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- CapessouHabitué du forum
Bonsoir,
Je poste dans cette partie du forum alors que je travaille pour mes futurs 3e mais j'ai l'idée de leur préparer une première séquence qui les mette face aux dures réalités de leur vie d'élèves de fin de collège (lol) : préparer le brevet mais surtout se préparer au lycée.
J'ai donc voulu partir du texte donné au brevet cette année, un extrait du Soleil des Scorta de Laurent Gaudé. Et voilà ce que je veux en faire : leur en faire faire une analyse niveau lycée en regardant attentivement le paratexte, puis en en faisant une analyse linéaire. Ensuite je veux leur distribuer un beau commentaire rédigé. Dans les séances suivantes, je leur donnerai les questions tombées au brevet (qui vont donc leur paraître très simples, c'est sûr). Mon but sera donc de leur faire saisir que qui peut le plus peut le moins.
s1 Au lycée : le commentaire de texte
s2 Les questions type brevet
s3 Réécriture et dictée = évaluation puis correction
s4 Les deux sujets d'expression écrite : rédaction et sujet de réflexion
s5 Mieux écrire : les deux systèmes de temps
s6 Evaluation : sujet 1 : écrire la suite du texte
J'ai donc rédigé un beau commentaire, mai j'avoue qu'un œil tout neuf sur mon travail me ferait du bien.
J'envoie en MP mon travail à qui voudra le lire et me faire quelques critiques.
Merci d'avance.
Je poste dans cette partie du forum alors que je travaille pour mes futurs 3e mais j'ai l'idée de leur préparer une première séquence qui les mette face aux dures réalités de leur vie d'élèves de fin de collège (lol) : préparer le brevet mais surtout se préparer au lycée.
J'ai donc voulu partir du texte donné au brevet cette année, un extrait du Soleil des Scorta de Laurent Gaudé. Et voilà ce que je veux en faire : leur en faire faire une analyse niveau lycée en regardant attentivement le paratexte, puis en en faisant une analyse linéaire. Ensuite je veux leur distribuer un beau commentaire rédigé. Dans les séances suivantes, je leur donnerai les questions tombées au brevet (qui vont donc leur paraître très simples, c'est sûr). Mon but sera donc de leur faire saisir que qui peut le plus peut le moins.
s1 Au lycée : le commentaire de texte
s2 Les questions type brevet
s3 Réécriture et dictée = évaluation puis correction
s4 Les deux sujets d'expression écrite : rédaction et sujet de réflexion
s5 Mieux écrire : les deux systèmes de temps
s6 Evaluation : sujet 1 : écrire la suite du texte
J'ai donc rédigé un beau commentaire, mai j'avoue qu'un œil tout neuf sur mon travail me ferait du bien.
J'envoie en MP mon travail à qui voudra le lire et me faire quelques critiques.
Merci d'avance.
- User5899Demi-dieu
Go !
- CapessouHabitué du forum
Merci.
Impossible de joindre un fichier en message privé, alors je le mets ici.
Voici donc le commentaire (je l'ai mis en .doc).
Le texte est ici :
http://www.actualitte.com/pedagogies/brevet-des-colleges-2013-sujet-et-corrige-de-l-epreuve-de-francais-43424.htm
Ne vous embêtez pas avec les éventuelles fautes de frappe, une relecture attentive me permettra de les corriger.
Impossible de joindre un fichier en message privé, alors je le mets ici.
Voici donc le commentaire (je l'ai mis en .doc).
Le texte est ici :
http://www.actualitte.com/pedagogies/brevet-des-colleges-2013-sujet-et-corrige-de-l-epreuve-de-francais-43424.htm
Ne vous embêtez pas avec les éventuelles fautes de frappe, une relecture attentive me permettra de les corriger.
- PiliGrand sage
Je ne pourrai t'aider mais je vais me faire un plaisir de lire ton travail, les cours de français me plaisaient bien 'à l'époque ' !
- CapessouHabitué du forum
Merci tout de même, Pili.
- lilichengEsprit éclairé
il est vraiment bien ton commentaire Capessou et la présentation sous forme de tableau (comme j'ai pu m'en rendre compte cette année) est claire pour les élèves...
ce n'est qu'un détail mais je mettrais les procédés/figures de style en gras/soulignés...
ce n'est qu'un détail mais je mettrais les procédés/figures de style en gras/soulignés...
- CapessouHabitué du forum
Eh bien, écoute, merci pour ce premier retour.
- sandGuide spirituel
C'est très bien Capessou, autant en effet montrer un commentaire complet. Moi j'essaie de faire rédiger un paragraphe de commentaire, et ce n'est pas facile.
- CapessouHabitué du forum
Merci, Sand.
Évidemment je n'attends pas tout d'eux, mais nous essayerons de tendre vers cela tout au long de l'année.
Pour ceux qui m'ont lue, je m'excuse, je viens de corriger pas mal de fautes de frappe, d'orthographe et maladresses d'expression qui étaient encore présentes malgré mes relectures d'hier nuit. D'ailleurs j'édite en remplaçant l'ancien par le nouveau fichier.
Évidemment je n'attends pas tout d'eux, mais nous essayerons de tendre vers cela tout au long de l'année.
Pour ceux qui m'ont lue, je m'excuse, je viens de corriger pas mal de fautes de frappe, d'orthographe et maladresses d'expression qui étaient encore présentes malgré mes relectures d'hier nuit. D'ailleurs j'édite en remplaçant l'ancien par le nouveau fichier.
- annacamilleNiveau 6
Je trouve ton document très bien fait, clair et méthodique. Il sera sans doute très intéressant à exploiter.
- CapessouHabitué du forum
Merci anacamille.
- CapessouHabitué du forum
Merci aux quatre personnes qui m'ont répondu.
100 fois téléchargé (50 fois la 1ere version, 50 fois la dernière)... j'espère que ça vous convient !
Aucune critique négative. Pourtant il y en avait à faire.
Pour les derniers qui seraient tentés de commenter, je laisse encore le fichier puis je le retire.
100 fois téléchargé (50 fois la 1ere version, 50 fois la dernière)... j'espère que ça vous convient !
Aucune critique négative. Pourtant il y en avait à faire.
Pour les derniers qui seraient tentés de commenter, je laisse encore le fichier puis je le retire.
- totoroMonarque
Je pensais avoir posté
Je le trouve un peu trop linéaire pour ma part, mais le texte s'y prête... Et pour des 3e, je ne trouve pas cela gênant.
Et il me semble que les introduction et conclusion devraient être en un seul paragraphe (c'est du moins ce que je réclame à mes élèves qui s'obstinent à me les faire en plusieurs paragraphes...)
Pour ce qui est de l'analyse en elle-même, rien à redire (ou si plein de choses, mais pas plus que dans les corrigés que je donne :lol: ).
Je trouve que ça donne une bonne idée de ce à quoi il faut parvenir.
Je le trouve un peu trop linéaire pour ma part, mais le texte s'y prête... Et pour des 3e, je ne trouve pas cela gênant.
Et il me semble que les introduction et conclusion devraient être en un seul paragraphe (c'est du moins ce que je réclame à mes élèves qui s'obstinent à me les faire en plusieurs paragraphes...)
Pour ce qui est de l'analyse en elle-même, rien à redire (ou si plein de choses, mais pas plus que dans les corrigés que je donne :lol: ).
Je trouve que ça donne une bonne idée de ce à quoi il faut parvenir.
_________________
- CapessouHabitué du forum
Merci beaucoup Totoro.
Intro et conclusion en un seul paragraphe, pourquoi pas. Pour plus de clarté, ça peut être une bonne idée.
Oui, l'étude est assez linéaire. Pour ce texte, le commentaire ainsi organisé me semble logique. Et cela me simplifie pas mal les choses.
Merci de me rassurer.
C'est agréable d'avoir un retour des collègues qui enseignent au lycée. Pour moi, ça commence à dater.
Intro et conclusion en un seul paragraphe, pourquoi pas. Pour plus de clarté, ça peut être une bonne idée.
Oui, l'étude est assez linéaire. Pour ce texte, le commentaire ainsi organisé me semble logique. Et cela me simplifie pas mal les choses.
Merci de me rassurer.
C'est agréable d'avoir un retour des collègues qui enseignent au lycée. Pour moi, ça commence à dater.
- CelebornEsprit sacré
J'étais parti sur une succession de remarques linéaires, mais finalement je pense que c'est mieux de centrer sur la question importante : la problématique. Ton commentaire est bien organisé, et parfaitement cohérent avec ta problématique (même si j'aurais mis l'emploi de la 1e personne en I-2 et pas en I-1, par exemple, mais je suis tatillon )
À mon sens, ta problématique est cohérente et pratique pour mener une étude linéaire. Elle ne semble néanmoins un peu restrictive vu qu'elle ne prend pas en compte la dimension socio-historique du passage (sacrément importante) ainsi que son aspect symbolique religieux (Le paradis, la Terre promise, Babel, etc.) et mythique (découverte de l'Amérique, monde nouveau, L'Île au trésor, l'exotisme, l'ailleurs), tout ça. Bref, ne problématiser que sur les sentiments éprouvés me semble un peu léger. J'aurais plutôt envie de travailler la tension inconnu/connu, étranger/communauté, des choses de cet ordre. Finalement, c'est l'étranger qui est ressenti comme la vraie patrie, alors que la vraie patrie devient étrangère par le miracle du voyage (physique, initiatique, intérieur...). Je trouve que cet angle d'attaque (mais il faudrait le préciser davantage) permet de mieux creuser le texte. Là, je trouve que tu es un peu dans la paraphrase.
À mon sens, ta problématique est cohérente et pratique pour mener une étude linéaire. Elle ne semble néanmoins un peu restrictive vu qu'elle ne prend pas en compte la dimension socio-historique du passage (sacrément importante) ainsi que son aspect symbolique religieux (Le paradis, la Terre promise, Babel, etc.) et mythique (découverte de l'Amérique, monde nouveau, L'Île au trésor, l'exotisme, l'ailleurs), tout ça. Bref, ne problématiser que sur les sentiments éprouvés me semble un peu léger. J'aurais plutôt envie de travailler la tension inconnu/connu, étranger/communauté, des choses de cet ordre. Finalement, c'est l'étranger qui est ressenti comme la vraie patrie, alors que la vraie patrie devient étrangère par le miracle du voyage (physique, initiatique, intérieur...). Je trouve que cet angle d'attaque (mais il faudrait le préciser davantage) permet de mieux creuser le texte. Là, je trouve que tu es un peu dans la paraphrase.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- IphigénieProphète
Bon, puisque tu sembles regretter l'absence de critiques...:lol:
Juste une petite remarque sur intro et conclu:
ce qui me dérange, ce n'est pas du tout de séparer par un alinéa les différentes parties (pourvu qu'ils ne sautent pas de ligne entre chaque!) mais c'est plutôt le contenu de l'"accroche" et dans la conclusion de l' "ouverture": tu pars de et tu retournes à la narration elle-même- or si c'est pour donner un exemple, cela est impossible à faire pour des élèves qui n'ont pas lu l'oeuvre: tu risques de les voir juste répéter les lignes de présentation des textes.
Il me semble qu'il vaudrait mieux leur montrer comment démarrer et conclure sur une thématique littéraire (les migrants, le Nouveau Monde, la quête de l'Eldorado... bref un peu toutes les dimensions citées par Celeborn), ou un contexte générique, (en évitant le "cet extrait " en démarrant.) et conclure de même par un élargissement hors de l'oeuvre elle-même.(Je verrais bien un lien avec Les Conquérants de Héredia par exemple, pour prendre un repère que les élèves peuvent connaître) ou quelque chose comme ça.
J'avoue n'avoir regardé le "corps du devoir" qu'en diagonale,et il me semble bien tenir la route pour des secondes.
Vous avez bien du courage en plein mois d'août
Juste une petite remarque sur intro et conclu:
ce qui me dérange, ce n'est pas du tout de séparer par un alinéa les différentes parties (pourvu qu'ils ne sautent pas de ligne entre chaque!) mais c'est plutôt le contenu de l'"accroche" et dans la conclusion de l' "ouverture": tu pars de et tu retournes à la narration elle-même- or si c'est pour donner un exemple, cela est impossible à faire pour des élèves qui n'ont pas lu l'oeuvre: tu risques de les voir juste répéter les lignes de présentation des textes.
Il me semble qu'il vaudrait mieux leur montrer comment démarrer et conclure sur une thématique littéraire (les migrants, le Nouveau Monde, la quête de l'Eldorado... bref un peu toutes les dimensions citées par Celeborn), ou un contexte générique, (en évitant le "cet extrait " en démarrant.) et conclure de même par un élargissement hors de l'oeuvre elle-même.(Je verrais bien un lien avec Les Conquérants de Héredia par exemple, pour prendre un repère que les élèves peuvent connaître) ou quelque chose comme ça.
J'avoue n'avoir regardé le "corps du devoir" qu'en diagonale,et il me semble bien tenir la route pour des secondes.
Vous avez bien du courage en plein mois d'août
- CapessouHabitué du forum
Mille fois merci, me voilà avec plein de pistes !
J'ai été très influencée, dans mon commentaire, par les questions type brevet.
J'ai essayé de les oublier mais j'ai eu du mal !
Mais je pourrais proposer un autre plan avec une autre problématique (sans rédiger) ou, mieux, utiliser les pistes données ci-dessous pour nourrir mon intro et ma conclusion et peut-être ajouter une ou deux sous-parties
Vous m'obligez à bosser à nouveau, mais c'est ce que j'attendais !!! Merci, merci, merci !
J'ai été très influencée, dans mon commentaire, par les questions type brevet.
J'ai essayé de les oublier mais j'ai eu du mal !
tout à fait d'accord, je le mets dans mon I-2Celeborn a écrit:J'étais parti sur une succession de remarques linéaires, mais finalement je pense que c'est mieux de centrer sur la question importante : la problématique. Ton commentaire est bien organisé, et parfaitement cohérent avec ta problématique (même si j'aurais mis l'emploi de la 1e personne en I-2 et pas en I-1, par exemple, mais je suis tatillon )
Je vais probablement garder mon commentaire ainsi rédigé puisqu'il est cohérent avec cette problématique.Celeborn a écrit: À mon sens, ta problématique est cohérente et pratique pour mener une étude linéaire.
Mais je pourrais proposer un autre plan avec une autre problématique (sans rédiger) ou, mieux, utiliser les pistes données ci-dessous pour nourrir mon intro et ma conclusion et peut-être ajouter une ou deux sous-parties
Exactement ! J'en ai conscience. On va dire que pour des 3e, c'est déjà pas mal. Mais ce sont ces critiques qui vont me faire avancer !!!Celeborn a écrit: Elle ne semble néanmoins un peu restrictive vu qu'elle ne prend pas en compte la dimension socio-historique du passage (sacrément importante) ainsi que son aspect symbolique religieux (Le paradis, la Terre promise, Babel, etc.) et mythique (découverte de l'Amérique, monde nouveau, L'Île au trésor, l'exotisme, l'ailleurs), tout ça. Bref, ne problématiser que sur les sentiments éprouvés me semble un peu léger. J'aurais plutôt envie de travailler la tension inconnu/connu, étranger/communauté, des choses de cet ordre. Finalement, c'est l'étranger qui est ressenti comme la vraie patrie, alors que la vraie patrie devient étrangère par le miracle du voyage (physique, initiatique, intérieur...). Je trouve que cet angle d'attaque (mais il faudrait le préciser davantage) permet de mieux creuser le texte. Là, je trouve que tu es un peu dans la paraphrase.
Tout à fait. Mais je n'ai pas encore lu le livre (je viens aussi le recevoir). Il peut aussi être intéressant de montrer que sans avoir lu le livre, on peut, en travaillant, contextualiser le passage dans l’œuvre, en faisant justement quelques recherches. Mais je peux mieux faire !Iphigénie a écrit: Bon, puisque tu sembles regretter l'absence de critiques...:lol:
Juste une petite remarque sur intro et conclu:
ce qui me dérange, ce n'est pas du tout de séparer par un alinéa les différentes parties (pourvu qu'ils ne sautent pas de ligne entre chaque!) mais c'est plutôt le contenu de l'"accroche" et dans la conclusion de l' "ouverture": tu pars de et tu retournes à la narration elle-même- or si c'est pour donner un exemple, cela est impossible à faire pour des élèves qui n'ont pas lu l'oeuvre: tu risques de les voir juste répéter les lignes de présentation des textes.
Bonne idée. Je vais voir comment améliorer intro et conclusion.Iphigénie a écrit: Il me semble qu'il vaudrait mieux leur montrer comment démarrer et conclure sur une thématique littéraire (les migrants, le Nouveau Monde, la quête de l'Eldorado... bref un peu toutes les dimensions citées par Celeborn), ou un contexte générique, (en évitant le "cet extrait " en démarrant.) et conclure de même par un élargissement hors de l'oeuvre elle-même.(Je verrais bien un lien avec Les Conquérants de Héredia par exemple, pour prendre un repère que les élèves peuvent connaître) ou quelque chose comme ça.
Vous m'obligez à bosser à nouveau, mais c'est ce que j'attendais !!! Merci, merci, merci !
- CapessouHabitué du forum
Pour ne pas tout refaire, j'ai donc ajouté des pistes ici ou là.
En fait, pour bien faire les choses, il aurait fallu que je rédige une page de plus... et ainsi faire des parallèles avec d'autres œuvres de la littérature.
Je me suis contentée de ces quelques ajouts :
intro :
Ce texte est extrait du livre Le Soleil des Scorta de Laurent Gaudé, publié en 2004. Bien qu'écrit au XXIe siècle, ce roman raconte l'histoire d'une famille italienne, dans la première moitié du XXe siècle, rejetée par son village. L’Italie connaît une crise sociale, politique et économique. Il y a alors une première grande vague d'émigration des Européens vers les États-Unis. Dans le passage que nous allons étudier une vieille dame fait le récit d'un épisode de son enfance. Elle s'adresse à don Salvatore. Elle lui raconte le départ, le voyage et l'arrivée aux États-Unis à travers le prisme des sentiments. Nous pouvons nous demander comment l'auteur traduit l'évolution du personnage lors du récit de sa fuite de l'Italie, l'évolution de ses sentiments, son voyage à la fois physique et initiatique. Elle raconte tout d'abord la tristesse éprouvée bien qu’elle fuie la misère de son pays, puis l'espoir grandissant et enfin l'immense joie à l'arrivée.
Dans les différentes parties, j'ai pu ajouter :
Développement
I. Fuir la misère
I. 1. Une misère évidente
I. 2. Une misère partagée
I. 3. Tristesse du départ
transition I -II
fin du I
Ces départs, motivés pour des milliers d'Européens par des raisons économiques, constituent une épreuve à surmonter.
début du II
Mais ce voyage est aussi l'occasion de voir naître l'espoir.
II. L'espoir grandit
II. 1. La traversée de l'Océan (un temps nécessaire pour faire grandir l'espoir)
voyage (physique et initiatique).
II. 2. Un monde meilleur ? Le rêve américain
III. L'arrivée aux États-Unis : des sentiments paradoxaux
III. 1. Joie et excitation
III. 2. Joie partagée :
III. 3. Sont-ils des étrangers ?
a) ils sont différents
b) Paradoxe des sentiments
conclusion :
En quête d'une sorte d'Eldorado, de cette contrée mythique d'Amérique du Sud supposée regorger d'or, comme les conquistadors espagnols qui cherchaient de l'or en Amérique, nos personnages espèrent construire leur vie et réussir aux États-Unis. On remarquera que ce thème est cher à l'auteur car le roman qu'il a écrit après Le Soleil des Scorta se nomme justement Eldorado. Il y traite de l'émigration de l'Afrique du Nord vers l'Italie et du désenchantement éprouvé par beaucoup. Pour Carmela, le désenchantement point son nez. Voyage à la fois physique et initiatique, il aura sans doute transformé les personnages et le passage étudié montre bien les sentiments par lesquels passent la narratrice et ses compagnons de voyage : de la tristesse à l'espoir, pour enfin laisser éclater leur joie à l'arrivée aux États-Unis.
Mais la joie sera de courte de durée car si l'on est attentif au paratexte, on peut y lire que la narratrice « a tenté de fuir le pays ». Le verbe « tenter » montre que ce fut un échec. En effet, Carmela est malade et sa fièvre fera qu'elle ne pourra entrer sur le territoire. Ne voulant se séparer, la famille retournera en Italie. L'énergie déployée ne sera pas vaine car ils finiront pas s'enrichir et fonderont une nouvelle lignée de Scorta.
Merci encore. Vous avez pointé du doigt les manques. La problématique aurait dû être plus littéraire.
Je l'ai légèrement modifiée : Nous pouvons nous demander comment l'auteur traduit l'évolution du personnage lors du récit de sa fuite de l'Italie, l'évolution de ses sentiments, son voyage à la fois physique et initiatique.
En fait, pour bien faire les choses, il aurait fallu que je rédige une page de plus... et ainsi faire des parallèles avec d'autres œuvres de la littérature.
Je me suis contentée de ces quelques ajouts :
intro :
Ce texte est extrait du livre Le Soleil des Scorta de Laurent Gaudé, publié en 2004. Bien qu'écrit au XXIe siècle, ce roman raconte l'histoire d'une famille italienne, dans la première moitié du XXe siècle, rejetée par son village. L’Italie connaît une crise sociale, politique et économique. Il y a alors une première grande vague d'émigration des Européens vers les États-Unis. Dans le passage que nous allons étudier une vieille dame fait le récit d'un épisode de son enfance. Elle s'adresse à don Salvatore. Elle lui raconte le départ, le voyage et l'arrivée aux États-Unis à travers le prisme des sentiments. Nous pouvons nous demander comment l'auteur traduit l'évolution du personnage lors du récit de sa fuite de l'Italie, l'évolution de ses sentiments, son voyage à la fois physique et initiatique. Elle raconte tout d'abord la tristesse éprouvée bien qu’elle fuie la misère de son pays, puis l'espoir grandissant et enfin l'immense joie à l'arrivée.
Dans les différentes parties, j'ai pu ajouter :
Développement
I. Fuir la misère
I. 1. Une misère évidente
I. 2. Une misère partagée
I. 3. Tristesse du départ
transition I -II
fin du I
Ces départs, motivés pour des milliers d'Européens par des raisons économiques, constituent une épreuve à surmonter.
début du II
Mais ce voyage est aussi l'occasion de voir naître l'espoir.
II. L'espoir grandit
II. 1. La traversée de l'Océan (un temps nécessaire pour faire grandir l'espoir)
voyage (physique et initiatique).
II. 2. Un monde meilleur ? Le rêve américain
III. L'arrivée aux États-Unis : des sentiments paradoxaux
III. 1. Joie et excitation
III. 2. Joie partagée :
III. 3. Sont-ils des étrangers ?
a) ils sont différents
b) Paradoxe des sentiments
conclusion :
En quête d'une sorte d'Eldorado, de cette contrée mythique d'Amérique du Sud supposée regorger d'or, comme les conquistadors espagnols qui cherchaient de l'or en Amérique, nos personnages espèrent construire leur vie et réussir aux États-Unis. On remarquera que ce thème est cher à l'auteur car le roman qu'il a écrit après Le Soleil des Scorta se nomme justement Eldorado. Il y traite de l'émigration de l'Afrique du Nord vers l'Italie et du désenchantement éprouvé par beaucoup. Pour Carmela, le désenchantement point son nez. Voyage à la fois physique et initiatique, il aura sans doute transformé les personnages et le passage étudié montre bien les sentiments par lesquels passent la narratrice et ses compagnons de voyage : de la tristesse à l'espoir, pour enfin laisser éclater leur joie à l'arrivée aux États-Unis.
Mais la joie sera de courte de durée car si l'on est attentif au paratexte, on peut y lire que la narratrice « a tenté de fuir le pays ». Le verbe « tenter » montre que ce fut un échec. En effet, Carmela est malade et sa fièvre fera qu'elle ne pourra entrer sur le territoire. Ne voulant se séparer, la famille retournera en Italie. L'énergie déployée ne sera pas vaine car ils finiront pas s'enrichir et fonderont une nouvelle lignée de Scorta.
Merci encore. Vous avez pointé du doigt les manques. La problématique aurait dû être plus littéraire.
Je l'ai légèrement modifiée : Nous pouvons nous demander comment l'auteur traduit l'évolution du personnage lors du récit de sa fuite de l'Italie, l'évolution de ses sentiments, son voyage à la fois physique et initiatique.
- AmaliahEmpereur
Un détail formel : je croyais qu'il ne fallait pas commencer un commentaire par "ce texte" ou "cet extrait".
Ton travail, ainsi que les pistes qu'on t'a apportées, sont intéressants - dixit celle qui un jour se lancera dans Le Soleil des Scorta en OI en 3e!
Ton travail, ainsi que les pistes qu'on t'a apportées, sont intéressants - dixit celle qui un jour se lancera dans Le Soleil des Scorta en OI en 3e!
- PiliGrand sage
Je viens de télécharger la deuxième version, je ne suis pas spécialiste , j'avais juste envie de lire un cours de français ...je laisse quand meme un petit mot sur le fil !
Pas de critique à apporter, je n'ai pas les compétences pour... J'ai trouvé intéressant le texte et le commentaire proposé
Pas de critique à apporter, je n'ai pas les compétences pour... J'ai trouvé intéressant le texte et le commentaire proposé
- CapessouHabitué du forum
Tu as raison, mais je ne vois pas comment commencer. 5e jour de crève, je n'en peux plus.Amaliah a écrit:Un détail formel : je croyais qu'il ne fallait pas commencer un commentaire par "ce texte" ou "cet extrait".
Ton travail, ainsi que les pistes qu'on t'a apportées, sont intéressants - dixit celle qui un jour se lancera dans Le Soleil des Scorta en OI en 3e!
C'est le déterminant qui ne va pas ? Je mets "Le texte que nous allons étudier"... ou alors c'est le fait de parler du texte dès le début ?
ou alors je mets :
Le Soleil des Scorta, roman de Laurent Gaudé, publié en 2004 raconte l'histoire d'une famille italienne, dans la première moitié du XXe siècle, rejetée par son village. L’Italie connaît une crise sociale, politique et économique. Il y a alors une première grande vague d'émigration des Européens vers les États-Unis. Dans le passage que nous allons étudier ...
Je vais ma lancer dans la lecture. Les critiques sont vraiment élogieuses. J'espère que je ne serai pas déçue.
Si tu comptes un jour l'étudier, c'est qu'il t'a plu. On aura donc l'occasion d'en reparler !
Merci Pili, c'est très gentil non seulement d'avoir pris le temps de lire mais aussi de me laisser un mot !Pili a écrit:Je viens de télécharger la deuxième version, je ne suis pas spécialiste , j'avais juste envie de lire un cours de français ...je laisse quand meme un petit mot sur le fil !
Pas de critique à apporter, je n'ai pas les compétences pour... J'ai trouvé intéressant le texte et le commentaire proposé
Grâce à tous vos retours, me voilà plus confiante. Merci
- Une passanteEsprit éclairé
je déconseille également aux élèves les impératifs "prêtons attention" "n'oublions pas" qui me semblent trop familiers (ou prétentieux) dans des copies d'élèves... je sais bien que c'est à la mode depuis quelque temps mais bon...
Et dans l'introduction c'est un peu trop juxtaposé, cela manque de connecteurs logiques, par exemple dans l'annonce de la problématique un simple "nous pouvons donc nous demander" permet de montrer la cohérence d'ensemble, la progression logique de l'introduction qui n'est pas juste là pour satisfaire aux exigences de l'exercice mais parce qu'elle mène vers l'analyse du texte.
Et dans l'introduction c'est un peu trop juxtaposé, cela manque de connecteurs logiques, par exemple dans l'annonce de la problématique un simple "nous pouvons donc nous demander" permet de montrer la cohérence d'ensemble, la progression logique de l'introduction qui n'est pas juste là pour satisfaire aux exigences de l'exercice mais parce qu'elle mène vers l'analyse du texte.
- AmaliahEmpereur
Je préfère ta deuxième version, il me semblait qu'il ne fallait pas commencer par "ce texte" ou "cet extrait" mais l'amener par une accroche. Je commencerais en fait par la crise des années trente, puis par le roman pour en venir au texte. J'ai le mot "entonnoir" qui me vient pour la méthode de l'introduction du commentaire. En tout cas c'est ainsi que je l'ai appris au lycée.Capessou a écrit:Tu as raison, mais je ne vois pas comment commencer. 5e jour de crève, je n'en peux plus.Amaliah a écrit:Un détail formel : je croyais qu'il ne fallait pas commencer un commentaire par "ce texte" ou "cet extrait".
Ton travail, ainsi que les pistes qu'on t'a apportées, sont intéressants - dixit celle qui un jour se lancera dans Le Soleil des Scorta en OI en 3e!
C'est le déterminant qui ne va pas ? Je mets "Le texte que nous allons étudier"... ou alors c'est le fait de parler du texte dès le début ?
ou alors je mets :
Le Soleil des Scorta, roman de Laurent Gaudé, publié en 2004 raconte l'histoire d'une famille italienne, dans la première moitié du XXe siècle, rejetée par son village. L’Italie connaît une crise sociale, politique et économique. Il y a alors une première grande vague d'émigration des Européens vers les États-Unis. Dans le passage que nous allons étudier ...
Je vais ma lancer dans la lecture. Les critiques sont vraiment élogieuses. J'espère que je ne serai pas déçue.
Si tu comptes un jour l'étudier, c'est qu'il t'a plu. On aura donc l'occasion d'en reparler !Merci Pili, c'est très gentil non seulement d'avoir pris le temps de lire mais aussi de me laisser un mot !Pili a écrit:Je viens de télécharger la deuxième version, je ne suis pas spécialiste , j'avais juste envie de lire un cours de français ...je laisse quand meme un petit mot sur le fil !
Pas de critique à apporter, je n'ai pas les compétences pour... J'ai trouvé intéressant le texte et le commentaire proposé
Grâce à tous vos retours, me voilà plus confiante. Merci
Si ta lecture t'enthousiasme et que tu es partante pour l'étudier en OI en 2014-2015, fais-moi signe, on verra ça en juillet l'année prochaine! Je ne cherche qu'une coéquipière pour me lancer! De même d'ailleurs pour Le Premier homme de Camus!
- User5899Demi-dieu
J'ai eu pas mal d'ennuis et du mal pour lire quelque chose long. Pardon pour le retard.
Je ne suis pas d'accord pour l'introduction. La formule "Nous pouvons nous demander" tombe du ciel, elle n'introduit pas le besoin d'étudier ce qui fait l'intérêt de ce texte. Si nous pouvons étudier cela, nous pourrions tout aussi bien étudier autre chose, voire ne rien faire. J'interdis ce genre de formule et quand j'enseigne à introduire, j'enseigne à présenter, en début, ce à quoi, vu le texte, on peut s'attendre (lieu commun) mais que l'on ne trouve pas (singularité du texte littéraire véritable) d'où formulation du problème, de l'axe, appelez cela comme vous voulez. Une étude doit être motivée par un critère littéraire.
Bon, comme je n'ai pas le texte, je ne peux pas aller plus loin que cette formule générale, mais je sais que j'ai beaucoup de mal à mettre la moyenne à des "nous pouvons"...
Ensuite, j'ai l'impression que le plan classe ce qu'on trouve dans le texte. A priori, ça me semble paraphrastique, mais j'attends le texte.
Et pardon pour vous avoir dit "oui" mais vous avoir fait poireauter ainsi.
PS Pour le début, j'interdis aussi "Ce texte". Ils emploient "Le texte que notre bienveillant mais ferme et inflexible Maître a consenti à déposer sous nos yeux indignes de Sa grandeur ", ou, éventuellement, "Le texte dont nous présentons l'étude"
EDIT Bon, c'est malin, le texte était fourni dès le début... :boulet:
Heu, la conclusion, là, elle s'appuie sur le paratexte et sur autre chose que le texte, non ? Elle ne conclut donc pas une étude du texte et, en quelque sorte, elle raconte. Là non plus, je ne suis pas d'accord sur la démarche.
Perso, je partirais de la tension entre l'attendu (récit de souvenirs, faits du passé à valeur documentaire) et ce que propose le texte (récit autobiograhique dans lequel, comme de juste, un regard personnel construit une vision). Ce point, assez simple, je le place en conclusion et je fais de la nécessité de dépasser le simple récit anecdotique le fil directeur du travail.
On en reparle si vous voulez encore ? Là, je n'ai plus guère le temps d'approfondir.
Je ne suis pas d'accord pour l'introduction. La formule "Nous pouvons nous demander" tombe du ciel, elle n'introduit pas le besoin d'étudier ce qui fait l'intérêt de ce texte. Si nous pouvons étudier cela, nous pourrions tout aussi bien étudier autre chose, voire ne rien faire. J'interdis ce genre de formule et quand j'enseigne à introduire, j'enseigne à présenter, en début, ce à quoi, vu le texte, on peut s'attendre (lieu commun) mais que l'on ne trouve pas (singularité du texte littéraire véritable) d'où formulation du problème, de l'axe, appelez cela comme vous voulez. Une étude doit être motivée par un critère littéraire.
Bon, comme je n'ai pas le texte, je ne peux pas aller plus loin que cette formule générale, mais je sais que j'ai beaucoup de mal à mettre la moyenne à des "nous pouvons"...
Ensuite, j'ai l'impression que le plan classe ce qu'on trouve dans le texte. A priori, ça me semble paraphrastique, mais j'attends le texte.
Et pardon pour vous avoir dit "oui" mais vous avoir fait poireauter ainsi.
PS Pour le début, j'interdis aussi "Ce texte". Ils emploient "Le texte que notre bienveillant mais ferme et inflexible Maître a consenti à déposer sous nos yeux indignes de Sa grandeur ", ou, éventuellement, "Le texte dont nous présentons l'étude"
EDIT Bon, c'est malin, le texte était fourni dès le début... :boulet:
Heu, la conclusion, là, elle s'appuie sur le paratexte et sur autre chose que le texte, non ? Elle ne conclut donc pas une étude du texte et, en quelque sorte, elle raconte. Là non plus, je ne suis pas d'accord sur la démarche.
Perso, je partirais de la tension entre l'attendu (récit de souvenirs, faits du passé à valeur documentaire) et ce que propose le texte (récit autobiograhique dans lequel, comme de juste, un regard personnel construit une vision). Ce point, assez simple, je le place en conclusion et je fais de la nécessité de dépasser le simple récit anecdotique le fil directeur du travail.
On en reparle si vous voulez encore ? Là, je n'ai plus guère le temps d'approfondir.
- CapessouHabitué du forum
Bah oui ! c'est vrai ! Je vais y remédier !Une passante a écrit:
Et dans l'introduction c'est un peu trop juxtaposé, cela manque de connecteurs logiques.
Amaliah a écrit: Si ta lecture t'enthousiasme et que tu es partante pour l'étudier en OI en 2014-2015, fais-moi signe, on verra ça en juillet l'année prochaine! Je ne cherche qu'une coéquipière pour me lancer! De même d'ailleurs pour Le Premier homme de Camus!
L'entonnoir, mais bien sûr, comme pour la dissertation, en fait ! On ne m'a pas appris tout ça au lycée ni après. Mais cela me paraît logique.Amaliah a écrit: Je préfère ta deuxième version, il me semblait qu'il ne fallait pas commencer par "ce texte" ou "cet extrait" mais l'amener par une accroche. Je commencerais en fait par la crise des années trente, puis par le roman pour en venir au texte. J'ai le mot "entonnoir" qui me vient pour la méthode de l'introduction du commentaire. En tout cas c'est ainsi que je l'ai appris au lycée.
Cripure a écrit:J'ai eu pas mal d'ennuis et du mal pour lire quelque chose long. Pardon pour le retard.
Vous êtes tout excusé !Cripure a écrit:Et pardon pour vous avoir dit "oui" mais vous avoir fait poireauter ainsi.
Moi, je ne dis rien !Cripure a écrit:EDIT Bon, c'est malin, le texte était fourni dès le début... :boulet:
Mince, je n'aurais pas eu la moyenne alors...Cripure a écrit:Je ne suis pas d'accord pour l'introduction. La formule "Nous pouvons nous demander" tombe du ciel, elle n'introduit pas le besoin d'étudier ce qui fait l'intérêt de ce texte. Si nous pouvons étudier cela, nous pourrions tout aussi bien étudier autre chose, voire ne rien faire. J'interdis ce genre de formule et quand j'enseigne à introduire, j'enseigne à présenter, en début, ce à quoi, vu le texte, on peut s'attendre (lieu commun) mais que l'on ne trouve pas (singularité du texte littéraire véritable) d'où formulation du problème, de l'axe, appelez cela comme vous voulez. Une étude doit être motivée par un critère littéraire.
Bon, comme je n'ai pas le texte, je ne peux pas aller plus loin que cette formule générale, mais je sais que j'ai beaucoup de mal à mettre la moyenne à des "nous pouvons"...
Ensuite, j'ai l'impression que le plan classe ce qu'on trouve dans le texte. A priori, ça me semble paraphrastique, mais j'attends le texte.
Ah oui, quand même ! Je vais y penser !Cripure a écrit:PS Pour le début, j'interdis aussi "Ce texte". Ils emploient "Le texte que notre bienveillant mais ferme et inflexible Maître a consenti à déposer sous nos yeux indignes de Sa grandeur ", ou, éventuellement, "Le texte dont nous présentons l'étude"
Je pensais ainsi proposer une ouverture. Pourquoi ne pas ouvrir vers la suite du roman ? Montrer que dans ce texte on pressent la chute. En fait, non, ce n’est pas dans le texte, mais bien dans le paratexte que j'ai pris l'indice... Donc vous avez raison.Cripure a écrit:Heu, la conclusion, là, elle s'appuie sur le paratexte et sur autre chose que le texte, non ? Elle ne conclut donc pas une étude du texte et, en quelque sorte, elle raconte. Là non plus, je ne suis pas d'accord sur la démarche.
Vous attendez une ouverture vers une nouvelle problématique littéraire ?
Merci. Vous me conviez à retrouver des mécanismes oubliés.Cripure a écrit: Perso, je partirais de la tension entre l'attendu (récit de souvenirs, faits du passé à valeur documentaire) et ce que propose le texte (récit autobiograhique dans lequel, comme de juste, un regard personnel construit une vision). Ce point, assez simple, je le place en conclusion et je fais de la nécessité de dépasser le simple récit anecdotique le fil directeur du travail.
On en reparle si vous voulez encore ? Là, je n'ai plus guère le temps d'approfondir.
Alors pour vous suivre, on s'attendrait plutôt à un récit anecdotique. Mais il s'avère nécessaire de le dépasser.
Analyse de texte
Conclusion: Plutôt qu'un récit de souvenirs à valeur documentaire, le regard personnel construit une vision ...
Un récit de souvenirs à valeur documentaire ? Pouvons-nous réellement nous attendre à cela ? C'est là que j'ai du mal à suivre...
Tout comme le récit anecdotique. On ne peut pas s'attendre à cela. Mais là j'arrive mieux à développer le raisonnement :
Peut-on qualifier le départ vers un nouveau pays comme étant une simple anecdote à raconter ? N'y voyons-nous pas des enjeux importants ? C'est l'épisode raconté lui-même qui oblige à une narration sérieuse et, pourrais-je même dire, lyrique, voire épique, avec cette "héroïne" parmi la foule, parmi le peuple. Éléments que je n'ai pas abordés dans mon commentaire... grrrr
Je développe tout ça ?
Je peux alors ajouter dans la conclusion, même si cela n'a pas été abordé dans l'analyse, qu'en choisissant Carmela comme narratrice, l'auteur choisit de ne pas faire un récit à valeur documentaire mais plutôt un récit qui donne une vision lyrique et épique de ce départ vers les États-Unis.
Est-ce que je traduit bien votre pensée et les pistes proposées ?
En tout cas, MERCI ! Je veillerai à ne plus oublier de poser des problématiques littéraires et à travailler les textes pour leur singularité.
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