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- DalvaVénérable
Oui, c'est un peu gênant, là.
- Luigi_BGrand Maître
Sa proposition est cohérente avec son constat et s'adresse aux parents : puisqu'on ne peut changer l'école publique, le salut ne peut venir qu'en dehors d'elle. Combien de parents enseignants ne font d'ailleurs pas eux-mêmes confiance à l'école publique ?
Ardent défenseur de l'école publique, je n'adhère évidemment pas à cette conclusion mais - comme nous le disions plus haut - que faire puisque le combat est désespéré ?
Ardent défenseur de l'école publique, je n'adhère évidemment pas à cette conclusion mais - comme nous le disions plus haut - que faire puisque le combat est désespéré ?
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Luigi_BGrand Maître
Ce constat rejoint mon analyse sur les officines privées hors-contrat qui croissent et prospèrent sur les débris fumants du lycée : http://www.laviemoderne.net/advocatus-diaboli/48-ipesup-populaire
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Padre P. LucasNiveau 10
Ce n'est pas tout à fait la cause mise en avant en 2008 :
Au-delà de vous, Mesdames et Messieurs les dirigeants du SNALCSNE, je prie les responsables d'organisations laïques, ainsi que les personnes qui partagent les courtes vues et les noirs desseins de M. Brighelli ou qui fraient avec lui et ses pareils, de ne plus me solliciter, de ne plus m'infliger leur prose, de ne pas m'appeler au téléphone,
et de me laisser en paix faire des mathématiques.
Laurent Lafforgue
- Luigi_BGrand Maître
Contentieux lourd. :shock:
Le lien : http://www.ihes.fr/~lafforgue/textes/LettreOuverteDirigeantsSNALC.pdf
Le lien : http://www.ihes.fr/~lafforgue/textes/LettreOuverteDirigeantsSNALC.pdf
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Luigi_BGrand Maître
@Padre P. Lucas : merci pour l'éclairage nécessaire. Disons que ça ne retire rien à l'analyse du naufrage de l'école.
Sur le même principe, seule Marine Le Pen a protesté contre la suppression du Capes de Lettres classiques et je ne me sens pas lepéniste pour autant.
Sur le même principe, seule Marine Le Pen a protesté contre la suppression du Capes de Lettres classiques et je ne me sens pas lepéniste pour autant.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Padre P. LucasNiveau 10
Luigi_B a écrit:
Sur le même principe, seule Marine Le Pen a protesté contre la suppression du Capes de Lettres classiques et je ne me sens pas lepéniste pour autant.
Tant que vous ne "frayez pas avec elle et ses pareils" :lol:
- Luigi_BGrand Maître
Pas de risque. :lol:
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- EmeraldiaÉrudit
Sauf qu'on résiste dans les classes tout de même, malgré tout. C'est quand même un constat très amer que de prétendre qu'on n'enseigne plus rien car on "enseigne mal". J'aurais déjà démissionné si je pensais ça !
- Reine MargotDemi-dieu
je suis d'accord avec tout ce qu'il dit, une seule chose m'a fait tiquer, les louanges d'Anne Coffinier, chantre du "chèque éducation" et de l'école privée hors-contrat...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Dr RaynalHabitué du forum
Celadon a écrit:
Voilà le bilan. Alors chapeau bas à tous ceux qui ont résisté. La messe est dite.
Même avec quelques jours de retard, un piqûre de rappel remastérisée par mes soins pasticheurs:
"Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête de l'éducation nationale, ont formé un projet.
Ce projet, alléguant la défaite de notre enseignement, s'est mis aux ordres de l'ennemi et vaudrait nous enjoindre de cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force idéologique, démographique et politique, de l'ennemi.
Infiniment plus que leur nombre, ce sont les textes, les chaires, la tactique des pédagogistes qui nous font reculer. Ce sont les textes, les chaires, la tactique des pédagogistes qui ont subvertis nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour l'éducation. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car notre vision n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a une vaste culture derrière elle. Elle peut faire bloc avec tous ceux et celles sui tiennent leurs classes et continuent la lutte. Elle peut, comme eux, utiliser sans limites l'immense industrie du numérique pour parvenir a ses fins.
Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de l'école de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par leur emprise idéologique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force de conviction supérieure. Le destin du monde de l'enseignement est là."
- AbraxasDoyen
Padre P. Lucas a écrit:Ce n'est pas tout à fait la cause mise en avant en 2008 :
Au-delà de vous, Mesdames et Messieurs les dirigeants du SNALCSNE, je prie les responsables d'organisations laïques, ainsi que les personnes qui partagent les courtes vues et les noirs desseins de M. Brighelli ou qui fraient avec lui et ses pareils, de ne plus me solliciter, de ne plus m'infliger leur prose, de ne pas m'appeler au téléphone,
et de me laisser en paix faire des mathématiques.
Laurent Lafforgue
Comme je suis cité…
Lafforgue n'a jamais enseigné ailleurs que dans un Supérieur très supérieur et ultra-trié — normal, il est mathématicien à un niveau incompréhensible, paraît-il, pour la plupart des matheux.
Idéologiquement, c'est un chrétien de droite extrême. Pascal ressuscité. Voudrait revenir aux grands collèges jésuites du XVIIème siècle. Considère que le siècle d'horreur absolue, c'est le XVIIIème. Tros de sans-dieu.
Dont ma pomme. Je suis l'antéchrist, d'après Lafforgue.
Aucun sentiment républicain. Il se fiche pas mal de la masse des élèves. Surtout s'ils ne sont pas papistes.
Il m'a même fait un procès pour une préface qu'il m'avait libéralement accordée, mais qui ne s'accordait plus avec certaines opinions anti-religieuses que j'avais exprimées ultérieurement. Très près de ses sous, ce garçon qui gagne assez bien sa vie à l'IHES.
C'est un pantin.
quant aux enseignants qui ont pris des risques… Je pourrais en citer un wagon — mais il n'y a pas Laurent Lafforgue là-dedans : et effectivement, il soutient Anne Coffinier et ses écoles ultra-privées et ultra-cathos.
Proche de SOS-Education — qui n'est pas fréquentable, même avec une longue cuillère et des gants.
Sachez un peu qui vous admirez, Luigi. Le contentieux n'(est pas lourd : il est unilatéral — un type à qui je n'avais rien fait m'a attaqué pour délit d'opinion — il m'aurait fait brûler, il y a trois siècles.
- Padre P. LucasNiveau 10
Dr Raynal a écrit:
"Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête de l'éducation nationale, ont formé un projet.
Ce projet, alléguant la défaite de notre enseignement, s'est mis aux ordres de l'ennemi et vaudrait nous enjoindre de cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force idéologique, démographique et politique, de l'ennemi.
Infiniment plus que leur nombre, ce sont les textes, les chaires, la tactique des pédagogistes qui nous font reculer. Ce sont les textes, les chaires, la tactique des pédagogistes qui ont subvertis nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour l'éducation. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car notre vision n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a une vaste culture derrière elle. Elle peut faire bloc avec tous ceux et celles sui tiennent leurs classes et continuent la lutte. Elle peut, comme eux, utiliser sans limites l'immense industrie du numérique pour parvenir a ses fins.
Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de l'école de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par leur emprise idéologique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force de conviction supérieure. Le destin du monde de l'enseignement est là."
Yes we can
- Reine MargotDemi-dieu
ah, je me disais bien qu'il y avait un truc.....
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La famille Bélier
- Padre P. LucasNiveau 10
Abraxas a écrit:un type à qui je n'avais rien fait m'a attaqué pour délit d'opinion — il m'aurait fait brûler, il y a trois siècles.
Mouais, tu l'as quand même un peu cherché non ... :darkvador:
- User5899Demi-dieu
Mais oui...iphigénie a écrit:Voilà Philann, Dalva et Luigi...
+ combien contre la réforme désastreuse du lycée?
+ combien pour se faufiler dans les AP et explorations (y a pas de copies) en s'enthousiasmant pour le bénéfice retiré "par les élèves" de leurs prestations imaginatives?
+ combien de L.A pour s'auto-persuader de la" rénovation" des enseignements et de leur richesse cuculturelle?
+ combien pour ne pas faire grève parce que ça sert à rien de faire grève....etc etc etc
Pfffffffffffffffffffffffff.
Les enseignants ? On ne peut plus généraliser véritablement sur eux. Force est de constater que beaucoup vont au devant des changements, certains pour se préserver, d'autres pour se faire mousser. Ont-ils vraiment tort ? Je ne sais même pas.
- Luigi_BGrand Maître
Je m'instruis chaque jour !Abraxas a écrit:Sachez un peu qui vous admirez, Luigi.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- User5899Demi-dieu
Mais beaucoup d'enseignants dégoûtés par les IUFM et leur année de formation n'auront rien à leur disposition pour combler ce vide.Patissot a écrit:Je ne suis pas certain que l'IUFM soit parvenu à répandre la bonne parole auprès des stagiaires tant l'aversion que suscitent les formations est vif. Le manque de combativité me semble davantage résider dans la désorientation des jeunes enseignants et le peu d'intérêt qu'il y a engager une lutte vaine.
- User5899Demi-dieu
Source ?Padre P. Lucas a écrit:Ce n'est pas tout à fait la cause mise en avant en 2008 :
Au-delà de vous, Mesdames et Messieurs les dirigeants du SNALCSNE, je prie les responsables d'organisations laïques, ainsi que les personnes qui partagent les courtes vues et les noirs desseins de M. Brighelli ou qui fraient avec lui et ses pareils, de ne plus me solliciter, de ne plus m'infliger leur prose, de ne pas m'appeler au téléphone,
et de me laisser en paix faire des mathématiques.
Laurent Lafforgue
- Padre P. LucasNiveau 10
Cripure a écrit:Source ?Padre P. Lucas a écrit:Ce n'est pas tout à fait la cause mise en avant en 2008 :
Au-delà de vous, Mesdames et Messieurs les dirigeants du SNALCSNE, je prie les responsables d'organisations laïques, ainsi que les personnes qui partagent les courtes vues et les noirs desseins de M. Brighelli ou qui fraient avec lui et ses pareils, de ne plus me solliciter, de ne plus m'infliger leur prose, de ne pas m'appeler au téléphone,
et de me laisser en paix faire des mathématiques.
Laurent Lafforgue
Luigi a donné le lien :
http://www.ihes.fr/~lafforgue/textes/LettreOuverteDirigeantsSNALC.pdf
- wizzzNiveau 2
Celadon a écrit:Trop tard ! Nous sommes condamnés aux gommettes vertes et orange, à l'abandon des notes, aux passages automatiques, à la comédie de l'aide personnalisée, à la perte définitive de l'autorité nécessaire à l'enseignement. Dépossédés de tout, nous assistons impuissants à la victoire et au règne installé pour longtemps du vide, de la doxa, des compétences sans savoirs disciplinaires et de l'indiscipline généralisée. Avec en perspective 2 semaines de garderie supplémentaires promises pour faire plaisir aux parents tout puissants, un point d'indice bloqué pour quelques années, des cotisations en hausse, une retraite en peau de chagrin et un démantèlement programmé de notre institution.
Voilà le bilan. Alors chapeau bas à tous ceux qui ont résisté. La messe est dite.
Pas mieux...
- Presse-puréeGrand sage
Il y a des gens avec lesquels il vaut mieux ne pas frayer. Voir quelqu'un (dont je ne sais rien par ailleurs) vanter Coffinier est suffisamment suspect pour ne pas s'approcher, même si la petite musique peut paraître séduisante.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- wizzzNiveau 2
Je vais certainement pas me faire des amis sur ce coup-là, mais je crois que c'est un peu de la faute des syndicats cette affaire. A force de décréter des grèves pour tout et n'importe quoi, ils l'ont dénaturée et stérilisée, au point que ça se retourne contre le grévistes.
Quels moyens objectifs restent-ils aux enseignants pour faire savoir qu'une réforme venue de nulle part mais surtout du Très-Haut est une ânerie? Faire grève aujourd'hui c'est se faire stigmatiser à coup sûr, avec les parents et la presse qui prennent les gars qui débrayent pour des boulets. J'ai personnellement fait grève deux fois dans ma carrière, fallait voir la tronche des collègues au retour : "toi t'as fait grève, c'est si grave que ça?" avec des grands yeux et l'air ébahi. Ca avait du sens.
Le mathématicien et question, là, quel que soit son bord politique et ses penchants -n'aie je dis ses défauts - supposés, quand il affirme que personne n'a bougé, c'est faux. Ca a bougé, mais tout le monde autour s'est marré tant ça n'était plus crédible.
Quels moyens objectifs restent-ils aux enseignants pour faire savoir qu'une réforme venue de nulle part mais surtout du Très-Haut est une ânerie? Faire grève aujourd'hui c'est se faire stigmatiser à coup sûr, avec les parents et la presse qui prennent les gars qui débrayent pour des boulets. J'ai personnellement fait grève deux fois dans ma carrière, fallait voir la tronche des collègues au retour : "toi t'as fait grève, c'est si grave que ça?" avec des grands yeux et l'air ébahi. Ca avait du sens.
Le mathématicien et question, là, quel que soit son bord politique et ses penchants -n'aie je dis ses défauts - supposés, quand il affirme que personne n'a bougé, c'est faux. Ca a bougé, mais tout le monde autour s'est marré tant ça n'était plus crédible.
- adelaideaugustaFidèle du forum
Reine Margot a écrit:je suis d'accord avec tout ce qu'il dit, une seule chose m'a fait tiquer, les louanges d'Anne Coffinier, chantre du "chèque éducation" et de l'école privée hors-contrat...
et copine de Vincent Laarman et toute sa clique, président de SOS-Education.
- Luigi_BGrand Maître
Liaisons plus que dangereuses, effectivement. :|
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- malcolmNiveau 5
Comment caractériseriez-vous la situation actuelle de l'Education nationale ?
Il y a déstructuration complète de tous les enseignements.
Dans le primaire, les enseignements fondamentaux sont sinistrés : horaires
insuffisants, mépris des choses simples, refus des enseignements explicites comme les
leçons, refus de la structuration et de la progressivité des enseignements, refus des
exercices scolaires. La grande majorité des élèves sort du primaire sans posséder
aucune base solide, y compris dans ce qui est le plus essentiel, la maîtrise de la langue
et du calcul. Ces dégâts ne sont pas réparés au collège et au lycée, on en constate les
effets jusque dans l'enseignement supérieur où désormais la majorité des étudiants
perçoit la langue des livres comme une langue étrangère et ne possède pas les réflexes
les plus élémentaires du raisonnement et de la logique.
Les enseignements des collèges et lycées sont eux-mêmes très déstructurés :
français sans grammaire ; rédactions où l'on n'exige plus ni langue correcte ni culture
générale ; littérature réduite à des exercices de rhétorique, privée de sens, de
chronologie et d'inscription dans l'histoire ; mathématiques floues, sans rigueur,
précision ni raisonnement et réduites à l'apprentissage de procédures automatiques ;
physique détachée de toute formalisation mathématique ; histoire atomisée, sans ordre
ni continuité. Le pire est que ces méthodes et contenus aberrants ont pour effet
cumulatif de léser jusqu'à la capacité de compréhension et d'apprentissage des élèves.
Un regard lucide sur l'état de l'éducation nationale de nos jours...
Il y a déstructuration complète de tous les enseignements.
Dans le primaire, les enseignements fondamentaux sont sinistrés : horaires
insuffisants, mépris des choses simples, refus des enseignements explicites comme les
leçons, refus de la structuration et de la progressivité des enseignements, refus des
exercices scolaires. La grande majorité des élèves sort du primaire sans posséder
aucune base solide, y compris dans ce qui est le plus essentiel, la maîtrise de la langue
et du calcul. Ces dégâts ne sont pas réparés au collège et au lycée, on en constate les
effets jusque dans l'enseignement supérieur où désormais la majorité des étudiants
perçoit la langue des livres comme une langue étrangère et ne possède pas les réflexes
les plus élémentaires du raisonnement et de la logique.
Les enseignements des collèges et lycées sont eux-mêmes très déstructurés :
français sans grammaire ; rédactions où l'on n'exige plus ni langue correcte ni culture
générale ; littérature réduite à des exercices de rhétorique, privée de sens, de
chronologie et d'inscription dans l'histoire ; mathématiques floues, sans rigueur,
précision ni raisonnement et réduites à l'apprentissage de procédures automatiques ;
physique détachée de toute formalisation mathématique ; histoire atomisée, sans ordre
ni continuité. Le pire est que ces méthodes et contenus aberrants ont pour effet
cumulatif de léser jusqu'à la capacité de compréhension et d'apprentissage des élèves.
Un regard lucide sur l'état de l'éducation nationale de nos jours...
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- La DGAFP est formelle : l'Education nationale est devenue un modèle pour sa gestion des ressources humaines.
- Laurent Ruquier à Benoît Hamon : "Vous serez peut-être le prochain ministre de l'Education nationale".
- Entretien avec Laurent Lafforgue
- Bilan social du ministère 2012-2013 : le point sur les ressources humaines, effectifs, carrières et conditions de travail des personnels d'enseignement scolaire.
- France Inter lance une vaste consultation nationale sur les rythmes scolaires : "La réforme Peillon, stop ou encore ?"
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