- nigousseHabitué du forum
Encore merci pour les réponses; Pour ce qui est de varier les supports, je voudrais bien mais comme je l'ai dit pas de vidéoprojecteur, très peu d'accès à la salle info ( en plus 16 postes avec des classes de 30...), une vieille télé et un lecteur DVD payé sur mes deniers personnels...Ma lassitude provient surtout du fait que je ne trouve pas d'intérêt à ce que j'enseigne, je trouve les programmes vains et les contenus inutiles pour mes élèves. Je n'ai pas envie de passer un capès ( je suis PLP Lettres-histoire) car j'ai très peur de me retrouver en collège. J'ai envisagé l'agrèg interne en Histoire ( ma formation originelle) mais c'est très aléatoire et les programmes ne sont pas vraiment intéressants. Mon problème est que je n'arrive plus à préparer de cours donc je fonctionne avec des manuels et très souvent j'improvise le cours? Bon j'ai pu constaté que pour les élèves ça ne faisait pas de différence d’avec un cours fignolé dans les moindres détails!!
- DaphnéDemi-dieu
Infiniment a écrit:
Quand je pense à une de mes amies, qui a bénéficié de la CPA... Mi-temps, 80 % du salaire, durant les quatre (ou cinq, peut-être) dernières années de sa carrière. Et un départ à 60 ans, bien sûr ! C'étaient des années dorées.
Oui enfin c'était aussi des années qui ne comptaient qu'à mi-temps question retraite et tout le monde ne pouvait pas se les offrir.
C'était une possibilité, OK, mais on ne s'offre pas forcément toutes les possibilités qui existent, les mi-temps temps partiel, congés parentaux.......
- CalipsaNiveau 5
Mais bon, si on est vraiment très fatigué parce que l'on a passé une mauvaise année, et que cela vous a dégoûté, ... Aller voir un médecin avant que cela ne s'aggrave ?
- doublecasquetteEnchanteur
lorine a écrit:doublecasquette a écrit:Quand on a quinze ans, on pense qu'à trente ans on est vieux.
Quand on a trente ans, on pense qu'à cinquante ans on est vieux.
A cinquante ans, toujours en pleine forme et pleine possession de ses moyens, on envisage parfois avec un peu d'angoisse ses soixante-dix ans.
Et à soixante-dix ans, on se sent jeune et en pleine forme.
D'après mes constatations de terrain, c'est vers les quatre-vingts qu'on commence souvent à se sentir vraiment vieux, et encore y-a-il des exceptions. Le fait est qu'on commence à avoir un peu moins la pêche mais bon, ça le fait encore !
Exception faite des malades, bien sûr, mais un malade de vingt ans n'est pas non plus très tonique.
:lol: entièrement d'accord.
Sauf que faire le même métier pendant 40 ans je trouve ça triste et lassant. Ce n'est pas forcément ,pour ma part de la fatigue physique, mais nerveuse .On n'aura pas pu expérimenter ( professionnellement bien sur) d'autres métiers.A moins de se reconvertir .
Pourquoi triste et lassant ?
- doublecasquetteEnchanteur
Calipsa a écrit: Mais bon, si on est vraiment très fatigué parce que l'on a passé une mauvaise année, et que cela vous a dégoûté, ... Aller voir un médecin avant que cela ne s'aggrave ?
Médecin qui peut lui-même être las, triste et dégoûté ...
- nigousseHabitué du forum
Autre problème en LP pour ma matière ( Lettres-Histoire): le passage au bac pro 3 ans, on a maintenant des programmes beaucoup plus rigides avec des thèmes imposés en français ( auparavant il y avait une plus grande liberté dans le choix des thèmes, des supports), ces thèmes sont trop abstraits pour des élèves de LP( les philosophes des Lumières, l'homme et son rapport au monde à travers la littérature et les autres arts...) et en histoire-géo les programmes ont été nettement alourdis. En parallèle il y a eu une diminution des heures accordées à ces matières ( 1h à 1h30 en mois par semaine au mois, quasi-fin des dédoublements...). De plus, dans ces matières les épreuves sont ponctuelles tandis que les autres matières sont en CCF ce qui met une pression supplémentaire. Je vois mes collègues de Maths-Sciences faire 1/3 de leur programme mais comme ils sont en CCf ce sont eux qui font leur sujet d'examen donc pas de problème et par ici les 100% de réussite!!
- AlExpert spécialisé
Ce qui te manque aussi ça a l'air d'être des collègues de la même discipline avec lesquels tu peux échanger pour trouver une solution face à ces nouveaux programmes. Et si tu jouais aux mutations, pour changer d'air, d'établissement, peut-être tomberas tu sur un lycée mieux équipé ?
_________________
"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- InvitéeLoChaHabitué du forum
doublecasquette a écrit:lorine a écrit:doublecasquette a écrit:Quand on a quinze ans, on pense qu'à trente ans on est vieux.
Quand on a trente ans, on pense qu'à cinquante ans on est vieux.
A cinquante ans, toujours en pleine forme et pleine possession de ses moyens, on envisage parfois avec un peu d'angoisse ses soixante-dix ans.
Et à soixante-dix ans, on se sent jeune et en pleine forme.
D'après mes constatations de terrain, c'est vers les quatre-vingts qu'on commence souvent à se sentir vraiment vieux, et encore y-a-il des exceptions. Le fait est qu'on commence à avoir un peu moins la pêche mais bon, ça le fait encore !
Exception faite des malades, bien sûr, mais un malade de vingt ans n'est pas non plus très tonique.
:lol: entièrement d'accord.
Sauf que faire le même métier pendant 40 ans je trouve ça triste et lassant. Ce n'est pas forcément ,pour ma part de la fatigue physique, mais nerveuse .On n'aura pas pu expérimenter ( professionnellement bien sur) d'autres métiers.A moins de se reconvertir .
Pourquoi triste et lassant ?
je voulais dire le fait de faire la même chose pendant longtemps : ce métier ou un autre
- InfinimentHabitué du forum
Daphné a écrit:Infiniment a écrit:
Quand je pense à une de mes amies, qui a bénéficié de la CPA... Mi-temps, 80 % du salaire, durant les quatre (ou cinq, peut-être) dernières années de sa carrière. Et un départ à 60 ans, bien sûr ! C'étaient des années dorées.
Oui enfin c'était aussi des années qui ne comptaient qu'à mi-temps question retraite et tout le monde ne pouvait pas se les offrir.
C'était une possibilité, OK, mais on ne s'offre pas forcément toutes les possibilités qui existent, les mi-temps temps partiel, congés parentaux.......
Je sais bien que ce n'était pas la panacée, et je ne faisais pas référence à cela pour dénoncer les odieux privilèges dont certains ont pu profiter. Je voulais seulement souligner une possibilité d'alléger un peu la fin de sa carrière, sans nécessairement faire de gros sacrifices financiers. Et regretter que de tels dispositifs n'existent plus.
_________________
Ah ! la belle chose, que de savoir quelque chose !
- CalipsaNiveau 5
Et il y avait aussi les mamans de 3 enfants qui pouvaient prendre leur retraite dans la fonction publique après avoir travaillé 15 ans... C'est fini également...
- doublecasquetteEnchanteur
lorine a écrit:doublecasquette a écrit:lorine a écrit:
:lol: entièrement d'accord.
Sauf que faire le même métier pendant 40 ans je trouve ça triste et lassant. Ce n'est pas forcément ,pour ma part de la fatigue physique, mais nerveuse .On n'aura pas pu expérimenter ( professionnellement bien sur) d'autres métiers.A moins de se reconvertir .
Pourquoi triste et lassant ?
je voulais dire le fait de faire la même chose pendant longtemps : ce métier ou un autre
Mais est-ce faire toujours la même chose qu'exercer la même profession pendant quarante ou cinquante ans ? Surtout quand on peut somme toute assez aisément muter passées les difficiles premières années ?
Il y a cinquante ans, on ne risquait pas d'aborder la Guerre Froide ou la décolonisation dans le programme d'histoire et les médecins ne prescrivaient pas de dépistage HiV ou Hépatite C. On résolvait les problèmes de mathématique à la règle à calcul et avec l'aide des potes Bouvard et Ratinet (à ne pas confondre avec Bouvard et Pécuchet).
Alors, au même rythme soutenu, que feront professeurs et médecins dans quarante ans ?
La chance, et la difficulté, des métiers de médecin et de professeur, c'est de traiter du matériel humain, avec tous ses impondérables.
- CalipsaNiveau 5
Plutôt pas d'accord, en faisant le même métier longtemps, on a plus de chances de devenir un expert.lorine a écrit:
Sauf que faire le même métier pendant 40 ans je trouve ça triste et lassant. Ce n'est pas forcément ,pour ma part de la fatigue physique, mais nerveuse .On n'aura pas pu expérimenter ( professionnellement bien sur) d'autres métiers.A moins de se reconvertir .
- doublecasquetteEnchanteur
Calipsa, " pierre qui roule n'amasse pas mousse " est fort bien trouvé ! Je n'y avais pas pensé et je le regrette.
- doublecasquetteEnchanteur
Et puis... j'enseigne depuis 1975, j'avais exactement 18 ans et demi.
Et j'ai vécu :
- les programmes de 1972
- les programmes de 1986
- les programmes de 1989
- les programmes de 1995
- les programmes de 2002
- les programmes de 2008
et je m'apprête à vivre la Grande Refondation...
Tu vois, pas le temps de s'ennuyer ni de s'encroûter !
Mais je nesubirai vivrai pas les programmes de 2015
Et j'ai vécu :
- les programmes de 1972
- les programmes de 1986
- les programmes de 1989
- les programmes de 1995
- les programmes de 2002
- les programmes de 2008
et je m'apprête à vivre la Grande Refondation...
Tu vois, pas le temps de s'ennuyer ni de s'encroûter !
Mais je ne
- SapotilleEmpereur
Moi non plus, of course, et je plains les gens qui devront subir cette calamité !doublecasquette a écrit:Et puis... j'enseigne depuis 1975, j'avais exactement 18 ans et demi.
J'ai enseigné à partir de 1967, J'avais 19 ans.
Et j'ai vécu :
- les bouleversements de mai 1968-
- les programmes de 1972
- les programmes de 1986
- les programmes de 1989
- les programmes de 1995
- les programmes de 2002- les programmes de 2008
et je m'apprête à vivre la Grande Refondation...
Contente de ne pas subir cela !!!
Tu vois, pas le temps de s'ennuyer ni de s'encroûter !
Je n'ai pas eu l'impression de m'encroûter parce que "le matériel humain" change chaque année, à chaque rentrée...
Mais je n'ai pas travaillé durant toutes ces années au même endroit, et c'est très remotivant de changer.
Mais je nesubiraivivrai pas les programmes de 2015
- ArverneGrand sage
Pour avoir vu ma mère partir tous les jours, pendant 40 ans, à l'usine faire ses huit heures de travail à la chaîne, debout, avec tous les pépins de santé que ça implique, à attendre chaque année ses 5 semaines de congés payés .... et bien, je ne me plains pas, même si je suis très fatiguée tous les soirs, après mes cours. Je me dis que j'ai une chance formidable de faire ce métier, qui nous laisse une grande autonomie dans l'organisation de notre travail pour faire les cours et corriger les copies quand on en a envie, dans la journée entre les cours ou le soir chez soi ou le WE. Chaque année, on peut refaire tel ou tel cours, essayer une nouvelle approche, une nouvelle entrée. Je pense que la routine, c'est nous qui nous la créons. Après, c'est sûr que c'est un métier fatiguant, et parfois même plus que ça dans les établissements difficiles, mais j'ai rarement vu quelqu'un rentrer du travail sans être fatigué.
Pour payer mes études, j'ai travaillé de nombreux étés à l'usine, j'étais jeune mais j'étais une loque quand je rentrais. Essayez de travailler une journée à la chaîne à 35° sous des verrières ... J'ai été caissière, j'ai travaillé dans des bureaux. Bref, je connais autre chose qu'enseigner et bien, c'est tout de même ce que je préfère et je suis vraiment heureuse, quand je regarde mon parcours, d'y être arrivée.
Pour payer mes études, j'ai travaillé de nombreux étés à l'usine, j'étais jeune mais j'étais une loque quand je rentrais. Essayez de travailler une journée à la chaîne à 35° sous des verrières ... J'ai été caissière, j'ai travaillé dans des bureaux. Bref, je connais autre chose qu'enseigner et bien, c'est tout de même ce que je préfère et je suis vraiment heureuse, quand je regarde mon parcours, d'y être arrivée.
- nigousseHabitué du forum
Merci pour toutes les réponses que je viens de découvrir; Quelqu'un me conseille de muter, le problème c'est que cela ne fait que 3 ans que je suis dans ce LP et c'est le meilleur de toute l'académie, il est très difficile à obtenir et j'ai eu un coup de bol énorme de l'avoir à mon âge ( je remplace une collègue ayant réussi le concours de proviseur), ce après avoir passé 8 ans en ZEP, ZEP qui était suréquipée en matériel info mais que je n'ai aucune envie de retrouver. Le revers de la médaille c'est que le lycée étant tranquille les gens sont individualistes, chacun dans son coin, dans l'équipe Lettres-Histoire j'ai proposé à de multiples reprises du travail en commun sans résultats. Quand je pense que bientôt on sera peut-être évalué d'après le travail en équipe j'en ai des sueurs froides!! C'est vrai qu'en tant que prof on est libre de s'organiser mais pour moi c'est là qu'est le problème car on ne décroche jamais vraiment. Je rêve d'un travail où en rentrant je pose mon sac et c'est fini. Du coup je me dis qu'il suffit peut-être de patienter car quand on fera 35H dans les établissements comme les futures réformes le laissent entendre ( à gauche comme à droite!) ce sera finalement une bonne solution ( lol!!). Mon problème reste entier, j'estime que les programmes sont vains et les savoirs enseignés inutiles et inadaptés au monde actuel donc je n'ai aucun intérêt à la préparation des cours. Je rêve qu'on me donne des cours tout faits, malheureusement pour les LP il n'y a pas sur Internet des cours clés en main comme pour le collège et le lycée.
- CalipsaNiveau 5
Peut-être peux-tu envisager de passer le CAPES, en histoire-géo ou lettres ?
- lisette83Érudit
Pour comparer des situations comparables, il n'est pas sûr que la situation des professeurs en fin de carrière soit enviable par rapport à d'autres cadres à bac +5 qui ont , à un certain âge, des fonctions de responsabilités plus variées. Évidemment par rapport à des travaux en usine ou en caisse, cela n'a rien à voir et heureusement après 5 ans d'études et un concours!Arverne a écrit:Pour avoir vu ma mère partir tous les jours, pendant 40 ans, à l'usine faire ses huit heures de travail à la chaîne, debout, avec tous les pépins de santé que ça implique, à attendre chaque année ses 5 semaines de congés payés .... et bien, je ne me plains pas, même si je suis très fatiguée tous les soirs, après mes cours. Je me dis que j'ai une chance formidable de faire ce métier, qui nous laisse une grande autonomie dans l'organisation de notre travail pour faire les cours et corriger les copies quand on en a envie, dans la journée entre les cours ou le soir chez soi ou le WE. Chaque année, on peut refaire tel ou tel cours, essayer une nouvelle approche, une nouvelle entrée. Je pense que la routine, c'est nous qui nous la créons. Après, c'est sûr que c'est un métier fatiguant, et parfois même plus que ça dans les établissements difficiles, mais j'ai rarement vu quelqu'un rentrer du travail sans être fatigué.
Pour payer mes études, j'ai travaillé de nombreux étés à l'usine, j'étais jeune mais j'étais une loque quand je rentrais. Essayez de travailler une journée à la chaîne à 35° sous des verrières ... J'ai été caissière, j'ai travaillé dans des bureaux. Bref, je connais autre chose qu'enseigner et bien, c'est tout de même ce que je préfère et je suis vraiment heureuse, quand je regarde mon parcours, d'y être arrivée.
- CalipsaNiveau 5
lisette83 a écrit:
Pour comparer des situations comparables, il n'est pas sûr que la situation des professeurs en fin de carrière soit enviable par rapport à d'autres cadres à bac +5 qui ont , à un certain âge, des fonctions de responsabilités plus variées.
Non, mais le chômage fait des ravages chez les cadres supérieurs après 45-50 ans. Il n'est pas sûr que notre sécurité d'emploi soit garantie non plus dans l'avenir, si la situation s'aggrave. Il y a déjà eu des licenciements de fonctionnaires aux Etats-Unis, en Espagne, ...
- lisette83Érudit
Dans ce que je vois autour de moi dans de grandes entreprises , pour les personnes de 50 ans et plus , souvent une seule entreprise, une progression en interne avec des possibilités de mobilité et aucune menace de chômage.
Ce n'est pas une généralité mais à 50 ans et plus, ils ont gardé un réel enthousiasme qui vient de la valeur reconnue de leur expérience, de la variété des tâches, ce qui n'est pas le cas dans l'enseignement où je vois beaucoup de collègues à bout de souffle et un peu mis sur la touche car pas suffisamment "adaptables".
Ce n'est pas une généralité mais à 50 ans et plus, ils ont gardé un réel enthousiasme qui vient de la valeur reconnue de leur expérience, de la variété des tâches, ce qui n'est pas le cas dans l'enseignement où je vois beaucoup de collègues à bout de souffle et un peu mis sur la touche car pas suffisamment "adaptables".
- CalipsaNiveau 5
En effet, le métier d'enseignant en tant que tel ne change pas beaucoup entre les débuts et la fin de carrière.
- IphigénieProphète
Enseigner avant 50 ans, c'est possible?
Bon eh bé....c'est pareil.
Problèmes de garde d'enfants en moins, de rhumatismes en plus.
Kif kif, j'vous dis.
J'oubliais: tu vois revenir en "innovation" ce qu'on t'a dit d'abandonner il y a quarante ans (la grammaire, la dictée,le "donner du sens" au lieu de la technique, touçaquoi, par exemple)
et tu as vu plein de "chefs à penser"manger leurs chapeaux tous les 10 ans, ce qui est distrayant.
Bon eh bé....c'est pareil.
Problèmes de garde d'enfants en moins, de rhumatismes en plus.
Kif kif, j'vous dis.
J'oubliais: tu vois revenir en "innovation" ce qu'on t'a dit d'abandonner il y a quarante ans (la grammaire, la dictée,le "donner du sens" au lieu de la technique, touçaquoi, par exemple)
et tu as vu plein de "chefs à penser"manger leurs chapeaux tous les 10 ans, ce qui est distrayant.
- philannDoyen
lisette83 a écrit:Dans ce que je vois autour de moi dans de grandes entreprises , pour les personnes de 50 ans et plus , souvent une seule entreprise, une progression en interne avec des possibilités de mobilité et aucune menace de chômage.
Ce n'est pas une généralité mais à 50 ans et plus, ils ont gardé un réel enthousiasme qui vient de la valeur reconnue de leur expérience, de la variété des tâches, ce qui n'est pas le cas dans l'enseignement où je vois beaucoup de collègues à bout de souffle et un peu mis sur la touche car pas suffisamment "adaptables".
J'ai exactement l'expérience inverse de mon père cadre sup' dans une grande boîte viré ap. 50 ans (comme plein de ses collègues) et 2ans 1/2 au chômage, parce que ap. 50 ans trop vieux et trop cher pour être embauché.
En prime, le privé, en nombre de salariés, ce ne sont pas des grandes entreprises...mais surtout des PME, et là les conditions salariales n'ont rien à voir...
De ce point de vue je ne regrette pas de travailler dans la fonction publique, mais ce dont je pense avoir besoin, c'est de variété au bout d'un moment. Voir autre chose, faire un pas de côté etc... et là c'est vrai que le boulot de prof offre peu de perspectives à moins de repasser des concours.
- Spoiler:
- À noter toutefois, qu'il y a plein de concours internes (IRTF par exemple) qui sont en fait des RAEP plus entretien et qui ne demandent pas nécessairement une grande mise à niveau dans un autre domaine que le sien...
tu as vu plein de "chefs à penser"manger leurs chapeaux tous les 10 ans, ce qui est distrayant.
- doublecasquetteEnchanteur
iphigénie a écrit:Enseigner avant 50 ans, c'est possible?
Bon eh bé....c'est pareil.
Problèmes de garde d'enfants en moins, de rhumatismes en plus.
Kif kif, j'vous dis.
J'oubliais: tu vois revenir en "innovation" ce qu'on t'a dit d'abandonner il y a quarante ans (la grammaire, la dictée,le "donner du sens" au lieu de la technique, touçaquoi, par exemple)
et tu as vu plein de "chefs à penser"manger leurs chapeaux tous les 10 ans, ce qui est distrayant.
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