Comment déjeuner pendant les épreuves du CAPES? Miam...

linkus a écrit:

darkcoffee a écrit:C'est décidé : l'an prochain, si je dois repasser l'agreg, je prends des pim's.

Tu plaisantes mais j'ai pris des pim's uniquement parce que mon préparateur à l'agrégation nous avait dit que lui-même avait pris des pim's le jour de ses écrits.

J'espère surtout ne pas avoir à repasser les écrits l'an prochain.

Comment déjeuner pendant les écrits ? Ben comme pendant toute épreuve de 4, 5, 6 ou 7h... Chacun fait selon ses envies, eau, thé, café, biscuits, fruits, sandwichs...

Personnellement je ne prends jamais le temps de manger pendant l'épreuve de langue française, qui dure 5h. Je finis tout juste à l'heure, donc pas de temps à perdre. Je mange mon sandwich juste après.
Pour la dissertation en 6h, je prends le temps de manger car j'ai de toute façon du mal à rester jusqu'au bout

Moi j'avais une boite remplie de noisettes/noix/raisins secs qui m'avait tenu les deux épreuves de maths (j'avais mis 3 sachets dedans), et un bon thermos de thé. Mais là on sera en été, alors ce sera peut être une bouteille de thé glacé.

Ce qui est bien avec les noisettes, c'est que t'as pas besoin de t'arrêter pour manger, ça se grignote tout seul.

abricotedapi a écrit:Comment déjeuner pendant les écrits ? Ben comme pendant toute épreuve de 4, 5, 6 ou 7h... Chacun fait selon ses envies, eau, thé, café, biscuits, fruits, sandwichs...

Personnellement je ne prends jamais le temps de manger pendant l'épreuve de langue française, qui dure 5h. Je finis tout juste à l'heure, donc pas de temps à perdre. Je mange mon sandwich juste après.
Pour la dissertation en 6h, je prends le temps de mangBer car j'ai de toute façon du mal à rester jusqu'au bout

Je n'ai pas eu ce bon sens lors des écrits de 2013 : pour mon épreuve d'explication de texte, je m'étais prévu 1h30 de préparation + intro, 1h pour chaque partie et 30 min pour la conclu. Voyant que j'avais bouclé la 2ème partie au bout de 3h (au lieu de 3h30) j'ai décidé ... De me prendre 30min pour manger tranquillement parce que "j'avais le temps" (bah oui, c'est pas comme si j'étais en train de passer une épreuve qui allait déterminer la suite de mon projet professionnel!! :boulet: ).
Résultat, la dernière partie était la plus longue et il m'a manqué 15 min pour finir le devoir.

Depuis, j'ai appris la leçon :lol: : je ne déjeunerai plus PENDANT une épreuve de CAPES, mais APRÈS...

Andrius a écrit:Les épreuves du CAPES de Lettres Modernes se déroulent de 9h à 15h lundi 18 juin, et de 9h à 14h le 18 juin, alors comment qu'on fait pour bouffer?
On mâche le papier des copies et on boit l'encre de nos plumes? On va tous crever! :faim: :gouteur:

Pour les écrits, j'ai opté pour la méthode sportive, celle que j'utilise sur le vélo quand je roule plusieurs heures : pâtes d'amande ou l'équivalent , éventuellement un fruit, de la boisson, et ça suffit. Ca se mange facilement , discrètement, il y a des sucres lents + rapides (évite le coup de barre), et ça tient au ventre, tout en évitant la sensation de digestion, de ballonnement. Et ça ne demande aucune préparation, aucune distraction de l'esprit pendant l'épreuve.
Comme en sport de fond, il faut manger avant d'avoir faim , un peu à intervalles réguliers, pour éviter l'hypoglycémie, la déconcentration, etc. L'eau est nécessaire de même (mais sans abus, pas comme ces gens qui boivent tout le temps et qui se font plus de mal que de bien).
Même chose pour la préparation de la leçon (quais la même durée).

Tiens, voilà une question que je ne me suis jamais posée dans le temps ! Je crois que j'avais une poignée de biscuits dans une poche. Je me rappelle par contre d'une imbécile qui avait renversé, 30 minutes avant la fin, sa bouteille d'eau sur sa copie de thème grec :diable:

Qui dira la stupidité de ces épreuves mandarinales de 4 à 8h qui, ayant pour unique but de sélectionner des gens déjà diplômés, pourraient avantageusement se régler en 2h maxi avec des sujets mieux conçus, et que ne prendraient pas les candidats diplômés bac + 5 à + 8 pour des petits nenfants...

Me suis pas posé la question non plus, à l'époque, impossible de me souvenir si j'ai mangé qqc ou pas.
En revanche, je me souviens très bien de ma voisine, qui avant l'épreuve avait disposé sur sa table toute une floppée de bonbons et a passé ensuite un temps certain à les sortir de leur emballage, alors que nous planchions sur l'épreuve de dissert, faisant au passage un bruit terrible. Je l'aurais volontiers massacrée...
En septembre, elle n'était pas dans l'amphi réunissant les stagiaires.
Alors bon, les remarques du genre "faire un max de bruit", c'est pas sport, je trouve.

Frisouille a écrit:Me suis pas posé la question non plus, à l'époque, impossible de me souvenir si j'ai mangé qqc ou pas.
En revanche, je me souviens très bien de ma voisine, qui avant l'épreuve avait disposé sur sa table toute une floppée de bonbons et a passé ensuite un temps certain à les sortir de leur emballage, alors que nous planchions sur l'épreuve de dissert, faisant au passage un bruit terrible. Je l'aurais volontiers massacrée...
En septembre, elle n'était pas dans l'amphi réunissant les stagiaires.
Alors bon, les remarques du genre "faire un max de bruit", c'est pas sport, je trouve.

Mais les surveillants ne disent rien ? Et les autres candidats non plus ? Mes souvenirs ne sont plus très nets, mais enfin, le coup du papier alu ou des bonbons pendant toute une épreuve, je pense que je me serais levé et que je les lui aurais foutus par la fenêtre, ses sandwichs ou ses bonbons. C'est crispant. Et c'est contraire à l'agir en fonctionnaire éthique & responsable
DrRaynal, que voulez-vous qu'on fasse en lettres en 2-4h ?

Je ne me souviens pas de ce que j'ai mangé par contre, je me souviens très bien du confort de mes boules quies...
Quant à l'épreuve de 2h au lieu de 7h, et bien le plaisir de la dissert est aussi dans l'endurance qu'elle suppose. Une bonne dissert, bien longue, bien menée, peut procurer un sentiment d'exaltation quasi euphorique.

De l'eau et un fruit. De toute façon il fait tellement chaud et on est tellement concentré que le temps passe trèès vite et que la faim ne se fait pas sentir !

Quelques biscuits, de l'eau ou une briquette de jus de fruits. Pas le temps de faire une pause trop longue, mais quelques minutes de pause permettent de faire redescendre la pression et de se remettre les idées au clair. Mais le réconfort vient APRES l'effort (dans mon académie, il y a un italien en face des services du rectorat, ils ont des spaghettis carbo-saumon et une tarte au chocolat... miam!!).

En revanche je m'interroge pour l'oral : quand on prépare sur 10h-14h (ou un horaire approchant tout aussi sympathique), comment on fait??

je ne me suis jamais posé ce genre de questions, j'ai toujours pris un sandwich et quelques biscuits (pas croquants) et selon la concentration ou l'envie, je les mangeais ou pas ! Je ne vois pas trop où est le problème, je tiens mon sandwich de la main gauche et je continue à écrire de la droite !
Idem pour l'oral (d'ailleurs pour l'interne, un membre du jury est venu voir si tout allait bien pendant que j'avais la bouche pleine, la honte )
En revanche le bruit, c'est épouvantable.... j'ai passé le capes dans une salle d'exposition avec l'aération qui a ronronné dans mes oreilles pendant toute l'épreuve, depuis boules quies systématiques !
Et j'ai maudit la candidate de l'interne assise à côté de moi qui a fini avant la fin de l'épreuve et, au lieu de partir, est restée assise pour croquer ses cacahuètes ou je ne sais quoi, ça faisait un bruit atroce !!!!

Cripure a écrit:
DrRaynal, que voulez-vous qu'on fasse en lettres en 2-4h ?

Ce que vous aurez à faire pour un cours de 55 min: un travail de synthèse aussi rapide que beau !

Vous êtes tous des universitaires de haut niveau. Si les diplômes universitaires signifient quelque chose, vous savez parfaitement faire des dissert de 7h (et d'ailleurs, pourquoi s'arrêter là ? Dans l'absurde, pourquoi ne pas vous faire rédiger, en une semaine, dans des centres de détention (pardon, d'examen), au secret, des volumineux manuscrits aussi désuets par leur forme que profonds par leur fond ?)

Encore une fois, ces examens n'ont pas à "vérifier" ce que vous savez faire (c'est le rôle de l'université) mais uniquement à sélectionner. Et on peut sélectionner à partir de n'importe quoi.

Un exemple: le concours instit (pardon, "professeur des écoles")
S'il s'y présente pléthore de candidats, de niveau largement supérieur aux attentes, les épreuves classiques ne permettent pas de départager grand monde, car elles sont toutes bien réussies. Alor sur quoi, en définitive, les futurs instits sont ils sélectionnés ? Quel est l'examen "clivant" permettant de départager ? Et bien, le sport.... C'est ainsi qu'in fine, nombre d'instits sont sélectionnés sur leur capacité à lancer le javelot, jouer au badminton ou sur leur endurance à la course... :diable:

Andrius a écrit:Les épreuves du CAPES de Lettres Modernes se déroulent de 9h à 15h lundi 18 juin, et de 9h à 14h le 18 juin, alors comment qu'on fait pour bouffer?
On mâche le papier des copies et on boit l'encre de nos plumes? On va tous crever! :faim: :gouteur:

Tu manges après. Tu n'as pas le temps de manger pendant les épreuves, même celle de 6h. Apporte toutefois des petits gâteaux qui se mangent rapidement et facilement (pas de chocolat...) pour tenir jusqu'au vrai repas.

J'ai le souvenir de ma voisine d'épreuve de didactique de lettres à l'agrégation en 2010( si tu te reconnais ) qui devait vraiment redouter l'hypoglycémie: trois sandwichs avec double enveloppe d'alu et de cellophane, deux paquets de gâteaux, deux Thermos, des cacahuètes, des pâtes de fruits et... Trois tubes de lait concentré sucré qu'elle a copieusement "tété" pendant les 7 heures d'épreuve. :shock: A la fin de l'épreuve, il ne restait plus rien, elle avait du utiliser une deuxième table pour tout poser. :shock: Hallucinant. Je ne peux pas manger pendant mes épreuves, j'ai l'estomac trop noué, les dernières fois j'avais des barres de pâte d'amandes, et c'était bien assez...

:lol:

histoireeternelle59 a écrit:Quelques biscuits, de l'eau ou une briquette de jus de fruits. Pas le temps de faire une pause trop longue, mais quelques minutes de pause permettent de faire redescendre la pression et de se remettre les idées au clair. Mais le réconfort vient APRES l'effort (dans mon académie, il y a un italien en face des services du rectorat, ils ont des spaghettis carbo-saumon et une tarte au chocolat... miam!!).

En revanche je m'interroge pour l'oral : quand on prépare sur 10h-14h (ou un horaire approchant tout aussi sympathique), comment on fait??

Tu fais pareil. C'est ce qui m'étais arrivée à l'épreuve d'histoire. Tirage à 10h, 4h de préparation puis 1H d'oral. Je n'ai mangé qu'après. Pour éviter que le ventre gargouille, j'avais des petits gâteaux pendant la préparation.

Dr Raynal a écrit:

Cripure a écrit:DrRaynal, que voulez-vous qu'on fasse en lettres en 2-4h ?

Ce que vous aurez à faire pour un cours de 55 min: un travail de synthèse aussi rapide que beau !

C'est un gag, ça ? Vous faites quelque chose de bouclé en 55 minutes, vous ? En 25 ans, je n'y suis jamais parvenu. Enfin, je n'ai jamais voulu y parvenir.

Bah non: c'est 5mn ou 5 heures minimum :lol:

Pendant les épreuves de 5-6h en hypokhâgne, j'emmenais un paquet de Figolu, qui ne tenait pas 5mn...
après, je suis bien d'accord, pas le temps pour moi non plus de "manger" correctement - je veux dire par-là posément et sans stress - mais j'ai toujours une bouteille d'eau ou de thé glacé maison, et des barres de céréales que je prépare moi-même. Depuis que j'ai découvert les flapjacks pendant mes pauses à la fac d'Edimbourg, je ne m'en prive plus

Dr Raynal a écrit:

Cripure a écrit:
DrRaynal, que voulez-vous qu'on fasse en lettres en 2-4h ?

Ce que vous aurez à faire pour un cours de 55 min: un travail de synthèse aussi rapide que beau !

Vous êtes tous des universitaires de haut niveau. Si les diplômes universitaires signifient quelque chose, vous savez parfaitement faire des dissert de 7h (et d'ailleurs, pourquoi s'arrêter là ? Dans l'absurde, pourquoi ne pas vous faire rédiger, en une semaine, dans des centres de détention (pardon, d'examen), au secret, des volumineux manuscrits aussi désuets par leur forme que profonds par leur fond ?)

Encore une fois, ces examens n'ont pas à "vérifier" ce que vous savez faire (c'est le rôle de l'université) mais uniquement à sélectionner. Et on peut sélectionner à partir de n'importe quoi.

Un exemple: le concours instit (pardon, "professeur des écoles")
S'il s'y présente pléthore de candidats, de niveau largement supérieur aux attentes, les épreuves classiques ne permettent pas de départager grand monde, car elles sont toutes bien réussies. Alor sur quoi, en définitive, les futurs instits sont ils sélectionnés ? Quel est l'examen "clivant" permettant de départager ? Et bien, le sport.... C'est ainsi qu'in fine, nombre d'instits sont sélectionnés sur leur capacité à lancer le javelot, jouer au badminton ou sur leur endurance à la course... :diable:

Complètement faux car il y a des coeff au concours ! De bonnes notes en français et en maths ainsi qu'à la première épreuve d'oral t'assurent largement la réussite au concours ! Et tu peux avoir un 3 ou 4 en sport (du vécu). Par contre à l'inverse, des notes un peu moyenne dans les matières principales et une bonne note en sport ne te permettront certainement pas d'être reçu.. Donc...

Votre but, c'est qu'on vous réponde ceci ?

Dr Raynal a écrit:
Si les diplômes universitaires signifient quelque chose,

Ils ne signifient pas grand-chose.

Dr Raynal a écrit:Un exemple: le concours instit (pardon, "professeur des écoles")
S'il s'y présente pléthore de candidats, de niveau largement supérieur aux attentes

mdr

Ni eau ni nourriture. Après, les épreuves duraient 5 heures et je n'allais pas au bout

J'ai mangé une ou deux barres de céréales durant mes épreuves du CAPES (qui duraient 5h en HG). Je craignais surtout de tâcher ma copie ou de faire une tâche de gras.
Manger permet de faire une petite pause de 5 minutes, de s'aérer l'esprit et cela fait du bien.

nlm76 a écrit:Votre but, c'est qu'on vous réponde ceci ?

Dr Raynal a écrit:
Si les diplômes universitaires signifient quelque chose,

Ils ne signifient pas grand-chose.

Dr Raynal a écrit:Un exemple: le concours instit (pardon, "professeur des écoles")
S'il s'y présente pléthore de candidats, de niveau largement supérieur aux attentes

mdr

Tu peux t'expliquer ? Pour le coup, j'ai passé ce concours dans une des académies les plus faciles à avoir (Versailles). Pour autant ça ne veut pas dire que le niveau général de ceux qui le passent est nul, bien au contraire. A l'époque il fallait encore un bac + 3 et il y avait beaucoup de reconvertis (avec autres expériences pro avant) : parmi eux avec mon bac + 4, j'étais une de ceux qui avaient fait le moins d'étude. Une des raison d'ailleurs de passer le CRPE est que justement il est académique et que tu es sûr d'être affecté relativement près de ton domicile : quand tu as une famille, ça n'est malgré tout pas négligeable. Et quand tu vois les difficultés à faire de la recherche en France, des docteurs dans des boulots sous-payés et ne correspondant pas à leur compétences, ça n'est pas ce qui manque : donc pourquoi pas le CRPE (quand tu as des enfants et que tu es sûr de pouvoir bosser pas loin de chez toi, en Ile de France, c'est aussi un choix qui peut se révéler judicieux). De ce fait, tu as pas mal de personnes avec un niveau bien supérieur aux attentes (ce dont visiblement tu doutes) qui avaient le concours haut la main et sans aucune difficulté (et il ne faut pas croire que c'était des exceptions, loin de là).