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- barègesÉrudit
ysabel a écrit:cath5660 a écrit:
Je ne suis pas spécialiste du tout, mais ça ne parait pas très légal: obliger des titulaires d'un bac +5 à repasser tout ou partie d'un autre bac +5 alors que seul un bac + 5 est nécessaire pour passer le concours... (vous me suivez ?)
tout à fait d'accord avec toi... pour un concours de la FP il suffit d'avoir tel ou tel niveau. Demander plus rompt l'égalité devant les citoyens. On va retrouver l'Etat devant le tribunal...
Ce n'est pas le concours mais la titularisation, conditionnée à la validation d'un stage. Pour valider ce stage il faudra valider les UE du master 2 MEEF, comme autrefois aller à l'IUFM, rendre le mémoire de fin d'année, réussir sa soutenance, etc. Il y avait déjà une volonté de singer les DEA ou DESS universitaires, avec ce mémoire et cette soutenance.
Enfin dans la plaquette des espés je vois "excellence" à peu près à chaque ligne. Si Angelxxx a raison et que le master MEEF devient le seul master à ne pas sélectionner ses étudiants, avec le petit ajout concernant le concours qui n'est pas là pour valider des compétences (ne parlons même pas de connaissances) des années de formation, c'est sûr que l'enseignement nagera en pleine excellence.
L'agrégation, sauf erreur de ma part, ne figure pas dans cette plaquette. Les agrégés stagiaires, comme les autres, iront en seconde année de master MEEF, et j'espère qu'on ne leur jettera pas le genre de regard que les collègues pouvaient recevoir dans les IUFM à l'époque.
- Employé oxymoriqueNiveau 7
Je pensais également qu'un bac+5 dispensait de passer par les ESPE, mais j'imagine qu'ils font cela dans l'année de stage au titre de la formation, comme les futurs stagiaires de M2.cath5660 a écrit:Employé oxymorique a écrit:Comme je lis le graphique oui, pendant l'année de stage. Et à mon avis ça conditionne la titularisation.Lefteris a écrit:
Donc pendant l'année de stage ? Sinon, pas de titularisation ?
On cherche à créer un public captif pour les pédagogistes, cela justifiera leur fromage. IUFM, le retour, sous un nouveau déguisement. SOS fantômes.
On signifie clairement aux gens -comme naguère dans les IUFM- que les disciplines, c'est accessoire, voire de la me*** . Ceci dit, avec un master recherche, on se dirige plutôt vers l'agreg, épargnée (pour l'instant) par ces turpitudes.
Les idéologues et gratte-papiers feraient tout pour faire fuir encore plus les candidats -et en amont les étudiants- qu'ils ne s'y prendraient pas autrement.
Il ne me reste qu'une voie pour ne pas mettre un pied dans ces machines à formatage : l'agrégation. Au moins je ne pourrai pas dire que je n'ai pas été prévenu.
Je ne suis pas spécialiste du tout, mais ça ne parait pas très légal: obliger des titulaires d'un bac +5 à repasser tout ou partie d'un autre bac +5 alors que seul un bac + 5 est nécessaire pour passer le concours... (vous me suivez ?)
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Cymbale en chef au concert des immobiles.
« Il faudra résister à la dissolution programmée de l’enseignement, de la recherche scientifique, des classiques et des biens culturels. Car saboter la culture et l’instruction, c’est saboter le futur de l’humanité. Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de lire une phrase simple, mais pleine de sens, qui était inscrite sur un panneau signalétique dans une bibliothèque de manuscrits au milieu d’une oasis perdue du Sahara ; « La connaissance est une richesse qu’on peut donner sans s’appauvrir. » Seul le savoir peut perturber la logique dominante du profit en étant partagé sans appauvrir, et même, bien au contraire, en enrichissant à la fois celui qui le transmet et celui qui le reçoit.»
L’Utilité de l’Inutile. Manifeste, Nuccio Ordine, éditions des Belles-Lettres.
- LefterisEsprit sacré
Quand j'étais à l'IUFM, il n'y avait pas que le mémoire, hélas, mais deux autres travaux écrits à rendre, une "séquence" à soutenir.barèges a écrit:ysabel a écrit:cath5660 a écrit:
Je ne suis pas spécialiste du tout, mais ça ne parait pas très légal: obliger des titulaires d'un bac +5 à repasser tout ou partie d'un autre bac +5 alors que seul un bac + 5 est nécessaire pour passer le concours... (vous me suivez ?)
tout à fait d'accord avec toi... pour un concours de la FP il suffit d'avoir tel ou tel niveau. Demander plus rompt l'égalité devant les citoyens. On va retrouver l'Etat devant le tribunal...
Ce n'est pas le concours mais la titularisation, conditionnée à la validation d'un stage. Pour valider ce stage il faudra valider les UE du master 2 MEEF, comme autrefois aller à l'IUFM, rendre le mémoire de fin d'année, réussir sa soutenance, etc. Il y avait déjà une volonté de singer les DEA ou DESS universitaires, avec ce mémoire et cette soutenance.
Enfin dans la plaquette des espés je vois "excellence" à peu près à chaque ligne. Si Angelxxx a raison et que le master MEEF devient le seul master à ne pas sélectionner ses étudiants, avec le petit ajout concernant le concours qui n'est pas là pour valider des compétences (ne parlons même pas de connaissances) des années de formation, c'est sûr que l'enseignement nagera en pleine excellence.
L'agrégation, sauf erreur de ma part, ne figure pas dans cette plaquette. Les agrégés stagiaires, comme les autres, iront en seconde année de master MEEF, et j'espère qu'on ne leur jettera pas le genre de regard que les collègues pouvaient recevoir dans les IUFM à l'époque.
Je crois que les agrégés n'auraient pas dû le soutenir (j'étais certifié à ce moment) mais qu'on leur collait la pression, le chantage à la titularisation pour le faire.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- BlackMailExpert
Je vais en M1 EF l'année prochaine, je vous dirai comment cela se passe du côté des nuls de ceux qui ont eu leur licence "de peu" .
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- Spoiler:
I'm watching you.
- Employé oxymoriqueNiveau 7
Mais ça n'a pas de sens de demander à des titulaire du grade de master de retourner valider des enseignements d'un autre master. Que les étudiants de MEEF le fassent pendant le année de stage je comprends très bien, mais obliger ceux qui ont déjà validé un master à mettre un pied dans ces ESPE pour s'ennuyer ferme, c'est débile, il n'y a pas d'autre mot.
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Cymbale en chef au concert des immobiles.
« Il faudra résister à la dissolution programmée de l’enseignement, de la recherche scientifique, des classiques et des biens culturels. Car saboter la culture et l’instruction, c’est saboter le futur de l’humanité. Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de lire une phrase simple, mais pleine de sens, qui était inscrite sur un panneau signalétique dans une bibliothèque de manuscrits au milieu d’une oasis perdue du Sahara ; « La connaissance est une richesse qu’on peut donner sans s’appauvrir. » Seul le savoir peut perturber la logique dominante du profit en étant partagé sans appauvrir, et même, bien au contraire, en enrichissant à la fois celui qui le transmet et celui qui le reçoit.»
L’Utilité de l’Inutile. Manifeste, Nuccio Ordine, éditions des Belles-Lettres.
- LefterisEsprit sacré
Absolument, seul le MEEF devrait être concerné, puisque c'st son objet princ ipal, et qu'il délivre le diplôme de niveau théorique requis pour être titularisés. Les autres subissent la double peine.Employé oxymorique a écrit:Mais ça n'a pas de sens de demander à des titulaire du grade de master de retourner valider des enseignements d'un autre master. Que les étudiants de MEEF le fassent pendant le année de stage je comprends très bien, mais obliger ceux qui ont déjà validé un master à mettre un pied dans ces ESPE pour s'ennuyer ferme, c'est débile, il n'y a pas d'autre mot.
En fait, la nouvelle maquette est acceptable seulement pour les M1 admis : ils ne perdent pas de temps à valider le M2 , ils sont fonctionnaires stagiaires et payés. Les autres se font rouler, car justement l'année de stage en elle-même doit constituer la validation. Mais les pédagogistes sont tellement certains de détenir la seule vraie science qu'ils l'imposent à tout le monde. C'est du même tonneau que ce que je dis plus haut sur le mémoire pro et autres fariboles chronophages (car ça s'empilait, les obligations, mine de rien : il y avait des réunions sur le mémoire, sur la soutenance du mémoire..)
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- barègesÉrudit
Il n'y a pas d'autre mot, en effet. Et c'était déjà ce qu'on pensait à l'époque de la seconde année des IUFM, où tout était obligatoire chez nous y compris pour les agrégés, pour ceux qui avaient déjà une maîtrise (à l'époque une année uniquement consacrée à l'initiation à la recherche, avec un gros mémoire) voire une maîtrise et un DEA.
Dans la plaquette de pub, il y a tout un paragraphe souligné défendant l'idée que les espés, c'est vraiment différent des iufm, et que c'est mieux. Très drôle.
Ah si, une différence : une meilleure intégration à l'université. Gageons que les universitaires qui sont en train de perdre de ce fait des heures de cours dans leur discipline en sont ravis.
Dans la plaquette de pub, il y a tout un paragraphe souligné défendant l'idée que les espés, c'est vraiment différent des iufm, et que c'est mieux. Très drôle.
Ah si, une différence : une meilleure intégration à l'université. Gageons que les universitaires qui sont en train de perdre de ce fait des heures de cours dans leur discipline en sont ravis.
- barègesÉrudit
On a l'impression d'une lutte d'influence (ou d'une lutte pour la survie) entre un pôle "IUFM/espé" et un pôle "UFR".
L'agrégation, totalement absente des maquettes des espés, serait un reliquat de l'ancienne formation, puisque sa préparation ne se ferait qu'en fac.
Faut-il alors interpréter ce qui est dénoncé par la lettre suivante comme une tentative de noyautage de l'agrégation externe ? C'est une vraie question :
Je ne pensais pas que la situation dénoncée ici était si nouvelle, et que la présidence du jury par un IG pouvait choquer ; après tout, c'est un concours de recrutement de l'enseignement secondaire. Si quelqu'un connaît les enjeux... Je ne suis pas sûre de comprendre, pour le coup.
L'agrégation, totalement absente des maquettes des espés, serait un reliquat de l'ancienne formation, puisque sa préparation ne se ferait qu'en fac.
Faut-il alors interpréter ce qui est dénoncé par la lettre suivante comme une tentative de noyautage de l'agrégation externe ? C'est une vraie question :
http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?breve1756Lettre ouverte du jury de l’Agrégation d’Histoire à V. Peillon - 2 juillet 2013
mercredi 3 juillet 2013
Monsieur le Ministre,
Au cours d’une réunion plénière le mardi 2 juillet 2013, le jury, unanime, de l’agrégation externe d’histoire1, s’est ému en apprenant que la présidence du jury pourrait être confiée en 2014 à un membre de l’Inspection générale et non à un Professeur des Universités.
Le jury tient à rappeler la place centrale des Universités et des enseignants-chercheurs dans la formation des candidats à l’agrégation et dans le recrutement des agrégés d’histoire. Il ne peut admettre une décision qui paraît désavouer son engagement au service des étudiants et du concours.
Sans méconnaître les missions de l’Inspection générale, les membres du jury tiennent à souligner qu’une mesure autoritaire de nomination d’un président issu de ce corps conduirait à une remise en cause de leur participation à ce concours dès la session 2014. Ils souhaitent une concertation immédiate et ce, avant la proclamation des résultats, le 6 juillet à 10 h 30 en Sorbonne.
Nous vous prions de bien vouloir agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre très haute considération.
Les membres du jury présidé par
Michel Cassan, Professeur des Universités,
Université de Poitiers
Je ne pensais pas que la situation dénoncée ici était si nouvelle, et que la présidence du jury par un IG pouvait choquer ; après tout, c'est un concours de recrutement de l'enseignement secondaire. Si quelqu'un connaît les enjeux... Je ne suis pas sûre de comprendre, pour le coup.
- gauvain31Empereur
Si quelqu'un connaît les enjeux... Je ne suis pas sûre de comprendre, pour le coup. Moi non plus, en SVT , c'est le doyen des IG qui est président de l'agrégation , mais les deux vice présidents sont un professeur d'université et un chargé de recherche au CNRS. Au CAPES externe , on a tout eu une fois un prof d'université, et une autre fois une IG... voilà ça n'a pas fait de remue ménage (mais à l'interne il y a beaucoup beaucoup d'IPR et d'agrégés , moins de prof de fac ...)
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