer le cours comme si de rien n'était.
Dans tous les cas il ne faut pas hésiter à être dur dès le début, même si j'avoue n'avoir jamais osé punir dès le premier cours, ce qui est peut-être un tord.
Mieux vaut avoir une réputation de tueur que de victime.
Si les élèves voient qu'ils ne peuvent pas aller jusqu'au chahut généralisé ils peuvent aussi essayer le chahut organisé: autruche, girafe, mammouth,... La meilleure réponse étant de punir durement le lanceur du chahut dès qu'il le lance (en général j'expulse direction le bureau du principal). Si il n'y a pas de meneur clairement identifiable, le mieux est de rester impassible et de continuer le cours comme si de rien n'était.
- cecegNiveau 3
Bonsoir,géohistoire a écrit:Je fais des remplacements en collège depuis deux ans maintenant et j'ai pu constater que les élèves sont beaucoup plus faciles à tenir en début d'année qu'en fin d'année pour un remplaçant. Plus l'année avance plus les collégiens se relâchent, et plus ils ont tendance à voir le remplaçant comme l'emmerdeur qui les empêche d'avoir quelques heures tranquilles de plus dans la semaine.
Dans tous les cas il ne faut pas hésiter à être dur dès le début, même si j'avoue n'avoir jamais osé punir dès le premier cours, ce qui est peut-être un tord.
Mieux vaut avoir une réputation de tueur que de victime.
Si les élèves voient qu'ils ne peuvent pas aller jusqu'au chahut généralisé ils peuvent aussi essayer le chahut organisé: autruche, girafe, mammouth,... La meilleure réponse étant de punir durement le lanceur du chahut dès qu'il le lance (en général j'expulse direction le bureau du principal). Si il n'y a pas de meneur clairement identifiable, le mieux est de rester impassible et de continuer le cours comme si de rien n'était.
Qu'est ce que tu appelles exactement chahut organisé ?
- JacqGuide spirituel
Témoignage de chahut organisé ?
Arrivée en cours , la moitié de la classe refuse de sortir ses affaires.
"Nous" (parce que c'est un témoignage) détruisions systématiquement les dictionnaires (Espagnol, c'était le cours en question) distribués en arrachant les pages une par une et en les jetant dans la salle. Le prof ramassait en fin de séance.
Nous transformions les pages en question en "avions" que nous nous jetions à la face durant toute l'heure.
Nous hurlions et chantions pour que nos amis de la salle voisine puissent nous répondre en écho ! Sans aucune réaction du prof. Nous pouvions converser entre les deux salles (préfa), c'était commode !
Nous affichions dans la salle, sur le mur, des photos pornographiques du professeur (ressemblance, ce n'était pas notre prof bien évidemment),tout le monde savait que ce n'était pas lui, mais tout le monde constatait que c'était son double (avec une grosse ......).
Nous nous jetions des 45 tours (l'informatique évitera cela) à la gueule dès que le prof avait le dos tourné (ma soeur a été blessée par l'une de nos batailles de 45 t... en plus l'agresseur c'était moi.... au fait, je vous rassure, nous ne nous jetions que des 45t de mauvaise musique.... C'était le chaos, le sol était jonché de détritus....
Nous (les cancres) avons persuadé tous les élèves, je dis bien TOUS , de jeter des avions sur la gueule du prof...en même temps.. .Tous l''ont fait, même les petits premiers de la classe.
Nous avons amené en classe des souris, des grenouilles, des fromages puants.
Nous avons détruit les fenêtres du préfabriqué dans lequel nous avions cours (ménagerie); puis nous en avons détruit l'un des murs....
Nous avons détruit les rideaux, et la tringle à rideaux, nous avons détruit l'armoire ( de toute façon elle ne servait plus à rien puisque les dico qui étaient dedans étaient vidés de leur contenu, voir plus haut), nous avons détruit une ou deux vitres.
Nous nous jetions des bombes à eau en pleine classe..... sans compter les bombes puantes....
Nous avons passé mai et juin à être dans la cour à s'amuser plutôt qu'en classe. Le prof faisait l'appel en nous regardant sous le préau ;..... Nous n'avons reintégré la salle (préfa) que lorsque la CdE est venue (constatant le bordel au dernier mois).
Elle a fait l'appel dans une salle détruite, avec des tags partout, sans rideau (enfin si, ils étaient à terre), avec des 45t brisés partout, des affiches porno aux murs, une tringle à rideau qui pendait en travers du mur au fond, une armoire détruite et ouverte sur une élève à moitié nue (on se jetait des bombes à eau, l'élève en question était logiquement en train de se changer), des papiers partout dans la salle que le prof n'avait cette fois là pas eu le temps de ramasser.
Le pire..... ça a été comme ça une année entière.
Le prof en question est passé du collège au lycée.
Et moi j'ai redoublé.... nous étions 13 garçons dans la classe; 10 redoublements en 3e. 3 passages en 2e, dont un a rédoublé en 2e.
11/13. Nous avons été récompensés....
Par contre je me demande comment ce prof a été capable de continuer dans l'EN..................
Arrivée en cours , la moitié de la classe refuse de sortir ses affaires.
"Nous" (parce que c'est un témoignage) détruisions systématiquement les dictionnaires (Espagnol, c'était le cours en question) distribués en arrachant les pages une par une et en les jetant dans la salle. Le prof ramassait en fin de séance.
Nous transformions les pages en question en "avions" que nous nous jetions à la face durant toute l'heure.
Nous hurlions et chantions pour que nos amis de la salle voisine puissent nous répondre en écho ! Sans aucune réaction du prof. Nous pouvions converser entre les deux salles (préfa), c'était commode !
Nous affichions dans la salle, sur le mur, des photos pornographiques du professeur (ressemblance, ce n'était pas notre prof bien évidemment),tout le monde savait que ce n'était pas lui, mais tout le monde constatait que c'était son double (avec une grosse ......).
Nous nous jetions des 45 tours (l'informatique évitera cela) à la gueule dès que le prof avait le dos tourné (ma soeur a été blessée par l'une de nos batailles de 45 t... en plus l'agresseur c'était moi.... au fait, je vous rassure, nous ne nous jetions que des 45t de mauvaise musique.... C'était le chaos, le sol était jonché de détritus....
Nous (les cancres) avons persuadé tous les élèves, je dis bien TOUS , de jeter des avions sur la gueule du prof...en même temps.. .Tous l''ont fait, même les petits premiers de la classe.
Nous avons amené en classe des souris, des grenouilles, des fromages puants.
Nous avons détruit les fenêtres du préfabriqué dans lequel nous avions cours (ménagerie); puis nous en avons détruit l'un des murs....
Nous avons détruit les rideaux, et la tringle à rideaux, nous avons détruit l'armoire ( de toute façon elle ne servait plus à rien puisque les dico qui étaient dedans étaient vidés de leur contenu, voir plus haut), nous avons détruit une ou deux vitres.
Nous nous jetions des bombes à eau en pleine classe..... sans compter les bombes puantes....
Nous avons passé mai et juin à être dans la cour à s'amuser plutôt qu'en classe. Le prof faisait l'appel en nous regardant sous le préau ;..... Nous n'avons reintégré la salle (préfa) que lorsque la CdE est venue (constatant le bordel au dernier mois).
Elle a fait l'appel dans une salle détruite, avec des tags partout, sans rideau (enfin si, ils étaient à terre), avec des 45t brisés partout, des affiches porno aux murs, une tringle à rideau qui pendait en travers du mur au fond, une armoire détruite et ouverte sur une élève à moitié nue (on se jetait des bombes à eau, l'élève en question était logiquement en train de se changer), des papiers partout dans la salle que le prof n'avait cette fois là pas eu le temps de ramasser.
Le pire..... ça a été comme ça une année entière.
Le prof en question est passé du collège au lycée.
Et moi j'ai redoublé.... nous étions 13 garçons dans la classe; 10 redoublements en 3e. 3 passages en 2e, dont un a rédoublé en 2e.
11/13. Nous avons été récompensés....
Par contre je me demande comment ce prof a été capable de continuer dans l'EN..................
- mathmaxExpert spécialisé
C'est pas vrai ?
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- DionysosFidèle du forum
Ah oui. Quand même.Jacq a écrit:Témoignage de chahut organisé ?
Arrivée en cours , la moitié de la classe refuse de sortir ses affaires.
"Nous" (parce que c'est un témoignage) détruisions systématiquement les dictionnaires (Espagnol, c'était le cours en question) distribués en arrachant les pages une par une et en les jetant dans la salle. Le prof ramassait en fin de séance.
Nous transformions les pages en question en "avions" que nous nous jetions à la face durant toute l'heure.
Nous hurlions et chantions pour que nos amis de la salle voisine puissent nous répondre en écho ! Sans aucune réaction du prof. Nous pouvions converser entre les deux salles (préfa), c'était commode !
Nous affichions dans la salle, sur le mur, des photos pornographiques du professeur (ressemblance, ce n'était pas notre prof bien évidemment),tout le monde savait que ce n'était pas lui, mais tout le monde constatait que c'était son double (avec une grosse ......).
Nous nous jetions des 45 tours (l'informatique évitera cela) à la gueule dès que le prof avait le dos tourné (ma soeur a été blessée par l'une de nos batailles de 45 t... en plus l'agresseur c'était moi.... au fait, je vous rassure, nous ne nous jetions que des 45t de mauvaise musique.... C'était le chaos, le sol était jonché de détritus....
Nous (les cancres) avons persuadé tous les élèves, je dis bien TOUS , de jeter des avions sur la gueule du prof...en même temps.. .Tous l''ont fait, même les petits premiers de la classe.
Nous avons amené en classe des souris, des grenouilles, des fromages puants.
Nous avons détruit les fenêtres du préfabriqué dans lequel nous avions cours (ménagerie); puis nous en avons détruit l'un des murs....
Nous avons détruit les rideaux, et la tringle à rideaux, nous avons détruit l'armoire ( de toute façon elle ne servait plus à rien puisque les dico qui étaient dedans étaient vidés de leur contenu, voir plus haut), nous avons détruit une ou deux vitres.
Nous nous jetions des bombes à eau en pleine classe..... sans compter les bombes puantes....
Nous avons passé mai et juin à être dans la cour à s'amuser plutôt qu'en classe. Le prof faisait l'appel en nous regardant sous le préau ;..... Nous n'avons reintégré la salle (préfa) que lorsque la CdE est venue (constatant le bordel au dernier mois).
Elle a fait l'appel dans une salle détruite, avec des tags partout, sans rideau (enfin si, ils étaient à terre), avec des 45t brisés partout, des affiches porno aux murs, une tringle à rideau qui pendait en travers du mur au fond, une armoire détruite et ouverte sur une élève à moitié nue (on se jetait des bombes à eau, l'élève en question était logiquement en train de se changer), des papiers partout dans la salle que le prof n'avait cette fois là pas eu le temps de ramasser.
Le pire..... ça a été comme ça une année entière.
Le prof en question est passé du collège au lycée.
Et moi j'ai redoublé.... nous étions 13 garçons dans la classe; 10 redoublements en 3e. 3 passages en 2e, dont un a rédoublé en 2e.
11/13. Nous avons été récompensés....
Par contre je me demande comment ce prof a été capable de continuer dans l'EN..................
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- JacqGuide spirituel
Le pire c'est que nous étions une "bonne classe".mathmax a écrit:C'est pas vrai ?
J'ai recontré dernièrement ma prof d'histoire de l'époque, à qui j'ai annoncé fièrement "je suis prof" - hip hip hip hourra- Elle nous (j'étais avec ami de la même classe) dit : "vous étiez une bonne classe".
J'ai été supris, car j'avais le souvenir d'une classe infernale. J'ai donc répondu, "oui mais avec M. X".
Elle a pouffé de rire et m'a dit : "oui, M. X, sa classe l'avait enfermé dans sa propre salle".
Je lui ai indiqué, piteusement : "ben oui, c'était nous" (pour préciser, nous avions piqué ses clefs, nous les avions passées à un copain par la fenêtre, qui est venu ensuite nous enfermer tout en laissant lesdtites clés sur la porte...., pour une fois qu'on n'était pas en préfa - ce jour là j'ai cru crever de rire face à mon prof).
Donc ?
classe bordélique ?
classe se bordélisant ?
Lorque j'y repense, j'ai un peu honte, mais en même temps, c'était tellement bon !
- mathmaxExpert spécialisé
Sais-tu pourquoi vous faisiez cela à cet enseignant précis ?
S'en est-il tiré en lycée l'année suivante ?
S'en est-il tiré en lycée l'année suivante ?
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- JacqGuide spirituel
Non, je ne sais pas.mathmax a écrit:Sais-tu pourquoi vous faisiez cela à cet enseignant précis ?
S'en est-il tiré en lycée l'année suivante ?
Nous étions jeunes, en troisième. Mais maintenant je repense à lui, j'ai même en tête son nom et son prénom, alors que j' ai oublié les noms et prénoms pour nombre des prof de cette année. Il me reste celui de la prof d'histoire dont je parlais plus haut.
Maintenant que je suis prof je pense à lui souvent,; et je me demande comment il a pu poursuivre dans ce métier étant donné ce qu'on lui a envoyé dans la poire.
Jamais je n'aurais pu encaisser cela ! J'aurais abandonné direct le boulot ! Nous avons été infectes avec lui, sans même nous en rendre compte... c'est le plus terrible.
Pourquoi lui et pas un autre ?
Parce que !
C'est pas une réponse.
Parce que, nous avions dû sentir, il était nouveau dans le collège
Le pire (on va en faire une leçon de ce qu'il ne faut pas faire) c'est qu'il était sûrement trop cool, mais qu'avec nous le cool cela ne fonctionnait pas (on connaît tous cela).
Parce qu'au milieu des profs installés il était le "baba" du coin, bien sympa, mais que nous ('élèves) avons détruit...
Je ne sais pas où il en est..... En tant que personne il est sûrement super sympa.
Maintenant que je fais le même boulot que lui, c'est étrange d'y penser....
EDIT : pour nous il était "vieux"..... mais il était sans doute jeune.... C'est vraiment difficile de définir le pourquoi du comment En tout cas, cette année là, il n'avait aucune autorité, et aucun soutien non plus, car en y repensant maintenant, il est honteux que l'administration ne soit pas intervenue avant. Quand je pense que la CDE n'est intervenue qu'en mai-juin (-pour ne rien faire en plus), alors que le bordel durait depuis septembre.... Cela veut dire que ce prof a souffertde nous supporter pendant une année complète avant que Mme daigne bouger ses fesses pour constater.... pour constater et pour ne rien faire ! Nous les élèves n'avons eu aucune sanction durant l'année, et aucune à la fin (bon, sauf moi, j'étais collé tous les mercredis avec deux ou trois camarades solidaires ).
Si on en revient à ce que tu disais :
- prof nouveau,
- prof pas soutenu par une administration volontairement non voyante,
- prof cool......
SAis pas plus.
- AtargatisNiveau 7
En 3e, ma classe pratiquait le chahut en EPS et nous participions tous (effet de groupe :| ) pourtant j'aimais beaucoup cette matière... Mais la prof était très particulière: nous étions nombreux à l'avoir eu en 6e, classe avec laquelle elle se montrait d'autant plus méchante que les petits n'osaient pas réagir.
Quand elle nous a retrouvés en 3e, ç'a été le festival: elle s'est fait enfermer dans le placard à ballons dans l'indifférence générale... :|Elle se promenait toujours avec une pile de bulletins de colle (les mêmes avec lesquels elle tenait, une partie de l'année seulement, les 6e en les menaçant): pendant une pause les bulletins ont été jetés dans la cour par les fenêtres du gymnase... Et le point de non retour a été atteint quand des élèves ont mis des boules puantes dans son sac...
Avec le recul, je me suis rendu compte que cette prof était dans la confrontation perpétuellement donc finalement nous ne faisions que lui donner ce qu'elle nous semblait attendre. Par exemple, elle avait interdit à une élève soudainement indisposée d'aller aux toilettes en arguant qu'on peut prévoir ces choses: c'est un garçon qui a pris la défense de l'élève ( :shock: :shock: :shock: ) en lui expliquant qu'à l'adolescence ça peut arriver comme ça... Il a été collé. Alors qu'il aurait été facile de calmer le jeu en envoyant l'élève à l'infirmerie pour s'assurer que ça ne crée pas un précédent...
Quand elle nous a retrouvés en 3e, ç'a été le festival: elle s'est fait enfermer dans le placard à ballons dans l'indifférence générale... :|Elle se promenait toujours avec une pile de bulletins de colle (les mêmes avec lesquels elle tenait, une partie de l'année seulement, les 6e en les menaçant): pendant une pause les bulletins ont été jetés dans la cour par les fenêtres du gymnase... Et le point de non retour a été atteint quand des élèves ont mis des boules puantes dans son sac...
Avec le recul, je me suis rendu compte que cette prof était dans la confrontation perpétuellement donc finalement nous ne faisions que lui donner ce qu'elle nous semblait attendre. Par exemple, elle avait interdit à une élève soudainement indisposée d'aller aux toilettes en arguant qu'on peut prévoir ces choses: c'est un garçon qui a pris la défense de l'élève ( :shock: :shock: :shock: ) en lui expliquant qu'à l'adolescence ça peut arriver comme ça... Il a été collé. Alors qu'il aurait été facile de calmer le jeu en envoyant l'élève à l'infirmerie pour s'assurer que ça ne crée pas un précédent...
- seven5Niveau 6
je pense aussi qu'un prof trop dans l'affrontement ne passe pas.
Mais c'est je pense aussi lié au prof lui même si, c'est un gentil qui joue les mechants ca sent trop le rôle de composition et les élèves en profitent.
Mais c'est je pense aussi lié au prof lui même si, c'est un gentil qui joue les mechants ca sent trop le rôle de composition et les élèves en profitent.
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"J'voudrais pas faire ma raclette, mais la soirée s'annonce pas super."
- géohistoireNiveau 10
Sans aller aussi loin que Jacq:ceceg a écrit:Bonsoir,géohistoire a écrit:Je fais des remplacements en collège depuis deux ans maintenant et j'ai pu constater que les élèves sont beaucoup plus faciles à tenir en début d'année qu'en fin d'année pour un remplaçant. Plus l'année avance plus les collégiens se relâchent, et plus ils ont tendance à voir le remplaçant comme l'emmerdeur qui les empêche d'avoir quelques heures tranquilles de plus dans la semaine.
Dans tous les cas il ne faut pas hésiter à être dur dès le début, même si j'avoue n'avoir jamais osé punir dès le premier cours, ce qui est peut-être un tord.
Mieux vaut avoir une réputation de tueur que de victime.
Si les élèves voient qu'ils ne peuvent pas aller jusqu'au chahut généralisé ils peuvent aussi essayer le chahut organisé: autruche, girafe, mammouth,... La meilleure réponse étant de punir durement le lanceur du chahut dès qu'il le lance (en général j'expulse direction le bureau du principal). Si il n'y a pas de meneur clairement identifiable, le mieux est de rester impassible et de continuer le cours comme si de rien n'était.
Qu'est ce que tu appelles exactement chahut organisé ?
-l'autruche: un élève hurle "autruche" et toute la classe plonge sous les tables (une fois ils l'ont fait sans hurler pendant que j'expliquait quelque chose à la seule élève qui ne participait pas. Je suis resté calme et j'ai expliqué à la fille ce qui se passait; leurs visages quand ils se sont rassis forment pour moi un merveilleux souvenir)
-la girafe: idem mais les élèves se mettent debout sur les chaises
-le mammouth: dialogue entre deux élèves: -vous entendez? -Qu'est-ce que c'est? -C'est les mammouths!!! Et là tous les élèves tapent des mains sur les tables et des pieds sur le sol pour faire le plus de bruit possible.
-la salade de fruits: les élèves ont chacun choisi un fruit avant de rentrer; le meneur crie le nom d'un fruit et ceux qui ont ce fruit se lèvent, font le tour de leur chaise le plus vite possible et se rassoient ; "salade de fruits" toute la classe le fait en même temps. Variante en HG: le tour du monde ou de l'Europe... (le déclencheur pouvant être la citation du pays par le prof lui-même)
-(cité par une de mes cousines de 12 ans) les trousses à terre: tous les élèves font tomber le trousse en même temps (avantage: on peut contraindre ceux qui refusent de participer)
J'ai l'impression d'en oublier, j'éditerai si ça me revient.
Pour y répondre: être très réactif et punir très durement d'entrée celui qui lance le chahut. (et espérer un soutien de la hiérarchie: l'année dernière une élève de 4ème qui m'avait fait ça s'est retrouvée exclue-incluse à 10 jours de la fin de l'année).
Et quand on débute comme remplaçant ne pas s'en vouloir si ça arrive. Il faut juste veiller à ce que les élèves ne recommencent pas.
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