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- littlemaryDoyen
Et que dire des parents ? Qui garderait leur progéniture ?
(N'empêche que de me sentir prisonnière de ce système, ça me laisse une espèce de mal-être...)
(N'empêche que de me sentir prisonnière de ce système, ça me laisse une espèce de mal-être...)
- LeclochardEmpereur
littlemary a écrit:Et que dire des parents ? Qui garderait leur progéniture ?
(N'empêche que de me sentir prisonnière de ce système, ça me laisse une espèce de mal-être...)
Ils ne peuvent pas retenir indéfiniment quelqu'un. Ils retardent son départ de quelques mois, ce qui est ennuyeux, c'est vrai. Mais comment contraindre quelqu'un à enseigner, s'il a la ferme intention de partir ?
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LefterisEsprit sacré
Surtout que ça devrait faire plaisir à la populace et à quelques chefs , on entend toujours : "Si ça ne leur plaît pas, qu'ils se barrent". Quand il y en a un qui le fait, on l'enchaîne. Quand les étudiants ne veulent plus passer les concours, tout le monde se plaint, un type comme Dubet va jusqu'à dire que "la plante collective" est exagérée.
Faudrait savoir ...
Faudrait savoir ...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- EdgarNeoprof expérimenté
C'est une clause dont je n'avais même pas idée qu'elle puisse exister tant elle me paraît porter atteinte aux libertés individuelles. J'ai même du mal à le concevoir, en essayant d'y réfléchir, autrement que comme un moyen vicieusement déguisé d'abuser d'un pouvoir et mettre un salarié dans une impasse pour le forcer à se mettre dans une situation dont l'employeur pourra tirer profit pour le mettre en cause légalement, mais je ne vois pas comme cela tient devant un tribunal hors d'un Etat totalitaire. Absurde et effrayant en tout cas.
- LefterisEsprit sacré
Je ne suis que moyennement étonné, il doit y avoir de la rancoeur dans le signataire ce machin. Quand j'ai quitté mon administration, tout a été fait pour que je ne puisse rester, que je craque (déplacement, baisse de note, non-propostion à l'avancement...) et quand j'ai passé le concours en catimini, tout a été fait pour que je ne puisse être reclassé, et que je reparte à zéro. J'ai donc réintégré mon administration, mais les "donneurs d'ordre" pensaient m'avoir abattu , et ont tout fait pour que je ne revienne pas, on m'a annoncé un nouveau déplacement d'office. Deux jours après, j'apprenais que javais eu gain de cause dans le reclassement, donc...Edgar a écrit:C'est une clause dont je n'avais même pas idée qu'elle puisse exister tant elle me paraît porter atteinte aux libertés individuelles. J'ai même du mal à le concevoir, en essayant d'y réfléchir, autrement que comme un moyen vicieusement déguisé d'abuser d'un pouvoir et mettre un salarié dans une impasse pour le forcer à se mettre dans une situation dont l'employeur pourra tirer profit pour le mettre en cause légalement, mais je ne vois pas comme cela tient devant un tribunal hors d'un Etat totalitaire. Absurde et effrayant en tout cas.
Conclusion : le but est uniquement malveillant, on veut mettre les gens à genoux en leur montrant qu'il n'ont droit à rien, que les chefs sont les chefs.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- philannDoyen
Résumons
On a du mal à recruter:
Mais
-on rend la préparation des concours ubuesque
- on complique l'entrée ds le métier avec une augmentation des redoublements de stage et une pression sur les stagiaires
- on propose de payer moins bien les profs débutants et on les envoit dans des bahuts pas possibles ou on les laisse des années TZR
- on les libère difficilement même si bourse à l'étranger ou poste d'ATER ( je connais personnellement deux cas)
ET quand on finit par fatiguer et vouloir faire autre chose ... on vous empêche de partir:shock:
Hormis la "sécurité de l'emploi" quel est l'argument pour continuer de signer?
Ils comptent recruter beaucoup en continuant de traiter les gens de la sorte???
On a du mal à recruter:
Mais
-on rend la préparation des concours ubuesque
- on complique l'entrée ds le métier avec une augmentation des redoublements de stage et une pression sur les stagiaires
- on propose de payer moins bien les profs débutants et on les envoit dans des bahuts pas possibles ou on les laisse des années TZR
- on les libère difficilement même si bourse à l'étranger ou poste d'ATER ( je connais personnellement deux cas)
ET quand on finit par fatiguer et vouloir faire autre chose ... on vous empêche de partir:shock:
Hormis la "sécurité de l'emploi" quel est l'argument pour continuer de signer?
Ils comptent recruter beaucoup en continuant de traiter les gens de la sorte???
- LefterisEsprit sacré
philann a écrit:Résumons
On a du mal à recruter:
Mais
-on rend la préparation des concours ubuesque
- on complique l'entrée ds le métier avec une augmentation des redoublements de stage et une pression sur les stagiaires
- on propose de payer moins bien les profs débutants et on les envoit dans des bahuts pas possibles ou on les laisse des années TZR
- on les libère difficilement même si bourse à l'étranger ou poste d'ATER ( je connais personnellement deux cas)
ET quand on finit par fatiguer et vouloir faire autre chose ... on vous empêche de partir:shock:
Hormis la "sécurité de l'emploi" quel est l'argument pour continuer de signer?
Ils comptent recruter beaucoup en continuant de traiter les gens de la sorte???
Oui , exact ; tu oublies aussi qu'on brandit deux épouvantails auxquels sont sensibles les jeunes, plus qu'on ne croit (avoir fréquenté récemment des EAP et stagiaires m'a remis dans le bain) : les 35 heures dans l'établissement et la réduction des vacances.
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- egometDoyen
Sans doute par analogie avec ce qui se passe dans les armées, avec la désertion, 'intérêt supérieur de la nation et tout ça...Edgar a écrit:C'est une clause dont je n'avais même pas idée qu'elle puisse exister tant elle me paraît porter atteinte aux libertés individuelles. J'ai même du mal à le concevoir, en essayant d'y réfléchir, autrement que comme un moyen vicieusement déguisé d'abuser d'un pouvoir et mettre un salarié dans une impasse pour le forcer à se mettre dans une situation dont l'employeur pourra tirer profit pour le mettre en cause légalement, mais je ne vois pas comme cela tient devant un tribunal hors d'un Etat totalitaire. Absurde et effrayant en tout cas.
Mais tu as raison, ça s'apparente diablement à du travail forcé. Je me demande ce qu'en dirait la cour européenne des droits de l'homme.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- LefterisEsprit sacré
Mais d'un autre côté, si je me souviens bien un fil , on a en un autre lieu accepté en quelques jours la démission d'une jeune agrégée, mise en stage chez des jeunes sauvages si j'ai bon souvenir, au lieu de l'aider afin qu'elle réfléchisse.egomet a écrit:Edgar a écrit:C'est une clause dont je n'avais même pas idée qu'elle puisse exister tant elle me paraît porter atteinte aux libertés individuelles. J'ai même du mal à le concevoir, en essayant d'y réfléchir, autrement que comme un moyen vicieusement déguisé d'abuser d'un pouvoir et mettre un salarié dans une impasse pour le forcer à se mettre dans une situation dont l'employeur pourra tirer profit pour le mettre en cause légalement, mais je ne vois pas comme cela tient devant un tribunal hors d'un Etat totalitaire. Absurde et effrayant en tout cas.
Sans doute par analogie avec ce qui se passe dans les armées, avec la désertion, 'intérêt supérieur de la nation et tout ça...
Mais tu as raison, ça s'apparente diablement à du travail forcé. Je me demande ce qu'en dirait la cour européenne des droits de l'homme.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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- egometDoyen
En effet, il arrive qu'on se débarrasse des professeurs malchanceux ou pas assez dociles.
A mon avis, l'administration a complètement perdu les pédales.
Ça ne va pas encourager les vocations. Si les jeunes savent qu'ils risquent de se retrouver coincés, ils ne prendront même plus le risque d'essayer.
Comme pour monter une entreprise d'ailleurs...
A mon avis, l'administration a complètement perdu les pédales.
Ça ne va pas encourager les vocations. Si les jeunes savent qu'ils risquent de se retrouver coincés, ils ne prendront même plus le risque d'essayer.
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- LefterisEsprit sacré
Mon argument va prendre l'eau : je dis en effet à des jeunes très hésitants, et pas plus tard qu'hier à une amie plus âgée "puisque vous en êtes-là , passez le concours ne reculez plus, il est plus facile d'en sortir après".egomet a écrit:En effet, il arrive qu'on se débarrasse des professeurs pas assez dociles.
A mon avis, l'administration a complètement perdu les pédales.
Ça ne va pas encourager les vocations. Si les jeunes savent qu'ils risquent de se retrouver coincés, ils ne prendront même plus le risque d'essayer.
Comme pour monter une entreprise d'ailleurs...
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- BartlebyNiveau 6
Je bloque complètement sur ce fil... je viens de me rendre compte que j'étais en prison, alors que depuis quelques mois, je tiens le coup en me disant : "De toute façon, je pars quand je veux !"
- egometDoyen
Bah! Qui croit encore que la France est un pays de liberté?Bartleby a écrit:Je bloque complètement sur ce fil... je viens de me rendre compte que j'étais en prison, alors que depuis quelques mois, je tiens le coup en me disant : "De toute façon, je pars quand je veux !"
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- BartlebyNiveau 6
Ben, justement, j'avais encore des illusions...
- User5899Demi-dieu
Je vois ça de l'extérieur, bien sûr, mais vous ne pensez pas que ce genre d'emploi que l'on vous "force" à conserver (et pour lequel vous pouvez prendre une disponibilité) serait très apprécié de certains qu'on vire à tour de bras ?
- CondorcetOracle
Selon ce principe, tout emploi est préférable au chômage.
- supersosoSage
Cripure a écrit:Je vois ça de l'extérieur, bien sûr, mais vous ne pensez pas que ce genre d'emploi que l'on vous "force" à conserver (et pour lequel vous pouvez prendre une disponibilité) serait très apprécié de certains qu'on vire à tour de bras ?
Je ne suis pas d'accord. Déjà si tel était le cas, les concours attireraient un peu plus.
De plus quand on est en souffrance au travail et qu'on trouve la force de partir faire autre chose, imaginez ce que cela fait de se sentir retenu (je l'ai vécu avant de passer le concours de PE et à un moment la seule solution fût de poser ma dém' et de me dire vaille que vaille, je ne tiendrais pas une année de plus)? Et de ne plus voir de porte de sortie. Si ce collègue a monté une entreprise, c'est parce qu'il ne se voyait pas rester. D'autant qu'il part sans IDV... Il y a un moment où les nécessités de services, hein
Quant à la dispo, si elle ne pas de droit, ils ne l'accorderont pas pour "nécessité de service" justement.
- InvitéP2Niveau 5
En effet, l'autorité investie du pouvoir de nomination (en l'occurrence, ici, le Recteur) peut refuser la démission. En revanche, en cas d'abandon de poste, il peut être radié des cadres, se voir refuser ses indemnités (je dis "peut" parce que la notion d'abandon de poste est essentiellement jurisprudentielle, ce qui veut dire qu'il n'y a pas de texte clair là-dessus). En revanche, ce qui est sûr, c'est qu'il ne perd pas ses droits à pension s'il a cotisé au moins 2 ans En tout cas, je lui conseille vivement de se rapprocher d'un syndicat de son choix (ou d'un avocat).littlemary a écrit:Bonsoir,
J'ai besoin d'infos pour un collègue, au bord de la crise de nerfs...et je le comprends.
Pour faire bref, il est à temps partiel pour création d'entreprise et a posé sa démission (dans les règles de l'art)...Aujourd'hui, RV au rectorat où on lui apprend que celle-ci est refusée...(paraît-il que dans les statuts de fonctionnaires, ici le recteur peut refuser une démission selon les nécessités de service...)
Même, s'il accepte de renoncer aux indemnités, sa démission sera refusée...et s'il abandonne son poste à la rentrée ou se fait licencier, il ne bénéficiera pas de son ancienneté pour la retraite ?
Bref, il est prêt à exploser...Quels conseils lui donner ? ou peut-être même des infos précises ?
Merci
- A TuinVénérable
Bah, ce sont des bêtises tout ça. Si le gars démissionne, il démissionne. Si ça ne va pas il y a assez de syndicats, de TA et de lettre au ministre à envoyer. Et il peut aussi ne pas aller travailler puisqu'il démissionne. Je ne comprends pas ce buzz.
Est-ce qu'il a au moins déjà fait toutes les démarches que je viens de noter ? Si tout cela juste parce qu'au rectorat on l'a envoyé paître, ce n'est pas la première fois que les administrations y vont à l'esbrouffe. Vu les clients à qui ils ont affaire il y en a bien surement pour qui ça fonctionne peut-être remarque ! :gratte:
Est-ce qu'il a au moins déjà fait toutes les démarches que je viens de noter ? Si tout cela juste parce qu'au rectorat on l'a envoyé paître, ce n'est pas la première fois que les administrations y vont à l'esbrouffe. Vu les clients à qui ils ont affaire il y en a bien surement pour qui ça fonctionne peut-être remarque ! :gratte:
- egometDoyen
Cripure a écrit:Je vois ça de l'extérieur, bien sûr, mais vous ne pensez pas que ce genre d'emploi que l'on vous "force" à conserver (et pour lequel vous pouvez prendre une disponibilité) serait très apprécié de certains qu'on vire à tour de bras ?
Non, certainement pas.
Ne pas être libre de choisir son travail, au moins un petit peu, ça s'appelle de l'esclavage.
Il ne faut pas être obnubilé par le chômage. Le but du jeu n'est pas de travailler, mais de gagner sa vie. Le but d'une activité économique n'est pas de donner un emploi. Le travail n'est que le moyen.
Je trouve même malsain de dire qu'on "donne" du travail au gens. Ce sont les employés qui fournissent leur force de travail, pas les patrons. Eux, ils achètent le travail. Il y a une inversion sémantique assez étrange. Sur le marché de l'emploi, l'offreur est celui qui paie, curieux...
Je vois une autre absurdité dans cette volonté de forcer les gens à rester. Même si on y parvenait, peut-on s'attendre à ce que le travailleur soit efficace s'il est contraint? On sait les dégâts que peut faire un professeur qui a envie d'être ailleurs...
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- InvitéP2Niveau 5
Avec ce genre de raisonnement, pour sûr qu'il va être édifié, le gars ! La démission est un acte juridique encadré par l'art. 24 de la Loi 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires.A Tuin a écrit:Bah, ce sont des bêtises tout ça. Si le gars démissionne, il démissionne.
Sauf qu'en l'occurrence, ce n'est pas de l'esbroufe. Le Recteur a parfaitement le droit de refuser la démission. Libre à l'intéressé de passer outre, mais dans ce cas, il y a abandon de poste et il s'expose à des sanctions.A Tuin a écrit:ce n'est pas la première fois que les administrations y vont à l'esbrouffe.
- egometDoyen
Philippe Jovi a écrit:Sauf qu'en l'occurrence, ce n'est pas de l'esbroufe. Le Recteur a parfaitement le droit de refuser la démission. Libre à l'intéressé de passer outre, mais dans ce cas, il y a abandon de poste et il s'expose à des sanctions.A Tuin a écrit:ce n'est pas la première fois que les administrations y vont à l'esbrouffe.
Jusqu'où peuvent aller ces sanctions? Pertes d'indemnités? Lesquelles? Amendes? Retenues sur les derniers salaires? Des avantages à rembourser?
Elles ne changent peut-être pas grand-chose à la situation du collègue, qui va de toute façon faire autre chose. Mais il faudrait être sûr.
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- InvitéP2Niveau 5
Difficile à dire car l'abandon de poste, contrairement à la démission, est une construction essentiellement jurisprudentielle. Il peut y avoir effectivement des sanctions financières mais, le plus grave, c'est que l'abandon de poste étant interprété comme une rupture unilatérale de contrat sans préavis, cela se termine par un licenciement disciplinaire pour faute lourde et par une radiation des cadres. Or, "licenciement pour faute lourde" dans un CV, c'est pas le top ... sans compter que tout emploi public (et même, me semble-t-il, certaines fonctions électives) vous est désormais interdit. Encore une fois, il faut essayer de bien en évaluer les risques et, bien entendu, préférer la démission. Maintenant, si elle est refusée, ça devient cornélien. Il y a toujours la possibilité d'intenter un recours en Tribunal Administratif contre la décision de refus mais, à moins que le Recteur ait commis une grosse bourde (genre : oubli de motiver sa décision, délais de réponse démesurément longs, etc.) la procédure a peu de chance d'aboutir.egomet a écrit:Jusqu'où peuvent aller ces sanctions? Pertes d'indemnités? Lesquelles? Amendes? Retenues sur les derniers salaires? Des avantages à rembourser?
- LefterisEsprit sacré
Pas seulement l'oubli de motiver : l'insuffisance de motivation peut être retenue. L'intérêt du service est en effet une motivation trop vague et arbitraire, et susceptible de recours en excès de pouvoir. (Ce n'est pas la faute du collègue si les candidats se raréfient). A mon avis , il devrait contacter un syndicat (un bon, interpro, qui prend la chose à coeur) , le médiateur de l'EN , et si rien n'aboutit, un référé.Philippe Jovi a écrit:Difficile à dire car l'abandon de poste, contrairement à la démission, est une construction essentiellement jurisprudentielle. Il peut y avoir effectivement des sanctions financières mais, le plus grave, c'est que l'abandon de poste étant interprété comme une rupture unilatérale de contrat sans préavis, cela se termine par un licenciement disciplinaire pour faute lourde et par une radiation des cadres. Or, "licenciement pour faute lourde" dans un CV, c'est pas le top ... sans compter que tout emploi public (et même, me semble-t-il, certaines fonctions électives) vous est désormais interdit. Encore une fois, il faut essayer de bien en évaluer les risques et, bien entendu, préférer la démission. Maintenant, si elle est refusée, ça devient cornélien. Il y a toujours la possibilité d'intenter un recours en Tribunal Administratif contre la décision de refus mais, à moins que le Recteur ait commis une grosse bourde (genre : oubli de motiver sa décision, délais de réponse démesurément longs, etc.) la procédure a peu de chance d'aboutir.egomet a écrit:Jusqu'où peuvent aller ces sanctions? Pertes d'indemnités? Lesquelles? Amendes? Retenues sur les derniers salaires? Des avantages à rembourser?
Le médiateur est une bonne solution de départ, j'y ai eu recours , et l'administration a plié après un premier refus , sans que j'aie eu besoin d'aller au TA.
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Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
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- [résolu] Le proviseur refuse l'heure de chaire à une collègue.
- Gennevilliers : le CA du lycée Galilée refuse la DHG proposée par le rectorat.
- Une collègue de LM refuse de me "rendre" les classes de latin....
- Concours réservé : le rectorat refuse mon reclassement malgré mes 9 ans de contrat.
- Contractuel admissible : le rectorat me refuse le supplement familial de traitement.
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