- invitéeEBNiveau 10
En cette fin d'année, les langues se délient et certains de mes collégiens (dans plusieurs classes différentes dont celle dont je suis PP) m'ont évoqué le même problème avec un collègue !
Ils ont donc parlé du cas d'un de leurs profs en particulier : "parfois on comprend pas ce qu'il dit tellement il articule mal ", "il sent souvent l'alcool madame, moi je me bouche le nez quand il m'explique" ... Ces propos viennent d'élèves sérieux et gentils. Je n'ai aucun doute sur leur véracité.
Je n'ai rien remarqué de spécial chez ce collègue. Même si régulièrement il boit une bière le midi (il apporte son pique-nique) je ne l'ai jamais soupçonné d'être en état d'ébriété.
Je ne voudrais pas que de fausses rumeurs atteignent ce collègue tout comme je ne voudrais pas laisser traîner ce problème s'il s'avère qu'il arrive en classe un peu éméché.
A qui en parler et surtout comment ? Je ne voudrais pas que mon CDE soit averti du problème directement par un parent ... je ne me vois pas en parler directement au collègue ni au CDE (sans citer aucun nom bien évidemment) ... Que faire ?
merci d'avance pour vos lumières
Ils ont donc parlé du cas d'un de leurs profs en particulier : "parfois on comprend pas ce qu'il dit tellement il articule mal ", "il sent souvent l'alcool madame, moi je me bouche le nez quand il m'explique" ... Ces propos viennent d'élèves sérieux et gentils. Je n'ai aucun doute sur leur véracité.
Je n'ai rien remarqué de spécial chez ce collègue. Même si régulièrement il boit une bière le midi (il apporte son pique-nique) je ne l'ai jamais soupçonné d'être en état d'ébriété.
Je ne voudrais pas que de fausses rumeurs atteignent ce collègue tout comme je ne voudrais pas laisser traîner ce problème s'il s'avère qu'il arrive en classe un peu éméché.
A qui en parler et surtout comment ? Je ne voudrais pas que mon CDE soit averti du problème directement par un parent ... je ne me vois pas en parler directement au collègue ni au CDE (sans citer aucun nom bien évidemment) ... Que faire ?
merci d'avance pour vos lumières
- ZorglubHabitué du forum
En quoi est-ce votre problème ?
Vous n'êtes pas flic, juge de paix ou toubib addictologue.
Déjà écouter en tant que PP laisser les gosses débiner les collègues en vie de classe c'est plus que moyen, mais envisager d'aller ensuite balancer au CdE sans (ou avec) certitude, euh, comment dire sans être très désagréable ...
Si c'est vrai votre CdE le sait (ou le saura avant longtemps) et c'est de sa responsabilité, pas de la vôtre.
J'ai un super pote qui a traîné cette réputation au lycée car son regard est très particulier, qu'il rase les murs dans les couloirs et se déplace avec circonspection dans les salles : il est atteint de rétinite pigmentaire et perd la vue lentement mais surement.
Vous n'êtes pas flic, juge de paix ou toubib addictologue.
Déjà écouter en tant que PP laisser les gosses débiner les collègues en vie de classe c'est plus que moyen, mais envisager d'aller ensuite balancer au CdE sans (ou avec) certitude, euh, comment dire sans être très désagréable ...
Si c'est vrai votre CdE le sait (ou le saura avant longtemps) et c'est de sa responsabilité, pas de la vôtre.
J'ai un super pote qui a traîné cette réputation au lycée car son regard est très particulier, qu'il rase les murs dans les couloirs et se déplace avec circonspection dans les salles : il est atteint de rétinite pigmentaire et perd la vue lentement mais surement.
- invitéeEBNiveau 10
Cela est mon problème à partir du moment où des élèves s'en plaignent. En tant que parent, j'apprécierais plus que moyennement de savoir qu'un des professeurs de mes enfants leur fait cours alors qu'il est éméché.
Et puis, vous n'étiez pas là, dans ma classe, quand ils m'ont parlé de ce cas. Il est bien évident que j'ai clos le sujet et que je leur ai dit qu'ils se faisaient des idées, que c'était juste une impression, que je le connaissais très bien et qu'il n'y avait pas de problème avec cela.
Enfin, hors de question d'aller "balancer" cela au CDE. Je dis moi même, dans mon message original : " je ne me vois pas en parler directement au collègue ni au CDE "
J'ai juste besoin de conseils pour savoir comment gérer la chose : éviter une rumeur trop vite propagée et éventuellement trouver une solution pour "limiter" la casse s'il s'avère que cela est vrai.
Je ne suis effectivement ni flic, ni juge de paix, ni toubib addictologue, mais je me sens concernée par l'instruction que reçoivent mes élèves et je ne pense pas qu'un collègue ivre puisse faire cours correctement.
Et puis, vous n'étiez pas là, dans ma classe, quand ils m'ont parlé de ce cas. Il est bien évident que j'ai clos le sujet et que je leur ai dit qu'ils se faisaient des idées, que c'était juste une impression, que je le connaissais très bien et qu'il n'y avait pas de problème avec cela.
Enfin, hors de question d'aller "balancer" cela au CDE. Je dis moi même, dans mon message original : " je ne me vois pas en parler directement au collègue ni au CDE "
J'ai juste besoin de conseils pour savoir comment gérer la chose : éviter une rumeur trop vite propagée et éventuellement trouver une solution pour "limiter" la casse s'il s'avère que cela est vrai.
Je ne suis effectivement ni flic, ni juge de paix, ni toubib addictologue, mais je me sens concernée par l'instruction que reçoivent mes élèves et je ne pense pas qu'un collègue ivre puisse faire cours correctement.
- thrasybuleDevin
J aime beaucoup la contradiction entre " je n ai aucun doute sur leur véracité" et " je ne voudrais pas que de fausses rumeurs atteignent ce collègue"
- PseudoDemi-dieu
Il existe en France (et peut-être ailleurs) une tolérance assez étendue face à l'alcoolisme.
Je me demande si le fait qu'on laisse les gens picoler n’aggrave pas leur problème (et ceux des autres par rebond). Décider d'arrêter de boire demande, je crois, une mise au pied du mur.
Zorglub, ton pote à traîné cette réputation parce que, justement, personne n'en parle. Si on en avait parlé, il aurait simplement dit quel était son problème et les ragots auraient fait long feu. Si un collègue était suspecté de se droguer, de prendre du crack, aurais-tu la même approche ?
Qu'un alcoolique ait sous sa responsabilité des classes, qu'il circule éventuellement en voiture, qu'il s'enfonce dans son alcoolisme, ça pose question, tout de même.
Maintenant, il n'est pas certain que les élèves aient raison. Est-il possible d'en parler a l'intéressé ? A l'infirmière ?
Je me demande si le fait qu'on laisse les gens picoler n’aggrave pas leur problème (et ceux des autres par rebond). Décider d'arrêter de boire demande, je crois, une mise au pied du mur.
Zorglub, ton pote à traîné cette réputation parce que, justement, personne n'en parle. Si on en avait parlé, il aurait simplement dit quel était son problème et les ragots auraient fait long feu. Si un collègue était suspecté de se droguer, de prendre du crack, aurais-tu la même approche ?
Qu'un alcoolique ait sous sa responsabilité des classes, qu'il circule éventuellement en voiture, qu'il s'enfonce dans son alcoolisme, ça pose question, tout de même.
Maintenant, il n'est pas certain que les élèves aient raison. Est-il possible d'en parler a l'intéressé ? A l'infirmière ?
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- PseudoDemi-dieu
Autre solution, appeler une ligne d'écoute sur le problème pour demander conseil à des spécialistes.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- invitéeEBNiveau 10
Oui oui c'est vrai. Ce que je voulais dire, c'est que je ne remets pas en doute que mes élèves ont dit cela honnêtement sans le désire de nuir à mon collègue. Ils n'ont pas inventé cela pour se rendre intéressants, ils ont vraiment ce ressenti.
En ce qui me concerne, je n'en sais rien, car comme je le dis plus loin, je n'ai rien remarqué.
Mais ce sont plusieurs élèves, de classes différentes, qui ont évoqué les mêmes choses. Du coup, je me pose des questions et je veux éviter la rumeur si ça n'en est qu'une ou bien essayer de voir comment faire si ça n'en est pas !
Je cherche juste des conseils mais si mon sujet porte à polémique je veux bien l'effacer.
En ce qui me concerne, je n'en sais rien, car comme je le dis plus loin, je n'ai rien remarqué.
Mais ce sont plusieurs élèves, de classes différentes, qui ont évoqué les mêmes choses. Du coup, je me pose des questions et je veux éviter la rumeur si ça n'en est qu'une ou bien essayer de voir comment faire si ça n'en est pas !
Je cherche juste des conseils mais si mon sujet porte à polémique je veux bien l'effacer.
- InstructeurpublicFidèle du forum
Si le collègue en question ne vous a jamais paru éméché, il n'y a pas de raison pour qu'il le soit davantage en classe. Une bonne expérience de la psychologie de l'ado vous aurait permis de comprendre qu'à partir d'un fond de vérité (légère odeur d'alcool lié à la bière du midi ?) les élèves se sont certainement monté le bourrichon pour avoir des choses amusantes à se raconter entre eux.
A mon avis vous ne devriez pas vous en mêler.
A mon avis vous ne devriez pas vous en mêler.
- IphigénieProphète
Zorglub +100
Comment gérer la chose?
ce n'est pas ton problème, donc tu ne gères rien.
Comment gérer la chose?
ce n'est pas ton problème, donc tu ne gères rien.
- DHMonarque
une de mes collègues est alcoolique. on le sait tous. elle arrive torchee les fois où elle vient d ailleurs. après dix ans à la couvrir force est de constater qe tous ces collègues bien pensants , tolérants ont en partie creusé sa tombe. Quand je ne serai plus sur mon téléphone et que j aurai récupéré mon pc je raconterai comment sous couvert de protection , corporatisme on a laissé qqn s enfoncer dans l alcool. que dis-je enfoncé ? se noyer....
- invitéeEBNiveau 10
Pseudo a écrit:Il existe en France (et peut-être ailleurs) une tolérance assez étendue face à l'alcoolisme.
Je me demande si le fait qu'on laisse les gens picoler n’aggrave pas leur problème (et ceux des autres par rebond). Décider d'arrêter de boire demande, je crois, une mise au pied du mur.
Zorglub, ton pote à traîné cette réputation parce que, justement, personne n'en parle. Si on en avait parlé, il aurait simplement dit quel était son problème et les ragots auraient fait long feu. Si un collègue était suspecté de se droguer, de prendre du crack, aurais-tu la même approche ?
Qu'un alcoolique ait sous sa responsabilité des classes, qu'il circule éventuellement en voiture, qu'il s'enfonce dans son alcoolisme, ça pose question, tout de même.
Maintenant, il n'est pas certain que les élèves aient raison. Est-il possible d'en parler a l'intéressé ? A l'infirmière ?
Malheureusement, pour plus de 900 élèves pas d'infirmière chez nous !
Je me dis qu'il serait possible de lui en parler mais je ne sais absolument pas comment !!! Parce que si c'est vrai, il peut le nier totalement et si c'est faux il risque de se sentir très mal. Il est déjà très sévère avec les élèves, je ne voudrais pas que cela empire les choses
- IphigénieProphète
mais, décidément, de quoi tu te mêles?Parce que si c'est vrai, il peut le nier totalement et si c'est faux il risque de se sentir très mal. Il est déjà très sévère avec les élèves, je ne voudrais pas que cela empire les choses
- invitéeEBNiveau 10
Instructeurpublic a écrit:Si le collègue en question ne vous a jamais paru éméché, il n'y a pas de raison pour qu'il le soit davantage en classe. Une bonne expérience de la psychologie de l'ado vous aurait permis de comprendre qu'à partir d'un fond de vérité (légère odeur d'alcool lié à la bière du midi ?) les élèves se sont certainement monté le bourrichon pour avoir des choses amusantes à se raconter entre eux.
A mon avis vous ne devriez pas vous en mêler.
Merci pour ce gentil conseil.
Je pense que si je me suis inquiétée c'est parce que leurs propos étaient honnêtes et que ces élèves sont des élèves très sages et assez intelligents pour ne pas se "monter le bourrichon".
De plus, en ce qui concerne ma classe, ils ont ce collègue en début de matinée ou en toute fin de journée. Donc l'odeur ne vient pas du repas de midi.
- OlympiasProphète
Si le collègue est éméché, il finira bien par réaliser que cela se voit.
Quand j'étais au collège, notre prof de géo est arrivé un jour, après un repas visiblement un peu arrosé, car il n'arrivait ni à prononcer correctement le Groningue, ni à nous le montrer sur la carte. Aucun d'entre nous n'est allé voir le PP. Mais c'était il y a...longtemps...
Un de mes collègues avait un gros problème d'alcool, il n'était jamais ivre (je ne cautionne pas...il en est mort, il s'est laissé mourir), il sentait l'alcool. C'était un excellent prof que ses élèves aimaient beaucoup. Nous le savions tous, par une pudeur réciproque, ce n'était jamais abordé. Peut-être n'est ce pas la meilleure solution. J'ai beaucoup de mal avec les gens qui boivent trop. Mais comment agir avec diplomatie ?
Quand j'étais au collège, notre prof de géo est arrivé un jour, après un repas visiblement un peu arrosé, car il n'arrivait ni à prononcer correctement le Groningue, ni à nous le montrer sur la carte. Aucun d'entre nous n'est allé voir le PP. Mais c'était il y a...longtemps...
Un de mes collègues avait un gros problème d'alcool, il n'était jamais ivre (je ne cautionne pas...il en est mort, il s'est laissé mourir), il sentait l'alcool. C'était un excellent prof que ses élèves aimaient beaucoup. Nous le savions tous, par une pudeur réciproque, ce n'était jamais abordé. Peut-être n'est ce pas la meilleure solution. J'ai beaucoup de mal avec les gens qui boivent trop. Mais comment agir avec diplomatie ?
- invitéeEBNiveau 10
iphigénie a écrit:mais, décidément, de quoi tu te mêles?Parce que si c'est vrai, il peut le nier totalement et si c'est faux il risque de se sentir très mal. Il est déjà très sévère avec les élèves, je ne voudrais pas que cela empire les choses
je ne vois pas pourquoi tant d'agressivité
- invitéeEBNiveau 10
Olympias a écrit:Si le collègue est éméché, il finira bien par réaliser que cela se voit.
Quand j'étais au collège, notre prof de géo est arrivé un jour, après un repas visiblement un peu arrosé, car il n'arrivait ni à prononcer correctement le Groningue, ni à nous le montrer sur la carte. Aucun d'entre nous n'est allé voir le PP. Mais c'était il y a...longtemps...
Un de mes collègues avait un gros problème d'alcool, il n'était jamais ivre (je ne cautionne pas...il en est mort, il s'est laissé mourir), il sentait l'alcool. C'était un excellent prof que ses élèves aimaient beaucoup. Nous le savions tous, par une pudeur réciproque, ce n'était jamais abordé. Peut-être n'est ce pas la meilleure solution. J'ai beaucoup de mal avec les gens qui boivent trop. Mais comment agir avec diplomatie ?
Oui, c'est exactement ce que je me demande
- philannDoyen
DH a écrit:une de mes collègues est alcoolique. on le sait tous. elle arrive torchee les fois où elle vient d ailleurs. après dix ans à la couvrir force est de constater qe tous ces collègues bien pensants , tolérants ontt en partie creusé sa tombe. qu'à.d jen
e serai plus sur mon téléphone et que j aurai récupéré mon pc je raconterai comment sous couvert de protection , corporatisme on a laissé qqn s enfoncer dans l alcool. que dis-je enfoncé ? se noyer....
MAis il n'y a pas que la santé du collègue en jeu là, il y a aussi les élèves. On a déjà parlé du sujet il y a quelques mois! Bien sûr le principe de base est de soutenir un collègue.
MAIS s'il y a doute il y a problème que ce soit vrai ou faux. Vrai il faut le régler, faux il faut éviter que la rumeur se propage.
Sur le : "ça ne vous regarde pas, passez votre chemin", belle mentalité!
Personnellement, si je voyais un collègue en état d'ébriété (je sais que ce n'ai pas le cas ici) je n'aurais AUCUNE DIFFICULTé à tout faire pour qu'il ne monte pas en cours avec les élèves.
Nous avons quand même quelques responsabilités, a fortiori vis à vis d'un public mineur!!!
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- DaphnéDemi-dieu
Ce n'est pas ton problème.
Sans agressivité, ce n'est pas de ton ressort.
Il y a un CDE pour ça.
Sans agressivité, ce n'est pas de ton ressort.
Il y a un CDE pour ça.
- IphigénieProphète
ce n'est pas de l'agressivité mais une extrême surprise devant les dérives de la fonction de PP.
On n'est pas là pour s'occuper de la gestion des classes des collègues encore moins du "ressenti" des élèves dans leurs cours.
S'il y a problème, c'est au CDE de s'en occuper.
Le fait même que les élèves se pensent autorisés à venir te parler d'un collègue me dérange beaucoup.
Philann, Emma.B. dit qu'elle-même n'a jamais rien remarqué: ce n'est pas la situation d'un collègue que l'on voit arriver éméché tous les jours et dont tout le monde sait qu'il a un gros problème. Là ce sont des élèves qui racontent au PP ce que personne n'a remarqué: si le problème est réel, qu'ils aillent voir le CDE. Pas le PP, ce n'est pas son rôle.
Daphné, tu as été plus rapide.
On n'est pas là pour s'occuper de la gestion des classes des collègues encore moins du "ressenti" des élèves dans leurs cours.
S'il y a problème, c'est au CDE de s'en occuper.
Le fait même que les élèves se pensent autorisés à venir te parler d'un collègue me dérange beaucoup.
Philann, Emma.B. dit qu'elle-même n'a jamais rien remarqué: ce n'est pas la situation d'un collègue que l'on voit arriver éméché tous les jours et dont tout le monde sait qu'il a un gros problème. Là ce sont des élèves qui racontent au PP ce que personne n'a remarqué: si le problème est réel, qu'ils aillent voir le CDE. Pas le PP, ce n'est pas son rôle.
Daphné, tu as été plus rapide.
- invitéeEBNiveau 10
Je n'interviens pas en tant que PP. Ca n'est effectivement pas mon rôle. J'interviens en tant que collègue qui se soucie pour un autre. Je ne veux pas que de fausses rumeurs courent sur lui : alors comment faire pour les faire taire ? Et si c'est vrai, je pense qu'il faut faire quelque chose et pour ce collègue et pour les futurs élèves qu'il aurait en classe.
- DaphnéDemi-dieu
iphigénie a écrit:ce n'est pas de l'agressivité mais une extrême surprise devant les dérives de la fonction de PP.
Oui ça me choque aussi ! Ce n'est pas parce qu'on est PP qu'on doit gérer les problèmes de discipline des collègues, leur progression pédagogique ou leur supposé alcoolisme. Etre PP consiste à gérer et conseiller les élèves dans leur orientation, recevoir les parents, mais en aucun cas l'ingérance dans les cours des collègues.
On n'est pas là pour s'occuper de la gestion des classes des collègues encore moins du "ressenti" des élèves dans leurs cours.
S'il y a problème, c'est au CDE de s'en occuper.
Le fait même que les élèves se pensent autorisés à venir te parler d'un collègue me dérange beaucoup.
Philann, Emma.B. dit qu'elle-même n'a jamais rien remarqué: ce n'est pas la situation d'un collègue que l'on voit arriver éméché tous les jours et dont tout le monde sait qu'il a un gros problème. Là ce sont des élèves qui racontent au PP ce que personne n'a remarqué: si le problème est réel, qu'ils aillent voir le CDE. Pas le PP, ce n'est pas son rôle.
Daphné, tu as été plus rapide.
- PseudoDemi-dieu
J'ai eu l'occasion de croiser dans ma carrière deux collègues alcooliques (au moins deux, deux dont je suis sûre) et je n'avais personnellement rien remarqué, si ce n'est que l'un d'entre eux avait du mal à émerger le matin (et pour cause !) et que l'autre était souvent absent et très fuyant.
Mais en classe, cela ne faisait aucun doute, il est arrivé que la CPE ou d'autres personnels doivent aller les ramasser par terre en classe.
Laisser quelqu'un sombrer dans l'alcoolisme (qui est une maladie) ce n'est rendre service à personne, ni à l'intéressé, ni aux élèves, ni à la communauté dans son ensemble.
Mais en classe, cela ne faisait aucun doute, il est arrivé que la CPE ou d'autres personnels doivent aller les ramasser par terre en classe.
Laisser quelqu'un sombrer dans l'alcoolisme (qui est une maladie) ce n'est rendre service à personne, ni à l'intéressé, ni aux élèves, ni à la communauté dans son ensemble.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- IphigénieProphète
Celui-là boit peut-être, cet autre a l'air dépressif, je ne suis pas sûre que Machin ait une sexualité épanouie, et Bidule semble avoir des problèmes d'argent. Les élèves ne vont-ils pas en souffrir?
C'est vrai qu'on n'a rien d'autre à gérer en temps que prof, faut bien qu'on s'occupe un peu....
C'est vrai qu'on n'a rien d'autre à gérer en temps que prof, faut bien qu'on s'occupe un peu....
- PseudoDemi-dieu
iphigénie a écrit:Celui-là boit peut-être, cet autre a l'air dépressif, je ne suis pas sûre que Machin ait une sexualité épanouie, et Bidule semble avoir des problèmes d'argent. Les élèves ne vont-ils pas en souffrir?
C'est vrai qu'on n'a rien d'autre à gérer en temps que prof, faut bien qu'on s'occupe un peu....
Il ne s'agit pas d'être prof ou éboueurs. Il s'agit d'une personne (peut-être) en difficulté. En en difficulté de toute façon car même si la rumeur est fausse, il y a rumeur.
Doit-on se laver les mains de tout ? Etre alcoolique est-il a mettre sur le même plan que des difficultés d'argent ou qu'on a pas tiré un coup depuis un moment ? Au demeurant, si un collègue va mal (quelle qu'en soit la raison), ou peut être dangereux (et un alcoolique peut l'être) doit-on tourner le dos au prétexte qu'on a pas que ça à faire ?
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- ZorglubHabitué du forum
Vous êtes partie pour avoir beaucoup de boulot dans la vie s'il vous faut soigner tous les alcoolos et sauver tous les pauvres petits nenfants qui souffrent.Emma B. a écrit:si c'est vrai, je pense qu'il faut faire quelque chose et pour ce collègue et pour les futurs élèves qu'il aurait en classe.
Avant de lire Olympias, j'allais écrire par provocation : "Le fait d'être alcoolique ne m'empêche pas d'être un prof consciencieux, compétent et à l'écoute de mes élèves. A contrario, il traîne dans mon collège une brochette de sombres con*ards strictement sobres. Et dans aucun des cas je ne tire de relation de cause à effet !"
Si vous manquez de loisir, un conseil : allez au bar, si vraiment vous n'aimez pas l'alcool (je sais au début faut se forcer un peu), jouez au rapido ou aux courses !
(Mais évitez de vous mêler de la vie d'autrui surtout s'il ne vous demande rien, et qu'il s'agit d'un collègue de travail et non pas d'un proche. Vous verrez au comptoir les sujets de conversation ne manquent jamais !)
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