- zabouFidèle du forum
Bonjour,
C'est avec grand intérêt que je lis les posts de certains d'entre vous au sujet de la pédagogie, de la transmission du savoir. Certains débats- constructifs, enrichissants parfois houleux- qui ont eu lieu ici m'ont permis d'évoluer dans ma manière d'enseigner. Merci. Ca fait un moment que je voulais vous le dire donc voilà c'est fait
Voici la question qui me taraude depuis un moment. J'ai fait une recherche sur le forum mais je n'ai rien trouvé qui y répond vraiment.
Comment étudiez-vous une oeuvre intégrale avec vos élèves? comment faites-vous: questionnaires, interventions "spontannées" des élèves etc...
Si je pose la question c'est que j'ai l'impression de ne pas savoir m'y prendre correctement, de m'embrouiller et d'embrouiller les élèves. Et pour tout dire personne ne m'a appris à étudier une oi, ne m'a donné d'outils...
J'attends vos réponses avec impatience:)
Merci de bien vouloir partager vos méthodes de travail.
C'est avec grand intérêt que je lis les posts de certains d'entre vous au sujet de la pédagogie, de la transmission du savoir. Certains débats- constructifs, enrichissants parfois houleux- qui ont eu lieu ici m'ont permis d'évoluer dans ma manière d'enseigner. Merci. Ca fait un moment que je voulais vous le dire donc voilà c'est fait
Voici la question qui me taraude depuis un moment. J'ai fait une recherche sur le forum mais je n'ai rien trouvé qui y répond vraiment.
Comment étudiez-vous une oeuvre intégrale avec vos élèves? comment faites-vous: questionnaires, interventions "spontannées" des élèves etc...
Si je pose la question c'est que j'ai l'impression de ne pas savoir m'y prendre correctement, de m'embrouiller et d'embrouiller les élèves. Et pour tout dire personne ne m'a appris à étudier une oi, ne m'a donné d'outils...
J'attends vos réponses avec impatience:)
Merci de bien vouloir partager vos méthodes de travail.
- DalvaVénérable
Bonsoir zabou,
J'aborde l'OI comme une sorte de GT qui serait centré sur une seule oeuvre et qui viserait donc à faire appréhender aux élèves à la fois la spécificité et l'universalité (pour sortir les grands mots) de cette oeuvre. Et, si possible, pour leur faire découvrir également le plaisir et l'intérêt de la lire et d'y prêter attention.
Après lecture de tout ou partie de l'oeuvre, je commence par des analyses d'extraits choisis et je termine, une fois l'oeuvre lue en entier et étudiée à travers quelques extraits, par des questions transversales. Ces questions transversales ne sont pas forcément traitées à la fin, d'ailleurs, et pas systématiquement.
Par exemple, en 6e sur L'Odyssée (dont nous ne lisons qu'une version abrégée d'ailleurs), nous étudions en général, si j'ai le temps, l'assemblée des dieux, la confection du radeau sur l'île de Calypso, la colère de Poséidon et le naufrage chez les Phéaciens, le Cyclope, éventuellement Circé, la "descente" aux Enfers qui passe souvent à la trappe malheureusement, le massacre des prétendants, les retrouvailles avec Pénélope. La question "transversale" court à travers tous les extraits et vise à montrer comment Ulysse, qui a quitté Troie victorieux et se montre orgueilleux, est puni dans son orgueil (arrive nu sur l'île des Phéaciens, ayant tout perdu), humilié (davantage dans le sens d'aller vers l'humilité que vers l'humiliation) et doit tout reconquérir.
Les questions transversales, ce peut être "la femme dans l'Odyssée" ou "L'humour dans La Promesse de l'aube".
Quand les textes s'y prêtent, on peut aussi conduire une étude comparée de deux extraits qui se répondent ou s'opposent.
Je pense que chaque oeuvre peut être abordée différemment, tout dépend de ce que l'on veut faire découvrir aux élèves. Toutefois, je pense aussi qu'on ne peut se dispenser de "lectures analytiques" (avec des guillemets parce que selon les niveaux, on est bien loin de la LA au collège... disons "études de textes"). C'est à travers elle qu'on peut travailler sur l'écriture particulière de l'auteur, sur sa manière d'écrire ce qu'il a à écrire.
J'aborde l'OI comme une sorte de GT qui serait centré sur une seule oeuvre et qui viserait donc à faire appréhender aux élèves à la fois la spécificité et l'universalité (pour sortir les grands mots) de cette oeuvre. Et, si possible, pour leur faire découvrir également le plaisir et l'intérêt de la lire et d'y prêter attention.
Après lecture de tout ou partie de l'oeuvre, je commence par des analyses d'extraits choisis et je termine, une fois l'oeuvre lue en entier et étudiée à travers quelques extraits, par des questions transversales. Ces questions transversales ne sont pas forcément traitées à la fin, d'ailleurs, et pas systématiquement.
Par exemple, en 6e sur L'Odyssée (dont nous ne lisons qu'une version abrégée d'ailleurs), nous étudions en général, si j'ai le temps, l'assemblée des dieux, la confection du radeau sur l'île de Calypso, la colère de Poséidon et le naufrage chez les Phéaciens, le Cyclope, éventuellement Circé, la "descente" aux Enfers qui passe souvent à la trappe malheureusement, le massacre des prétendants, les retrouvailles avec Pénélope. La question "transversale" court à travers tous les extraits et vise à montrer comment Ulysse, qui a quitté Troie victorieux et se montre orgueilleux, est puni dans son orgueil (arrive nu sur l'île des Phéaciens, ayant tout perdu), humilié (davantage dans le sens d'aller vers l'humilité que vers l'humiliation) et doit tout reconquérir.
Les questions transversales, ce peut être "la femme dans l'Odyssée" ou "L'humour dans La Promesse de l'aube".
Quand les textes s'y prêtent, on peut aussi conduire une étude comparée de deux extraits qui se répondent ou s'opposent.
Je pense que chaque oeuvre peut être abordée différemment, tout dépend de ce que l'on veut faire découvrir aux élèves. Toutefois, je pense aussi qu'on ne peut se dispenser de "lectures analytiques" (avec des guillemets parce que selon les niveaux, on est bien loin de la LA au collège... disons "études de textes"). C'est à travers elle qu'on peut travailler sur l'écriture particulière de l'auteur, sur sa manière d'écrire ce qu'il a à écrire.
- User5899Demi-dieu
Je recommande une lecture préalable, mais je ne la contrôle pas.
Je travaille sur une OI en montrant comment elle est faite, comment elle fonctionne, ce qu'elle dit et pourquoi on la lit encore.
Je détermine quelques pistes à suivre et je les suis, soit en lecture rapide, soit en explications de textes.
Je complète avec des études d'ensemble sur des points qui me semblent pertinents.
Je travaille sur une OI en montrant comment elle est faite, comment elle fonctionne, ce qu'elle dit et pourquoi on la lit encore.
Je détermine quelques pistes à suivre et je les suis, soit en lecture rapide, soit en explications de textes.
Je complète avec des études d'ensemble sur des points qui me semblent pertinents.
- TriskelNiveau 7
Cette pratique m'a été recommandée par mon tuteur (ou par un inspecteur ?) et elle présente l'avantage d'être une "invitation" plus qu'une "obligation" de lecture.Cripure a écrit:Je recommande une lecture préalable, mais je ne la contrôle pas.
Cripure a écrit:Je travaille sur une OI en montrant comment elle est faite, comment elle fonctionne, ce qu'elle dit et pourquoi on la lit encore.
Tout est dit, comme souvent avec Maistre Cripure. C'est le seul objectif à avoir avec une OI.
_________________
L'espoir des cantharides
Est un bien bel espoir.
- User5899Demi-dieu
Triskel a écrit:Cette pratique m'a été recommandée par mon tuteur (ou par un inspecteur ?) et elle présente l'avantage d'être une "invitation" plus qu'une "obligation" de lecture.Cripure a écrit:Je recommande une lecture préalable, mais je ne la contrôle pas.Cripure a écrit:Je travaille sur une OI en montrant comment elle est faite, comment elle fonctionne, ce qu'elle dit et pourquoi on la lit encore.
Tout est dit, comme souvent avec Maistre Cripure. C'est le seul objectif à avoir avec une OI.
Comment ? Pas de polémique ?
- Spoiler:
- Ensuite, j'évalue la résistance de l'OI au thermomix, en l'enveloppant de couches non lavables.
- AlExpert spécialisé
Sisi, la polémique arrive :lol:
J'ai pu aussi improviser une lecture contrôlée en me rendant compte que je commentais toute seule l'oeuvre (Phèdre) et que ces :abg: n'avaient pas lu, ben ils sont allés la lire... en heures de colle. Je sais c'est terrible pour "l'invitation libre à la lecture" mais j'en ai rien à faire. Réapprendre à lire (= se poser quelques heures, sans trop bouger, tourner les pages, rester concentré...je ne parle même pas de chercher les mots qu'on ne comprend pas...) est la 1re de nos missions et c'est une gageure avec certains. J'ai l'esprit tranquille quand je recommence mon cours et qu'ils participent parce qu'ils ont lu. Certains d'ailleurs préféraient être collés car chez eux ils ne bossaient ni ne lisaient.
En fait se pose la question de traiter la lecture toute l'année comme un plaisir (donc partir du principe que seuls ceux qui aiment lire liront, tant pis pour les autres, position qui avec mon type d'élèves est intenable) ou faire des pieds et des mains pour que le plus grand nombre ait eu accès, de gré ou de force, à la culture littéraire à la fin de l'année sachant que 95% ne reviendront jamais à la littérature après la classe de 1re. Je crois même que l'an prochain en 2de (classe + que faible) nous lirons pas mal de passages ensemble en classe en expliquant les mots, au détriment de l'analyse mais c'est une question de priorités.
Pour le reste, comme Cripure.
Pour L'Assommoir (élèves faibles) j'ai laissé 6 semaines avec 2 semaines de vacances. Malheureusement sans contrôle j'ai 5 élèves /35 qui lisent et ça m'intéresse peu de faire un cours pour une telle minorité. De plus, la lecture est à l'heure actuelle une "performance" en soi (surtout cette oeuvre pour mes petites turques qui parlaient à peine français), un contrôle de lecture intelligent (avec des questions factuelles, mais d'autres de réflexion, comme de commenter une pensée de Gervaise) permet aux élèves faibles mais sérieux qui ont fait l'effort de lire l'oeuvre d'avoir une note au dessus de la moyenne. J'ai ensuite valorisé également dans le bulletin le seul fait d'avoir lu. Je me souviens avoir eu les larmes aux yeux d'émotion en découvrant qu'une élève turque avait tout lu, elle avait répondu au contrôle dans un charabia à peine compréhensible mais tout montrait qu'elle avait tout lu et tout compris. Elle a dû y passer chaque jour de ses vacances. Alors que les élèves "français"... (et là j'ai été sans pitié ). Oui, c'est obligé de lire une fois dans sa scolarité, en entier, un roman du 19e siècle, pour le plaisir, soit ça vient soit non, il y avait d'autres lectures-plaisir dans l'année.Samoa a écrit:Bonsoir,
Je profite de l'ouverture de ce topic pour poser une petite question sur les OI.
Je me demandais comment vous anticipiez la lecture d'une OI en classe ? En combien de temps par exemple les élèves lisent-ils à la maison l'œuvre à étudier ? A quel moment de l'année commencez-vous la lecture de l'ouvrage ?
Par avance, merci !
J'ai pu aussi improviser une lecture contrôlée en me rendant compte que je commentais toute seule l'oeuvre (Phèdre) et que ces :abg: n'avaient pas lu, ben ils sont allés la lire... en heures de colle. Je sais c'est terrible pour "l'invitation libre à la lecture" mais j'en ai rien à faire. Réapprendre à lire (= se poser quelques heures, sans trop bouger, tourner les pages, rester concentré...je ne parle même pas de chercher les mots qu'on ne comprend pas...) est la 1re de nos missions et c'est une gageure avec certains. J'ai l'esprit tranquille quand je recommence mon cours et qu'ils participent parce qu'ils ont lu. Certains d'ailleurs préféraient être collés car chez eux ils ne bossaient ni ne lisaient.
En fait se pose la question de traiter la lecture toute l'année comme un plaisir (donc partir du principe que seuls ceux qui aiment lire liront, tant pis pour les autres, position qui avec mon type d'élèves est intenable) ou faire des pieds et des mains pour que le plus grand nombre ait eu accès, de gré ou de force, à la culture littéraire à la fin de l'année sachant que 95% ne reviendront jamais à la littérature après la classe de 1re. Je crois même que l'an prochain en 2de (classe + que faible) nous lirons pas mal de passages ensemble en classe en expliquant les mots, au détriment de l'analyse mais c'est une question de priorités.
Pour le reste, comme Cripure.
_________________
"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- CathEnchanteur
Je suis assez d'accord.
Avec un "bon" public, ou disons un public assez scolaire, l'invitation va sûrement fonctionner, du moins pour la majorité.
Les miens si je ne les y oblige pas, ils ne liront pas et je parlerai toute seule. Et même en les y obligeant, un bon nombre ne lit pas quand même. Je ne peux pas les frapper non plus, hein...
Avec un "bon" public, ou disons un public assez scolaire, l'invitation va sûrement fonctionner, du moins pour la majorité.
Les miens si je ne les y oblige pas, ils ne liront pas et je parlerai toute seule. Et même en les y obligeant, un bon nombre ne lit pas quand même. Je ne peux pas les frapper non plus, hein...
- User5899Demi-dieu
Je complète. Je ne pense pas qu'il soit toujours nécessaire d'avoir une lecture préalable complète et, au fond, je pense que consacrer plusieurs semaines à faire lire au fur et à mesure, après que certains points ont été éclairés, peut aider les faibles (les fumistes ne m'intéressent pas ).Aletheia a écrit:Sisi, la polémique arrive :lol:Pour L'Assommoir (élèves faibles) j'ai laissé 6 semaines avec 2 semaines de vacances. Malheureusement sans contrôle j'ai 5 élèves /35 qui lisent et ça m'intéresse peu de faire un cours pour une telle minorité.Samoa a écrit:Bonsoir,
Je profite de l'ouverture de ce topic pour poser une petite question sur les OI.
Je me demandais comment vous anticipiez la lecture d'une OI en classe ? En combien de temps par exemple les élèves lisent-ils à la maison l'œuvre à étudier ? A quel moment de l'année commencez-vous la lecture de l'ouvrage ?
Par avance, merci !
- BussyNiveau 10
En collège :
Je ne fais quasiment jamais lire les OI avant d'en commencer l'étude. Je préfère que les élèves découvre le texte en classe, avec une lecture magistrale du début. Les collégiens que j'ai eu jusque-là sont mauvais lecteurs et se découragent facilement. Très peu auraient véritablement été capables de lire le livre entier si je l'avais imposé.
En revanche, ils peuvent avoir à lire chez eux certains passages, entre deux textes étudiés en classe. Mais je vérifie toujours la compréhension générale dans ce cas, sans l'évaluer toutefois. Je veux seulement que ceux qui ne sont pas capable de lire et comprendre ces quelques pages (et il y en a beaucoup malheureusement) comprennent malgré tout l'histoire et puissent suivre voire participer à l'étude de l'extrait suivant.
Parfois, après l'étude d'un texte, je laisse entrevoir la suite mais je leur interdis de la lire chez eux. Bizarrement, au cours suivant, la plupart l'ont lue...
Je m'attarde très longuement sur les OI (6 semaines au minimum le temps de tout parcourir) mais je n'ai jamais entendu un élève dire qu'il en avait marre. Au contraire, j'ai plus d'une fois entendu un "déjà ?" à la fin d'un chapitre qui durait depuis 7 bonnes semaines.
Concrètement donc, mes OI sont des lectures suivies pour quelques élèves. Tous découvrent le texte au fur et à mesure des extraits étudiés en classe. À la fin du chapitre, je fais parfois, mais pas toujours (tout dépend de l'oeuvre) une ou plusieurs études transversales. Ce n'est pas toujours le cas car, lorsque l'on résume l'oeuvre entre deux extraits, il arrive fréquemment qu'on aborde ces points importants au détour de la "conversation" et on en laisse alors un petit compte-rendu dans le cahier à ce moment-là.
Je ne fais quasiment jamais lire les OI avant d'en commencer l'étude. Je préfère que les élèves découvre le texte en classe, avec une lecture magistrale du début. Les collégiens que j'ai eu jusque-là sont mauvais lecteurs et se découragent facilement. Très peu auraient véritablement été capables de lire le livre entier si je l'avais imposé.
En revanche, ils peuvent avoir à lire chez eux certains passages, entre deux textes étudiés en classe. Mais je vérifie toujours la compréhension générale dans ce cas, sans l'évaluer toutefois. Je veux seulement que ceux qui ne sont pas capable de lire et comprendre ces quelques pages (et il y en a beaucoup malheureusement) comprennent malgré tout l'histoire et puissent suivre voire participer à l'étude de l'extrait suivant.
Parfois, après l'étude d'un texte, je laisse entrevoir la suite mais je leur interdis de la lire chez eux. Bizarrement, au cours suivant, la plupart l'ont lue...
Je m'attarde très longuement sur les OI (6 semaines au minimum le temps de tout parcourir) mais je n'ai jamais entendu un élève dire qu'il en avait marre. Au contraire, j'ai plus d'une fois entendu un "déjà ?" à la fin d'un chapitre qui durait depuis 7 bonnes semaines.
Concrètement donc, mes OI sont des lectures suivies pour quelques élèves. Tous découvrent le texte au fur et à mesure des extraits étudiés en classe. À la fin du chapitre, je fais parfois, mais pas toujours (tout dépend de l'oeuvre) une ou plusieurs études transversales. Ce n'est pas toujours le cas car, lorsque l'on résume l'oeuvre entre deux extraits, il arrive fréquemment qu'on aborde ces points importants au détour de la "conversation" et on en laisse alors un petit compte-rendu dans le cahier à ce moment-là.
- AlExpert spécialisé
Ah oui bien sûr, pour L'Assommoir on a commencé à lire ensemble, mais je pouvais pas tout lire avec eux, entre certains extraits y avait quand même + de 100 p... pour les autres oeuvres on faisait au fur et à mesure, mais le problème c'est quand on arrive au coeur de l'oeuvre et que 80% n'ont même pas encore commencé à lire -relire chez eux...
En fait y a toujours un moment où j'arrive à la nécessité qu'ils se posent et fassent bouger leurs petits yeux sur les pages, peu importe la méthode, à un moment donné faut lire. Vraiment.
L'interdiction de lire marche très très bien effectivement Bussy
En fait y a toujours un moment où j'arrive à la nécessité qu'ils se posent et fassent bouger leurs petits yeux sur les pages, peu importe la méthode, à un moment donné faut lire. Vraiment.
L'interdiction de lire marche très très bien effectivement Bussy
_________________
"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum