- nigousseHabitué du forum
Bonjour, une question me taraude depuis un moment, est-il possible de vieillir dans ce métier? Je m'explique: je n'ai " que" 37 ans mais après une journée de cours je suis épuisée nerveusement vu la débauche d'énergie nécessaire pour faire cours et je m'inquiète beaucoup pour l'avenir. Qu'en sera-t-il dans 10/15 ans et après 50 ans que je vois comme un cap fatidique dans mon seuil de tolérance. Je suis PLP Lettres-Histoire dans un LP plutôt tranquille de puis 4 ans après 8 ans en ZEP mais la fatigue reste la même. Je me pose depuis un moment la question d'une reconversion mais ayant fait des études d'histoire peu " rentables" ce n'est pas évident. Vous posez-vous aussi cette question? Aux collègues plus âgés comment gérez-vous la fatigue? Merci d'avance.
- abricotedapiExpert spécialisé
Ma tutrice de stage en M2 avait 60 ans. Elle était dynamique et solide. Son conseil pour durer c'était se préserver de toute la fatigue que le métier peut apporter par le stress, les conflits, le déploiement d'énergie pour rien : ne pas se noyer dans le travail, ne pas se rendre malade pour ça, profiter aussi de sa vie personnelle. Elle avait une bonne forme physique aussi, elle faisait pas mal de randonnées.
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- nigousseHabitué du forum
Merci pour la réponse; C'est vrai que cela m'inquiète beaucoup, avec l'allongement de la durée de cotisations et du départ à la retraite j'en ai pour jusqu'à 67 ans minimum et je ne me vois pas à cet âge-là devant les élèves. J'aime toujours l'enseignement mais avec de petits effectifs, j'ai beaucoup de mal nerveusement avec les classes nombreuses. De plus, je trouve le métier trop répétitif, c'est ennuyeux de préparer des cours, les programmes le sont aussi de plus en plus et trop décalés pour moi des réalités. Je suis dans un LP très mal doté sur le plan informatique( c'est le cas en général pour les LP), ça fait 4 ans que je réclame un vidéoprojecteur( il y en 1 par étage) et on a une salle informatique de 16 places pour 500 élèves donc y accéder est très difficile ce qui n'aide pas à dynamiser ses cours. Malheureusement rien n'est prévu pour les profs comme possibilité de seconde carrière hormis passer d'autres concours mais cela nécessite des compétences autres que les miennes ( droit...).
- belodetHabitué du forum
nigousse a écrit:Merci pour la réponse; C'est vrai que cela m'inquiète beaucoup, avec l'allongement de la durée de cotisations et du départ à la retraite j'en ai pour jusqu'à 67 ans minimum et je ne me vois pas à cet âge-là devant les élèves. J'aime toujours l'enseignement mais avec de petits effectifs, j'ai beaucoup de mal nerveusement avec les classes nombreuses. De plus, je trouve le métier trop répétitif, c'est ennuyeux de préparer des cours, les programmes le sont aussi de plus en plus et trop décalés pour moi des réalités. Je suis dans un LP très mal doté sur le plan informatique( c'est le cas en général pour les LP), ça fait 4 ans que je réclame un vidéoprojecteur( il y en 1 par étage) et on a une salle informatique de 16 places pour 500 élèves donc y accéder est très difficile ce qui n'aide pas à dynamiser ses cours. Malheureusement rien n'est prévu pour les profs comme possibilité de seconde carrière hormis passer d'autres concours mais cela nécessite des compétences autres que les miennes ( droit...).
Je trouve qu'en lettres ce qui fait la richesse de notre métier, c'est de pouvoir toujours se renouveler en changeant d'oeuvre ou simplement en en abordant une d'une autre manière. C'est pourquoi, je ne suis pas tellement d'accord avec ce que tu dis.
Je compatis cependant pleinement; c'est tellement usant de devoir lutter pour des questions d'organisation liées à l'informatique notamment...
- RobinFidèle du forum
Il n'y a pas de cas généraux, comme le montre le témoignage d'abricotedapi sur sa tutrice. j'ai pris ma retraite à 60 ans, l'année où c'était encore possible. J'étais en collège sur deux établissements, dont un en ZEP. Je n'aurais pas pu, personnellement, continuer. Le problème, c'est que je n'avais pas mes annuités et je suis donc "obligé" de continuer à travailler (cours particuiers et aide aux devoirs dans un organisme de formation privé). J'arrive à peu près à retrouver mon salaire antérieur, sauf évidement pendant les vacances d'été et je suis impatient de reprendre le 19 août. Dans les conditions actuelles, c'est très difficile, en tout état de cause, de tenir face à des élèves de collège en classe entière au-delà de 60 ans.
- nigousseHabitué du forum
Merci pour ces quelques réponses. En ce qui me concerne quand je dis que préparer les cours c'est ennuyeux c'est surtout car cela me parait vain ce qu'on nous demande d'enseigner, à quoi sert d'enseigner les philosophes des Lumières à des bac pro esthétique? J'ai l'impression de perdre mon temps et mon énergie vu le peu d'intérêt des élèves. J'interviens également sur une classe de BTS dans un Greta et là cela me plait davantage, je souhaiterais faire de la formation pour adultes mais pour l'instant il n'y a plus de possibilité d'un poste gagé. D'ailleurs au Greta j'ai connu une collègue d'anglais retraitée qui a arrêté avant 60 ans car elle n'en pouvait plus ( elle était en lycée général) et continuait à travailler pour compléter sa retraite.
- philannDoyen
Personnellement je ne me vois pas prof jusqu'à la fin de ma carrière professionnelle.
D'abord, parce que c'est extrêmement usant physiquement et nerveusement.
Ensuite parce que j'ai besoin de varier les plaisirs (j'ai vécu à l'étranger, enseigné différentes matières etc... ça laisse des traces).
En revanche, je n'ai pas envie de changer à terme de milieu professionnel (enseignement, recherche...)
Je me vois peut-être passer les concours de perdir ou autres... Bref continuer à être utile, à oeuvrer dans le même sens mais à une autre place sur le bateau...
Et dire que je ne serai que stagiaire cette année!
D'abord, parce que c'est extrêmement usant physiquement et nerveusement.
Ensuite parce que j'ai besoin de varier les plaisirs (j'ai vécu à l'étranger, enseigné différentes matières etc... ça laisse des traces).
En revanche, je n'ai pas envie de changer à terme de milieu professionnel (enseignement, recherche...)
Je me vois peut-être passer les concours de perdir ou autres... Bref continuer à être utile, à oeuvrer dans le même sens mais à une autre place sur le bateau...
Et dire que je ne serai que stagiaire cette année!
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- JPhMMDemi-dieu
La sagesse même.abricotedapi a écrit:Son conseil pour durer c'était se préserver de toute la fatigue que le métier peut apporter par le stress, les conflits, le déploiement d'énergie pour rien : ne pas se noyer dans le travail, ne pas se rendre malade pour ça, profiter aussi de sa vie personnelle.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- nigousseHabitué du forum
En fait, j’aurais du mettre après 60 ans en titre voire dans mon cas 65 ans!! J'espère que le numérique gagnera rapidement le maximum de terrain et que la majeure partie des cours seront à distance, dématérialisés!!
- AlExpert spécialisé
Ma tutrice également : footing et randonnées tous les week end, elle est en acier inoxydable !
D'ici à tes 67 ans, tu as plein de possibilités, notamment voir du côté des cours particuliers, rejoindre des boites privées qui essaimeront à mon avis un peu partout... personne ne peut prédire l'avenir (dans le bon sens comme le mauvais). Je ne parle même pas des reconversions dans des domaines complètement différents.
Et comme le souligne Philann, pourquoi pas devenir inspecteur ou proviseur même si cela représente aussi une grande charge de travail, mais c'est différent (notamment côté usure de préparer les cours, problème d'un public peu intéressé...).
Une collègue fatiguée par les lycéens envisage de se spécialiser pour enseigner aux élèves handicapés. Ca peut aussi être une direction.
Bref je ne dirais pas qu'il y a l'embarras du choix mais ce qui compte c'est l'énergie de ne pas laisser le boulot avoir ta peau
D'ici à tes 67 ans, tu as plein de possibilités, notamment voir du côté des cours particuliers, rejoindre des boites privées qui essaimeront à mon avis un peu partout... personne ne peut prédire l'avenir (dans le bon sens comme le mauvais). Je ne parle même pas des reconversions dans des domaines complètement différents.
Et comme le souligne Philann, pourquoi pas devenir inspecteur ou proviseur même si cela représente aussi une grande charge de travail, mais c'est différent (notamment côté usure de préparer les cours, problème d'un public peu intéressé...).
Une collègue fatiguée par les lycéens envisage de se spécialiser pour enseigner aux élèves handicapés. Ca peut aussi être une direction.
Bref je ne dirais pas qu'il y a l'embarras du choix mais ce qui compte c'est l'énergie de ne pas laisser le boulot avoir ta peau
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- InvitéInvité
Quand on devient CDE ou IPR, il faut aussi se préparer à affronter un public non intéressé: les profs...
- nigousseHabitué du forum
Merci pour les conseils mais avec ma pov licence d'histoire et mon PLP Lettres-Histoire les possibilités ne sont pas légion. De plus, je n'ai pas l’énergie physique de reprendre de longues études. J'ai pensé au concours de perdir mais bosser 60heures par semaine ça me semble insurmontable, être inspecteur repose sur le cooptation principalement et je ne suis pas dans les petits papiers du mien. Pour les cours particuliers ça m'intéressait, je pensais à une auto-entreprise mais les dernières réformes de Normal 1ier ont aussi fermé cette porte. J'ai aussi pensé au concours d'AEDENES ( attaché dans l'éducation ) mais dans la majorité des cas on est envoyé sur un poste de gestionnaire sans aucune formation et je me vois mal gérer la compta d'un bahut sans en avoir jamais fait!! Travailler avec des élèves handicapés j’y ai aussi pensé mais je doute de ma patience et les postes sont rares.
- AlExpert spécialisé
Ah oui là effectivement, mais quand tu auras 60 ans le régime fiscal ou des autoentrepreneur aura encore changé 10 fois !! Pour les élèves handicapés ça peut être drôlement gratifiant, j'imagine qu'on s'habitue à leur "lenteur" (relative). On accueillait une classe comme ça au lycée, ben zétaient meilleurs que les nôtres supposés "normaux"... :Quel boulet: (au pluriel) ^^
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- nigousseHabitué du forum
J'ai aussi pensé à CPE ça me permettrait de ne plus avoir de cours à préparer ni de copies à corriger tout en gardant un relationnel avec les élèves ( qui n'est pas un problème pour moi, ce qui me fait vraiment suer c'est les préparations et les corrections), avec un emploi du temps fixe ( dans le métier de perdir je trouve l'amplitude horaire effrayante). Si des CPE passent par là je suis preneuse de témoignage sur le quotidien d'un CPE...
- CeladonDemi-dieu
J'ai davantage enseigné après cinquante ans qu'avant. Mais il était temps que ça s'arrête !
- C-3PONiveau 5
Une de mes tutrices avait pris la décision de travailler moins (mi-temps). Elle était proche de la retraite et pouvait se permettre de baisser son salaire car son époux gagnait bien sa vie.
Elle parvenait ainsi à garder ce plaisir d'enseigner (c'est d'ailleurs, une excellente enseignante !). Mais je doute que tout le monde puisse faire ce choix...
La spécialisation dans un domaine de l'enseignement, comme l'indique Aletheia, est une bonne solution !
Elle parvenait ainsi à garder ce plaisir d'enseigner (c'est d'ailleurs, une excellente enseignante !). Mais je doute que tout le monde puisse faire ce choix...
La spécialisation dans un domaine de l'enseignement, comme l'indique Aletheia, est une bonne solution !
- AbraxasDoyen
Je me régale en cours.
Et cela fait bientôt 40 ans que ça dure. Je me suis toujours régalé — en collège, en ZEP, en lycée technique — aujourd'hui en prépas.
Je n'envisage de partir à la retraite que contraint et forcé.
Nous avons tous des moments de doute et de découragement — nous serions de sales c**s autrement. Il faut aller au-delà.
Et cela fait bientôt 40 ans que ça dure. Je me suis toujours régalé — en collège, en ZEP, en lycée technique — aujourd'hui en prépas.
Je n'envisage de partir à la retraite que contraint et forcé.
Nous avons tous des moments de doute et de découragement — nous serions de sales c**s autrement. Il faut aller au-delà.
- InvitéeLoChaHabitué du forum
CDE : surement pas un bon plan!Tu bosses de 8h à 20 heures , tu n'as pas beaucoup de vacances et peu de week end. Tu a beaucoup plus de stress .
inspecteur : pas mal je pense
J'aimerai pouvoir enseigner en BTS ou en prépa mais avec seulement un CAFEP : peu probable...
inspecteur : pas mal je pense
J'aimerai pouvoir enseigner en BTS ou en prépa mais avec seulement un CAFEP : peu probable...
- InfinimentHabitué du forum
Demander un temps partiel (16/18e, par exemple, pour un certifié) permet d'alléger un peu la charge de travail et d'éviter les heures supplémentaires (sans pour autant réduire beaucoup son "train de vie").
Quand je pense à une de mes amies, qui a bénéficié de la CPA... Mi-temps, 80 % du salaire, durant les quatre (ou cinq, peut-être) dernières années de sa carrière. Et un départ à 60 ans, bien sûr ! C'étaient des années dorées.
Quand je pense à une de mes amies, qui a bénéficié de la CPA... Mi-temps, 80 % du salaire, durant les quatre (ou cinq, peut-être) dernières années de sa carrière. Et un départ à 60 ans, bien sûr ! C'étaient des années dorées.
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Ah ! la belle chose, que de savoir quelque chose !
- doublecasquetteEnchanteur
Quand on a quinze ans, on pense qu'à trente ans on est vieux.
Quand on a trente ans, on pense qu'à cinquante ans on est vieux.
A cinquante ans, toujours en pleine forme et pleine possession de ses moyens, on envisage parfois avec un peu d'angoisse ses soixante-dix ans.
Et à soixante-dix ans, on se sent jeune et en pleine forme.
D'après mes constatations de terrain, c'est vers les quatre-vingts qu'on commence souvent à se sentir vraiment vieux, et encore y-a-il des exceptions. Le fait est qu'on commence à avoir un peu moins la pêche mais bon, ça le fait encore !
Exception faite des malades, bien sûr, mais un malade de vingt ans n'est pas non plus très tonique.
Quand on a trente ans, on pense qu'à cinquante ans on est vieux.
A cinquante ans, toujours en pleine forme et pleine possession de ses moyens, on envisage parfois avec un peu d'angoisse ses soixante-dix ans.
Et à soixante-dix ans, on se sent jeune et en pleine forme.
D'après mes constatations de terrain, c'est vers les quatre-vingts qu'on commence souvent à se sentir vraiment vieux, et encore y-a-il des exceptions. Le fait est qu'on commence à avoir un peu moins la pêche mais bon, ça le fait encore !
Exception faite des malades, bien sûr, mais un malade de vingt ans n'est pas non plus très tonique.
- InvitéeLoChaHabitué du forum
Infiniment a écrit:Demander un temps partiel (16/18e, par exemple, pour un certifié) permet d'alléger un peu la charge de travail et d'éviter les heures supplémentaires (sans pour autant réduire beaucoup son "train de vie").
Quand je pense à une de mes amies, qui a bénéficié de la CPA... Mi-temps, 80 % du salaire, durant les quatre (ou cinq, peut-être) dernières années de sa carrière. Et un départ à 60 ans, bien sûr ! C'étaient des années dorées.
ma mère a bénéficié de cette CPA en effet.
J'aimerai bosser à temps partiel. J'ai une collègue qui a craqué à cause d'une classe,à 52 ans. Elle fait 14 heures de cours et n'a que 2 classes.
- InvitéeLoChaHabitué du forum
doublecasquette a écrit:Quand on a quinze ans, on pense qu'à trente ans on est vieux.
Quand on a trente ans, on pense qu'à cinquante ans on est vieux.
A cinquante ans, toujours en pleine forme et pleine possession de ses moyens, on envisage parfois avec un peu d'angoisse ses soixante-dix ans.
Et à soixante-dix ans, on se sent jeune et en pleine forme.
D'après mes constatations de terrain, c'est vers les quatre-vingts qu'on commence souvent à se sentir vraiment vieux, et encore y-a-il des exceptions. Le fait est qu'on commence à avoir un peu moins la pêche mais bon, ça le fait encore !
Exception faite des malades, bien sûr, mais un malade de vingt ans n'est pas non plus très tonique.
:lol: entièrement d'accord.
Sauf que faire le même métier pendant 40 ans je trouve ça triste et lassant. Ce n'est pas forcément ,pour ma part de la fatigue physique, mais nerveuse .On n'aura pas pu expérimenter ( professionnellement bien sur) d'autres métiers.A moins de se reconvertir .
- CalipsaNiveau 5
Les classes actuelles sont mêmes fatigantes pour beaucoup de jeunes (vu le nombre qui quittent le métier...).
- nigousseHabitué du forum
Encore merci pour les réponses; Pour ce qui est de varier les supports, je voudrais bien mais comme je l'ai dit pas de vidéoprojecteur, très peu d'accès à la salle info ( en plus 16 postes avec des classes de 30...), une vieille télé et un lecteur DVD payé sur mes deniers personnels...Ma lassitude provient surtout du fait que je ne trouve pas d'intérêt à ce que j'enseigne, je trouve les programmes vains et les contenus inutiles pour mes élèves. Je n'ai pas envie de passer un capès ( je suis PLP Lettres-histoire) car j'ai très peur de me retrouver en collège. J'ai envisagé l'agrèg interne en Histoire ( ma formation originelle) mais c'est très aléatoire et les programmes ne sont pas vraiment intéressants. Mon problème est que je n'arrive plus à préparer de cours donc je fonctionne avec des manuels et très souvent j'improvise le cours? Bon j'ai pu constaté que pour les élèves ça ne faisait pas de différence d’avec un cours fignolé dans les moindres détails!!
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