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- linotteFidèle du forum
Lorsque j'étais stagiaire à Bordeaux, en nous annonçant le planning de leurs visites, les formateurs nous disaient : "Et surtout, n'oubliez pas d'intégrer les TICE !" C'était un passage obligé. On ne se demandait pas ce que cela allait apporter à notre cours, on se demandait à quel moment on allait caser l'usage des TICE. Je ne pense pas être technophobe (au contraire) mais cet usage de la technologie pour elle-même me semble stupide.
+1
Les stagiaires M2 devaient caser une séance, on a galéré pour trouver qqchose qui ne me fasse pas trop perdre de temps ( classe de 3e, en juin...). Je les ai aidées, mais ai vraiment insisté sur le fait qu'on prenait vraiment les choses à l'envers dans cette démarche
- User5899Demi-dieu
De rien. Il y a d'ailleurs un topic sur Néo qui le commente à part.Mike92 a écrit:Merci, Cripure, pour mezetulle, très intéressant !
- retraitéeDoyen
Merci de me relayer, car visiblement, ce lien posté hier n'a guère eu de succès.Cripure a écrit:http://www.mezetulle.net/article-instruire-d-abord-par-j-m-muglioni-118384201.html
- Presse-puréeGrand sage
Des échos de cette question dans cet article
Ecole et NTIC: critique de Rifkin, par Y.-C. Lequin, site du GRDS
Ecole et NTIC: critique de Rifkin, par Y.-C. Lequin, site du GRDS
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- IlseÉrudit
Raoul Volfoni a écrit:linotte a écrit:Il y a belle lurette qu'on fait ça avec les bonnes vieilles cartes topographiques. Certes, projeter les extraits de cartes doit être plus pratique (et encore, ça dépend pour quoi ; pour que les élèves travaillent réellement les cartes, mieux vaut leur en donner des photocopies et leur faire rechercher les éléments), mais ce n'est qu'un outil. Je ne vois pas là de quoi s'enthousiasmer hors de toute mesure.
Pourquoi s'enthousiasmer ? Juste constater qu'il s'agit d'un outil pratique qu'il n'y a ni raison de louer ni de rejeter en bloc.
Je ne rejette pas en bloc, mais force est de constater qu'on nous chante les louanges des TICE sans toujours faire preuve de beaucoup de mesure. C'est un outil, ce n'est pas l'alpha et l'oméga de notre métier. L'intelligence humaine consiste justement à savoir discerner quand un outil est utile ou pas. Avec les chantres des TICE, on a l'impression que l'outil est indispensable en toute situation, et fondamentalement bon (Michel Serres qualifie d'ailleurs les critiques de "grands-papas ronchons").
Lorsque j'étais stagiaire à Bordeaux, en nous annonçant le planning de leurs visites, les formateurs nous disaient : "Et surtout, n'oubliez pas d'intégrer les TICE !" C'était un passage obligé. On ne se demandait pas ce que cela allait apporter à notre cours, on se demandait à quel moment on allait caser l'usage des TICE. Je ne pense pas être technophobe (au contraire) mais cet usage de la technologie pour elle-même me semble stupide.
Mon stagiaire M2 en responsabilité m'a expliqué que ses formateurs de l'université ne leur avaient demandé qu'une seule chose : faire une séance TICE pendant leur stage... Peu importe sur quoi, dans quel but, ... D'ailleurs pendant les heures de préparation au stage on ne lui a parlé que des TICE...
- IgniatiusGuide spirituel
Presse-purée a écrit:Des échos de cette question dans cet article
[url= « le monde naturel est le milieu le plus riche en information qui existe sur terre. » (p.354) ! Ou que « l’interaction avec la nature est essentielle pour la pensée critique » l]
Encore un nouveau lou ravi de la pédagogogie...
C'est dingue, ils sont partout !
J'aime bcp : " « le monde naturel est le milieu le plus riche en information qui existe sur terre. » (p.354) ! Ou que « l’interaction avec la nature est essentielle pour la pensée critique »
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- JPhMMDemi-dieu
:shock:Igniatius a écrit:Presse-purée a écrit:Des échos de cette question dans cet article
[url= « le monde naturel est le milieu le plus riche en information qui existe sur terre. » (p.354) ! Ou que « l’interaction avec la nature est essentielle pour la pensée critique » l]
Encore un nouveau lou ravi de la pédagogogie...
C'est dingue, ils sont partout !
J'aime bcp : " « le monde naturel est le milieu le plus riche en information qui existe sur terre. » (p.354) ! Ou que « l’interaction avec la nature est essentielle pour la pensée critique »
Ils ont ressuscité Jean-Jacques !
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- adelaideaugustaFidèle du forum
Même son ami Umberto Ecco le lâche...Luigi_B a écrit:Nom d'utilisateur a écrit:Je ne dis pas que c'est / sera un mieux en soi, mais qu'il faut d'ores et déjà y réfléchir. Et trouver autre chose que des motifs pour se lamenter.
Il ne s'agit pas de se lamenter, il s'agit d'avoir un regard critique, et de ne pas céder à la béatitude de Michel Serres : http://www.laviemoderne.net/grandes-autopsies/37-l-acculture-en-serres
Umberto Eco 14 mars 2013-03-21
« Le livre est un objet parfait et ne disparaîtra pas dans le monde numérique », assuriez-vous dans une interview accordée au Point en 2009. Quatre ans plus tard, bien des librairies luttent contre la fermeture.
Question. Le philosophe Michel Serres explique qu’avoir construit la Bibliothèque nationale de France au moment où on inventait Internet était une absurdité parce qu’on a maintenant, avec les tablettes, une bibliothèque avec soi. « Bientôt, il n’y aura que des singes à la Très Grande Bibliothèque », prédit-il de cette future ruine dépeuplée. Vous qui nous avez fait rêver avec la Bibliothèque labyrinthique du « Nom de la rose », qu’en dîtes-vous ?
Que je considère Serres comme un des hommes les plus intelligents que je connaisse mais que, comme on disait, quandoque bonus dormitat Homerus, parfois « même Homère somnole ».
Les études montrent que nous lisons toujours autant aujourd’hui grâce à nos écrans, mais elles s’accordent aussi sur le fait que les troubles du déficit de l’attention sont en augmentation…
Dans les années 70, j’ai écrit un manuel pour aider les étudiants à faire leur thèse, qui a été traduit dans de nombreuses langues. A l’époque, il n’y avait pas d’ordinateur, il fallait écrire ses fiches à la main et passer un temps fou dans les bibliothèques au lieu de pousser un bouton et de trouver tout (mais vraiment tout ?)sur Internet. Eh bien, figurez-vous que le MIT, à Boston, veut republier mon livre en anglais. Comme je m’interrogeais sur la santé mentale de ces gens (pourquoi diable vendre un manuel aussi périmé), ils m’ont répondu qu’avec Internet les étudiants prélèvent des informations, les recopient, et sont devenus incapables de faire une véritable recherche. Ils veulent proposer ce livre comme un antidote… Vous vous souvenez du Phèdre de Platon ? Il y raconte que l’écriture a été inventée en Egypte par le dieu Thot et que le pharaon lui avait reproché d’avoit inventé un instrument qui allait encourager les hommes à perdre leur mémoire… Et pourtant, c’est par l’écriture qu’on a eu « La Recherche » de Proust, le livre-mémoire par excellence… Ce que je crois, c’est que les générations nouvelles utiliseront sans cesse les nouveaux moyens de communication, mais sans renoncer aux vieux.
Que vous a apporté, personnellement et intimement, la culture que vous avez accumulée toute votre vie ?
Je répète toujours qu’un homme qui a vécu sans lire un seul livre mourra en se souvenant de bien peu d’évènements réellement importants, comme s’il avait vécu une vie morne et bougrement trop courte. Alors que j’abandonnerai ma vie en ayant vécu à la fois l’assassinat de Jules César, la bataille de Waterloo, la visite à l’enfer de Dante, la guerre de Trente Ans, mais aussi les aventures de Bécassine, j’aurai eu une vie très longue et très riche…
- Nom d'utilisateurNiveau 10
@adelaideaugusta
Ironie du sort : j'ai en son temps pu prendre connaissance du livre auquel fait référence Eco, Como se fa una tesi di laurea, grâce à l'existence d'une version numérique (rien de pirate : diffusée dans le cadre étroit d'un cercle d'amis).
Je le recommande à mes étudiants : il est tout à fait compatible avec l'utilisation exclusive des bibliothèques numériques. Je ne vois pas en quoi il pourrait être opposé aux propos, certes maximalistes, de Serres.
Cela dit, on espère tous un peu que la prédiction de Serres ne se réalisera pas demain.
Ironie du sort : j'ai en son temps pu prendre connaissance du livre auquel fait référence Eco, Como se fa una tesi di laurea, grâce à l'existence d'une version numérique (rien de pirate : diffusée dans le cadre étroit d'un cercle d'amis).
Je le recommande à mes étudiants : il est tout à fait compatible avec l'utilisation exclusive des bibliothèques numériques. Je ne vois pas en quoi il pourrait être opposé aux propos, certes maximalistes, de Serres.
Cela dit, on espère tous un peu que la prédiction de Serres ne se réalisera pas demain.
- Mike92Niveau 10
Le problème, c'est surtout que tout cela reste très flou et qu'on voit bien que le sujet est trop neuf pour être maîtrisé.on espère tous un peu que la prédiction de Serres ne se réalisera pas demain
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Fais bon accueil aux étrangers, car toi aussi, tu seras un étranger. (Roger Ikor)
site : http://allemand-postbac.npage.de
manuels publiés : http://www.decitre.fr/auteur/141431/Michel+Luciani/
- MareuilNeoprof expérimenté
Serres, c'est celui de l'effet de ?Nom d'utilisateur a écrit:@adelaideaugusta
Ironie du sort : j'ai en son temps pu prendre connaissance du livre auquel fait référence Eco, Como se fa una tesi di laurea, grâce à l'existence d'une version numérique (rien de pirate : diffusée dans le cadre étroit d'un cercle d'amis).
Je le recommande à mes étudiants : il est tout à fait compatible avec l'utilisation exclusive des bibliothèques numériques. Je ne vois pas en quoi il pourrait être opposé aux propos, certes maximalistes, de Serres.
Cela dit, on espère tous un peu que la prédiction de Serres ne se réalisera pas demain.
- SphinxProphète
Moi, ça me rappelle la fois où j'ai demandé en contrôle qui était Lucrèce (celle de la chute de la monarchie romaine) et où un élève, trichant avec son smartphone sur Wikipedia sans se poser de questions, m'a répondu "Lucrèce (en latin Titus Lucretius Carus) est un poète philosophe latin du Ier siècle av. J.-C."
On se bat pour ou contre le numérique, grand mot duquel se gargariser, et personne ne sait ce qu'on met dedans. Je suis loin d'être cramponnée aux anciennes méthodes (même si de mon avis rien ne remplacera jamais un bon bouquin) et je suis plutôt d'accord pour utiliser, moi et non pas les élèves, les vidéoprojecteurs et autres outils. Je ne suis pas d'accord, en revanche, pour perdre des heures à faire faire des recherches Google et du traitement de texte à des gamins qui savent déjà plus ou moins mal s'en servir et qui n'ont rien de plus pressé que de chercher des polices roses taille 48 ou des images de chaton (dans le meilleur des cas). Mais les deux n'ont juste rien à voir ! Le numérique à l'école, c'est juste un vaste fourre-tout. Dans lequel on pourrait si bien mettre quelques notions des maths et de la technique qui font fonctionner les ordinateurs, ou un peu de formation à l'esprit critique histoire d'apprendre à se servir d'Internet et non se laisser asservir par lui. Mais non, pensez-vous donc ! Ce serait beaucoup moins rigolo.
On se bat pour ou contre le numérique, grand mot duquel se gargariser, et personne ne sait ce qu'on met dedans. Je suis loin d'être cramponnée aux anciennes méthodes (même si de mon avis rien ne remplacera jamais un bon bouquin) et je suis plutôt d'accord pour utiliser, moi et non pas les élèves, les vidéoprojecteurs et autres outils. Je ne suis pas d'accord, en revanche, pour perdre des heures à faire faire des recherches Google et du traitement de texte à des gamins qui savent déjà plus ou moins mal s'en servir et qui n'ont rien de plus pressé que de chercher des polices roses taille 48 ou des images de chaton (dans le meilleur des cas). Mais les deux n'ont juste rien à voir ! Le numérique à l'école, c'est juste un vaste fourre-tout. Dans lequel on pourrait si bien mettre quelques notions des maths et de la technique qui font fonctionner les ordinateurs, ou un peu de formation à l'esprit critique histoire d'apprendre à se servir d'Internet et non se laisser asservir par lui. Mais non, pensez-vous donc ! Ce serait beaucoup moins rigolo.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- Isis39Enchanteur
Sphinx a écrit: Le numérique à l'école, c'est juste un vaste fourre-tout. Dans lequel on pourrait si bien mettre quelques notions des maths et de la technique qui font fonctionner les ordinateurs, ou un peu de formation à l'esprit critique histoire d'apprendre à se servir d'Internet et non se laisser asservir par lui.
Mais certains le font ! Notamment en éducation civique !
- SphinxProphète
Je n'en doute pas, et je le fais aussi chaque fois que je donne un exposé ou une recherche à faire. Modulo quoi j'ai l'impression que les élèves ne m'écoutent pas du tout, et retombent chaque fois dans les mêmes erreurs (= gober tout ce qu'ils lisent ou entendent). Ce qui me fait dire que je ne suis pas formée pour ça, pas efficace, que ce qu'ils ont appris en ECJS ne l'est pas davantage, et qu'il faudrait de vraies leçons là-dessus... j'avoue ne pas avoir la panacée
A vrai dire, on constate même que quand on leur demande de répéter la règle ("ne pas croire tout ce qu'on lit, faire preuve d'esprit critique"), ils la connaissent, mais qu'ils sont incapables de l'appliquer... (je fais de la généralisation abusive, hein, il y a quelques élèves qui s'en sortent heureusement !)
A vrai dire, on constate même que quand on leur demande de répéter la règle ("ne pas croire tout ce qu'on lit, faire preuve d'esprit critique"), ils la connaissent, mais qu'ils sont incapables de l'appliquer... (je fais de la généralisation abusive, hein, il y a quelques élèves qui s'en sortent heureusement !)
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- Isis39Enchanteur
Sphinx a écrit:Je n'en doute pas, et je le fais aussi chaque fois que je donne un exposé ou une recherche à faire. Modulo quoi j'ai l'impression que les élèves ne m'écoutent pas du tout, et retombent chaque fois dans les mêmes erreurs (= gober tout ce qu'ils lisent ou entendent). Ce qui me fait dire que je ne suis pas formée pour ça, pas efficace, que ce qu'ils ont appris en ECJS ne l'est pas davantage, et qu'il faudrait de vraies leçons là-dessus... j'avoue ne pas avoir la panacée
A vrai dire, on constate même que quand on leur demande de répéter la règle ("ne pas croire tout ce qu'on lit, faire preuve d'esprit critique"), ils la connaissent, mais qu'ils sont incapables de l'appliquer... (je fais de la généralisation abusive, hein, il y a quelques élèves qui s'en sortent heureusement !)
Je pense que l'on n'est pas assez nombreux à le faire. De plus, faire preuve d'esprit critique, ce n'est pas facile, surtout à leur âge. Cela demande de la formation, de la maturité...
EDIT : c'est aussi moins fatigant de tout gober et ne pas se poser de question.
C'est pourquoi cette formation devrait être obligatoire et intégrée à une majorité de programme, couplée bien sûr à une solide formation en culture générale (mais là on peut faire confiance aux collègues).
- doctor whoDoyen
L'âge fait effectivement beaucoup, ainsi que la flemme.
C'est justement pourquoi, une fois énoncée la règle, je serais assez pour ne pas perdre trop de temps avec une éducation à internet qui risque de ne pas aboutir à grand chose.
Mieux vaut éduquer leur esprit critique sur de vraies connaissances, choisies et intégrées dans un cours. Il ya plus de chance d'arriver à quelque chose.
C'est justement pourquoi, une fois énoncée la règle, je serais assez pour ne pas perdre trop de temps avec une éducation à internet qui risque de ne pas aboutir à grand chose.
Mieux vaut éduquer leur esprit critique sur de vraies connaissances, choisies et intégrées dans un cours. Il ya plus de chance d'arriver à quelque chose.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- Raoul VolfoniGrand sage
Je me cite, car je ne suis pas certaine qu'Isis39 ait vu ma réponse.Raoul Volfoni a écrit:J'ai dit que je le faisais ?Isis39 a écrit:
Superposer en transparence des cartes topo et photos papiers, il faudra m'expliquer comment tu fais.
Les SIG sont un vrai plus dans l'enseignement de la géo.
- Isis39Enchanteur
Raoul Volfoni a écrit:
V.P. Venez voir un cours de géographie bien fait avec le numérique. Je peux superposer plusieurs cartes à différentes périodes, avec les évolutions géologiques et industrielles. Si je prends Narbonne en 1930 et en 1978, je peux voir comment la ville s’est industrialisée...
Il y a belle lurette qu'on fait ça avec les bonnes vieilles cartes topographiques. Certes, projeter les extraits de cartes doit être plus pratique (et encore, ça dépend pour quoi ; pour que les élèves travaillent réellement les cartes, mieux vaut leur en donner des photocopies et leur faire rechercher les éléments), mais ce n'est qu'un outil. Je ne vois pas là de quoi s'enthousiasmer hors de toute mesure.
C'est bien de superposition dont parle V.P. ?
- Raoul VolfoniGrand sage
Il parle de voir comment la ville s'est industrialisée. Il y a d'autres moyens que la superposition pour voir cela. D'autant que je parle ensuite de faire travailler les élèves sur des photocopies.
- Isis39Enchanteur
Raoul Volfoni a écrit:Il parle de voir comment la ville s'est industrialisée. Il y a d'autres moyens que la superposition pour voir cela. D'autant que je parle ensuite de faire travailler les élèves sur des photocopies.
Je comprends. Mais as-tu déjà essayé de coupler ça avec superposition dans un SIG des cartes et de photos aériennes à différentes dates? On peut varier la transparence. C'est très parlant pour les élèves et de bien meilleure qualité que les photocopies (nécessaires aussi bien sûr).
J'ai trouvé également en géo une grande utilité en 6e pour la réalisation de croquis de paysages. Avant le numérique, ce n'était pas très évident. C'est plus facile et les élèves comprennent plus vite. Ce qui n'empêche pas de réaliser ce croquis dans le cahier, bien sûr.
- Raoul VolfoniGrand sage
J'ai beaucoup plus travaillé dans des bahuts où on n'avait même pas un écran blanc pour projeter les bons vieux transparents (ou pas de volets pour assombrir la salle lorsqu'on a un vidéoprojecteur en état de marche). Du coup, ça reste très virtuel pour moi, tout ça. Ceci dit, je conçois tout à fait qu'en géographie, cela puisse être à la fois pédagogique et pratique, à condition de disposer du matériel sans perdre un quart d'heure à tout brancher, à faire marcher le PC asthmatique et autres...
- Luigi_BGrand Maître
En géographie il y a vraiment des outils intéressants pour le professeur. Et le numérique permet de présenter des données actualisées pour mieux comprendre le monde contemporain.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- User5899Demi-dieu
Ce qu'il ne faut pas lire, quand mêmeIsis39 a écrit:Mais certains le font ! Notamment en éducation civique !Sphinx a écrit: Le numérique à l'école, c'est juste un vaste fourre-tout. Dans lequel on pourrait si bien mettre quelques notions des maths et de la technique qui font fonctionner les ordinateurs, ou un peu de formation à l'esprit critique histoire d'apprendre à se servir d'Internet et non se laisser asservir par lui.
- Isis39Enchanteur
Raoul Volfoni a écrit:J'ai beaucoup plus travaillé dans des bahuts où on n'avait même pas un écran blanc pour projeter les bons vieux transparents (ou pas de volets pour assombrir la salle lorsqu'on a un vidéoprojecteur en état de marche). Du coup, ça reste très virtuel pour moi, tout ça. Ceci dit, je conçois tout à fait qu'en géographie, cela puisse être à la fois pédagogique et pratique, à condition de disposer du matériel sans perdre un quart d'heure à tout brancher, à faire marcher le PC asthmatique et autres...
J'ai la chance d'avoir ma salle avec tout le matos installé. Du coup, c'est vraiment un plus pour plusieurs aspects de l'enseignement en HGEC.
- Fesseur ProGuide spirituel
Quel est l'intérêt de dénigrer systématiquement certains collègues ?Cripure a écrit:Isis39 a écrit:
Mais certains le font ! Notamment en éducation civique !
Ce qu'il ne faut pas lire, quand même
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Pourvu que ça dure...
- Fesseur ProGuide spirituel
Tout pareil.Isis39 a écrit:Raoul Volfoni a écrit:J'ai beaucoup plus travaillé dans des bahuts où on n'avait même pas un écran blanc pour projeter les bons vieux transparents (ou pas de volets pour assombrir la salle lorsqu'on a un vidéoprojecteur en état de marche). Du coup, ça reste très virtuel pour moi, tout ça. Ceci dit, je conçois tout à fait qu'en géographie, cela puisse être à la fois pédagogique et pratique, à condition de disposer du matériel sans perdre un quart d'heure à tout brancher, à faire marcher le PC asthmatique et autres...
J'ai la chance d'avoir ma salle avec tout le matos installé. Du coup, c'est vraiment un plus pour plusieurs aspects de l'enseignement en HGEC.
C'est un vrai plus et on arrive à faire passer bien plus facilement certaines leçons.
Pourquoi s'en priver ?
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Pourvu que ça dure...
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