Perles du bac 2013

Ou en Histoire des arts avec un joli dossier, oui, j'y ai pensé...
N'empêche que je suis un peu perdue malgré tout... Et si on me demande des comptes, faut que je sois prête à tenir bon !

Gendou a écrit:

fabecben a écrit:Ou en Histoire des arts avec un joli dossier, oui, j'y ai pensé...
N'empêche que je suis un peu perdue malgré tout... Et si on me demande des comptes, faut que je sois prête à tenir bon !

Avez-vous conscience qu'en seulement deux heures, où nous devons consacrer une quinzaine de minutes à l'élaboration du plan, on ne peut certainement pas pondre quelque chose qui soit extraordinaire ? (Car si j'ai bien compris, vous cherchez THE copie)

" des platitudes, des devoirs sans forme, des récitations de cours HS, des erreurs grossières " => c'est plutôt compréhensible, en deux heures je n'pense pas que l'on puisse écrire ce que l'on pourrait faire en quatre heures ... et de plus la deuxième question fut inutilement piégeuse ... Je ne défends ni plus les élèves ni plus les correcteurs, mais je pense qu'il faut quand même essayer de comprendre au bout d'un moment.

Bref, c'était prévu, cette réforme est vraiment bancale, pour les élèves et les correcteurs.

L'épreuve est la même dans sa forme depuis juin 1995. Elle a simplement été portée à coefficient 4 en 2002.

"il existe encore des territoires qui ne profitent pas des biens faits de la mondialisation".

Épreuve orale de TS sur les projets conçus par les candidats.

Un candidat affirme que dans un cylindre d'environ 25 cl il y a 20 litres d'hydrogène !
Le collègue va chercher un seau dans le placard de l'entretien et lui demande sa capacité.
Le candidat dit 9-10 litres. Correct !
Quant au cylindre, il persiste : « 20 litres, c'est de l'hydrogène, voyons ! »

Un autre ne sait pas d'où vient la chaleur produite par sa pompe à chaleur...

Gendou a écrit:

fabecben a écrit:Ou en Histoire des arts avec un joli dossier, oui, j'y ai pensé...
N'empêche que je suis un peu perdue malgré tout... Et si on me demande des comptes, faut que je sois prête à tenir bon !

Avez-vous conscience qu'en seulement deux heures, où nous devons consacrer une quinzaine de minutes à l'élaboration du plan, on ne peut certainement pas pondre quelque chose qui soit extraordinaire ? (Car si j'ai bien compris, vous cherchez THE copie)

" des platitudes, des devoirs sans forme, des récitations de cours HS, des erreurs grossières " => c'est plutôt compréhensible, en deux heures je n'pense pas que l'on puisse écrire ce que l'on pourrait faire en quatre heures ... et de plus la deuxième question fut inutilement piégeuse ... Je ne défends ni plus les élèves ni plus les correcteurs, mais je pense qu'il faut quand même essayer de comprendre au bout d'un moment.

Bref, c'était prévu, cette réforme est vraiment bancale, pour les élèves et les correcteurs.

Justement, je suis consciente de ces difficultés, et c'est la raison pour laquelle il me pose un problème de mettre autant de très mauvaises notes. Je ne cherche pas "THE" copie, je cherche des copies qui font l'effort de répondre un minimum à la question posée sans réciter un cours sur le néo-français (quel que soit le sujet, je caricature à peine). Or c'est souvent ce que je lis. Et quand je parle d'erreurs grossières, je pense par exemple à plusieurs copies qui attribuent la phrase de Laverdure à Zazie (épreuve rapide ou non, cela me semble inadmissible).
Je me demande justement ce que je peux valoriser dans ces copies problématiques sur plusieurs points (comment hiérarchiser ? comment distinguer l'élève moyen et sérieux mais déstabilisé le jour J de celui qui brode la même réponse quelle que soit la question posée ?).
Autre difficulté du sujet : 2 questions générales et beaucoup d'élèves ont suivi l'ordre de présentation des sujets et traitent la question sur 12 en 2° (pas faute de les avoir mis en garde...). Conséquence : même s'ils s'en tirent assez correctement au sujet 1 (je mets assez facilement 4 ou 5/8 même si ce n'est pas terrible) ils bâclent le sujet 2ou le laissent inachevé. On ne peut pas noter virtuellement ce qui n'a pas été fait...
J'enseigne depuis deux ans, et ai eu les TL cette année seulement, donc je me sens débutante et ai du mal à savoir où placer le niveau. Je connais cependant assez bien la difficulté de l'épreuve parce que je l'ai passée moi-même (bachelière en 2004 -je ne vois pas en quoi le fond de l'épreuve a changé), et je me rappelle quelle course c'était. Peut-être ne suis-je pas représentative, mais il me semblait normal de connaître bien mes (QUATRE) œuvres -j'ai lutté pour que certains les lisent ne serait-ce qu'une fois !- et de rendre quelque chose qui tienne compte de la question et qui soit complet.
Et dans mes copies (peut-être cela va-t-il changer, il m'en reste pas mal, j'ai mis un 9 ce matin) j'ai du mal à définir un compromis entre la copie tout à fait honorable compte tenu de la difficulté et celle qui n'est pas au niveau.

fabecben a écrit:

Gendou a écrit:

fabecben a écrit:Ou en Histoire des arts avec un joli dossier, oui, j'y ai pensé...
N'empêche que je suis un peu perdue malgré tout... Et si on me demande des comptes, faut que je sois prête à tenir bon !

Avez-vous conscience qu'en seulement deux heures, où nous devons consacrer une quinzaine de minutes à l'élaboration du plan, on ne peut certainement pas pondre quelque chose qui soit extraordinaire ? (Car si j'ai bien compris, vous cherchez THE copie)

" des platitudes, des devoirs sans forme, des récitations de cours HS, des erreurs grossières " => c'est plutôt compréhensible, en deux heures je n'pense pas que l'on puisse écrire ce que l'on pourrait faire en quatre heures ... et de plus la deuxième question fut inutilement piégeuse ... Je ne défends ni plus les élèves ni plus les correcteurs, mais je pense qu'il faut quand même essayer de comprendre au bout d'un moment.

Bref, c'était prévu, cette réforme est vraiment bancale, pour les élèves et les correcteurs.

Justement, je suis consciente de ces difficultés, et c'est la raison pour laquelle il me pose un problème de mettre autant de très mauvaises notes. Je ne cherche pas "THE" copie, je cherche des copies qui font l'effort de répondre un minimum à la question posée sans réciter un cours sur le néo-français (quel que soit le sujet, je caricature à peine). Or c'est souvent ce que je lis. Et quand je parle d'erreurs grossières, je pense par exemple à plusieurs copies qui attribuent la phrase de Laverdure à Zazie (épreuve rapide ou non, cela me semble inadmissible).
Je me demande justement ce que je peux valoriser dans ces copies problématiques sur plusieurs points (comment hiérarchiser ? comment distinguer l'élève moyen et sérieux mais déstabilisé le jour J de celui qui brode la même réponse quelle que soit la question posée ?).
Autre difficulté du sujet : 2 questions générales et beaucoup d'élèves ont suivi l'ordre de présentation des sujets et traitent la question sur 12 en 2° (pas faute de les avoir mis en garde...). Conséquence : même s'ils s'en tirent assez correctement au sujet 1 (je mets assez facilement 4 ou 5/8 même si ce n'est pas terrible) ils bâclent le sujet 2ou le laissent inachevé. On ne peut pas noter virtuellement ce qui n'a pas été fait...
J'enseigne depuis deux ans, et ai eu les TL cette année seulement, donc je me sens débutante et ai du mal à savoir où placer le niveau. Je connais cependant assez bien la difficulté de l'épreuve parce que je l'ai passée moi-même (bachelière en 2004 -je ne vois pas en quoi le fond de l'épreuve a changé), et je me rappelle quelle course c'était. Peut-être ne suis-je pas représentative, mais il me semblait normal de connaître bien mes (QUATRE) œuvres -j'ai lutté pour que certains les lisent ne serait-ce qu'une fois !- et de rendre quelque chose qui tienne compte de la question et qui soit complet.
Et dans mes copies (peut-être cela va-t-il changer, il m'en reste pas mal, j'ai mis un 9 ce matin) j'ai du mal à définir un compromis entre la copie tout à fait honorable compte tenu de la difficulté et celle qui n'est pas au niveau.

Bref.

Douksapudonktan ? :shock:

[quote="Gendou]
Avez-vous conscience qu'en seulement deux heures, où nous devons consacrer une quinzaine de minutes à l'élaboration du plan, on ne peut certainement pas pondre quelque chose qui soit extraordinaire ? (Car si j'ai bien compris, vous cherchez THE copie)
[/quote]

Pourquoi ce "nous" ?

Amis du soir, bonsoir !

En juillet 1992, lors d'une commémoration du Vel d'Hiv, le président De Gaulle est sifflé par la foule, lui qui a mis en place la Constitution de la Ve république : les révélations s'étant accumulées sur son passé de fonctionnaire de Vichy. (Quelle meilleure preuve du gloubi-boulga qui s'est installé dans la tête de nos élèves ? )

Vous exagérez, ça fait longtemps, 1992 !

mais

Vu que la vie politique sous la Ve République a disparu du programme aussi bien en 1ère qu'en Tle, vu la maîtrise des acquis du collège sur lesquels on est censé s'appuyer et vu l'incapacité de la plupart des élèves à s'interroger sur la vraisemblance de ce qu'ils écrivent, cela n'a rien d'étonnant.

Paratge a écrit:Épreuve orale de TS sur les projets conçus par les candidats.

Un candidat affirme que dans un cylindre d'environ 25 cl il y a 20 litres d'hydrogène !
Le collègue va chercher un seau dans le placard de l'entretien et lui demande sa capacité.
Le candidat dit 9-10 litres. Correct !
Quant au cylindre, il persiste : « 20 litres, c'est de l'hydrogène, voyons ! »

Un autre ne sait pas d'où vient la chaleur produite par sa pompe à chaleur...

Je ne connais évidemment pas le sujet exact mais si il parlait du stockage de l'hydrogène, par exemple à haute pression je ne vois pas en quoi c'est totalement faux. Il s'est surement mal exprimé mais compresser 20 litres de dihydrogène dans un cylindre de 25 cl est possible.

Je fais confiance aux collègues spécialistes qui m'ont raconté l'anecdote.

Arghhh.
Les copies de 18-20 pages s'enchaînent comme des perles (arf !!! :lol:) (au passage il y en a vite pour 45 minutes... ). Si encore elles étaient hors sujet... Même pas ! Elles sont même excellentes pour nombre d'entre elles, et généralement bien rédigées. Je sens que je vais avoir droit à un procès de Moscou avec ma moyenne qui monte inexorablement. J'ai commencé à préparer le terrain en envoyant le tableau d'harmonisation partiel au "coordonnateur" (en cheville avec les IPR), en expliquant que je ne retrouvais que dans quelques copies les difficultés évoquées à la réunion, mais ça finit par m'inquiéter, c'te affaire...

Je ne connais évidemment pas le sujet exact mais si il parlait du stockage de l'hydrogène, par exemple à haute pression je ne vois pas en quoi c'est totalement faux. Il s'est surement mal exprimé mais compresser 20 litres de dihydrogène dans un cylindre de 25 cl est possible.

Tu fais la même erreur que le candidat. Ce n'est pas 20 Litre de H2 que tu compresses, c'est une quantité de H2 en Molles ou en grammes qui occupe 20L à la pression atmosphérique et peut occuper 25cl à très haute pression. (vu que PV=nRT qu'on divise le volume par 80, la pression serait de 80 bars).

boris vassiliev a écrit:Arghhh.
Les copies de 18-20 pages s'enchaînent comme des perles (arf !!! :lol:) (au passage il y en a vite pour 45 minutes... ). Si encore elles étaient hors sujet... Même pas ! :twisted:Elles sont même excellentes pour nombre d'entre elles, et généralement bien rédigées. Je sens que je vais avoir droit à un procès de Moscou avec ma moyenne qui monte inexorablement. J'ai commencé à préparer le terrain en envoyant le tableau d'harmonisation partiel au "coordonnateur" (en cheville avec les IPR), en expliquant que je ne retrouvais que dans quelques copies les difficultés évoquées à la réunion, mais ça finit par m'inquiéter, c'te affaire...

On mélange ?

Al-qalam a écrit:

boris vassiliev a écrit:Arghhh.
Les copies de 18-20 pages s'enchaînent comme des perles (arf !!! :lol:) (au passage il y en a vite pour 45 minutes... ). Si encore elles étaient hors sujet... Même pas ! :twisted:Elles sont même excellentes pour nombre d'entre elles, et généralement bien rédigées. Je sens que je vais avoir droit à un procès de Moscou avec ma moyenne qui monte inexorablement. J'ai commencé à préparer le terrain en envoyant le tableau d'harmonisation partiel au "coordonnateur" (en cheville avec les IPR), en expliquant que je ne retrouvais que dans quelques copies les difficultés évoquées à la réunion, mais ça finit par m'inquiéter, c'te affaire...

On mélange ?

Anonyme, La querelle des copies. Bataille rangée entre correcteurs du baccalauréat, lithographie, 2013, Musée de l'Education (Rouen).
Au terme d'une édition accueillie fraîchement par les professeurs, les élèves assistèrent médusés à une scène insolite : des correcteurs, accablés par le fardeau de leur tâche, en vinrent aux mains afin de récupérer leur meilleure production. Ils rivalisèrent et redoublèrent d'ardeur pour dénicher qui, l'accroche prometteuse, qui, la qualité syntaxique et stylistique. Cette fièvre épistolaire avait connu des précédents avec la ruée vers l'or au Klondike ou en Californie au XIXe siècle. Elle prit fin lorsque tous se rendirent à l'évidence : ne restaient plus désormais que le contre-sens ravageur, l'anachronisme patent, la localisation incertaine. Cette année-là, ni les coordinateurs, ni les Inspecteurs pédagogiques régionaux (qui n'avaient pas encore été remplacés par des serveurs informatiques) n'eurent à prodiguer leurs bons offices aux intéressés reconnaissants. Fait notable, les résultats furent même annoncés avec une semaine d'avance, ce qui permit aux parents de prendre très vite la mesure de la réussite ou de l'échec de leur progéniture, laquelle dut se résoudre, en lieu et place du Grand Tour, à revisiter les classiques. Le Ministre de l'Éducation nationale, sidéré par le déroulement idéal du baccalauréat 2013, s'aperçut alors que sa mission était achevée et échangea son maroquin avec celui de l'Emploi.

Gendou a écrit:

fabecben a écrit:Ou en Histoire des arts avec un joli dossier, oui, j'y ai pensé...
N'empêche que je suis un peu perdue malgré tout... Et si on me demande des comptes, faut que je sois prête à tenir bon !

Avez-vous conscience qu'en seulement deux heures, où nous devons consacrer une quinzaine de minutes à l'élaboration du plan, on ne peut certainement pas pondre quelque chose qui soit extraordinaire ? (Car si j'ai bien compris, vous cherchez THE copie)

" des platitudes, des devoirs sans forme, des récitations de cours HS, des erreurs grossières " => c'est plutôt compréhensible, en deux heures je n'pense pas que l'on puisse écrire ce que l'on pourrait faire en quatre heures ... et de plus la deuxième question fut inutilement piégeuse ... Je ne défends ni plus les élèves ni plus les correcteurs, mais je pense qu'il faut quand même essayer de comprendre au bout d'un moment.

Bref, c'était prévu, cette réforme est vraiment bancale, pour les élèves et les correcteurs.

Tu es un élève ?

Olympias a écrit:Dans très peu de temps, les perles de STG...

Et comme mise en bouche...en 1801 Georges Pompidou crée le SMIC  :shock:

J'ai toujours dit que Georges était en avance sur son temps et que surtout, il ne faisait pas son âge...
Il voulait peut-être mettre 1901 à la base (je sais, c'est pas encore la bonne réponse, mais ça le rapproche).

boris vassiliev a écrit:Arghhh.
Les copies de 18-20 pages s'enchaînent comme des perles (arf !!! :lol:) (au passage il y en a vite pour 45 minutes... ). Si encore elles étaient hors sujet... Même pas ! :twisted:Elles sont même excellentes pour nombre d'entre elles, et généralement bien rédigées. Je sens que je vais avoir droit à un procès de Moscou avec ma moyenne qui monte inexorablement. J'ai commencé à préparer le terrain en envoyant le tableau d'harmonisation partiel au "coordonnateur" (en cheville avec les IPR), en expliquant que je ne retrouvais que dans quelques copies les difficultés évoquées à la réunion, mais ça finit par m'inquiéter, c'te affaire...

Donc avant, il y a avait la commission après les corrections pour monter les notes...
Et maintenant on envoie un premier tableau au bout de quelques copies pendant les corrections histoire de se faire remonter les bretelles (et cette fois pendant les corrections) et mieux nous faire passer le suppositoire lors de la commission qui aura quand même lieu après les corrections : c'est fort ça non ? Je me trompe là ? (n'étant pas en lycée...)

La commission d'harmonisation était avant (enfin, deux jours après la récupération des copies). Les tableaux, c'est pour vérifier si on applique bien les consignes de "bienveillance" et si on est bien sage : il ne faut être ni trop au dessous (surtout) ni trop au dessus (moins grave) des autres correcteurs, du moins on peut avoir à se justifier si c'est le cas.
Bon, là c'est simple à expliquer, avec au moins une partie des copies qui vient d'un lycée privé sélectif : entre les 100 % de réussite au bac de ce lycée depuis des lustres et les 70 % d'un lycée comme le mien, il y a forcément une différence sur un paquet de copies. Comme il y en a à l'intérieur d'un lycée selon les regroupements effectués : cette année, entre ma 1S lambda et ma 1S camif où il y avait une majorité de "têtes de classe", il n'y avait guère de comparaison : sur l'année, à peu près 11 de moyenne pour l'une, 15 pour l'autre. A l'opposé, mes TES ont fini l'année en HG à 8,9 et une de mes deux 2ndes à 8,2.

PaoloSarpi a écrit:Anonyme, La querelle des copies. Bataille rangée entre correcteurs du baccalauréat, lithographie, 2013, Musée de l'Education (Rouen).

(Hommage à Pierre Desproges)

Finrod a écrit:

Je ne connais évidemment pas le sujet exact mais si il parlait du stockage de l'hydrogène, par exemple à haute pression je ne vois pas en quoi c'est totalement faux. Il s'est surement mal exprimé mais compresser 20 litres de dihydrogène dans un cylindre de 25 cl est possible.

Tu fais la même erreur que le candidat. Ce n'est pas 20 Litre de H2 que tu compresses, c'est une quantité de H2 en Molles ou en grammes qui occupe 20L à la pression atmosphérique et peut occuper 25cl à très haute pression. (vu que PV=nRT qu'on divise le volume par 80, la pression serait de 80 bars).

Sauf que, d'après les cours que j'ai donné en seconde et première S, ils ne voient plus PV=nRT mais la version simplifiée : Boyle-Mariotte. Donc l'erreur est tout à fait "logique" puisque on relie ici directement pression et volume. Mais sinon tu as bien évidemment raison !

boris vassiliev a écrit:Arghhh.
Les copies de 18-20 pages s'enchaînent comme des perles (arf !!! :lol:) (au passage il y en a vite pour 45 minutes... ). Si encore elles étaient hors sujet... Même pas ! :twisted:Elles sont même excellentes pour nombre d'entre elles, et généralement bien rédigées. Je sens que je vais avoir droit à un procès de Moscou avec ma moyenne qui monte inexorablement. J'ai commencé à préparer le terrain en envoyant le tableau d'harmonisation partiel au "coordonnateur" (en cheville avec les IPR), en expliquant que je ne retrouvais que dans quelques copies les difficultés évoquées à la réunion, mais ça finit par m'inquiéter, c'te affaire...

Je m'insurge ! J'ai été "coordonnateur" cette année et je ne suis nullement en cheville avec les IPR, que j'ignore consciencieusement. D'ailleurs ils nous ont annoncé à la réunion d'entente des coordonnateurs qu'on avait été "choisis par l'inspection", ce qui a soulevé quelques ricanements:
- au moins la moitié des coordos étaient des néotits jamais inspectés
- le reste était constitué des seuls profs de leur lycée à enseigner dans la filière concernée (les L se font rares)

Hérodoute a écrit:
Donc avant, il y a avait la commission après les corrections pour monter les notes...
Et maintenant on envoie un premier tableau au bout de quelques copies pendant les corrections histoire de se faire remonter les bretelles (et cette fois pendant les corrections) et mieux nous faire passer le suppositoire lors de la commission qui aura quand même lieu après les corrections : c'est fort ça non ? Je me trompe là ? (n'étant pas en lycée...)

Je n'ai pas encore été confronté à cette nouvelle mode. Excusez mon esprit vicieux mais ne serait-il pas possible de remplir le tableau avec quelques copies "judicieusement choisies" pour coller aux objectifs statistiques ? Partant du principe qu'il est fondamentalement imbécile de fixer une moyenne-cible avant même d'avoir vu l'ensemble des copies, contourner le système m'empêcherait assez peu de dormir.

Lagomorphe a écrit:

boris vassiliev a écrit:Arghhh.
Les copies de 18-20 pages s'enchaînent comme des perles (arf !!! :lol:) (au passage il y en a vite pour 45 minutes... ). Si encore elles étaient hors sujet... Même pas ! :twisted:Elles sont même excellentes pour nombre d'entre elles, et généralement bien rédigées. Je sens que je vais avoir droit à un procès de Moscou avec ma moyenne qui monte inexorablement. J'ai commencé à préparer le terrain en envoyant le tableau d'harmonisation partiel au "coordonnateur" (en cheville avec les IPR), en expliquant que je ne retrouvais que dans quelques copies les difficultés évoquées à la réunion, mais ça finit par m'inquiéter, c'te affaire...

Je m'insurge ! J'ai été "coordonnateur" cette année et je ne suis nullement en cheville avec les IPR, que j'ignore consciencieusement. D'ailleurs ils nous ont annoncé à la réunion d'entente des coordonnateurs qu'on avait été "choisis par l'inspection", ce qui a soulevé quelques ricanements:
- au moins la moitié des coordos étaient des néotits jamais inspectés
- le reste était constitué des seuls profs de leur lycée à enseigner dans la filière concernée (les L se font rares)

Hérodoute a écrit:
Donc avant, il y a avait la commission après les corrections pour monter les notes...
Et maintenant on envoie un premier tableau au bout de quelques copies pendant les corrections histoire de se faire remonter les bretelles (et cette fois pendant les corrections) et mieux nous faire passer le suppositoire lors de la commission qui aura quand même lieu après les corrections : c'est fort ça non ? Je me trompe là ? (n'étant pas en lycée...)

Je n'ai pas encore été confronté à cette nouvelle mode. Excusez mon esprit vicieux mais ne serait-il pas possible de remplir le tableau avec quelques copies "judicieusement choisies" pour coller aux objectifs statistiques ? Partant du principe qu'il est fondamentalement imbécile de fixer une moyenne-cible avant même d'avoir vu l'ensemble des copies, contourner le système m'empêcherait assez peu de dormir.

Heu, là, je parlais de "coordonnateurs" non pas de leur discipline dans leur lycée, mais coordonnateurs pour l'harmonisation du bac, c'est-à-dire chargés "d'animer" les "ateliers" d'harmonisation et de transmettre aux IPR les fameux tableaux s'ils s'écartent de la "norme", laquelle va se définir en fonction des différents tableaux reçus (rien n'a été fixé d'avance) ...

PaoloSarpi a écrit:

Al-qalam a écrit:

boris vassiliev a écrit:Arghhh.
Les copies de 18-20 pages s'enchaînent comme des perles (arf !!! :lol:) (au passage il y en a vite pour 45 minutes... ). Si encore elles étaient hors sujet... Même pas ! :twisted:Elles sont même excellentes pour nombre d'entre elles, et généralement bien rédigées. Je sens que je vais avoir droit à un procès de Moscou avec ma moyenne qui monte inexorablement. J'ai commencé à préparer le terrain en envoyant le tableau d'harmonisation partiel au "coordonnateur" (en cheville avec les IPR), en expliquant que je ne retrouvais que dans quelques copies les difficultés évoquées à la réunion, mais ça finit par m'inquiéter, c'te affaire...

On mélange ?

Anonyme, La querelle des copies. Bataille rangée entre correcteurs du baccalauréat, lithographie, 2013, Musée de l'Education (Rouen).
Au terme d'une édition accueillie fraîchement par les professeurs, les élèves assistèrent médusés à une scène insolite : des correcteurs, accablés par le fardeau de leur tâche, en vinrent aux mains afin de récupérer leur meilleure production. Ils rivalisèrent et redoublèrent d'ardeur pour dénicher qui, l'accroche prometteuse, qui, la qualité syntaxique et stylistique. Cette fièvre épistolaire avait connu des précédents avec la ruée vers l'or au Klondike ou en Californie au XIXe siècle. Elle prit fin lorsque tous se rendirent à l'évidence : ne restaient plus désormais que le contre-sens ravageur, l'anachronisme patent, la localisation incertaine. Cette année-là, ni les coordinateurs, ni les Inspecteurs pédagogiques régionaux (qui n'avaient pas encore été remplacés par des serveurs informatiques) n'eurent à prodiguer leurs bons offices aux intéressés reconnaissants. Fait notable, les résultats furent même annoncés avec une semaine d'avance, ce qui permit aux parents de prendre très vite la mesure de la réussite ou de l'échec de leur progéniture, laquelle dut se résoudre, en lieu et place du Grand Tour, à revisiter les classiques. Le Ministre de l'Éducation nationale, sidéré par le déroulement idéal du baccalauréat 2013, s'aperçut alors que sa mission était achevée et échangea son maroquin avec celui de l'Emploi.

Sujet 2014 : Commentez ce document en lien avec l'histoire de l'art. Vous mettrez en évidence l'inutilité de la correction des copies lors du baccalauréat et la fainéantise des profs.