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- InviteeFVénérable
groyer a écrit:Moi, ce qui me fatigue, ce sont les gens qui découvrent après les concours que l'Education Nationale n'a pas que des avantages.
Là encore, je ne suis pas d'accord.
Cet argument revient sans cesse. Ce n'est pas parce qu'on est insatisfait (le mot est parfois faible) de sa situation qu'on "découvre" seulement à ce moment-là que l'EN n'a pas que des avantages !!!!!!
1) Il y a aussi une question de mesure à prendre de l'étendue des dégâts. Certaines choses sont tellement ubuesques qu'on ne PEUT PAS imaginer que ce soit possible avant de l'avoir vu de ses propres yeux... et pourtant !
2) Même pour quelqu'un qui savait que des choses très désagréables sont possibles, cela ne rend pas la situation moins délicate, moins amère lorsqu'elle se produit !
- Isis39Enchanteur
Voli vola a écrit:Mais Isis
1) le fait que ce soit le lot de tous ou de presque tous ne rend pas les choses "normales" ni moins dures à vivre pour (toutes) les personnes concernées.
Personnellement, je ne fais pas partie de ceux qui se réjouissent du malheur d'autrui (je ne dis pas que quiconque ici le fait, hein), et savoir que d'autres souffrent comme moi ne me procure aucun soulagement.
2) rien ne nous dit que notre ami Ramoneur "débute"....
La situation est loin de s'arranger ces dernières années. Le nombre d'années pendant lequel la situation des collègues est pénible/précaire, le nombre d'années pendant lequel on est loin de chez soi augmente, et ce n'est pas près de s'arranger !
Cela peut être très long, très très long, même agrégé, même en couple (Lalilala se ferait une "joie" de le rappeler).
Et ne parlons pas de ceux qui sont célibataires et sans enfant.....
3) Quant au fait d'en avoir assez de lire les poncifs de plainte, pourquoi ne pas passer son chemin ? Rien n'oblige à aller lire ou intervenir sur un fil quand on en a assez de voir ce sujet mis sur le tapis.
En revanche, c'est plus complexe de ne pas lire les réponses dans un fil qu'on a soi-même ouvert...
Je comprends bien les situations difficiles à vivre, je l'ai vécu de nombreuses années aussi. Mais je remarque juste une propension des jeunes collègues à "chouiner" pour un oui ou pour un non, à avoir des exigences un peu dingues en début de carrière, etc.
Mais on récolte le résultats d'années de maternage dans l'EN....
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Voli vola a écrit:groyer a écrit:Moi, ce qui me fatigue, ce sont les gens qui découvrent après les concours que l'Education Nationale n'a pas que des avantages.
Là encore, je ne suis pas d'accord.
Cet argument revient sans cesse. Ce n'est pas parce qu'on est insatisfait (le mot est parfois faible) de sa situation qu'on "découvre" seulement à ce moment-là que l'EN n'a pas que des avantages !!!!!!
1) Il y a aussi une question de mesure à prendre de l'étendue des dégâts. Certaines choses sont tellement ubuesques qu'on ne PEUT PAS imaginer que ce soit possible avant de l'avoir vu de ses propres yeux... et pourtant !
2) Même pour quelqu'un qui savait que des choses très désagréables sont possibles, cela ne rend pas la situation moins délicate, moins amère lorsqu'elle se produit !
Mais je sais qu'il y a des situations ubuesques et dans ces cas là, il faut soutenir les personnes. Mais, justement, Certains se plaignent de situations qui ne le sont pas, un peu comme la princesse au petit pois.
- InviteeFVénérable
une propension des jeunes collègues à "chouiner" pour un oui ou pour un non, à avoir des exigences un peu dingues en début de carrière, etc.
Sans agressivité de ma part (toujours, hein) je trouve que tu généralises de façon un peu abusive...
Il est certain que si tu compares avec avant le boom d'internet, des forums, etc. tu vois davantage de collègues vider leur sac aujourd'hui. :lol:
Ensuite, euh... le terme chouiner, je ne trouve pas ça très respectueux. Il y a des gens vraiment en souffrance (sans vouloir tomber dans le misérabilisme non plus)
Et c'est la chasse aux jeunes collègues à tout prix ? Depuis quand seuls les "jeunes collègues" se plaignent ou sont-ils les plus enclins à le faire?
Exemple tout bête : relevons le nombre de fois où des collègues se plaignent des postes bloqués stagiaires. Ce sont rarement les "jeunes collègues" qui s'en plaignent.
Je trouve que c'est vraiment exagéré et pas très sympa (mais c'est aussi parce que je SUIS une jeune collègue que je ne suis vraiment pas d'accord, si je ne réagis pas émotionnellement là c'est tout de même une question personnelle, contrairement au point de vue que j'exposais dans mes messages précédents qui n'était pas basé sur ma situation perso)
Et je ne sais pas si c'est intelligent (parce que ça serait rentrer dans le débat et en lancer un autre très long) mais tant pis je l'écris quand même : à la décharge de ceux que tu mets tous dans le même sac, je pense sincèrement que les conditions actuelles (disons de ces 3/4 dernières années) d'entrée dans le métier sont quand même moins favorables qu'il y a encore 6, 7, 10, 15 ans, que ce soit en terme de possibilités de mutation, de nombre d'heures à assurer, de nombre d'années d'études à faire, de certifications supplémentaires (car pour les dernières sessions, c'était le cas) à passer, etc., liste non exhaustive
Et du coup, j'ai tendance à penser que oui, la situation a été plus dure pour les arrivants ces dernières années.
(mais ça n'engage que moi et je ne veux surtout pas créer d'embrouille, j'espère que je ne parais pas trop virulente en écrivant ça, je suis à 1000 bornes de l'attaque ad hominem quoi qu'il en soit, hein ^^ )
- MalagaModérateur
Si certaines situations décrites par les uns ou les autres me choquent (et je pense ici à Lalilala par exemple), je suis désolée pour Ramoneur, mais être en AFA à 45 minutes de chez soi ne me semble pas être une situation choquante (à moins, bien entendu, qu'il ait un problème de santé). Et je ne vois même pas comment ce genre de situation pourrait être "évitable": l'EN ne peut pas muter chaque professeur dans un établissement à 10 minutes de chez lui.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- Karine B.Guide spirituel
Voli vola a écrit:
La situation est loin de s'arranger ces dernières années. Le nombre d'années pendant lequel la situation des collègues est pénible/précaire, le nombre d'années pendant lequel on est loin de chez soi augmente, et ce n'est pas près de s'arranger !
c'est plutôt l'inverse : avant (il y a plus de 20 ans) on devait rester au moins une dizaine d'années dans le Nord ou la RP, maintenant, il arrive même que l'on début dans une académie du S (parfois beaucoup plus accessibles que le Nord) et des couples ne restent pas séparés plus de 3 ans, hormis situation particulière (STI par exemple)
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- Karine B.Guide spirituel
Voli vola a écrit: à la décharge de ceux que tu mets tous dans le même sac, je pense sincèrement que les conditions actuelles (disons de ces 3/4 dernières années) d'entrée dans le métier sont quand même moins favorables qu'il y a encore 6, 7, 10, 15 ans, que ce soit en terme de possibilités de mutation, de nombre d'heures à assurer, de nombre d'années d'études à faire
A part le pic du début des années 90, les concours de recrutement ont été très longtemps assez fermés par rapport à maintenant (et je ne parle même pas des années 80 où il n'y en avait que quelques dizaines par discipline)
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- RamoneurNiveau 8
Isis39 a écrit:
Je comprends bien les situations difficiles à vivre, je l'ai vécu de nombreuses années aussi. Mais je remarque juste une propension des jeunes collègues à "chouiner" pour un oui ou pour un non, à avoir des exigences un peu dingues en début de carrière, etc.
Mais on récolte le résultats d'années de maternage dans l'EN....
C'est bien comme ça.
Pour clarifier, car le post commence à dégénérer je pense :
- clm je connaissais pas.
- mon pote a effectivement été arrêté pendant trois ans pour préparer son agreg. C'est dégueulasse, certes, je ne cautionne pas, certes, mais c'est la stricte vérité. Que cela soit impossible, peut-être, mais il l'a fait.
- encore une fois, je ne souhaite pas amenuiser la situation des personnes réellement malades, encore moins les offenser. Qu'un collègue abuse de congés ne signifie pas que tout le personnel de l'EN le fasse, ni que tous les médecins de France et de Navarre cautionnent ce système. Mais dans l'homme comme dans le fruit, on en trouve toujours des pourris.
- je ne pense pas avoir d'exigence de dingue : seulement être défrayé à la hauteur de ce que ma situation me coûte.
- "nous les jeunes" avons certes des exigences énormes. Il est vrai qu'il était tout aussi dur pour nos anciens collègues de commencer dans l'EN à l'époque où les frais étaient mieux payés, la vie moins chère, les perspectives de carrière un peu plus ouvertes. Probablement les "anciens" avaient-ils du mal à imaginer la poursuite de leur carrière dans une institution sans le sou et s'angoissaient sourdement pour leur retraite et la perte progressive de tous les avantages de leur fonction au nom de la sacro-sainte crise de la dette. Ils voyaient d'ailleurs leur maigre salaire stopper son évolution par le gel du point d'indice.
Effectivement, rentrer dans l'EN en 2010, c'est super jouissif !
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Ah, dis-je.
Ernest Hemingway
- InviteeFVénérable
Malaga, la seule chose qui moi me choque vraiment dans le cas de Ramoneur, c'est le coût par jour, qui ne sera pas pris en charge par le rectorat alors qu'il est TZR, sous prétexte que c'est une AFA.
13€ par jour, sur 5 jours, soit presque 300€ par mois. Sachant que les frais réels limitent à 40 km, donc 20 km par jour restant indéclarables et non compensés par les ISSR.
Et le fait qu'il soit obligé de prendre sa voiture et pas le train et espérer réduire le coût avec un abonnement annuel...
Mais par ailleurs je considère qu'on ne peut pas lui enlever le droit d'être déçu, en colère, etc.
13€ par jour, sur 5 jours, soit presque 300€ par mois. Sachant que les frais réels limitent à 40 km, donc 20 km par jour restant indéclarables et non compensés par les ISSR.
Et le fait qu'il soit obligé de prendre sa voiture et pas le train et espérer réduire le coût avec un abonnement annuel...
Mais par ailleurs je considère qu'on ne peut pas lui enlever le droit d'être déçu, en colère, etc.
- MalagaModérateur
Voli vola a écrit:Malaga, la seule chose qui moi me choque vraiment dans le cas de Ramoneur, c'est le coût par jour, qui ne sera pas pris en charge par le rectorat alors qu'il est TZR, sous prétexte que c'est une AFA.
13€ par jour, sur 5 jours, soit presque 300€ par mois. Sachant que les frais réels limitent à 40 km, donc 20 km par jour restant indéclarables et non compensés par les ISSR.
Et le fait qu'il soit obligé de prendre sa voiture et pas le train et espérer réduire le coût avec un abonnement annuel...
Mais par ailleurs je considère qu'on ne peut pas lui enlever le droit d'être déçu, en colère, etc.
Il a parfaitement le droit d'être en colère ou déçu. Lorsque j'étais néo-tit et donc TZR comme presque tout le monde, le fait de déclarer mes trajets en frais réels aux impôts avait été très avantageux. Est-ce que cela m'avait remboursé l'intégralité de mes frais de déplacement ? Non, mais je pense que ce n'est le cas dans aucun métier.
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- Karine B.Guide spirituel
Ramoneur a écrit:
- "nous les jeunes" avons certes des exigences énormes. Il est vrai qu'il était tout aussi dur pour nos anciens collègues de commencer dans l'EN à l'époque où les frais étaient mieux payés, la vie moins chère, les perspectives de carrière un peu plus ouvertes.
Les "vieux" se sont battus pour obtenir les ISSR en 1989 (avant NADA), pour obtenir la revalorisation des 6 premiers échelons et la création de la hors-classe, dont profitent maintenant les "jeunes" (alors que beaucoup de "vieux" ont eu une carrière au ralenti : peu de places aux concours, donc recrutés comme Adjoints d'Enseignement, puis intégration dans le corps des certifiés sans reconstitution de carrière, ce qui explique que certains arrivent à 55 - 58 ans au 10ème échelon seulement). Il ne faut pas croire que la vie des "anciens" a été toute rose
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- InviteeFVénérable
Karine B. a écrit:Voli vola a écrit: à la décharge de ceux que tu mets tous dans le même sac, je pense sincèrement que les conditions actuelles (disons de ces 3/4 dernières années) d'entrée dans le métier sont quand même moins favorables qu'il y a encore 6, 7, 10, 15 ans, que ce soit en terme de possibilités de mutation, de nombre d'heures à assurer, de nombre d'années d'études à faire
A part le pic du début des années 90, les concours de recrutement ont été très longtemps assez fermés par rapport à maintenant (et je ne parle même pas des années 80 où il n'y en avait que quelques dizaines par discipline)
La "difficulté " du concours c'est autre chose. Je parlais des conditions d'entrée dans le métier une fois le concours en poche, mais tu as raison de le préciser. Globalement, les concours seraient plus accessibles. Néanmoins, il y a certaines disciplines aujourd'hui encore pour lesquelles le nombre de présents aux épreuves par rapport au nombre de places demeure particulièrement élevé et n'a pas beaucoup (voire pas) baissé.
Karine B. a écrit:Voli vola a écrit:
La situation est loin de s'arranger ces dernières années. Le nombre d'années pendant lequel la situation des collègues est pénible/précaire, le nombre d'années pendant lequel on est loin de chez soi augmente, et ce n'est pas près de s'arranger !
c'est plutôt l'inverse : avant (il y a plus de 20 ans) on devait rester au moins une dizaine d'années dans le Nord ou la RP, maintenant, il arrive même que l'on début dans une académie du S (parfois beaucoup plus accessibles que le Nord) et des couples ne restent pas séparés plus de 3 ans, hormis situation particulière (STI par exemple)
Là encore, je pense sincèrement que cela dépend des disciplines, et pas qu'en STI. Et nous avons eu l'exemple récemment sur le forum de quelqu'un qui, certes, a réussi à descendre dans une académie du Sud après plus de 3 ans de séparation et avec un nombre de points très confortable, et qui a fait des voeux très larges mais se retrouve TZR et dans des conditions peu enviables. Et sans être "en début de carrière !"
Donc même si dans le Sud, sa situation reste pénible.
Et je n'ai pas l'impression que ce soit un cas si isolé que ça... Je maintiens donc que je trouve que ça ne s'arrange pas. Quand je compare le nombre d'années de galère de mes parents / oncles / tantes / cousins / cousines et amis ayant eu le concours 8 à 25 ans avant moi, au nombre d'années de galère des amis / camarades de promo ayant eu leur concours depuis moins de 8 ans, c'est en tout cas l'impression que j'ai (sans vouloir à tout prix manipuler les choses). J'aimerais beaucoup lire des études "objectives" sur la question, avec des chiffres, etc. car cela m'intéresse. Je ne demande qu'à être détrompée (ne fut-ce que pour retrouver de l'espoir, quand avec presque 300 points dans une académie des moins cotées dans ma discipline et où le dernier entrant n'en avait que 21, je n'ai même pas pu ma choisir ma ZR et j'ai FAILLI ne pas avoir le coin de la ZR obtenue que je voulais ! Je ne me plains pas de ma propre situation car j'y étais préparée et que ma situation personnelle fait que le tout me semble absolument vivable, mais je ne suis pas fondamentalement optimiste quant à l'avenir, or je ne demande qu'à l'être davantage )
- fioufiouNiveau 5
Allez, je rejoins le clan des Djeuns' car ayant été TZR, je me suis littéralement ruinée plus d'une fois à cause des frais engendrés par des déplacements. Mon copain, dans le privé, hallucinait que je doive 1. Avancer les frais pendant plusieurs mois (bonjour la trésorerie qu'il faut avoir vu le coût de l'essence) 2. Etre payée à coups de lance-pierres dans le cas d'une AFA (tarif SNCF pour des lignes à vol d'oiseau, :lol!: ). Je comprends la colère de Ramoneur : il va avoir des fins de mois difficiles.
- RamoneurNiveau 8
En dehors des fins de mois, c'est les taros SNCF qui m'énervent. Au final, j'ai fait un an sans AFA et trois ans en AFA.
- en AFA : je n'y ai finalement pas trouvé d'avantage particulier. J'ai monté des chorales, fait des concerts, participé à des projets. À la fin de l'année, j'avais toujours ce fol espoir d'être reconduit dans le même bahut. Mais fume. Il fallait recommencer le même travail de sociabilisation dans les nouveaux etb (en musique, TZR équivaut souvent à être sur plusieurs etb) et recommencer à construire.
- sans AFA : j'ai fait mon boulot consciencieusement tout en sachant pertinemment que c'était du temporaire. Et je touchais les ISSR...
Merci Voli-Vola pour les conseils. Je vais voir avec le syndicat quelle tactique adopter.
- en AFA : je n'y ai finalement pas trouvé d'avantage particulier. J'ai monté des chorales, fait des concerts, participé à des projets. À la fin de l'année, j'avais toujours ce fol espoir d'être reconduit dans le même bahut. Mais fume. Il fallait recommencer le même travail de sociabilisation dans les nouveaux etb (en musique, TZR équivaut souvent à être sur plusieurs etb) et recommencer à construire.
- sans AFA : j'ai fait mon boulot consciencieusement tout en sachant pertinemment que c'était du temporaire. Et je touchais les ISSR...
Merci Voli-Vola pour les conseils. Je vais voir avec le syndicat quelle tactique adopter.
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Ah, dis-je.
Ernest Hemingway
- EU1Fidèle du forum
C'est très étonnant les disparités d'une académie à l'autre...
En ce qui me concerne, AFA à 55 kilomètres de chez moi, j'ai été remboursé à hauteur de 400 euros par mois, ce que je trouve assez correct par rapport aux dépenses engagées (directes mais aussi indirectes).
Bon courage à Ramoneur, je comprends tout à fait votre déception mais je vous invite aussi à un minimum de retenue car votre situation est loin de m'émouvoir...
Comment ça "quelle tactique adopter" ? que voulez-vous adopter comme tactique ? vous allez pleurnicher pour revoir votre affectation ?
En ce qui me concerne, AFA à 55 kilomètres de chez moi, j'ai été remboursé à hauteur de 400 euros par mois, ce que je trouve assez correct par rapport aux dépenses engagées (directes mais aussi indirectes).
Bon courage à Ramoneur, je comprends tout à fait votre déception mais je vous invite aussi à un minimum de retenue car votre situation est loin de m'émouvoir...
Comment ça "quelle tactique adopter" ? que voulez-vous adopter comme tactique ? vous allez pleurnicher pour revoir votre affectation ?
- axolotlNiveau 6
Ramoneur a écrit:
- "nous les jeunes" avons certes des exigences énormes. Il est vrai qu'il était tout aussi dur pour nos anciens collègues de commencer dans l'EN à l'époque où les frais étaient mieux payés, la vie moins chère, les perspectives de carrière un peu plus ouvertes. Probablement les "anciens" avaient-ils du mal à imaginer la poursuite de leur carrière dans une institution sans le sou et s'angoissaient sourdement pour leur retraite et la perte progressive de tous les avantages de leur fonction au nom de la sacro-sainte crise de la dette. Ils voyaient d'ailleurs leur maigre salaire stopper son évolution par le gel du point d'indice.
Effectivement, rentrer dans l'EN en 2010, c'est super jouissif !
Il y a des différences d'un point de vue économique (et je ne parle pas du point de vue immobilier!) mais il y a dans la situation des éléments qui permettent de relativiser : le fait d'être agrégé, le fait d'avoir une AFA et donc de ne pas faire les 50km dans tous les coins du département d'un trimestre à l'autre, le fait d'être justement TZR et de se dire que ce n'est que pour une année (si c'était un poste fixe avec la perspective de s'éloigner durablement d'un secteur), d'être titulaire (en comparaison avec les contractuels et ceux qui passent le concours depuis quelques années), d'être de "passage" sur deux établissements (moins de projets plus ou moins imposés, d'implication).
Il y a dans chaque point une catégorie de collègues qui pourraient prétendre à plus de "compassion", je ne dis pas qu'il ne faut pas se plaindre, mais bien recentrer l'exigence (ici les paiement d'ISSR) et informer les futurs collègues de ce qui les attend.
- RamoneurNiveau 8
C'est vrai. Peut-être me suis-je emporté.
En ce qui concerne la "tactique", je parlais du fait de prendre le train et d'appeler le chef arrivé à la gare : le but n'étant pas d'obtenir une autre affectation (ça je vais le voir lundi au rectorat) ni de prétendre aux ISSR, mais de toucher les frais de déplacement. Comme l'a souligné EU1, certaines académies fonctionnent au tarif SNCF, d'autre au tarif fiscal, et la différence ne se justifie pas. Je ne compte pas pleurnicher, rassurez-vous
En ce qui concerne la "tactique", je parlais du fait de prendre le train et d'appeler le chef arrivé à la gare : le but n'étant pas d'obtenir une autre affectation (ça je vais le voir lundi au rectorat) ni de prétendre aux ISSR, mais de toucher les frais de déplacement. Comme l'a souligné EU1, certaines académies fonctionnent au tarif SNCF, d'autre au tarif fiscal, et la différence ne se justifie pas. Je ne compte pas pleurnicher, rassurez-vous
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Ah, dis-je.
Ernest Hemingway
- fioufiouNiveau 5
@ Ramoneur : j'ai bien peur que ta demande de transformer les frais de déplacement en ISSR n'aboutisse pas. Tu peux toujours tenter mais ce serait une situation inédite.
A plus long terme, si tes affectations ne te plaisent pas, tu devrais demander à changer de zone. Tu es sur quelle zone / quel département ?
Sinon, je ne comprends pas comment quelqu'un a pu être en arrêt maladie pendant 3 ans pour préparer l'agreg, j'imagine qu'il revenait pendant un court temps puis repartait ?
A plus long terme, si tes affectations ne te plaisent pas, tu devrais demander à changer de zone. Tu es sur quelle zone / quel département ?
Sinon, je ne comprends pas comment quelqu'un a pu être en arrêt maladie pendant 3 ans pour préparer l'agreg, j'imagine qu'il revenait pendant un court temps puis repartait ?
- EU1Fidèle du forum
Mais normalement en AFA, en dehors de son RAD et de sa résidence familiale on touche des frais de déplacements...
je pense que ce serait très intéressant de faire une sorte de tableau comparatif des différences d'une académie à une autre... entre certaines, comme la mienne, qui attend de voir si les suppléances se transforment en AFA avant de vous verser quoi que ce soit, d'autres qui refusent les frais de repas mais pas les frais de déplacements etc etc
c'est fou quand même ces disparités, c'est bien l'Education NATIONALE pourtant...
je pense que ce serait très intéressant de faire une sorte de tableau comparatif des différences d'une académie à une autre... entre certaines, comme la mienne, qui attend de voir si les suppléances se transforment en AFA avant de vous verser quoi que ce soit, d'autres qui refusent les frais de repas mais pas les frais de déplacements etc etc
c'est fou quand même ces disparités, c'est bien l'Education NATIONALE pourtant...
- RamoneurNiveau 8
Je suis dans une zone un peu compliquée : je vis à l’extrémité de ma zone et on m'envoie à l'autre bout.
Quant à mon pote, je ne sais pas précisément comment il a géré son arrêt, mais il s'est bien arrêté trois ans.
Quant à mon pote, je ne sais pas précisément comment il a géré son arrêt, mais il s'est bien arrêté trois ans.
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Ah, dis-je.
Ernest Hemingway
- SandyVegNiveau 9
Si tu dis au rectorat que tu préfères des remplacements courts ou moyens plutôt qu'une AFA, ils accepteront peut-être de revoir ton affectation ?
Sinon, essaye de négocier ton EDT : en musique, tu peux avoir tes heures groupées : 2 jours dans l'établissement 1 et 2 jours dans l'établissement 2 par exemple.
Sinon, essaye de négocier ton EDT : en musique, tu peux avoir tes heures groupées : 2 jours dans l'établissement 1 et 2 jours dans l'établissement 2 par exemple.
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- Parcours :
- Enseignante spécialisée
2017-2019 : T5 & T6 - Coordonnatrice d'un dispositif ULIS collège + formation CAPPEI.
Prof de maths
2015-2017 : T3 & T4 - Classes de 6e et de 3e - PP 6e + coordo Maths + coordo 6e
2014-2015 : T2 - Classes de 5e et de 4e
2013-2014 : T1 - Classes de 5e, 4e, 3e, 2nde et 1ère
2012-2013 : Stagiaire - Classes de 4e et de 3e
2012 : 3e concours du CAPES
2009-2012 : Contractuelle - Plein de petits remplacements en collège et lycée
2005-2012 : Cours particuliers - Collège, lycée et prépa ECE
Informaticienne
2000-2004 : Ingénieur en informatique
1999-2000 : Monitrice d'informatrice à la fac
- JulHabitué du forum
Moi non plus, vu l'expérience d'un collègue caractériel 3 ans avant sa retraite.pitchounette a écrit:Là j'en suis pas aussi sure...groyer a écrit:
Impossible d'être en arrêt pendant trois anssans être contrôlé
- JulHabitué du forum
+ 1Voli vola a écrit:Il est quand même désespérant (ah ? le terme est peut-être un peu fort) que dans 9 fils sur 10 on repasse toujours par les mêmes poncifs
- ta situation n'est pas si grave
- arrête de te plaindre
- fallait t'y attendre
- y a pire
ça me fatigue... A croire qu'il faudrait presque s'excuser d'oser dire que les affectations dont on écope ne nous conviennent pas. On est presque à deux doigts du discours de certains rectorats, là, "si vous n'êtes pas contents d'autres attendent pour prendre votre place". Si on commence à se le servir nous-mêmes entre nous... Ce n'est pas comme ça qu'on arrangera la situation pour le plus grand nombre et c'est loin de faire avancer la cause commune. Je trouve dommage que nous ne soyons pas plus solidaires...
[ceci était un message qui visait personne et tout le monde à la fois, bref]
je comprends que ça t'énerve considérablement.
Je suis navrée de savoir que certains ont été affectés encore plus loin, mais ça ne m'empêche pas de penser que cette affectation est tout de même problématique et difficile à assumer et à vivre au quotidien. Ce n'est pas parce que l'on en bave que les autres doivent en baver.
Ce statut de TZR/bouche-trou devient de plus en plus insupportable. On ne doit pas s'habituer à l'intolérable, à ce qui nous engendre fatigue au quotidien et à la longue, nuit à notre santé et le tout sans compensation ou alors une dérisoire. Vivre cela alors que l'on est titulaire depuis plusieurs années déjà et vraiment décourageant.
- pitchounetteExpert
oui ça je sais mais malgré cela...ça ne change pas grand chose pour mon ancienne collèguegroyer a écrit:En congé ordinaire c'est impossible car tu dois être contrôlé selon les textes après six mois. Pour obtenir un clm, il faut un dossier médical en béton.pitchounette a écrit:Là j'en suis pas aussi sure...groyer a écrit:
Impossible d'être en arrêt pendant trois anssans être contrôlé
http://www.education.gouv.fr/cid58040/vie-professionnelle-et-situation-personnelle-conge-de-maladie.html
- pitchounetteExpert
je rajouterais juste une chose à ça. Là il va lundi...les syndicats sont en vacances... mais des que les syndicats sont revenus qu'il se n'hésite pas à se faire accompagner par l'un d'eux. ca permet de se faire bien entendre par des gens au rectorat qui sont tout d'un coup + compréhensifSandyVeg a écrit:Si tu dis au rectorat que tu préfères des remplacements courts ou moyens plutôt qu'une AFA, ils accepteront peut-être de revoir ton affectation ?
- Hoa MaiNiveau 8
Ramoneur, je compatis d'autant plus à ta situation que si j'ai bien compris, tu es prof de musique et que dans notre discipline, les postes fixes sont rares et donc très chers. Si certains sur ce fil n'ont pas l'air d'être choqués par l'idée d'enchaîner kilomètres et années de TZR, c'est peut-être aussi parce qu'ils enseignent une matière où ce genre de situation ne s'éternise pas. En musique, si. Et c'est totalement déprimant. Donc bon courage à toi, vraiment.
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