- AlabamaHabitué du forum
Je suis actuellement en train de voir la poésie avec mes 3e et pour les en imprégner, je voudrais tapisser ma salle avec les plus beaux vers de la langue française... vers quels auteurs, quels poèmes irait votre coeur ? J'attends de vous lire avec impatience !
Amis de la poésie, bonsoir !
Amis de la poésie, bonsoir !
- henrietteMédiateur
"Le geai gélatineux geignait dans le jasmin" bien sûr !
Désolée, pas pu m'en empêcher... :lol:
Désolée, pas pu m'en empêcher... :lol:
- User5899Demi-dieu
J'hésitais avec "Le geai volumineux picorait des pois fins" :lol!:henriette a écrit:"Le geai gélatineux geignait dans le jasmin" bien sûr !
Désolée, pas pu m'en empêcher... :lol:
- ModuloHabitué du forum
Forcément français ?
Pour ma part je ne peux que citer Kipling :
Alors, les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un Homme, mon fils.
Pour ma part je ne peux que citer Kipling :
Alors, les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un Homme, mon fils.
_________________
Essayons d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple
- User5899Demi-dieu
Bon.
"J'obéissais alors et vous obéissez" (Néron à Britannicus)
"Ils ne se verront plus.
- Ils s'aimeront toujours !" (Oenone à Phèdre & réponse)
" une
Nuit mélancolique et lourde d'été
Pleine de silence et d'obscurité
Berce sur l'azur qu'un vent doux effleure
L'arbre qui frissonne et l'oiseau qui pleure" (Verlaine)
"Parfums sinistres !
Qu'est-ce que c'est ?
Quoi bruissait
Comme des sistres ?
Sites brutaux,
Ô votre haleine !
Sueur humaine,
Cri des métaux !" (Verlaine, itou)
"Le mai le joli mai a paré les ruines
De lierre de vigne vierge et de rosiers
Le vent du Rhin secoue sur le bord les osiers
Et les roseaux jaseurs et les fleurs nues des vignes" (Apollinaire)
"Le cimetière est un beau jardin
Plein de saules gris et de romarins
Il vous vient souvent des amis qu'on enterre
Ah que vous êtes bien dans le beau cimetière
Vous mendiants morts saouls de bière
Vous les aveugles comme le destin
Et vous petits enfants morts en prière
Ah que vous êtes bien dans le beau cimetière
Vous bourgmestres vous bateliers
Et vous conseillers de régence
Vous aussi tziganes sans papiers
La vie vous pourrit dans la panse
La croix vous pousse entre les pieds" (Apollinaire, encore)
"J'obéissais alors et vous obéissez" (Néron à Britannicus)
"Ils ne se verront plus.
- Ils s'aimeront toujours !" (Oenone à Phèdre & réponse)
" une
Nuit mélancolique et lourde d'été
Pleine de silence et d'obscurité
Berce sur l'azur qu'un vent doux effleure
L'arbre qui frissonne et l'oiseau qui pleure" (Verlaine)
"Parfums sinistres !
Qu'est-ce que c'est ?
Quoi bruissait
Comme des sistres ?
Sites brutaux,
Ô votre haleine !
Sueur humaine,
Cri des métaux !" (Verlaine, itou)
"Le mai le joli mai a paré les ruines
De lierre de vigne vierge et de rosiers
Le vent du Rhin secoue sur le bord les osiers
Et les roseaux jaseurs et les fleurs nues des vignes" (Apollinaire)
"Le cimetière est un beau jardin
Plein de saules gris et de romarins
Il vous vient souvent des amis qu'on enterre
Ah que vous êtes bien dans le beau cimetière
Vous mendiants morts saouls de bière
Vous les aveugles comme le destin
Et vous petits enfants morts en prière
Ah que vous êtes bien dans le beau cimetière
Vous bourgmestres vous bateliers
Et vous conseillers de régence
Vous aussi tziganes sans papiers
La vie vous pourrit dans la panse
La croix vous pousse entre les pieds" (Apollinaire, encore)
- thrasybuleDevin
Dans quelques coins du grenier
j’ai trouvé des ombres vivantes
qui remuent.
- Invité19Esprit sacré
"Jamais d'autre que toi en dépit des étoiles et des solitudes
En dépit des mutilations d'arbre à la tombée de la nuit
Jamais d'autre que toi ne poursuivra son chemin qui est le mien
Plus tu t'éloignes et plus ton ombre s'agrandit"
...
Et tout le reste du poème de Desnos.
En dépit des mutilations d'arbre à la tombée de la nuit
Jamais d'autre que toi ne poursuivra son chemin qui est le mien
Plus tu t'éloignes et plus ton ombre s'agrandit"
...
Et tout le reste du poème de Desnos.
- CelebornEsprit sacré
Celui qui a marqué mon jeune âge :
« Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige » (Baudelaire)
« Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige » (Baudelaire)
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- Thalia de GMédiateur
La beauté absolue !Celeborn a écrit:Celui qui a marqué mon jeune âge :
« Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige » (Baudelaire)
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- mimi-jolieNiveau 6
"Ariane ma sœur, de quel amour blessée
Vous mourûtes aux bords où vous fûtes laissée". (Racine)
Mais le vers de Baudelaire est sans contexte number one.
Vous mourûtes aux bords où vous fûtes laissée". (Racine)
Mais le vers de Baudelaire est sans contexte number one.
- MagpieExpert
"Sur les gouttes rêve Perceval
Tandis que se lève le jour"
Chretien de Troyes
+ Le même que Oiseau Phénix
Tandis que se lève le jour"
Chretien de Troyes
+ Le même que Oiseau Phénix
- leyadeEsprit sacré
"La chair est triste, hélas, et j'ai lu tous les livres"
_________________
Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- VioletEmpereur
Mon bel amour, mon cher amour, ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Aragon
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Aragon
- MufabGrand Maître
Mon top five :
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend (Verlaine)
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher (Baudelaire)
Il dit non avec la tête, mais il dit oui avec le coeur (Prévert)
Que sont mes amis devenus
Que j'avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L'amour est morte
Ce sont amis que vent me porte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta
(Rutebeuf)
Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire
J'ai vu tous les soleils y venir se mirer
S'y jeter à mourir tous les désespérés
Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire (Aragon)
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend (Verlaine)
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher (Baudelaire)
Il dit non avec la tête, mais il dit oui avec le coeur (Prévert)
Que sont mes amis devenus
Que j'avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L'amour est morte
Ce sont amis que vent me porte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta
(Rutebeuf)
Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire
J'ai vu tous les soleils y venir se mirer
S'y jeter à mourir tous les désespérés
Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire (Aragon)
- LédisséEsprit sacré
Dans le désordre, et en me réservant de reparticiper au sujet (qu'il est joli):
Rimbaud :
"Elle est retrouvée.
Quoi ? L'éternité.
C'est la mer allée
avec le soleil."
Eluard :
La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur.
Un peu trop facile, Malherbe :
"Et rose elle a vécu ce que vivent les roses,
L'espace d'un matin."
Racine :
"Le jour n'est pas plus pur que le fond de mon coeur."
"........................................................Adieu...
Pour jamais ! Ah ! Seigneur, songez-vous en vous-même
Combien ce mot cruel est affreux quand on aime ?
Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous,
Seigneur, que tant de mers me séparent de vous,
Que le jour recommence et que le jour finisse
Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice,
Sans que de tout le jour je puisse voir Titus ?"
(ça ça me met les larmes aux yeux)
Je plussoie Mufab sur Aragon et les yeux si profonds.
Baudelaire :
je n'adore pas le "sang figé"...
Par contre - je suis trop classique - :
"Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici.
[...]
Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Entends, ma chère, entends la douce nuit qui marche."
Rostand :
le baiser, "Ce point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer"
Si on a droit à de l'anglais, ce poème qui m'a bouleversée en hypokhâgne, d'Emily Brontë (larmes aux yeux aussi :
"Cold in the earth, and the deep snow piled above thee,
Far, far removed, cold in the dreary grave,
Have I forgot, my only love, to love thee,
Sever'd at last by Time's all-severing wave ?
[...]
And, even yet, I dare not let it languish,
Dare not indulge in memory's rapturous pain;
Once drinking deep of that divinest anguish,
How could I seek the empty world again ?"
Je crains que le français ne lui fasse pas honneur (surtout que je ne suis pas spécialiste, donc la qualité de la traduction - d'ailleurs improvisée en deux minutes - va laisser à désirer :
"Froid dans la terre, et la profonde neige accumulée sur toi,
Loin, au loin, froid dans la tombe sinistre,
Ai-je oublié, mon seul Amour, de t'aimer,
Atteinte enfin par la vague du Temps qui atteint tout ?
[...]
Et, même ainsi, je n'ose le laisser languir [ce souvenir, je crois],
Je n'ose me complaire dans la douleur ravissante [au sens étym.] du souvenir :
M'étant une fois abreuvée à cette divine angoisse,
Comment pourrais-je à nouveau rechercher le monde vide ?"
Rimbaud :
"Elle est retrouvée.
Quoi ? L'éternité.
C'est la mer allée
avec le soleil."
Eluard :
La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur.
Un peu trop facile, Malherbe :
"Et rose elle a vécu ce que vivent les roses,
L'espace d'un matin."
Racine :
"Le jour n'est pas plus pur que le fond de mon coeur."
"........................................................Adieu...
Pour jamais ! Ah ! Seigneur, songez-vous en vous-même
Combien ce mot cruel est affreux quand on aime ?
Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous,
Seigneur, que tant de mers me séparent de vous,
Que le jour recommence et que le jour finisse
Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice,
Sans que de tout le jour je puisse voir Titus ?"
(ça ça me met les larmes aux yeux)
Je plussoie Mufab sur Aragon et les yeux si profonds.
Baudelaire :
je n'adore pas le "sang figé"...
Par contre - je suis trop classique - :
"Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici.
[...]
Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Entends, ma chère, entends la douce nuit qui marche."
Rostand :
le baiser, "Ce point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer"
Si on a droit à de l'anglais, ce poème qui m'a bouleversée en hypokhâgne, d'Emily Brontë (larmes aux yeux aussi :
"Cold in the earth, and the deep snow piled above thee,
Far, far removed, cold in the dreary grave,
Have I forgot, my only love, to love thee,
Sever'd at last by Time's all-severing wave ?
[...]
And, even yet, I dare not let it languish,
Dare not indulge in memory's rapturous pain;
Once drinking deep of that divinest anguish,
How could I seek the empty world again ?"
Je crains que le français ne lui fasse pas honneur (surtout que je ne suis pas spécialiste, donc la qualité de la traduction - d'ailleurs improvisée en deux minutes - va laisser à désirer :
"Froid dans la terre, et la profonde neige accumulée sur toi,
Loin, au loin, froid dans la tombe sinistre,
Ai-je oublié, mon seul Amour, de t'aimer,
Atteinte enfin par la vague du Temps qui atteint tout ?
[...]
Et, même ainsi, je n'ose le laisser languir [ce souvenir, je crois],
Je n'ose me complaire dans la douleur ravissante [au sens étym.] du souvenir :
M'étant une fois abreuvée à cette divine angoisse,
Comment pourrais-je à nouveau rechercher le monde vide ?"
_________________
Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer...[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] etc._ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
- LédisséEsprit sacré
Pardon, je vois en relisant le message initial que l'anglais était hors-sujet...
_________________
Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer...[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] etc._ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
- KilmenyEmpereur
Ineffable lever du premier rayon d'or,
Du jour éclairant tout sans rien savoir encor!
O matin des matins ! amour ! joie effrénée
De commencer le temps, l'heure, le mois, l'année !
Ouverture du monde ! instant prodigieux !
(Victor Hugo)
Du jour éclairant tout sans rien savoir encor!
O matin des matins ! amour ! joie effrénée
De commencer le temps, l'heure, le mois, l'année !
Ouverture du monde ! instant prodigieux !
(Victor Hugo)
- InfinimentHabitué du forum
"Et les fruits passeront la promesse des fleurs."
Malherbe
"Mais où sont les neiges d'antan ?"
Villon
"Et les Muses de moi, comme étranges, s'enfuient."
Du Bellay
"Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
Vains objets dont pour moi le charme est envolé ?
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé !"
Lamartine
"Midi, Roi des étés, épandu sur la plaine,
Tombe en nappes d'argent des hauteurs du ciel bleu."
Leconte de Lisle
"Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau,
Toujours divers, toujours nouveau."
La Fontaine
La liste est loin d'être exhaustive... Mais quel plaisir de songer à ces merveilles !
Malherbe
"Mais où sont les neiges d'antan ?"
Villon
"Et les Muses de moi, comme étranges, s'enfuient."
Du Bellay
"Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
Vains objets dont pour moi le charme est envolé ?
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé !"
Lamartine
"Midi, Roi des étés, épandu sur la plaine,
Tombe en nappes d'argent des hauteurs du ciel bleu."
Leconte de Lisle
"Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau,
Toujours divers, toujours nouveau."
La Fontaine
La liste est loin d'être exhaustive... Mais quel plaisir de songer à ces merveilles !
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Ah ! la belle chose, que de savoir quelque chose !
- Mike92Niveau 10
C'est une chose étrange à la fin que le monde
Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit
Ces moments de bonheur, ces midis d'incendie
La nuit immense et noire aux déchirures blondes.
Rien n'est si précieux peut-être qu'on le croit
D'autres viennent ; ils ont le coeur que j'ai moi-même
Ils savent toucher l'herbe et dire je vous aime
Et rêver dans le soir où s'éteignent des voix.
D'autres qui referont comme moi le voyage
D'autres qui souriront d'un enfant rencontré
Qui se retourneront sur leur nom prononcé
D'autres qui lèveront les yeux vers les nuages.
Il y aura toujours un couple triomphant
Pour qui ce matin-là sera l'aube première
Il y aura toujours l'eau, le feu, la lumière
Rien ne passe après tout si ce n'est le passant....
(début de : "Que la vie en vaut la peine", Aragon)
Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit
Ces moments de bonheur, ces midis d'incendie
La nuit immense et noire aux déchirures blondes.
Rien n'est si précieux peut-être qu'on le croit
D'autres viennent ; ils ont le coeur que j'ai moi-même
Ils savent toucher l'herbe et dire je vous aime
Et rêver dans le soir où s'éteignent des voix.
D'autres qui referont comme moi le voyage
D'autres qui souriront d'un enfant rencontré
Qui se retourneront sur leur nom prononcé
D'autres qui lèveront les yeux vers les nuages.
Il y aura toujours un couple triomphant
Pour qui ce matin-là sera l'aube première
Il y aura toujours l'eau, le feu, la lumière
Rien ne passe après tout si ce n'est le passant....
(début de : "Que la vie en vaut la peine", Aragon)
- KalliopéNiveau 8
Merci Mike pour cette superbe découverte! Je ne connaissais pas ce poème d'Aragon, mais je le classe immédiatement parmi mes préférés!
- KalliopéNiveau 8
"Le paria" de Tristan Corbière
Ma pensée est un souffle aride:
C'est l'air. L'air est à moi partout.
Et ma parole est l'écho vide
Qui ne dit rien - et c'est tout."
Tous ceux qui ont tenté de fixer les volutes de leurs pensées n'ont-ils pas éprouvé ce sentiment?
Ma pensée est un souffle aride:
C'est l'air. L'air est à moi partout.
Et ma parole est l'écho vide
Qui ne dit rien - et c'est tout."
Tous ceux qui ont tenté de fixer les volutes de leurs pensées n'ont-ils pas éprouvé ce sentiment?
- VioletEmpereur
Kalliopé a écrit:Merci Mike pour cette superbe découverte! Je ne connaissais pas ce poème d'Aragon, mais je le classe immédiatement parmi mes préférés!
+1
- CeladonDemi-dieu
"Ne me secouez pas, je suis plein de larmes." Henri Calet
- AlabamaHabitué du forum
Merci beaucoup pour ces beaux moments de poésie ! Je pioche quelques-unes de vos idées pour ma salle... et pour moi !
- CelebornEsprit sacré
Mon n°2, d'Apollinaire :
« Mon verre s'est brisé come un éclat de rire. »
« Mon verre s'est brisé come un éclat de rire. »
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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